Naissance
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Deces
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Activite
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Maitres
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Michelangelo de Brandini
(
d
)
, Lucagnolo da Jesi
(
d
)
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Lieux de travail
|
Florence
,
Lyon
,
Bologne
,
Naples
,
Pise
,
Venise
,
Fontainebleau
,
Paris
,
Rome
,
Mantoue
,
Sienne
|
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Mouvement
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Mecene
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Conjoint
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Piera Parigi
(
d
)
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Benvenuto Cellini
, ne, selon les sources, le
1
er
, le 2 ou le
[
1
]
a
Florence
, mort dans la meme ville le
, est un
orfevre
,
sculpteur
,
fondeur
,
medailleur
,
dessinateur
et
ecrivain
de la
Renaissance italienne
, qui appliqua les techniques et la precision de l'orfevrerie a son travail de sculpteur.
Benvenuto Cellini est ne a
Florence
. Son pere, Giovanni Cellini, fils d'un macon, est musicien et facteur d'instruments. Il epouse Maria Lisabetta Granacci, dont il a plusieurs enfants, Benvenuto etant le second, ainsi nomme parce que son pere s'attendait a avoir une fille
[
2
]
. Son pere tenta de l'orienter initialement vers une carriere musicale, le jeune Benvenuto montrant des predispositions pour la flute et le chant.
En 1515, Benvenuto est admis comme apprenti dans l'atelier d'orfevrerie de
Michelangelo Brandini
(it)
(pere du sculpteur
Baccio Bandinelli
qui deviendra le rival de Cellini), puis dans celui de Marconi. Quelques annees plus tard, le
Conseil des Huit
de Florence decide de l'exiler pour son implication dans differentes altercations. Il vagabonde a
Bologne
,
Pise
,
Rome
et etudie chez differents orfevres
[
3
]
, avant de se retrouver a Rome en 1522.
Clement VII
le remarque et le fait venir a ses cotes. Cellini recoit plusieurs commandes pour des vases en argent, des chandeliers et des
aiguieres
qu'il fabrique avec un soin qui lui attire les eloges. Cette periode prospere prend brutalement fin avec l'invasion des troupes imperiales de
Charles Quint
. Cellini se signale par sa bravoure, pendant le
sac de Rome
(
1527
), en defendant le
chateau Saint-Ange
assiege par le
connetable de Bourbon Charles III
, qu'il tua, dit-il, lui-meme d'un coup d'
arquebuse
; d'autres historiens evoquent le geste d'un pretre denomme Brantome
[
4
]
.
Apres la reddition, Cellini doit retourner a Florence, mais il revient bientot, appele par le pape Clement VII qui lui commande un important travail, un
fermail
pour sa
chape
. Ce magnifique bijou en or, serti de pierres precieuses, sera fondu en
1797
dans le cadre du
traite de Tolentino
afin de defrayer une partie des indemnites dues par le pape
Pie VI
a
Napoleon
. La commande du fermail lui attire cependant l'inimitie d’un autre orfevre,
Pompeo de’ Capitanis
, jaloux du succes de Cellini. L'animosite entre les deux hommes augmente au point ou Cellini assassine Pompeo en pleine rue. Protege un temps par le nouveau pape,
Paul III
, Cellini est finalement accuse d'avoir vole des pierres precieuses appartenant au tresor papal durant le siege de Rome. Emprisonne, mais s'estimant victime d’une injustice, Cellini reussit a s'echapper. Il se fracture cependant la jambe, est de nouveau arrete et enferme au chateau Saint-Ange. Il n'en sortira que plusieurs mois plus tard, grace au cardinal
Hippolyte II d'Este
de
Ferrare
qui intercede aupres de Paul III.
