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Hugues de Saint-Victor

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Hugues de Saint-Victor
Hugues de Saint-Victor redige le Didascalicon (Leyde, Bibliothek der Rijkuniversiteit, Ms. Vucanius 45, f° 130)
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Reinhard of Blankenburg ( en ) (oncle) Voir et modifier les données sur Wikidata
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Hugues de Saint-Victor est un philosophe, un theologien et un auteur mystique du Moyen Age , ne en 1096 , au manoir de Hartingham en Saxe [ 1 ] et decede le mardi [ 2 ] . En latin on ecrit : Hugo de Sancto Victore .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Apres les travaux de Derling [ 3 ] et de Hugonin [ 4 ] on ne doute plus que Mabillon [ 5 ] se soit trompe en declarant qu'il etait ne a Ypres , en Flandre.

Il etait le fils aine de Conrad, comte de Blankenburg. Son oncle Reinhard, qui avait fait ses etudes sous la direction de Guillaume de Champeaux a Paris et a Saint-Victor , avait ete fait eveque d'Halberstadt a son retour en Saxe. C'est dans le monastere de Saint-Pancrace , a Hamersleben pres d' Halberstadt , que Hugues recut son education. Reinhard y avait appele quelques Victorins qui y apporterent l'amour des etudes, de la sagesse et de la science.

≪  Je me souviens qu'etant encore scolastique, je m'efforcais de retenir les noms de tous les objets qui tombaient sous mes yeux ou qui servaient a mon usage. Je croyais cette connaissance necessaire pour etudier leur nature. Je relisais chaque jour quelques parties des raisonnements que j'avais brievement notes par ecrit, afin de graver dans ma memoire les pensees, les questions, les objections et les solutions que j'avais apprises. Souvent j'instruisais une cause, je disposais d'une controverse ; je distinguais soigneusement l'office de l'orateur de celui du rheteur ou du sophiste. Je calculais, je tracais avec de noirs charbons des figures sur le pave. Je demontrais clairement des proprietes de l'angle obtus et de l'angle droit. J'apprenais a mesure la surface de la solidite des figures. Souvent je passais les nuits a contempler les astres ; souvent, accordant mon magadam, j'etudiais la difference des sons et je charmais mon esprit par la douceur de l'harmonie.  ≫

Didascalicon

Les maitres principaux qui ont influence Hugues sont : Raban Maur , (lui-meme disciple d' Alcuin ), Bede le Venerable, Yves de Chartres et Jean Scot Erigene et quelques autres, peut-etre meme Denys l'Areopagite [ 6 ] . Malgre l'opposition de ses parents, il prit l'habit de chanoine de saint Augustin a Hamerleve ; avant la fin de son noviciat, les troubles dans le pays firent que son oncle, Reinhardt, lui conseilla d'aller a l' abbaye Saint-Victor de Paris , ou ils arriverent, un autre oncle appele Hugues aussi, l'archidiacre d'Halberstadt, deja fort age, et lui, vers 1115 [ 7 ] . Leur itineraire n'est pas connu mais grace a Jean de Saint-Victor on sait qu'ils rapportent les reliques de saint Victor de Marseille , peut-etre justement en 1115.

Guillaume de Champeaux , fondateur de l'abbaye toute proche de Paris, apres son election au Siege de Chalons, en 1112 , avait ete remplace par Gilduin , sous la direction duquel le monastere gagna encore en reputation pour la piete et l'excellence de son enseignement. C'est sous son autorite et avec ses conseils que Hugues passa le reste de sa vie a etudier, a enseigner et a ecrire. Il completa sa formation avec l'ecolatre et prieur Thomas [ 8 ] , mais Hugues semble avoir ete tres tot le successeur a la chaire de Guillaume, en 1125, mais peut-etre au plus pres de 1115 (vers ses vingt ans) [ 9 ] .

Apres la mort tragique de Thomas ( ), Hugues fut choisi pour lui succeder a la tete de l'ecole de Saint-Victor et sous sa direction elle connut un brillant succes, le maitre y attirant beaucoup d'etudiants. On parle quelquefois de lui comme d'un autre saint Augustin , en raison de sa familiarite avec les travaux de ce grand Pere de l'Eglise , pour la valeur de sa theologie, mais aussi pour son style, ses trouvailles d'expressions, le charme qui s'empare de l'ame du lecteur. En outre, Jacques de Vitry le nomme : ≪  harpe du Seigneur et organe du Saint-Esprit  ≫ . A cette epoque l'ecole cessa d'etre publique et Hugues n'eut plus que des eleves victoriens.

