Freising

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Freising
Freising
Vue sur Freising
Blason de Freising
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de Bavière Baviere
District
( Regierungsbezirk )
Haute-Baviere
Arrondissement
( Landkreis )
Freising
Nombre de quartiers
( Ortsteile )
40
Bourgmestre
( Oberburgermeister )
Tobias Eschenbacher (Freisinger Mitte)
Code postal 85354, 85356
Code communal
( Gemeindeschlussel )
09 1 78 124
Indicatif telephonique 08161
Immatriculation FS
Demographie
Gentile frisinguois
Population 49 339  hab. ( )
Densite 557  hab./km 2
Geographie
Coordonnees 48° 24′ 02″ nord, 11° 44′ 37″ est
Altitude 445  m
Superficie 8 860   ha  = 88,60  km 2
Localisation
Geolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Freising
Geolocalisation sur la carte : Baviere
Voir sur la carte topographique de Bavière
Freising
Liens
Site web www.freising.de

Freising , parfois appelee Frisingue en francais, est une ville allemande de Baviere de 47 000 habitants. Situee au nord de Munich , elle est baignee par l’ Isar . L' aeroport Franz-Josef-Strauß de Munich se trouve sur le territoire de cette commune.

Peu apres sa fondation legendaire par l' apotre Corbinien , la ville fut, a partir de 739 , le siege d'un diocese , lequel sera transfere a Munich le . La cathedrale Sainte-Marie et Saint-Corbinien est le siege de l'episcopat.

L'ours de saint Corbinien est le symbole de la ville.

On y trouve la plus ancienne brasserie au monde, la Bayerische Staatsbrauerei Weihenstephan .

Freising est jumelee avec la ville francaise d' Arpajon , distante de 701  km , dans l' Essonne (91).

Geographie [ modifier | modifier le code ]

Geographie physique [ modifier | modifier le code ]

Freising se trouve au bord de l'Isar, a mi-chemin entre Munich (a 33  km au sud-ouest) et Landshut ( Haute-Baviere ), a une altitude de 448  m . Le site est essentiellement marque par deux paysages caracteristiques des Prealpes bavaroises : le sandur appele plaine glaciaire munichoise ( Munchner Schotterebene ), qui est la partie visible du plateau glaciaire Isar-Inn, et les collines du tertiaire separant la vallee du Danube de celle de l'Isar, qui appartiennent aux collines de Basse-Baviere.

La ville est bornee au sud-ouest par la tourbiere de Freising, l'une des grandes exploitations de tourbe preservees en Baviere. Elle s'est formee a un endroit ou le sandur etait si compact que l'eau ne pouvait qu'y ruisseler et former ces tourbieres immenses. Les quartiers de Pulling et d’Achering occupent les surelevations de la micro-vallee creusee par un ruisseau post-glaciaire, le Moosach . Hormis les ruisseaux naturels, l'exploitation de la tourbe a donne naissance a quelques lacs artificiels. Le plus etendu, le Pullinger Weiher , se trouve entre Pulling et Achering, et il s'y trouve une tourbiere encore en exploitation. Le sud-est de la commune voisine avec la tourbiere d' Erding , aujourd'hui en grande partie assechee. C'est le faubourg d’Attaching, qui touche a l’ aeroport de Munich . Le plus important cours d'eau est le Goldach , qui s'ecoule au sud-est d’Attaching.

L’Isar, venant du sud et traversant les faubourgs inondables d’Achering et d’Isarbrucke pres de Marzling , traverse la ville sur plus de 10  km . Ses deux berges sont colonisees par une ripisylve vivace jusque dans le centre-ville meme de Freising, mais qui, compte tenu de l’ activite anthropique , a perdu par endroits son caractere strictement naturel. Du fait de la creation du canal lateral du Moyen-Isar, depuis plus d'un siecle, la riviere se reduit lors des etiages d'ete a un maigre filet d'eau. La canalisation du fleuve, la rectification de l’Isar et la discontinuite du debit solide consecutive a la creation du lac de retenue de Sylvenstein, font que le fleuve se creuse chaque annee davantage et le lit mineur est regulierement deprime. Ainsi la ripisylve n'est plus que rarement inondee et la flore s'est profondement adaptee depuis un siecle [ 1 ] . Les prairies inondables naguere desertes du sud de la ville forment a present le quartier populeux de Lerchenfeld. L'autre riviere, de moindre importance, qui irrigue la ville de Freising est le Moosach qui, venant de la tourbiere de Freising, se fractionne intra muros en de multiples bras, sur lesquels des moulins a aubes etaient installes a l'epoque moderne. Un de ces bras passe au nord de Domberg avant de traverser le centre-ville, tandis que le lit mineur s'ecoule au sud de Domberg, avant de confluer de nouveau a l'est de la commune. Le bras canalise de Schleifermoosach traverse la voie ferree et le lit majeur de l'Isar avant de se deverser a son tour dans le Moosach a Marzling.