A sa liberation, en
1540
, Cellini se rend en compagnie du cardinal a la cour du roi de France
Francois
I
er
qui souhaite le prendre a son service. Le roi lui commande une serie de douze porte-flambeaux, grandeur nature, destines a eclairer sa table. Soucieux de bien faire et de prouver sa valeur, Cellini se disperse dans plusieurs realisations. Seul le porte-flambeau en argent a l’effigie de Jupiter, aujourd’hui perdu, verra le jour
[
5
]
. Il se considere comme un artiste incompris, son caractere colerique et orgueilleux lui valant d'etre surnomme ≪
maledetto fiorentino
≫ (maudit florentin)
[
6
]
.
Cellini profitera de ses installations pour experimenter la technique de la fonte en bronze. Il realise un buste de
Jules Cesar
, ainsi que la celebre
Nymphe de Fontainebleau
, aujourd'hui a
Paris
au
musee du Louvre
. Ce relief de quatre metres de large etait destine au tympan de la Porte doree du
chateau de Fontainebleau
et devait s'inscrire dans un ambitieux projet de recomposition de la principale entree de la residence royale. Cellini n'eut cependant pas le temps de terminer la fonte des
piedroits
, qui devaient prendre la forme de deux satyres, et la Nymphe ne fut jamais posee a Fontainebleau
[
7
]
, mais installee, apres le depart de Cellini, au
chateau d'Anet
.
Il signe egalement son chef-d’œuvre d’
orfevrerie
, la
saliere
representant
Cybele
, deesse de la terre et
Neptune
, dieu de la mer. Entre les deux, un recipient en forme de barque est prevu pour le sel, rencontre de la Mer et de la Terre. Des boules d’ivoire encastrees sous le socle permettent de deplacer la saliere sur la table, au gre des convives. La saliere, qui mesure trente-cinq centimetres de large par vingt-cinq de haut, constitue l’unique objet d’orfevrerie de Cellini qui n’a pas ete perdu. Elle est conservee a
Vienne
, apres avoir ete donnee par
Charles IX
aux
Habsbourg
.
Mais bientot, soumis a des intrigues et implique dans des poursuites, Cellini tombe en disgrace, surtout a cause de la
duchesse d'Etampes
qui le deteste. En
1545
, il se resout a retourner a Florence ou
Cosme
I
er
de Toscane
le prend a son service. Il lui commande une statue a ajouter aux chefs-d’œuvre, dont le
David
de
Michel-Ange
, qui ornent deja la
Piazza della Signoria
.
Le sujet choisi est
Persee
, personnage mythologique de la
Grece antique
. Plusieurs themes sont juxtaposes dans ce mythe antique : les exploits d’un heros, le destin inevitable, la malediction, le triomphe sur le mal et bien d’autres. Par cette commande, Cosme
I
er
voulait marquer la
Loggia
de son empreinte. Il avait demande que la tete de
Meduse
soit brandie dans les airs par Persee, pose destinee a illustrer le triomphe du bien et de la vertu. Mais plus subtilement, le duc cherchait a symboliser la victoire des
Medicis
sur les republicains de Florence qui les avaient expulses de la ville en
1494
.
Le defi etait de taille. En raison des elements trop fragiles (ailes des sandales et du casque, sabre a la lame recourbee, bras tendu tenant la tete de Meduse, etc.) pour les sculpter dans le
marbre
, Cellini decide de recourir au bronze, en depit de la hauteur projetee de six metres. La technique de fonte des bronzes de grande taille etait cependant perdue depuis l'Antiquite. Des bronzes equestres comme le
Marc Aurele
etaient devenus des enigmes techniques. Aussi, pour faciliter la realisation, ainsi que pour des raisons esthetiques, il coupe en deux la hauteur totale de la statue. Du pied droit de Persee a la tete de Meduse, la hauteur retenue est de 3,15 metres, le reste etant consacre a un socle en marbre de 3 metres pour la statue. De plus, comme la statue devait etre placee sous une arcade, et non dos a un mur, il devait s'assurer que la statue soit harmonieuse de tous les points de vue possibles.
Apres neuf ans d'efforts, d'obstacles et de tensions de toutes sortes, l'œuvre est enfin devoilee au public le 27 avril
1554
. Le
Persee
vaudra a Cellini l'admiration unanime. Mais malgre ce succes, la tension avec le duc demeure vive. De fait, Cellini ne recevra plus aucune commande d'importance.