Travaux [ modifier | modifier le code ]

Ses propres travaux recouvrent le domaine entier des arts et de la science sacree qu'on enseignait a son epoque. Longtemps, pourtant, la plupart des historiens de la philosophie voyaient en lui un mystique aux vues etroites coupe du monde de la pensee et de l'etude, qui a entrave plus qu'aide le progres scientifique et dont le symbolisme fantasque a induit en erreur les generations qui l'ont suivi. Un examen serieux de ses travaux a conduit a une appreciation plus exacte de celui que Harnack ( Lehrbuch der Dogmengeschichte , VI) appelle ≪ le theologien le plus influent du douzieme siecle ≫. Grand auteur mystique, il etait aussi un philosophe et un theologien scolastique de premier ordre. Essentiellement, il etait un grand professeur et c'est ce qui explique que ses œuvres se soient propagees en meme temps que ses anciens auditeurs se dispersaient, qu'on les ait frequemment incorporees dans les traites ulterieurs et qu'on ait publie sous son nom tant de traites apocryphes. Son enseignement a ete une des bases de la theologie scolastique et il a fait sentir son influence sur le developpement tout entier de la scolastique, car il etait le premier qui, apres avoir synthetise les tresors doctrinaux de l'age des Peres, les a systematises et les a reunis en un corps de doctrine coherent et complet. C'etait la le travail d'un genie. Mais son grand merite a la tete de l'ecole de Saint-Victor s'est manifeste quand l'heterodoxie et la temerite dogmatique d' Abelard ont mis en danger la nouvelle methode qui etait appliquee a l'etude de la theologie  ; Hugues et ses disciples, par leur moderation prudente et leur orthodoxie irreprochable, ont alors rassure les croyants inquiets et ont acclimate la nouvelle methode scientifique dans les ecoles catholiques.

Hugues de Saint-Victor - miniature anglaise anonyme, extraite d'une copie du De Arca Morali du XIII e  siecle (Bodlein Library, Oxford, Ms. Laud. Misc. 409, f° 3v.)

Le travail de classification theologique fit de grands progres au temps d' Abelard , et dans les ≪ Summæ ≫ furent condenses les resumes encyclopediques de toute la theologie. Le ≪  Sic et Non  ≫ ( oui et non , 1123) d'Abelard avait trace les plans sur lesquels ont ete baties les ≪ Summæ ≫ ; mais elles ont reproduit les desavantages de l'œuvre dont elles etaient sorties et ou les difficultes exposees dans les pro et les contra etaient souvent laissees sans solution. L'introduction de processus d'une logique plus severe a culmine dans la fusion de l'erudition patristique et de la speculation rationnelle realisee par la nouvelle methode de dialectique constructive. Apres que le dogme avait ete etabli par l'interpretation des Saintes Ecritures et des Peres de l'Eglise , on cherchait a en montrer le caractere rationnel a l'aide de la philosophie. Cette application de la dialectique a la theologie mena Abelard jusqu'a l'heresie et les theologiens du XII e  siecle se diviserent profondement quant a sa legitimite. Elle fut defendue par les Ecoles abelardienne et victorienne et c'est d'elles que vient ce qui est connu au sens propre sous le nom de theologie scolastique . L'Ecole abelardienne de theologie continua son existence meme apres la condamnation de son fondateur en 1141 , mais resta sous l'influence de l'Ecole victorine, laquelle a son tour sentait l'influence de l'Ecole abelardienne, mais sut se conserver dans les limites de l'orthodoxie. Ainsi toutes deux contribuerent au triomphe de la scolastique .

Quiconque essaierait de faire une synthese de l'enseignement de Hugues devrait d'abord examiner de facon critique l'authenticite des traites qu'on a inclus dans l'edition de ses travaux, et certains des historiens les plus autorises en philosophie et en theologie se sont lourdement trompes pour n'avoir pas observe cette precaution elementaire. D'autres encore ont concentre leur attention sur ses ecrits concernant la theologie mystique, la ou regne en maitre absolu le surnaturel, si bien qu'ils ont essaye d'apprecier l'enseignement philosophique d'un auteur a partir des donnees fournies par ses tentatives pour expliquer ce qui se passe dans l'ame possedee par la charite parfaite ; tout cela ne peut qu'embrouiller. Hugues nous a laisse un materiel suffisant, en philosophie et en theologie, ou les explications rationnelles voisinent avec l'enseignement revele, pour nous permettre de nous former une opinion solide sur sa position comme philosophe, comme theologien et comme mystique.

Le Didascalicon [ modifier | modifier le code ]

Dans la preface du Didascalicon , Hugues expose son projet :

≪  La lecture occupe la premiere place dans les etudes. Le present livre en traite, en donnant des regles pour lire. [...] La premiere partie comporte l’instruction du lecteur es arts, la seconde, celle du lecteur en science religieuse. [...] Voici la methode suivie dans cette instruction : d’abord montrer ce qu’on doit lire, puis dans quel ordre et comment on doit lire.  ≫

Didascalicon , preface

Il s'agit d'un traite de lecture litterale de la Bible. Hugues y propose un classement nouveau des sciences. Il divise la philosophie en quatre branches : theorique, pratique, mecanique, logique. Chacune se subdivisant de nouveau. La theorique comprend la theologie, la mathematique, la physique. La philosophie pratique ayant elle-meme trois parties : morale personnelle, morale privee, morale publique. La mecanique a sept branches : art textile, technique, agriculture, chasse, medecine, theatre. Enfin la logique comprend : la grammaire et l'art du raisonnement. Dans le cadre de l'ecole, c'est d'abord la logique et la mathematique qui sont enseignees.