Au nord d’une ligne Pallhausen-Votting-Tuching, le paysage change brutalement. La vallee de l'Isar est encaissee dans des gorges abruptes, couvertes par endroits de forets. Deux des plus hautes collines de ce massif tertiaire , celle de Domberg et celle de Saint-Etienne, sont habitees depuis le Moyen Age et leurs edifices sont visibles de loin. La ville, dans ces quartiers en hauteur, suit les contours rectilignes des ruisseaux qui se jettent non loin de la soit dans l'Isar, soit dans le Moosach. Les flancs de ces vallees souvent asymetriques ont ete batis, donnant naissance aux quartiers de Hohenbachern, Sunzhausen, Itzling et Pettenbrunn ainsi qu'au faubourg nord de Freising. Le centre historique, qui jouxte le pied nord du Domberg, est borne au Nord entre les collines de Domberg ( Lehrberg ), de Saint-Etienne ( Nahrberg ) et de l'ancienne caserne ( Wehrberg ). Une ceinture forestiere, desormais protegee , contient l'expansion de Freising au nord et au nord-ouest. La plus grande partie forme une foret domaniale, objet d'etudes scientifiques.

Dans la partie nord de la ville, les ondulations moderees du relief sont interrompues par la vallee abrupte et large de l’ Amper , qui s'etend au-dela de la commune. Les flancs de la vallee sont tres boises, et le lit majeur est tres industrialise depuis qu'il a perdu son caractere marecageux. Ce sont les quartiers de Haindlfing, Garten et Erlau [ 2 ] .

Climat [ modifier | modifier le code ]

Diagramme climatique de la station meteorologique de Freising/Durnast

Freising se trouve a la limite du climat oceanique et du climat continental sec. De ce fait, la meteo y est tres changeante. En moyenne annuelle, il tombe a Freising environ 790  mm de precipitations avec des pointes de mai a aout. Certains jours, le foehn venu du sud amene un air chaud et sec, qui permet de discerner clairement la ligne de crete des Alpes bavaroises . C'est encore par l'effet de foehn que peuvent survenir des temperatures quasi-printanieres les mois d'hiver. La proximite des Alpes rend les hivers parfois tres neigeux. Dans les quartiers sud de Freising, la proximite de la tourbiere d'Erding et de l’Isar rend l'automne brumeux . L'ete, les precipitations sont souvent dues a des orages .

Donnees climatiques a Freising.
Mois jan. fev. mars avril mai juin jui. aout sep. oct. nov. dec. annee
Temperature moyenne (°C) ?1,1 ?0,2 4 8,2 13,2 16,1 17,9 17,4 13,2 8,7 3,3 0,1
Precipitations ( mm ) 41 36 51 48 84 89 107 88 74 58 55 61 790
Source : Deutscher Wetterdienst - moyennes mensuelles de 1981 a 2010, station de Weihenstephan Durnast [ 3 ] .


Histoire [ modifier | modifier le code ]

Appartenances historiques

Drapeau de la Principauté épiscopale de Frisingue Principaute episcopale de Frisingue 1294?1803
Drapeau de l'Électorat de Bavière Electorat de Baviere 1803?1806
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Baviere 1806?1871
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand 1871-1918
Drapeau de la république de Weimar Republique de Weimar 1918?1933
Drapeau de l'Allemagne nazie  Reich allemand 1933?1945
Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupee 1945?1949
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest 1949?1990
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1990-present

Prehistoire [ modifier | modifier le code ]

Les plus anciennes traces de colonisation humaine dans la region de Freising, poteries et outils en silex, ont ete mises au jour lors des fouilles du Domberg en 1976. Ces vestiges se rattachent a la culture neolithique de Munchshofen . On a egalement decouvert de nombreux vestiges de l’ Age du bronze ancien et la civilisation des champs d'urnes . Il y a enfin une voie romaine le long de l'Isar connue des archeologues. Si la continuite d'un habitat dans la region n'est pas prouvee, la situation favorable du Domberg dans le cadre regional la rend hautement probable.

Le toponyme est interprete comme campement de Frigis  : il renvoie probablement a un refuge fonde au cours des grandes invasions et est vraisemblablement d’ origine celtique .

Du palais ducal a l'eveche [ modifier | modifier le code ]

Effigie de saint Corbinien dans la crypte de la cathedrale.
Premiere page du Codex Abrogans d' Arbeon de Freising .

Les premiers temoignages ecrits remontent au haut Moyen Age , et evoquent Frigisinga comme le palais de la premiere lignee ducale (vers 555 apr. J.-C.). Une fois que le duc Theodon I er eut fait, de son vivant, le partage des terres des Bavarii entre ses quatre fils, Freising, qui comprenait un camp romain , un corps de logis et une chapelle mariale, devint des 715 une residence des princes Agilolfing . Freising est d'ailleurs la seule ville fondee du temps des Bavarii Agilolfing et c'est ainsi la plus ancienne ville de Haute-Baviere.

L'eglise de la Vierge, qui preceda la cathedrale, etait deja un edifice de pierre et destinee a l'eveque. Le duc Theodon avait effectue un pelerinage a Rome et avait plaide aupres du pape Gregoire II pour la creation d'un diocese en Baviere : cette demarche est rapportee dans le Liber pontificalis et s'est soldee par le decret papal de 716 instituant quatre dioceses en Baviere ( Ratisbonne , Passau , Salzbourg et Freising). Pour une raison indeterminee, cependant, ce decret ne fut jamais applique, malgre le besoin qu'avait le duc d'un eveque, afin de consolider sa propre autorite.