Durant ses dernieres annees, Cellini ecrit ses Memoires sous le titre
Vie de Benvenuto Cellini par lui-meme
[
8
]
. Ils furent rediges de
1558
a
1567
, puis il les interrompt pour publier, a
Florence
en
1568
, le
Traite sur la sculpture et la maniere de travailler l'or
. Son autobiographie est un recit vivant et colore, parfois rocambolesque, des multiples peripeties de son existence. Elle reste l'une des autobiographies les plus celebres de la Renaissance.
Il sculpte en
1556
-
1557
sa derniere œuvre majeure, un
Crucifix
de marbre qu'il destine a l'origine a son propre tombeau. Le crucifix est compose de deux blocs, un en marbre noir de Carrare, l'autre en marbre blanc a grain tres fin. Le bloc noir servit a tailler la croix ; le blanc, le Christ, grandeur nature. Le Christ est represente presque entierement nu, dans une position douloureuse et tres expressive, et dans la veine
manieriste
de l’epoque. Le duc
Cosme
I
er
, impressionne par le resultat, l’acheta a Cellini. Le duc
Francois
I
er
de Medicis
le fera ensuite installer en 1565 au
palais Pitti
, avant de l'offrir au roi
Philippe II d'Espagne
. Il est aujourd'hui expose a l'
Escurial
.
Benvenuto Cellini meurt le 13 fevrier
1571
et il est enterre a Florence dans l'eglise de
Santissima Annunziata
.
- Persee tenant la tete de Meduse
, 1554,
Florence
,
Loggia dei Lanzi
.
- Nymphe de Fontainebleau
, 1542, bronze,
musee du Louvre
, Paris.
- Narcisse
, marbre,
Musee national du Bargello
, Florence.
- Cosimo I de Medici
, 1545-1547, bronze, Musee du Bargello, Florence.
- Ganymede et l'Aigle
, v.1548, marbre, Musee du Bargello, Florence. Il s'agit de la restauration d'un torse antique par Cellini.
- L'Enlevement de Ganymede
, 1547, bronze, Musee du Bargello, Florence.
- Apollon et Hyacinthe
, 1540, marbre, Musee du Bargello, Florence.
- Danae et son fils Persee
, bronze, 1552, Musee du Bargello, Florence.
- Satyre
, 1542, bronze,
J. Paul Getty Museum
,
Los Angeles
.
- Crucifix de marbre (1556-1557), conserve a l'
Escurial
.
- Un Christ en ivoire de 93 centimetres qui lui est attribue a ete expose de 1968 a 1995, annee ou il fut vole, en la collegiale Notre-Dame-de-Grace de
Serignan
dans l'Herault. Don du pape
Pie VII
au cardinal Isoard de Vauvenargues, cette œuvre est classee au patrimoine historique.
- National Gallery of Art
,
Washington D.C.
:
- Alessandro de' Medici
, 1510-1537, premier duc de Florence 1532, 1500-1571,
- Pegase sur la Fontaine Hippocrene
, 1537/1547.
- Saints Come et Damien
, 1500/1571.
- Flacon
, vers 1550, en fer damasquine en or et en argent, hauteur 33 cm,
Novare
-
Italie
, Urbano Quinto Collection.
- Cle du secret du coffre
, 1550-1555, fer sculpte dans une seule piece, cisele, grave et ajoure, hauteur 11 cm,
Novare
-
Italie
, Urbano Quinto Collection.
- Buste en bronze de
Bindo Altoviti
.
- Neptune et Amphitrite
,
saliere
en ebene et or en partie emaille. Vienne,
Kunsthistorisches Museum
. Elle fut realisee pour Francois
I
er
, roi de France. Estimee entre 35 et 50 millions d'euros en 2006, elle avait ete volee par un voleur amateur en mai 2003 et recuperee en 2006 peu abimee
[
9
]
.