≪  la marque du genie de Hugues, c'est precisement d'avoir fait tenir sous un meme regard, et dans la pratique d'une meme vie, ce qu'on ne voit d'ordinaire que dissocie [ 10 ] . ≫

Hugues possedait une curiosite intellectuelle et vaste culture. Il recommandait a ses disciples de tout apprendre parce que rien n'est inutile : ≪  Apprends tout, tu verras ensuite que rien n'est superflu ; une science reduite n'a rien qui plaise [ 11 ]  ≫ disait-il. ≪  Pour lui la philosophie est l'ensemble des sciences connues par la raison, l'ensemble des arts liberaux [ 12 ]  ≫  : ≪  Tous les arts de la nature sont au service de la science divine ; la sagesse interieure, correctement ordonnee, conduit a la superieure (Hugues de Saint-Victor). ≫

A noter que le terme Scriptura sacra a une acception plus large pour Hugues que pour nous qui la bornons aux ecrits Canoniques . Il comprend, les ecrits des conciles, des docteurs et Peres de l'Eglise  : Augustin , Jerome , Gregoire , Ambroise , Isidore , Origene , Bede . Mais l'autorite est moindre (cf. De scripturis et scriptoribus sacris ).

L’ hebraica veritas [ modifier | modifier le code ]

Hugues de Saint-Victor ≪  a contribue a renouveler les methodes d' hermeneutique traditionnelle (Jean Chatillon) ≫ . Hugues dit : ≪  Je m'etonne de la temerite de ceux qui se pretendent maitres de l'explication symbolique, quand ils ignorent le sens original de la lettre.  ≫ Il pousse les etudiants a chercher dans le texte l' hebraica veritas sous les traductions latines. On peut citer parmi ses eleves, Andre de Saint-Victor qui est un important exegete , plus systematique que son predecesseur, et qui jouera un role central dans le courant medieval, comme des etudes recentes semblent le confirmer. Hugues affirme sans cesse ≪  que la lettre est la base de l'edifice hermeneutique [ 13 ] . ≫

≪  Le fondement et le principe de la doctrine sacree est l'histoire, c'est d'elle que l'on peut extraire la verite de l'allegorie, c'est d'abord le sens litteral, comme on extrait le miel du rayon de miel.  ≫

? Didas. VI, 3.

Alors meme que Rachi (1040?1106) avait pour point cardinal ≪  la refutation de l'exegese chretienne, surtout dans ses expressions allegoriques [ 14 ]  ≫ on pense [ 15 ] que Hugues avait ete aide dans ses etudes bibliques litterales, notamment pour ses notes sur le Pentateuque, Juges et Rois, par des rabbins du nord de la France, disciples du maitre de Troyes.

Hugues semble connaitre le grec, car il donne l'etymologie d'un grand nombre de mots et corrige par exemple la traduction latine de Scot Erigene des Hierarchies de Denys  ; mais rien n'est moins sur pour l'hebreu qu'il peut tirer de saint Jerome [ 16 ] mais il ne semble pas connaitre de premiere main les textes de Platon , mais seulement par Augustin (354-430) et Aristote ou (?) Boece (480-524).

Les commentaires sur la Hierarchia cælestis [ modifier | modifier le code ]

Le Commentariorum in Hierarchiam cælestem S. Dionysii Areopagitæ libri X [ 17 ] est, apres le De sacramentis , le plus considerable en taille que nous ait laisse Hugues. Il est dedie a Louis VII couronne en 1137 , mais la dedicace est cependant absente du manuscrit [ 18 ] . Vers 1140, on sait que Jean Sarrazin et Hugues avait collabore a une traduction du grec de ce livre de Denys [ 19 ] qui semble par ailleurs etre un ardent diffuseur du corpus dionysien au XII e  siecle [ 20 ] . L'originalite et la maturite de la reflexion sur Denys du present texte, le confirment. Dominique Poirel, argumente meme sur une connaissance de Denys du victorin anterieure meme a sa venue a Paris pour expliquer cette approfondissement dionysien. Les sources du texte de l'Areopagite etant de provenance allemande, cela renforce la supposition.

Avant lui, Jean Scot Erigene avait glose sur la Hierarchia cælestis de Denys [ 21 ] , posant, avec Augustin avant lui, les bases de l'universalite de l'allegorie. Hugues reprend cette lecture figurative pour son compte et en developpe les metaphores :

≪  Tous les objets visibles nous sont offerts de facons visibles pour eveiller notre sens symbolique, c'est-a-dire qu'il nous sont proposes, a travers leur transmission figuree, en vue d'une signification des objets invisibles.  ≫

Commentariorum in Hierarchiam... , col. 978 [ 22 ] .

Le franciscain Saint Bonaventure voit en lui un theologien complet tout a la fois speculatif, moraliste et mystique :

≪  Anselme est maitre en raisonnement, Bernard en predication, Richard en contemplation. Quant a Hugues il excelle a la fois dans les trois.  ≫

? Saint Bonaventure [ 23 ]

D'ailleurs, Dante, dans son Paradis montre Hugues en compagnie de Bonaventure, Pierre le Mangeur et d'autres bienheureux :

≪  Ugo da San Vittore e qui con elli [Hugues de Saint-Victor est ici pres d'eux] ≫

La Comedie , 'Paradis' Ch. XII, v. 133

En Angleterre, l'abbaye de Saint-Alban recherchait partout les ecrits de Hugues et envoyait un de ses religieux a Richard de Saint-Victor avec pour mission d'obtenir les ouvrages manquants.