Au cours de ses tentatives de doter le duche de Baviere-Freising d'un clerge, le duc Grimoald   (de) (fils de Theodon II) rencontra l'ermite franc Corbinien , qui selon la tradition serait venu d’ Arpajon [ 4 ] a Freising en 724 (mais plus vraisemblablement en 715). A Freising, l'eveque trouva sur le mont Saint-Etienne un edifice qu'il consacra en chapelle, et dont il fit le centre de son apostolat. C'est pourquoi on regarde Corbinien comme le fondateur et le premier eveque du diocese de Freising, meme s'il fallut attendre 739 pour que Boniface proclame la ville chef-lieu de diocese. Corbinien est depuis le saint patron de l’ archidiocese de Munich et Freising . Son attribut, l’ ours , qui d'apres la legende aurait servi de monture au saint patron a la traversee des Alpes [ 5 ] , apparait sur les armoiries de la ville de Freising.

Le duc Grimoald et Corvinien se querellerent au sujet de mariage du duc avec Pilitrud, la veuve du frere Theodolt de Grimoald : conformement au droit canon de l'epoque, Corbinien avait appele a l'annulation de cette union. Alors la duchesse Pilitrud tenta d'empoisonner Corvinien, lequel prit la fuite pour Caines (pres de Meran ) et ne revint a Freising que des annees plus tard. Le duc Grimoald venait de mourir et son neveu Hugibert regnait desormais sur la Baviere. Le monastere Hugibert fut edifie en 725 sur le Domberg, date a laquelle Freising n'est plus citee comme residence ducale.

En 788, vers la fin du regne de cette premiere lignee ducale , et la petite ville ( civitas , oppidum ) qui avait naissance alentour devinrent domaine temporel de l’Eglise et la colline ou se dressait le chateau ( Burgberg ) devint la ≪ colline de la cathedrale ≫ ( Domberg ). Freising s’epanouit desormais comme une ville de clercs, avec ses monasteres, ses bibliotheques, ses Scriptoriums et un seminaire . L'eveque Arbeon de Freising (723?784), qui est considere comme le premier ecrivain de langue allemande, y composa le Codex Abrogans , un glossaire latin- tudesque , dont le manuscrit est le plus ancien texte en allemand de l’ abbaye de Saint-Gall .

Un centre du savoir du haut Moyen Age [ modifier | modifier le code ]

Effigie de l'empereur Barberousse dans la cathedrale de Freising.

C'est vers 860 que l'eveque Annon de Freising fit raser l'ancienne chapelle pour y edifier a la place une eglise a trois nefs, qui est la plus ancienne eglise mariale du Diocese. Jusqu'a la consecration de Waldo de Freising, chancelier du roi Charles III, les rois etaient indifferents au choix du detenteur du trone episcopal de Freising, mais pour les 250 annees qui suivirent, ce furent les rois de Francie orientale qui deciderent de la nomination de l'eveque. Ces prelats etaient presque toujours chancelier, secretaire ou missi dominici du duc. Ils jouissaient du plus haut prestige aupres des rois et empereurs romains germaniques : Louis le Germanique et Louis l'Enfant furent eleves du seminaire de Freising, l'empereur Henri II eut l’eveque Abraham pour precepteur et l'empereur Conrad le Salique confia l'education de son fils aine a l’eveque Egilbert .

La cathedrale fut la proie d'un premier incendie en 903, dont les degats etaient deja repares en 906 ; et lorsqu'en 955 la ville fut mise a sac par les Magyars , le Domberg fut miraculeusement epargne. Au cours des decennies suivantes, on mit cela sur le compte des prieres de l'eveque d'alors, Lantbert, qui avait su invoquer une ≪ nuee miraculeuse ≫. Il est, avec Corbinien, le seul eveque de Freising a avoir ete canonise .

Dans l'intervalle, la ville qui avait pris naissance autour de la cathedrale ne parvenait pas, contrairement a ses rivales Augsbourg et Ratisbonne, a s'emanciper de l’autorite de l'eveque. Freising resta en effet tout le Moyen Age une principaute ecclesiastique, reputee pour ses clercs, qui en faisaient le centre culturel, artistique et religieux de la vieille Baviere, et designee comme le mons doctus . En effet, la plupart des toponymes de Haute-Baviere sont mentionnes pour la premiere fois dans les cartulaires de Freising ( Freisinger Traditionsbuchernc ). L’art de l’ecriture et de l’ enluminure prospererent a Freising, avec par exemple la composition, entre 972 et 1039, des "memorials de Freising", trois textes en slovene qui sont les plus anciens temoins ecrits de cette langue, et aussi le premier exemple d’une langue slave transcrite en alphabet latin  : ils contiennent le texte d’une donation en 973 par l'empereur Otton II de la terre de ?kofja Loka en Slovenie a l'eveque Abraham de Freising.

La facture d’instruments et la musique sacree furent aussi des atouts de Freising a cette epoque : ainsi des 873, le pape Jean VIII demande a l’eveque Annon de lui procurer un orgue et un organiste pour sa cour de Rome [ 6 ] . Le plus ancien chant d’eglise en allemand, le Petrusleich , a ete compose au X e  siecle a Freising et le premier mystere sacre en latin, le Dreikonigsspiel (le ≪ Jeu des Trois Rois ≫), a ete represente la premiere fois dans le chœur de la cathedrale de Freising.