- Il est le premier artiste a ecrire son autobiographie
≪ Vita ≫
, impertinente et irreverencieuse
[
10
]
, editee pour la premiere fois en 1728 et traduite par
Goethe
en 1803.
- Alexandre Dumas
en fait le heros de son roman
Ascanio ou l'Orfevre du roi
(1843), tres librement adapte des
Memoires
de Cellini.
- Memoires de Benvenuto Cellini, orfevre et sculpteur florentin
, Traduction par Leopold Leclanche. Paulin, 1847, Tome 1.
- Giorgio Vasari
ecrit a l'egard de Cellini
≪
qui a ete en tout audacieux, fier, vivace, rapide, terrible, capable de dire leur fait aux princes autant que d'employer son esprit et sa main aux œuvres d'art
≫
(1568)
[
11
]
.
- Messire Benvenuto
de
Francois Guerin
(2001)
[
12
]
.
- Il est l'un des personnages du roman de
Laurent Binet
Perspective(s)
paru en 2023 aux
editions Grasset
.
- Œuvres de Benvenuto Cellini
-
-
-
Medaille frappee a l'effigie du roi Francois
I
er
,
Berlin
,
musee de Bode
.
- ↑
Cellini dit, dans sa
Vita
, etre ne
≪
una notte di Tutti i Santi, finito il di d'Ognissanti a quattr'ore e mezza
≫
, c'est-a-dire non pas le 3 novembre, ni le jour de la Toussaint (
1
er
novembre) mais le lendemain (2 novembre). Les encyclopedies Universalis et Larousse restent prudemment taisantes. La
Britannica
donne
le
1
er
novembre
, la
Treccani
en revanche donne
le 3
.
La
Vita
ayant ete ≪ perdue ≫ jusqu'au XVIII
e
, et les seuls actes officiels en Italie etant jusque-la les actes de bapteme extraits des registres paroissiaux, pourrait expliquer la mention dans les biographies de la date du 3 novembre, seule date alors connue. L'indication du
1
er
novembre pourrait par la suite avoir resulte d'une lecture trop rapide de la relation de sa naissance par Cellini dans la
Vita
, omettant volontairement ou non le qualificatif ≪
finito
≫ qui precede ≪
il di d'Ognissanti
≫ pour ne retenir que le jour de la Toussaint. Faute d'autre source et sauf a considerer qu'il s'agit d'une fantaisie de Cellini lui-meme, la date du 2 (lendemain de Toussaint ? ≪
finito il di d'Ognissanto
≫) semble donc la plus raisonnable pour indiquer la date de sa naissance, le 3 pouvant vraisemblablement avoir ete celle de son bapteme.
- ↑
(it)
Vita
(Lire en ligne, vol. 1, pp. 11 et 12
- ↑
(it)
Breve biographie sur le siteitalica.rai.it
- ↑
Audin : Histoire de Henri VIII et du schisme d'Angleterre 1847 L. Maison Libraire editeur,
p.
423.
- ↑
On peut voir un apercu de cette œuvre dans le tableau de
Alexandre-Evariste Fragonard
(1780-1850) :
Francois
I
er
dans l’atelier de Benvenuto Cellini
(1820-1830), huile sur toile 65,5 × 81,5
cm
,
musee des beaux-arts de Montreal
.
- ↑
(it)
Marcello Vannucci,
Benvenuto Cellini "maladetto fiorentino" : la storia di quell'artista geniale, che, tra Roma, Firenze e Parigi conquisto fama di rebelle impulsivo, di grande scultore e di orafo insuperabile
, Newton Compton,
, 253
p.
- ↑
Le projet d'ensemble de Cellini peut etre restitue grace a quelques dessins, des textes d'archives et des modeles reduits des satyres. Une representation graphique a recemment ete publiee par Thomas Clouet dans son article ≪ Fontainebleau de 1541 a 1547. Pour une relecture des
Comptes des Batiments du roi
≫, dans
Bulletin monumental
, 2012,
pp.
214-215
(
resume
).
- ↑
(it)
texte en pdf
- ↑
(en)
≪ For Stolen Saltcellar, a Cellphone Is Golden ≫
,
The New York Times
du 26 janvier 2006.