Michel Schneider, dans son Glenn Gould piano solo , rapproche la mystique de Hugues de l'attitude du musicien.

Catalogue des œuvres authentiques [ modifier | modifier le code ]

Son œuvre est considerable. Elle occupe trois volumes de la Patrologie Latine de Migne, meme si l'on doit ajouter d'autres ouvrages et en retirer nombre d' apocryphes . On articule ce corpus en Dogme & morale, Exegese, Mysticisme & piete, d'autres ecrits et enfin quelques œuvres douteuses.

Dogme & morale [ modifier | modifier le code ]

  • Didascalicon ou Eruditio didascalica (vers 1135) ( PL. CLXXVI, Col. 739-812 ) En six livres. C'est un traite de l'etude des arts liberaux et de l'Ecriture. Les livres V et VI constituent un petit traite d'exegese. C'est une refonte complete du De doctrina christiana de Saint Augustin [ 24 ] . Son sous-titre De arte legendi , se traduit mot a mot par l'art de lire, mais, il est plus juste de l'entendre comme un art d'enseigner ( legere/lectio ), ou meme de se cultiver. Trad. fr. : L'art de lire. Didascalion , Le Cerf, coll. "Sagesses chretiennes", 1991, 243 p.
  • De operibus trium dierum (PL. CLXXVI, Col. 812-838) Il s'agit du livre VII du precedent.
  • De sacramentis fidei chritianæ [ Des sacrements de la foi chretienne ] (PL. CLXXVI, Col. 173-618) L'ouvrage majeur d'Hugues, reste inacheve a sa mort en 1141. Le mot sacrement est a prendre au sens de "chose sacree", ou "signes sacres" qui sont propres a nous faire connaitre les mysteres de la foi. L'ouvrage est entrepris bien avant 1133 et peut-etre poursuivi jusqu'en 1141. Posterieur aux Institutiones (qui cite une partie des ch. 2-3), au De quinque septenis et aux Chronica qui s'arretent a Honorius II, encore vivant (regne 1124-1130). Hugues aborde d'abord la creation, le peche, la chute et la loi. Dans la seconde partie il s'occupe de l'incarnation et la redemption : le Christ, l'Eglise, les sacrements et l'eschatologie. Il reprend le contenu du Periphyseon de Jean Scot Erigene mais il expose une utilisation des symboles auparavant inconnue dans la theologie.
  • De sacramentis legis naturalis et scriptæ [ Des signes sacres de la loi naturelle et ecrite ] (PL. CLXXVI, Col. 17-42) En deux livres : le premier de la creation du monde a l'incarnation du verbe, le second jusqu'a la consommation finale. Il s'agit d'une somme theologique, mais moins speculative qu'historique.
  • Institutiones in decalogum legis dominicæ (PL. CLXXVI, Col. 9-17) Le chapitre IV De substantia dilectionis et charitate ordinata a ete attribue a Saint-Augustin. Il s'agit d'un traite sous forme de sermon independant des Institutiones .
  • De quatuor voluntatibus in Christo (PL. CLXXVI, Col. 841-846)
  • De sapientia animæ Christi an æqualis cum divina fuerit (PL. CLXXVI, Col. 845-856)
  • De B. Mariæ virginitate (PL. CLXXVI, Col. 857-876)
  • De Assumptione B. Mariæ sermo (PL. CLXXVI, Col. 1209-1222)
  • De quinque septinis seu septenriis (PL. CLXXVI, Col. 405-414) L'ouvrage traite des sept peches capitaux, des sept dons du Saint-Esprit, des sept vertus principales, des sept beatitudes, sept demandes du Pater ...

Exegeses [ modifier | modifier le code ]

  • De scripturis et scriptoribus sacris prænotatiunculæ (PL. CLXXV, Col. 9-28). Il s'agit d'un traite d'hermeneutique ou Hugues de Saint-Victor distingue les quatre sens selon lesquels on peut interpreter les Saintes Ecritures . Les chapitres VI-XII sont dans l’ Eruditio didascalica .
  • Adnotationes elucidatoriæ in Pentateuchon (PL. CLXXV, Col. 29-86) Texte sans doute tres interpole.
  • Adnotationes elucidatoriæ in libros Regum (PL. CLXXV, Col. 95-114)
  • In Salmonis Ecclesiasten homiliæ XIX (PL. CLXXV, Col. 113-256)
  • Adnotationes elucidatoriæ in Threnos Jeremiæ (PL. CLXXV, Col. 256-322)
  • Explanatio in Canticum B. Mariæ (PL. CLXXV, Col. 413-432) Parfois faussement attribue a Saint-Augustin.
  • Orationis dominicæ expositio (PL. CLXXV, Col. 774-789)

Mysticisme & piete [ modifier | modifier le code ]

  • De institutione novitiorum (PL. CLXXVI, Col. 925-952), du en partie egalement a Gerard Ithier, 7 e prieur de Grandmont [ 25 ] .
  • Commentariorum in Hierarchiam cælestem S. Dyonisii Areopagitæ libri X (PL. CLXXV, Col. 923-1154) L'œuvre porte sur la celeste hierarchie (classe des anges) du pseudo Areopagite ( V e  siecle). Il y distingue la philosophie mondaine de la theologie divine. La diffusion n'a pu commencer qu'apres la mort de l'auteur grace a l'initiative de Gilduin .
  • De arca Noe morali (PL. CLXXVI, Col. 617-680) (1125?1130) [ 26 ]  :

≪  Comme illustration de cette construction spirituelle, je vous donnerai l'Arche de Noe que votre œil verra exterieurement : ainsi votre ame, interieurement, se faconnera a sa ressemblance. Vous verrez des formes, des couleurs, des figures qui plairont a votre œil... L'Arche signifie l'Eglise et l'Eglise le corps du Christ ; j'ai donc dessine la personne entiere du Christ, tete et membres, en forme visible pour vous le representer clairement.  ≫

? De Arca Noe Morali, PL CLXXVI, col. 622.