Les Archives d'Etat de Baviere a Munich conservent le diplome signe d’ Otton III a Freising en 996, accordant a la ville le droit de Foire, de monnaie et d’octroi. Ce diplome comporte aussi une donation de terres de la region de Neuhofen an der Ybbs par l'empereur a l'eveque Gottschalk de Freising en les situant dans une regione vulgari vocabulo Ostarrichi , qui est sans doute la premiere mention ecrite de l’≪  Autriche  ≫. La brasserie qui se trouve depuis 1040 sur le Mont Saint Etienne serait la plus ancienne au monde.

Enluminure tiree de la Chronique d' Otton de Freising ( XII e  siecle).

L'eveque Otton de Freising (1112?1158) de la dynastie des princes de Babenberg , abbe du Morimond est l'un des plus fameux chroniqueurs du Moyen Age. Vers 1140, il etablit aux lisieres de la ville le monastere des Premontres de Kloster Neustift . En 1143 il entreprit la composition de son histoire du Monde, Chronica sive Historia de duabus civitatibus   (de) , dont le huitieme et ultime volume presente sa vision du Jugement dernier . Othon fut aussi le biographe de l'empereur Frederic  I er ( Die Taten Friedrichs oder richtiger Chronica ).

En 1158, le duc de Baviere Henri le Lion fit incendier l'octroi de Fohring gere par la ville, afin d'assurer l'exclusivite du commerce du sel apud Munichen , jusqu'alors simple communaute monastique du Petersberg dependant de l' Abbaye de Tegernsee . Alors l'eveque en appela a l’empereur. Lors du Lit de justice d'Augsbourg, le 14 juin 1158, l’empereur Frederic Barberousse trancha l'affaire de l'octroi sur l'Isar au benefice de Henri le Lion, bien que l'eveque Othon fut son propre oncle. Cette decision etait motivee par la raison d’Etat , car l'empereur etait l'oblige du duc guelfe, et il redoutait un affrontement avec les Grands de l'Empire. Munich obtint le droit de foire et de battage, mais devait en contrepartie reverser un tiers de ses benefices a Freising. Ces versements se maintinrent jusqu'en 1803 au benefice du diocese de Freising et finalement jusqu'en 1852 au Royaume de Baviere . Le 14 juin 1158 est aussi la date officielle de la fondation de Munich, qui marque la premiere etape de l’accession de cette ville au statut de metropole . Apres la mise au ban de Henri, Munich, au terme du partage de Ratisbonne (1180), echut a l'eveque de Freising, avant d'etre confiee en 1240 aux princes de Wittelsbach, a nouveau ducs de Baviere, qui en firent leur palais en 1255.

En 1159, l'ancienne eglise fut detruite dans un incendie, et on entreprit d'edifier a sa place une cathedrale romane a cinq nefs. Les causes de l'incendie du 5 avril 1159, qui ravagea la ville et son eglise, demeurent mysterieuses. Il est cependant contemporain du paroxysme de l'affrontement opposant l'eveque de Freising et Henri le Lion. Lors de la reconstruction (qui se prolongea jusqu'en 1205), l'empereur Frederic Barberousse et son epouse Beatrice Ire de Bourgogne , en tant que parrains, visiterent plusieurs fois le chantier. Le couple imperial est immortalise par une sculpture a l'interieur du portail roman. L'edifice fut le premier construit au Nord des Alpes en briques depuis la chute de l'Empire romain. L'eveque Albert Ier de Harthausen fut le second maitre d’œuvre de cette cathedrale massive, au plan modifie a de multiples reprises, mais dont le modele reste fondamentalement celui de la basilique romaine a colonnes, avec deux tours en facade et une crypte souterraine. Le bestiaire represente sur les chapiteaux des colonnes a chapiteaux de la crypte ( Bestiensaule , vers 1160) est unique en son genre en Allemagne.

Principaute ecclesiastique [ modifier | modifier le code ]

Planches tirees de la Topographia Germaniæ de Matthaus Merian (1642).
Freising vue du Sud ; a gauche, le pont Saint-Corvinien franchissant l'Isar (1772).

A la fin du Moyen Age Freising emergea comme une grande ville, dont les princes-eveques successifs (Freising etait depuis 1294 chef-lieu de diocese) se signalerent surtout par leur attachement au prestige culturel de leur ville. L'octroi d'une charte a la ville en 1359 par l'eveque Albert marque une nouvelle etape dans l'emergence du pouvoir bourgeois. Pour les princes de la Maison de Wittelsbach , le diocese de Freising , avec ses comtes et ses villes vassales ( Garmisch-Partenkirchen , Mittenwald , Ismaning , Burgrain et Isen ) etaient une epine dans le pied de leur duche de Baviere ; aussi essayerent-ils de placer a la tete de l'eveche des membres de leur famille, mais n'y parvinrent vraiment qu'a partir du XV e  siecle .