- ↑
Irreverence et impertinences dans la Vita de Benvenuto Cellini, par Michelle Bianchini
- ↑
1500, La France entre Moyen Age et Renaissance, exposition au Grand Palais, Telerama Hors serie, La folle Vita, page 36. Dans la traduction de l'ouvrage de Vasari
Vies des peintres, sculpteurs et architectes
, traduites par Leopold Leclanche et edite par Just Tessier en 1842, la citation se lit comme suit (a la page 4 du Tome X) :
≪ (...) qui, dans toute sa conduite, s'est constamment montre intrepide, fier, ardent, energique, terrible, et non moins audacieux avec les princes que dans ses ouvrages; ≫
- ↑
Francois Guerin,
Messire Benvenuto
, Les editions JCL, 2001
(
ISBN
978-2-89431-244-5
)
- Editions en italien des ecrits de Benvenuto Cellini
- Vita di Benvenuto Cellini: orefice e scultore fiorentino
, Francesco Tassi, G. Piatti editeur, 1829
- Volume 1, numerise le 26 novembre 2007 a partir d'un original en provenance de l'Universite d'Oxford
(Lire en ligne)
- Volume 2, numerise le 26 novembre 2007 a partir d'un original en provenance de l'Universite d'Oxford
(Lire en ligne)
- Volume 3 (
Ricordi, prose e poesie
), numerise le 13 mai 2008 a partir d'un original en provenance de la New York Public Library
(Lire en ligne)
- Traductions en francais des ecrits de Benvenuto Cellini
- Traite sur la sculpture et la maniere de travailler l'or
, Florence, 1568, traduit en francais par E.
Piot
, 1843.
- Vie de Benvenuto Cellini par lui-meme
, traduit en francais par
Andre-Philippe Tardieu de Saint-Marcel
, 1822, et par
Leopold Leclanche
, 1846.
- Vie de Benvenuto Cellini par lui-meme
, traduit en francais par
Maurice Beaufreton
,
Prix d'Academie
, 1923
- La Vie de Benvenuto Cellini ecrite par lui-meme
, nouvelle traduction de Nadine Blamoutier sous la direction d'Andre Chastel,
1986
, Editions Scala.
- Traites de l'orfevrerie et de la sculpture
, Benvenuto Cellini, Ecole des Beaux-Arts, 1992.
- La vie de Benvenuto Cellini ecrite par lui-meme (1500-1571)
, Traduction de l'italien par Nadine Blamoutier, Le Temps retrouve, 2009.
- Monographies
- Emile Molinier
,
Benvenuto Cellini
, Paris, 1894.
- Thilda Harlor
,
Benvenuto Cellini
, Nilsson, 1924.
- John Pope-Hennessy
,
Benvenuto Cellini
, Paris, 1985.
- Angela Biancofiore,
Benvenuto Cellini artiste ecrivain : l'homme a l'œuvre
, Paris,
L'Harmattan
, 1998.
- Michel Orcel
, ≪ La Fusion de soi ≫ in
Italie obscure
, Belin, Paris, 2001.
- Bertrand Jestaz
, ≪ Benvenuto Cellini et la
cour de France
(1540-1545) ≫ in
Bibliotheque de l'ecole des chartes
,
n
o
161-1, 2003,
p.
71-132
[
lire en ligne
]
.
- Articles
- H. de Latouche, ≪
Benvenuto Cellini
≫, dans la
Revue de Paris
,
4
e
annee : tome 8, Bruxelles : chez Louis Hauman & Cie, 1833, pp. 178-192
[
lire en ligne
]
.
- Andreas Beyer : ≪ Benvenuto Cellini: VITA/Mein Leben ≫, in
Markus Krajewski/Harun Maye
(ed.) : Bose Bucher. Inkoharente Texte von der Renaissance bis zur Gegenwart, Wagenbach Verlag, Berlin 2019, pp. 29?38
(
ISBN
978-3-8031-3678-7
)
.