En poursuivant l'image, l'arche renvoie aussi a l'ame, qui apres la chute, elle aussi doit etre restauree, grace a la contemplation. L'ouvrage est issu des collatio , entretien libre entre le maitre et ses etudiants. Il en garde le ton de l'oralite, mais le texte est tres construit. A destination de ces cours, Hugues a execute un grand dessin, exegese visuelle et clairement pedagogique, dont la description se retrouve dans le De libellus de formatione archae ou De archa mystica . P. Sicard, editeur de l'edition moderne, a repere des centaines de manuscrits reproduisant ces œuvres souvent rapprochees, ce qui en indique le succes [ 27 ] .
  • De arca Noe mystica (PL. CLXXVI, Col. 681-704) L'œuvre a parfois ete attribuee a tort a Richard de Saint-Victor (Gerson, De libris legendis a religiosis in Opera , Paris, 1606).
  • De vanitate mundi et rerum transeuntium usu (PL. CLXXVI, Col. 703-740) L'ordre est chronologique, puisque les textes s'appellent successivement et date entre 1124 et 1130.
  • De meditando seu meditandi artificio (PL. CLXXVI, Col. 993-998)
  • De modo orandi ou De Virtute orandi (PL. CLXXVI, Col. 977-988). Ecrit vers 1128 et 1138. Il s'agit d'un traite qui analyse les differents types de prieres. Hugues jouant sur le double sens du mot oratio , cherche a interioriser les paroles sacrees, de l'Ecriture ou des Psaumes notamment, reliant conscience individuelle et priere collective. R. Goy recense pres de 266 manuscrits de l'œuvre [ 28 ] . Ce qui en demontre bien le succes.
  • Soliloquium de arrha animæ ( PL. CLXXVI, Col. 951-970 ) Des fragments ont ete meles a trois œuvres de Saint-Augustin. Au Moyen Age soliloquium se s'entend que du dialogue de l'homme avec son ame ou avec Dieu. Le style de l'œuvre est particulierement remarquable puisque nous avons tour a tour des hemistiches rimes ou des strophes entieres.
  • De amore sponsi ad sponsam (PL. CLXXVI, Col. 987-988)
  • De laude charitatis (PL. CLXXVI, Col. 969-976)

Autres [ modifier | modifier le code ]

  • Sententiæ de divinitate (1125?1130) :

≪  Tandis que dans les autres livres - je veux dire les livres des paiens - trois realites sont en cause, a savoir la chose, la signification et les mots, et que les mots n’expriment la chose que moyennant la signification, il en va bien differemment pour ce qui est de la parole divine. La en effet, ce ne sont pas seulement les mots qui expriment la signification et les choses, mais les choses elles-memes qui signifient d’autres choses. Il en ressort a l’evidence que la connaissance des arts liberaux est fort utile a la connaissance des divines Ecritures : la grammaire en effet traite de l’expression des mots, la dialectique de leur signification, et la rhetorique a la fois de l’une et de l’autre. Le quadrivium pour sa part donne la connaissance des choses. De la sorte le trivium et le quadrivium servent a la parole divine [ 29 ] .  ≫

  • De tribus diebus (entre 1115?1118 et 1120?1121 [ 30 ] ) est peut-etre l'un des tout premiers ouvrages d'Hugues de Saint-Victor. Il influencera fortement par sa lecture, Vincent de Beauvais , Saint Bonaventure . L'objet du livre, articule en trois parties (trois journees), est d'enseigner la connaissance de Dieu et l'itineraire spirituel, a travers l'admiration du monde visible. En ce qui concerne la doctrine de la Trinite, Hugues rapporte l'injonction divine ≪  de faire retour sur soi et de reconnaitre la puissance, la sagesse et la bonte du Createur  ≫ ( potentia, sapientia, bonitas ou theorie des "appropriations trinitaires") ; dans une dizaine d'ecrits du Victorin, on retrouve cette qualification trinitaire avec des mots approchants. ≪  Le propos initial du De tribus diebus est de montrer comment ces trois attributs, un dans l'essence et dans l'action creatrice de Dieu, existent a nos yeux par leur manifestations visibles [ 31 ] . ≫
  • Epitoma in philosophiam ou Epitome Dindimi in philosophiam sorte de resume des parties philosophies du Disdascalicon .
  • De unione corporis et spiritus (PL. CLXXVII, Col. 285-289)
  • Grammatica magistri Hugonis
  • Pratica geometrice
  • Mappa mundi (perdu, mais assurement ecrit puisqu'il est cite dans trois autres textes d'Hugues)
  • Chronica Chronologie universelle des papes et des empereurs. L'ouvrage avait ete parfois classe dans les attributions douteuses, mais est aujourd'hui bien etabli. Intitule aussi De tribus maximis circumstantiis
  • Epistolæ (PL. CLXXVI, Col. 1011-1018) Lettres a Saint-Bernard, Gauthier de Mortagne, Jean eveque de Seville, etc.