L’eveque Gui Adam Gepeckh von Arnsbach (1618?1651) realisa d'importants amenagements dans la cathedrale (dont le panneau du maitre-autel de la cathedrale, la Femme de l'Apocalypse , œuvre de Pierre-Paul Rubens ) et fit edifier le palais episcopal. Il gouverna Freising aux heures sombres de la guerre de Trente Ans , lorsqu'en 1632, le roi Gustave-Adolphe , se portant vers Munich, s'empara de Freising, exigea une rancon de 30 000 florins et malgre son versement incendia la ville. La famine et les epidemies faisaient encore rage lorsqu'en 1646 les Suedois refirent irruption dans le pays. Le successeur de l’eveque, Albrecht Sigismond de Baviere , fit consacrer en 1674 la colonnade de Mariensaule , sur la place du centre-ville, en action de graces pour l'extinction de l’epidemie de peste . Il fit construire le portail monumental de la cathedrale et amenagea un jardin princier par dela les remparts de la ville.

Freising connut une periode de prosperite sous le regne de l’eveque Johann Franz Eckher von Kapfing und Liechteneck (1696?1727). Ce prelat consacra une chapelle a Saint Maximilien , qui aurait lance depuis Freising l’evangelisation de la ville quelque 1500 ans plus tot. On doit aussi a l’eveque Eckher la construction du Furstengang , une galerie de portraits de tous les princes-eveques de Freising et de paysages des territoires dependant de Freising. Il crea en 1697 la premiere ecole secondaire de Freising, le Lycee de la Marienplatz , et fit construire la tour baroque de l'eglise paroissiale Saint-Georges. Pour le jubile des mille ans de la ville (1724), il chargea les freres Asam de renover entierement la decoration de la cathedrale. Il confia en outre au pere benedictin Karl Meichelbeck , la redaction d'une nouvelle Chronique du diocese : cet ouvrage en deux volumes, Historia Frisingensis , est cite comme le premier travail de critique historique du monde germanophone ; il s'inscrivait dans la tradition deja longue des chroniques composees en Baviere. Une page particulierement sombre de l'histoire du pays est la chasse aux sorcieres de Freising, au cours de laquelle de nombreux enfants furent executes [ 7 ] .

La secularisation [ modifier | modifier le code ]

 : bataille de Freising

Joseph Konrad von Schroffenberg-Mos , dernier prince-eveque de Freising

La secularisation de 1802-03 mit un terme a l'eveche millenaire et au regne des princes-eveques de Freising. Le 23 aout 1802, la ville etait occupee par l'armee revolutionnaire. Le 27 novembre 1802, le baron Johann Adam von Aretin, nomme commissaire a la requisition des biens du clerge , devenait l'administrateur provisoire de la ville. Il proclama la dissolution du diocese, organisa la requisition et expulsa les chanoines et religieux, ainsi que leur cour, des edifices publics. Le palais des princes-eveques fut annexe au Royaume de Baviere. Vingt ans plus tard, l’archeveche revoyait le jour, mais cette fois comme ≪  Archidiocese de Munich et Freising  ≫, avec cathedrale a Munich. Tous les monasteres et la plupart des eglises subirent le contrecoup de cette secularisation, soit par le pillage et le demantelement, soit par la profanation et la reconversion des sites. Les eglises, les abbayes Saint-Andre du Domberg et Saint-Vit furent entierement detruites, et l’abbaye saint-Etienne, en grande partie demantelee. Meme la cathedrale et les deux eglises adjacentes (l’abbaye Saint-Jean-de-Freising et l’eglise Saint-Benoit) devaient etre rasees ; mais le general francais Duverdien, qui voulait amenager ces lieux de priere pour l'anniversaire de Napoleon Bonaparte , s'y opposa. Par contre, la perte de la chapelle Saint Corbinien des freres Asam , edifiee a l'emplacement d'une source merveilleuse (source de Corbinien), antique lieu de pelerinage sur le Mont Saint-Etienne, reste une perte irreparable. Ses ruines sont aujourd'hui les seuls vestiges de la secularisation en Baviere.

Les batiments du couvent des Premontres , Neustift (qui deviendra un quartier de la ville lors de la reforme administrative de 1905) etaient des chefs-d'œuvre d’architecture rococo qui abritaient le parlement de Baviere. L' abbaye benedictine Saint-Etienne, fondee en 1020, survecut comme brasserie puis comme ferme-modele. Elle abrite aujourd'hui le lycee agricole Saint-Etienne-Triesdorf et le Centre de recherche Saint-Etienne pour l'Agro-alimentaire, l'Amenagement du territoire et l'Environnement de l’ universite technique de Munich .

La secularisation frappa tres durement le chef-lieu de diocese en remettant en question non seulement la vocation religieuse de la ville, mais son existence meme. On regrettait la disparition des biens de l’Eglise ; la dissolution du gouvernement princier et du clerge charge des affaires locales mettait au chomage une grande partie de la population de Freising, et la plongeait dans la precarite : il faudra une decennie pour que la ville se remette de ce coup. Meme les jurandes specialisees (facteurs d'instrument et orfevres), dont l'etablissement remontait au Moyen Age, furent mises en peril.

Freising au sein du royaume de Baviere [ modifier | modifier le code ]

Toutes les portes fortifiees de la ville furent abattues au XIX e  siecle . On voit ici la Porte de Munich (1878).

De 1817 a 1819, le ruisseau de Nierenbach, defluent du Moosach urbain, fut buse sous la Grand-Rue ( Hauptstraße ) et la Heiliggeistgasse [ 8 ] .