Ouvrages d'attribution douteuse [ modifier | modifier le code ]

S'ajoutent de nombreuses œuvres d'attribution douteuses ou d'œuvres abondamment interpolees. Citons seulement pour memoire :

  • Miscellanea Collection d'ecrits interpoles, de citations connues par ailleurs de differents auteurs...
  • Summa sententiarum Somme de theologie moins vaste que De sacramentis chritianæ , mais neanmoins substantielle, bien qu'inachevee. Elle a ete attribuee quelque temps a Pierre Lombard (1100-env. 1160), l'auteur des Sentences dont les commentaires sont si importants pour l'exegese de la theologie medievale [ 32 ] , mais d'autres recherches ont montre tour a tour la parente ou l'eloignement spirituel avec Hugues de Saint-Victor. Outre l'attribution, l'anteriorite des ouvrages n'a pu etre clairement posee non plus. Cependant quelques arguments sont frappants pour ne pas retenir Hugues comme auteur. Par exemple il cite l'autorite de Gilbert de la Porree (v. 1080?1154), alors qu'Hugues de nomme jamais des contemporains par ailleurs (a l'instar des scolastiques), et que Gilbert semble peu connu a l'epoque.
  • La paternite de sa Pratica geometrie n'a pas toujours ete reconnue [ 33 ] .

Manuscrits [ modifier | modifier le code ]

Editions [ modifier | modifier le code ]

Les anciennes editions melent apocryphes ou œuvres authentiques et oublient nombre de traites importants, il faut donc les utiliser avec precaution.

pour les anciennes, il faut citer
  • Paris, 1518 1 in folio
  • Paris, 1526 3 in folio par les victoriens
  • Venise, 1588 3 in folio ed. par Thomas Garzoni , chanoine regulier de Saint-Jean de Latran
  • Cologne & Mayence, 1617
  • Paris, 1648 par les victoriens, et reproduite, dans un autre ordre, dans la
  • Patrologia Latina de Migne, t. CLXXV-CLXXVII, Paris, 1854 [ 34 ] .
pour les modernes on trouvera
  • Hugo de Sancto Victore. Super Ierarchiam Dionysii , ed. D. Poirel, Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis 178, Turnhout: Brepols Publishers, 2015 ( ISBN   978-2-503-04781-2 )
  • Didascalicon. De studio legendi. A critical Text , ed. Charles Henry Buttimer, Studies in Medieval and Renaissance Latin, X, Washington, 1939.
  • Didascalicon. L'art de lire , introduction, traduction et notes par Michel Lemoine, Paris, Cerf, 1969 reed. 1991, 248 p.
  • Six opuscules spirituels , ed. et trad. R. Baron, Paris, 1969. Contient : De meditatione , La parole de Dieu, La realite de l'amour, Ce qu'il faut aimer vraiment, les cinq septenaires, Les sept dons de l'Esprit saint.
  • Hugues de Saint Victor et son ecole , anthologie de textes, traduits et commentes par Patrice Sicard, Brepols, 1991.
  • De Arca Noe , De libellus de formatione archae , Turnhout, Brepols, 2001
  • De tribus diebus , Turnhout, Brepols, 2002, 102 p.
  • Une Edition bilingue, dirigee par Patrice Sicard, est en cours chez Brepols.
    • Tome 1 : De Institutione Novitiorum, De virtute Orandi, De laude caritatis, De arrha animae .
    • Tome 2 : Epistome Dindi in philosophiam, Practica geometricae, De grammatica .

Annexes [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

A l'origine de cet article se trouve une traduction de l'article correspondant de l’ Encyclopedia Catholica de 1907 (domaine public), Hugh of St. Victor .

En francais [ modifier | modifier le code ]