A l'occasion du jubile des 25 annees de regne du roi Maximilien-Joseph , on erigea en 1824 dans le Schulgarten (non loin de l'hospice du Saint-Esprit) un monument, le Konigsstein , qui fut ensuite deplace dans le Furstendamm (1853) [ 9 ] .

En 1834, le lycee retrouva sa vocation d'ecole de theologie, d'ou naitra l’Institut de Theologie, actif entre 1923 et 1969. Il avait pris le relai du Lycæum fonde en 1697 et ferme par decision revolutionnaire en 1803. Ses locaux accueillent aujourd'hui la bibliotheque diocesaine de Freising, qui est, avec plus de 322 000 volumes, l'une des plus grandes bibliotheques diocesaines d'Allemagne [ 10 ] .

La compagnie ferroviaire AG der Bayerischen Ostbahnen lanca en 1858 la construction de la premiere ligne de Munich a Ratisbonne, desservant Freising et Landshut . La gare de Freising fut implantee au sud de la ville ; la voie ferree passait en dehors de la ville entre l'Isar et le pied du Domberg [ 11 ] . La rentabilite croissante du trafic et les faibles inegalites du relief pousserent les autorites a abattre les portes fortifiees medievales au cours des decennies suivantes. Des fortifications de Freising, il ne subsiste guere que la Burgerturm , devenue musee, et la Karlsturm . En revanche, les portes d'acces au Domberg sont encore intactes [ 8 ] .

Sur les terrains du doyenne Saint-Andre du Domberg, Matthias Berger edifia entre 1868 et 1870 le seminaire pour enfants ( Erzbischoflichen Knabenseminar ), qui est devenu aujourd'hui le musee du Domberg [ 8 ] .

Comme il fallait deplacer la garnison de Neustift (qui occupait les batiments de l'ancienne abbaye de meme nom) a Freising, le 7 decembre 1904 la construction de la caserne Prince-Arnolphe (rebaptisee plus tard ≪ quartier Vimy ≫). La commune de Neustift perdait ainsi une source de revenu importante, et c'est pourquoi elle reclama en compensation son incorporation a Freising, enterine par les autorites le 1 er janvier 1905 [ 12 ] , [ 13 ] .

La residence du Domberg, devenue seminaire, connut entre 1900 et 1902 des agrandissements confies a l’architecte Gabriel von Seidl . En 1904-05, l’architecte Gunther Blumentritt dirigea le chantier du nouvel hotel de ville sur la Marienplatz. A l'occasion du creusement du canal lateral, en 1908, le ruisseau buse de Nierenbach fut asseche [ 8 ] .

De la Republique de Weimar au nazisme [ modifier | modifier le code ]

La Marienplatz vers 1900

En 1918, la revolution de novembre balaya la monarchie et Kurt Eisner proclama la republique. A Freising comme ailleurs en Baviere, il se constitua un Conseil ouvrier et de soldats . Pour autant, la municipalite, reunie autour du bourgmestre Stephan Bierner restait en place. Lors des elections regionales du 20 janvier 1919, le Parti populaire bavarois et le SPD sortirent vainqueurs a Freising avec respectivement 48 et 39 % des voix. Dans le gouvernement Eisner, Freising etait representee par Hans Unterleitner au poste de ministre des Affaires sociales [ 14 ]

Quelques jours apres l'assassinat d'Eisner, le 7 avril 1919, on proclama a Freising comme a Munich la Republique des conseils . Freising se comporta d'abord de facon neutre envers le nouveau regime, meme si sa garnison y etait vraisemblablement favorable. Puis le 26 avril 1919, des troupes venant de Ratisbonne firent irruption en ville, et forcerent le gouvernement a prendre l'exil pour Bamberg. La ville se rallia au regime parlementaire, mais entendait assurer la securite des anciens partisans de la Republique des Conseils et ne pas les livrer. Le 30 avril, la troupe partit pour Munich et mit a bas la Republique des Conseils [ 14 ] .

Le 7 septembre 1922 se creait a Freising l’antenne locale du parti nazi . Des 1925, la ligne de chemin de fer Munich?Landshut etait electrifiee.

En 1924, les festivites des 1200 ans de l'eveche durerent une semaine. Pres de 50 000 fideles assisterent aux messes, defiles et processions . Le 14 septembre 1930, les Pallottins inaugurerent un seminaire et une eglise, l’Eglise Saint-Jean-Baptiste, au nord de la ville.

En 1933, le premier bourgmestre Stephan Bierner , depuis 30 ans aux affaires, fut ecarte a l'initiative du commissaire extraordinaire Hans Lechner et du chef local du parti nazi , Georg Preiser. Le bourgmestre tint cependant a preciser lors d'un ultime discours qu'il etait contraint de partir. Quoiqu'il ne fut pas nazi, c'etait un conservateur nationaliste bon teint. Ses successeurs furent le conseiller d’Etat Gottlieb Schwemmer , puis Karl Lederer . Le 1 er avril 1937, des faubourgs de la commune de Votting etaient rattaches a Freising [ 12 ] , puis le 22 mai 1940 annexes a l'arrondissement de Freising.

photo aerienne prise le 25 avril 1945. On distingue nettement les degats du bombardement du 18 avril dans le quartier de la gare. On reconnait aussi la caserne du general von Stein (B), la caserne Vimy (C) et la caserne de reserve (F).

Apres le Quartier Vimy, on construisit deux autres casernes dans les annees 1930 a Freising. Sur la rue Haindlfinger, on etablit entre 1933 et 1936 la caserne dite ≪ de reserve ≫ ( Ersatz-Kaserne ou E-Kaserne ), qui servit d'abord de centre d'entrainement des SA, puis en 1936-37 on construisit la caserne du general von Stein sur le Mainburger Berg [ 13 ] .

Au cours de la nuit de Cristal , une foule de 3 000 citoyens de Freising defila dans le centre-ville, chassant de chez eux les juifs. La fille d'un commercant, poussee dans la rue, fut designee a la haine publique puis embarquee dans un fourgon ( Schutzhaft ) avec son pere. L'avocat Max Lehner , futur bourgmestre, fut aussi arrete cette nuit-la. Quoiqu'il ne fut pas juif, il fut moleste et traine a travers la ville avec un ecriteau portant la mention Juda verrecke . On lui reprochait sa ≪ juiverie ≫ parce qu'il defendait les juifs au tribunal. Des 16 juifs habitant Freising en 1933, il n'en restait que deux en 1945 : ils s'etaient enfuis l'un en Angleterre, l'autre en Palestine, et revinrent apres la guerre en Allemagne.

Pendant presque toute la guerre, la ville fut epargnee. Pour la population comme pour les autorites nazies, elle passait pour un endroit sur, car il n'y avait pas d'industrie d'interet militaire a proximite et l'hopital militaire du Domberg soignait des officiers prisonniers. Ce n'est que le 18 avril 1945 qu'un bombardement visant la gare (mene par 61 Boeing B-17 ) fit 224 victimes. Les constructions mecaniques Steinecker et Schluter furent serieusement touchees, l'eglise de l'Ascension du Christ entierement detruite, ainsi qu'une chapelle a flanc de coteau ; les quartiers de Worth et de la Kochbackergasse etaient egalement devastes. On enterra les victimes dans une fosse commune du cimetiere de Neustift [ 15 ] , [ 16 ] .

Au debut de l'apres-midi du 29 avril 1945, l'armee americaine atteignait les faubourgs nord, qu'elle commenca par bombarder. Quelques commercants, parmi lesquels l'hotelier Dettenhofer (hotel Bayerischer Hof), tacherent de convaincre le gouverneur militaire de se rendre, mais ce dernier craignait les SS . Alors ils hisserent le drapeau blanc au clocher de l'eglise Saint-George, mais en vain. Vers 18 heures, les SS quittaient la ville en faisant exploser le pont Corvinien franchissant l'Isar. Des le lendemain matin, le genie militaire americain avait etabli un pont provisoire, et cinq jours plus tard, une passerelle en bois retablissait la communication entre les deux rives. Le 2 juin, les entreprises de Freising lancaient un nouveau pont permettant le passage de vehicules lourds. Le nouveau pont Corvinien, de facture assez differente de l'ancien, sera reconstruit en 1948 [ 16 ] .

Depuis 1945 [ modifier | modifier le code ]

L’ aeroport de Munich s'etend depuis 1992 aux portes de la ville.

Le 30 avril 1945, le commissaire de police fut designe comme bourgmestre provisoire, remplace a ce poste des le 2 mai par Emil Berg. Le 8 mars 1946, Freising retrouvait son autonomie d'avec l'arrondissement. Les premieres elections municipales d'apres-guerre, remportees par le CSU, se tinrent le 26 mai 1946, et le conseil municipal porta Karl Wiebel au poste de bourgmestre [ 16 ] . Le dernier gouverneur militaire allie quitta la ville le 15 janvier 1952, marquant par la le retrait des forces d'occupation americaines de la politique locale (→ Denazification ).

Le boulevard reliant la Johannisplatz a la gare (l'actuelle Johannisstraße ) a ete perce en 1956. Au debut de l'annee suivante, le premier contingent du regiment du train Erding I de la Luftwaffe (300 soldats) prit ses quartiers a Freising, dans la caserne d'Artillerie (quartier General-von-Stein ), aux cotes des soldats americains encore stationnes la. Le 18 juillet, la caserne etait restituee officiellement aux autorites de la RFA , mais il faudra encore attendre 1966 pour que les trois autres casernes de la ville soient remises par les autorites americaines a la Bundeswehr [ 13 ] .

En 1959, les reseaux de gaz, d'eau potable et d'electricite furent confies aux ateliers municipaux de Freising. La nouvelle station d'epuration fut inauguree le 8 septembre de cette meme annee et le 30 septembre 1965, l'ancienne prison de la Fischergasse etait definitivement evacuee.

En 1967, le gouvernement federal prononca l'expropriation de l'exploitation forestiere de Hofoldingen et de la tourbiere d'Erding, aux portes de la ville, afin d'y construire le nouvel aeroport international de Munich ; mais la decision d’expropriation de la tourbiere d’Erding, le 6 aout 1969, dechaina un premier mouvement de protestation.

Le 14 decembre 1976, le parking de l' universite technique de Munich de Weihenstephan , a Freising a ete le theatre de l’enlevement de Richard Oetker , fils d'un industriel. L'otage a ete libere deux jours plus tard apres versement d'une rancon de 21 millions de DM [ 17 ] .