Livres
  • P. Sicard, Iter Victorinum. La tradition manuscrite des œuvres de Hugues et de Richard de Saint-Victor. Repertoire complementaire et etudes , Turnhout: Brepols Publishers, 2015 (Bibliotheca Victorina, 24) ( ISBN   978-2-503-55492-1 )
  • Roger Baron, Science et sagesse chez Hugues de Saint-Victor , Paris, 1957. Contient une bibliographie generale p.  231-263.
  • Gilbert Dahan , Les Intellectuels chretiens et les Juifs au Moyen Age , Cerf, 1990.
  • M-M Davy (Dir.), Encyclopedie des mystiques , chapitre l'Ecole cathedrale de Saint-Victor par J-P. Renneteau, Payot, t. 2, 1972, 1977, p.  166 sqq.
  • D. Van den Eynde, Essai sur la succession et la date des ecrits de Hugues de Saint-Victor , Rome, 1960.
  • B. Haureau , Les œuvres de Hugues de Saint-Victor , Paris, 1886.
  • Barthelemy Haureau , op. cit. and Notices et extraits des manuscrits latins de la Bibliotheque Nationale , passim.
  • Ivan Illich , Du lisible au visible. Sur l’art de lire de Hugues de Saint Victor , Cerf, 1991, 152 p. ( ISBN   2-204-04334-6 )
  • Jean Longere (ed.), L'abbaye parisienne de Saint-Victor au Moyen Age. Communications presentees au XIIIe Colloque d’Humanisme medieval de Paris (1986-1988), Paris / Turnhout, 1991 (Bibliotheca Victorina, 1).
  • A. Mignon, Les origines de la scolastique et Hugues de Saint-Victor , Paris, 1895.
  • Dominique Poirel , Hugues de Saint-Victor , Cerf, 1998, 168 p. ( ISBN   2-204-05719-3 ) .
  • Dominique Poirel (ed.), L'ecole de Saint-Victor de Paris. Influence et rayonnement du Moyen Age a l'Epoque moderne , Turnhot Brepols, 2010.
  • P. Sicard, Diagrammes medievaux et exegese visuelle. Le 'Libellus de formatione arche' de Hugues de Saint-Victor , Turnhot Brepols, 1993.
  • Pierre Riche & Guy Lobrichon (Dir.), Le Moyen Age et la Bible , chapitre Les ecoles du XII e  siecle par Jean Chatillon, Beauchesne, 1984, p.  163-197.
  • Damien van den Eynde, Essai sur la succession et la date des ecrits de Hugues de Saint-Victor , Rome, Pontificium Athenaeum Antonianum, 1960.
Encyclopedies
  • Jean Chatillon, ≪ La Bible dans les ecoles du XII e siecle ≫, paragraphe l'ecole de Saint-Victor, dans Le Moyen Age et la Bible , Beauchesne, 1984.
  • Maurice De Wulf , Histoire de la philosophie medievale (Louvain, 1900), p.  220-221.
  • Jean Jolivet , ≪ La philosophie medievale en occident ≫, dans Histoire de la philosophie , t. 1, Encyclopedie de la Pleiade, Gallimard, Paris, 1969.
  • F. Vernet, ≪ Hugues de Saint-Victor ≫, dans Dictionnaire de Theologie catholique , Paris, Librairie Letouzey, 1927, t. 7, p.  239 sqq.
Articles
  • Michel Lemoine, ≪ Le sport chez Hugues de Saint-Victor et de leurs consequences a la fin du XIV e  siecle ≫, dans Jeux, sports et divertissements au Moyen Age et a l'age classique , Chambery, editions du CTHS, 1993, 131-140 [ 35 ]
  • Sylvain Piron, ≪ L’origine des chapitres ultimes du Didascalicon de Hugues de Saint-Victor ≫, dans Revue d’histoire des textes , t. 23, 1993
Manuscrits & enluminures

Autres langues [ modifier | modifier le code ]

  • (en) Ivan Illich , In the Vineyard of the Text: A Commentary to Hugh's Didascalicon (University of Chicago Press, 1993) ( ISBN   0-226-37235-9 ) . Version francaise dans les Œuvres completes, Volume 2 (Fayard, 2005) ( ISBN   2-213-61954-9 )
  • (en) R. Moore, Jews and Christians in the Life and Thought of St. Victor (USF, 1998) ( ISBN   0-7885-0426-6 )
  • (en) Dan Graves, Scientists of Faith Kregel Publications(1996) ( ISBN   0-8254-2724-X )
  • (en) Mary Carruthers, The Book of Memory ? A Study of Memory in Medieval Culture, Cambridge, New York, Melbourne: Cambridge UP, 1990 (= Alastaire Minnis (Hg.): Cambridge Studies in Medieval Literature, 10)
  • (de) article par H Denifle in Archiv fur Literatur und Kirchengeschichte des Mittelalters , iii. 634-640 (1887)
  • (de) J. Kilgenstein, Die Gotteslehre des Hugo von St Victor (1898)
  • (de) Rudolf Goy, Die Uberlieferung der Werke Hugos von St. Viktor. Ein Beitrag zur Kommunikationsgeschichte des Mittelalters, Stuttgart: Hiersemann, 1976 (= Monographien zur Geschichte des Mittelalters, 14)
  • (de) Kurt Ruh: Die Grundlagen durch die Kirchenvater und die Monchstheologie des 12. Jahrhunderts, Munchen: Beck 1990 (Kurt Ruh: Geschichte der abendlandischen Mystik, 4 Bde., 1)