En 1989, Freising a celebre le jubile des 1250 ans du diocese et en 1996, le millenaire de la foire annuelle.

De 1988 a 1995, le quartier de Worth compris entre les deux bras du Moosach a ete entierement reconstruit. Les friches laissees par les anciens jardins de la ville et le parking ont cede la place a un quartier d'habitation [ 8 ] .

La construction de l’ aeroport de Munich-Franz-Josef Strauss en 1980, et son inauguration en 1992, ont bouleverse la vie a Freising, tout en provoquant une explosion du chiffre de la population. Cette infrastructure, qui empiete sur une partie du territoire de la commune, n’est qu'a 5  km du centre-ville, et a 3  km du quartier de Lerchenfeld. La construction d'un troisieme aerogare, plus pres encore, est tres critiquee par les habitants de Freising, car il affecterait beaucoup le faubourg d'Attaching de vols a basse altitude [ 18 ] , [ 19 ] .

Le pape Benoit en visite officielle a Freising.

Le 14 septembre 2006, le pape Benoit XVI a conclu son tour de Baviere par une visite a Freising, ou il avait etudie de 1946 a 1951 la theologie et la philosophie en tant que Josef Ratzinger, avant de prendre les sacrements de pretre dans la cathedrale de Freising, puis de devenir lui-meme professeur de theologie en 1954.

Personnalites [ modifier | modifier le code ]

Eveche [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. Cf. le rapport (de) Isar Gewasserentwicklungskonzept (GEK) Mittlere Isar
  2. Cf. (de) Rapport descriptif et urbanisme de Freising (1998) (PDF; 249 kB)
  3. ≪  Messwerte 1981-2010, Weihenstephan Durnast  ≫, sur Deutscher Wetterdienst (consulte le )
  4. L’ Allgemeine Deutsche Biographie indique Saint-Germain-de-Chatres (qui s'appelle aujourd'hui Saint-Germain-les-Arpajon). Cf. (de) Max Budinger   (de) , ≪  Corbinian  ≫ , dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB) , vol.  4, Leipzig, Duncker & Humblot , , p.  472-473
  5. Cf. Max Budinger , Allgemeine Deutsche Biographie (ADB) , vol.  4, Leipzig, Duncker & Humblot, ( lire en ligne ) , ≪ Corbinian ≫, p.  472 et suiv.
  6. D’apres H. Bewerunge, Catholic Encyclopædia , New York, Robert Appleton Co., ( lire en ligne ) , ≪ Organ ≫  : ≪ ...la facture d'orgue semble avoir prospere en Allemagne, car nous savons ( Baluze , Miscellanea , vol. V, p. 480) que le pape Jean VIII (872-80) demanda a Annon, eveque de Freising, de lui envoyer un orgue de bonne qualite et un organiste. ≫
  7. Sabine Seidel: Kindermund tut (nicht immer) Wahrheit kund ? Betrachtung zur Rolle der Kinder in europaischen Hexenprozessen (unter Berucksichtigung sudosteuropaischer Magievorstellungen). Diplomarbeit an der Karl-Franzens-Universitat , Graz 2003.
  8. a b c d et e Britta von Rettberg, Freising-Stadttopographie und Denkmalpflege , Petersberg, Imhof, , 336  p. ( ISBN   978-3-86568-354-0 , OCLC   254632700 )
  9. D'apres Sebastian Gleixner, ≪  Der Konigsstein. Ein Verfassungsdenkmal  ≫, Amperland. Heimatkundliche Vierteljahrschrift fur die Kreise Dachau, Freising und Furstenfeldbruck , n o  32,‎ , p.  433?438 .
  10. D'apres (de) La bibliotheque diocesaine de Freising sur le site de l'archeveche
  11. D'apres Siegfried Haberstetter et Erich Bockschweiger, 150 Jahre Eisenbahnstrecke Munchen?Landshut 1858 bis 2008 , .
  12. a et b Wilhelm Volkert (Hrsg.), Handbuch der bayerischen Amter, Gemeinden und Gerichte 1799?1980 , Munich, C.H.Beck’sche Verlagsbuchhandlung, , 601  p. ( ISBN   3-406-09669-7 )
  13. a b et c Andreas Beschorner, ≪  201 Jahre Garnisonsstadt Freising  ≫, FINK ,‎ , p.  22 et suiv. ( ISSN   1869-4225 , lire en ligne [PDF; 6,7 MB])
  14. a et b Florian Lehrmann, ≪  Freising wahrend der Revolution 1918/19  ≫, FINK ,‎ , p.  12 et suiv. ( ISSN   1869-4225 , lire en ligne [PDF; 5,4 MB])
  15. Cf. (en) Combat Chronology of the US Army Air Forces April 1945
  16. a b et c A. Wandinger, Freising von 1945 bis 1950. 21. Sammelblatt des Historischen Vereins Freising , Munich, Neue Munchner Verlags GmbH., ( lire en ligne )
  17. Christoph Bachmann: Dieter Zlof und die Entfuhrung von Richard Oetker. In: Historisches Lexikon Bayerns (22 aout 2012)
  18. (de) Le point de vue des autorites de l'aviation civile sur muc-ausbau.de
  19. (de) Petition contre la troisieme aerogare de Munich

Liens externes [ modifier | modifier le code ]