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. La premiere mention de son origine saxonne s'appuie sur le temoignage des Chronica d'Alberic des Trois-Fontaines (ou Aubry, ? 1241) juste un siecle apres Hugues (1227-1241) : ≪  Dicunt eum natum fuisse de Saxonia  ≫ . En outre, son epitaphe dans l'eglise de Saint-Victor gravee en 1335 est Hugo sub hoc saxo jacuit vir origine Saxo . En outre dans les chroniques de Jean de Saint-Victor  : ≪  il etait de souche saxonne et issu d'une puissante famille et amena son oncle a Saint-Victor. C'est au frais de ce dernier qu'a ete construite presque toute l'eglise saint Victor et les autres batiments. Le dit Hugues apporta non sans peine de Marseille a Paris les reliques de Saint Victor.  ≫ (PL CLXXV, col. CLXVI). Pour tous les details voyez l'article de Dominique Poirel paru dans la revue "Francia" .
  2. Cette date est precise car l'infirmier de Saint-Victor, Osbert, plus tard abbe de Notre-Dame d'Eu en Normandie, a laisse une lettre sur sa mort. Elle est citee dans PL t. CLXXV, Col. CLXII-CLXIII.
  3. Christian Godfried Derling, Dissertatio inauguralis philosophica de Hugone a St.-Victore comite blokenburgensis , Halberstadt, 1745
  4. En 1842
  5. Jean Mabillon, Vetera anamecta , t. 1, Paris, 1675.
  6. Dominique Poirel, Les origines germaniques de la pensee d'Hugues de Saint-Victor p. 173 sqq.
  7. Hugues arriva a Paris vers 1118 et avant 1127 : son nom apparait a cette date sur une charte de l'abbaye, c'est-a-dire sous Gilduin (? 1155).
  8. Thomas, prieur de Saint-Victor, assassine sur la route de Chelles le 20 aout 1133.
  9. Deduction fondee sur l'analyse des œuvres effectuee par van den Eynde, et rapportee par Dominique Poirel, Les origines germaniques de la pensee d'Hugues de Saint-Victor , p. 170.
  10. Jean Jolivet, La philosophie medievale en occident , p. 1343.
  11. Didascalicon VI, 3 (Buttimer, p. 115)
  12. Dictionnaire de Theologie catholique , p. 260
  13. Gilbert Dahan, Les intellectuels chretiens et les juifs au moyen age , Cerf, 1990, p. 295.
  14. Aryeh Grabois, Les ecoles du XII e  siecle , in Pierre Riche & Guy Lobrichon (Dir.), Le Moyen Age et la Bible Beauchesne, 1984, p. 251.
  15. B. Smalley, The Study of the Bible in the Middle Age , Oxford, 1984, p. 102-104.
  16. Chatillon, la bible dans les ecoles du XII e ... p. 180.
  17. Patrologie Latine , t. 175, col. 923-1154C . Pour une edition moderne, voir D. Poirel (ed.), Hugo de Sancto Victore. Super Ierarchiam Dionysii (= Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis 178), Turnhout: Brepols Publishers, 2015 ( ISBN   978-2-503-04781-2 )
  18. cf. Dominique Poirel, Les origines germaniques de la pensee d'Hugues de Saint-Victor , p. 172. Cela permet de dater la redaction aux dernieres annees de la vie d'Hugues
  19. Par exemple : Etienne Gilson, Etudes de philosophie medievale , Vrin, 1922, p. 35 sqq.
  20. Article Pseudo-Denys , par Ysabel de Andia, in Dictionnaire critique de Theologie , PUF, 1998.
  21. Patrologie Latine , t. 122, col. 1023-1194C .
  22. ≪  Omnia visibilia quæcumque nobis visibiliter erudiendo symbolice, id est, figurative tradita, sunt proposita ad invisibilium significationem.  ≫ Commentariorum in Hierarchiam... , Patrologie Latine t. 175, col. 978.
  23. Saint Bonaventure, Les six lumieres de la connaissance humaine. De reductione actium ad thoelogiam 2, ed. Pierre Michaud-Quantin, Editions Franciscaine, 1971, p. 50-51.
  24. B. Smalley, The Study of the Bible in the Middle Age , Oxford, 1984, p. 86.
  25. Pierre Riche , ≪ Les traites pour la formation des novices xie-xiiie siecle ≫ , dans Papaute, monachisme et theories politiques. Volume I : Le pouvoir et l'institution ecclesiale , Presses universitaires de Lyon, coll.  ≪ Collection d’histoire et d’archeologie medievales ≫, , 371?377  p. ( ISBN   978-2-7297-1036-1 , lire en ligne )
  26. Principal manuscrit : Paris, BN lat. 14506.
  27. Voyez le bel article en suivant le lien vers la BNF
  28. R. Goy, Die Uberlieferung derWerke Hugos von St. Viktor... Stuttgardt, Hiersenman, 1976.
  29. II, 169-228
  30. Dominique Poirel, Le livre de la nature et debat trinitaire au XII e  siecle , Turnbout, Brepols, 2002.
  31. Jean Longere, Bulletin critique, L'abbaye de Saint-Victor in Revue d'histoire de l'Eglise de France , t. 91 n o  226, p. 118. On notera qu'Abelard reprend les qualificatifs de Hugues pour les personnes de la Trinite dans son Thelogia summi boni et donc est inspire par Hugues et non le contraire, comme on le pensait jusqu'ici. Voir le developpement de P. Poirel.
  32. Heidegger dans ses Interpretations phenomenologiques d'Aristote (1922) attirait l'attention dessus, mais c'est P. Vignaux dans son De Saint Anselme a Luther , Vrin, 1976, qui etudie suffisamment cette piste.
  33. Hugo de Sancto Victore, Opera propædentica : Pratica geometrie , Notre Dame, 1966.
  34. La Patrologie Latine, est accessible en ligne .
  35. Le sport chez un theologien

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Hugues de Saint-Victor cite par Francois Sureau emission la Grande Librairie 27 03 2024 22h59

https://www.youtube.com/watch?v=oyD4Za5jDds