Peggy Lee

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.
Peggy Lee
Peggy Lee en 1950.
Biographie
Naissance
Deces
Sepulture
Nom de naissance
Norma Deloris Egstrom
Pseudonymes
Peggy Lee, Susan Melton Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalite
americaine
Activite
chanteuse de blues, chanteuse de jazz,animatrice de radio, musicienne, musicienne de jazz, auteure-compositrice, artiste d'enregistrement, actrice de cinema
Periode d'activite
1937-1997
Conjoint
  • Dave Barbour (de 1943 a 1951)
  • Brad Dexter (1953)
  • Dewey Martin (de 1956 a 1958)
Autres informations
Tessiture
Instrument
voix
Label
Maitre
Billie Holiday, Lee Wiley, Mildred Bailey
Partenaire
Benny Goodman, Dave Barbour, Nelson Riddle, Billy May, Quincy Jones,
Genre artistique
Jazz, blues, varietes internationales
Site web
Distinctions
Discographie
Discographie de Peggy Lee ( en ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sepulture.
Peggy Lee dans Le Cabaret des etoiles (1943).
Peggy Lee avec Danny Thomas en 1951.

Peggy Lee est une chanteuse , auteure-compositrice de chansons et actrice occasionnelle americaine , nee le a Jamestown dans l'Etat du Dakota du Nord et morte le a Los Angeles , dans le quartier Bel Air dans l'Etat de la Californie .

Peggy Lee a exerce une des plus importantes influences musicales du XX e  siecle dans le domaine du chant de style jazz , et du blues comme le soulignent des artistes aussi divers que Paul McCartney , Bette Midler , Madonna , k.d. lang , Elvis Costello , Dr. John et de nombreux autres. En tant qu'auteure-interprete-compositrice, elle a collabore avec Benny Goodman , Dave Barbour (son premier mari), Nelson Riddle , Joe Harnell , Sonny Burke , Quincy Jones , Billy May , George Shearing , Benny Carter , Sy Oliver , Jerry Leiber et Mike Stoller , Victor Young , Francis Lai , Toots Thielemans , Randy Newman , Benny Golson , Dave Grusin , Shorty Rogers , Lalo Schifrin , Mike Melvoin , Ralph Carmichael , Bill Holman , Johnny Mandel et Duke Ellington  ; ce dernier a declare au sujet des talents de chanteuse de Peggy Lee ≪ Si je suis le Duc, alors Peggy est la Reine ≫ . Tony Bennett la celebre comme etant la Frank Sinatra feminine.

Par son grain de voix, elle a ete associee aux grandes chanteuses de jazz et de blues comme Billie Holiday , Mildred Bailey , Ella Fitzgerald et Bessie Smith .

En tant qu'actrice, elle a ete nommee aux Oscars pour son role de Rose Hopkins dans le film de Jack Webb La Peau d'un autre .

Frank Sinatra , Ella Fitzgerald , Judy Garland , Dean Martin , Bing Crosby et Louis Armstrong l'ont tous citee comme une de leurs chanteuses preferees.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Jeunesse et formation [ modifier | modifier le code ]

Une enfant souffre-douleur [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee (Norma Deloris Egstrom) est la sixieme des sept enfants de Marvin Egstrom, un cheminot d'origine suedoise qui travaille comme responsable du depot de la Midland Continental Railroad   (en) et de Selma (Anderson) Egstrom, d'origine norvegienne . Apres des problemes d' alcoolisme Marvin Egstrom est retrograde de son poste de contremaitre a simple agent de gare et il est mute a Jamestown dans l' Etat du Dakota du Nord . Les Egstrom donnent naissance en 1903 a Milford trois mois apres leur mariage qui a eu lieu en , puis a Della (1905), Leonard (1908), Marion (1913), Clair (1916), et enfin Norma qui nait le au Trinity Hospital de Jamestown  ; seize mois apres la naissance de Norma, Selma est a nouveau enceinte et le elle accouche d'une enfant mort nee Gloria [ 1 ] , [ 2 ] , [ 3 ] , [ 4 ] .

Le , Selma Egstrom decede a l'age de 39 ans des suites d'un diabete mal pris en charge. Norma a quatre ans, apres les funerailles de sa mere a l'eglise lutherienne scandinave, Norma idealise sa mere. Son pere redevient alcoolique et delaisse ses enfants. Conscient de son etat il embauche un veuve pour s'occuper de ses enfants, Minnie Schaumberg Wiese, une germano-americaine de 31 ans. Le , Minnie Schaumberg Wiese, dite Min Schaumberg, s'installe chez les Egstrom avec son fils Edwin age de 8 ans. En 1925, Marvin Egstrom epouse Min. Il s'avere qu'il s'agit d'une femme brutale et egalement alcoolique qui bat la jeune Norma soit a coup de badine d'osier jusqu'au sang, soit a coup de poele, soit a coup de sangle de rasoir en cuir qui lui laisse une cicatrice sur son visage [ 5 ] , [ 6 ] , [ 7 ] .

Le demenagement a Nortonville [ modifier | modifier le code ]

En 1926 ou 1928 (selon les sources), a la suite de detournements de marchandises, le chef de gare suspecte Marvin Egstrom et le mute, c'est ainsi que la famille Egstrom s'installe dans le village de Nortonville (Dakota du nord) situee a 45  km au sud de Jamestown et peuple de 125 habitants. Marvin Egstrom y loue un appartement ou on s'eclaire avec des lampes a petrole . Le dimanche, quand elle a fini ses corvees diverses, Norma se precipite a l'eglise ou elle peut ecouter les chants et le son du piano tout en esperant qu'elle pourra un jour en jouer [ 8 ] , [ 9 ] .

En 1928 , Norma, lors d'un sejour en colonie de vacances a Spiritwood Lake , confie a une de ses camarades ≪ un jour, je serai dans le monde du spectacle ≫ , quand sa camarade lui demande pour faire quoi, Norma lui repond ≪ comme chanteuse ! ≫ . Deux ans apres, Norma ecrit sa premiere chanson au titre prophetique If I could swing with a band ( ≪ Si je pouvais swinguer avec un groupe ≫ ). Ce qui montre comment a dix ans la jeune Norma est determinee quant a son avenir [ 8 ] .

Les premiers pas dans la musique [ modifier | modifier le code ]

En 1929 , eclate la grande Depression , l'hiver 1929- 1930 est particulierement rude dans le Dakota du Nord, le le depot ferroviaire de Nortonville prend feu, incendiant la maison des Egstrom qui sont obliges de trouver une nouvelle location a Nortonville. La nouvelle voisine des Egstrom est une madame Buck qui est consideree comme etant la meilleure pianiste du comte ; elle joue du piano a l'eglise methodiste et donne des lecons de piano a de nombreuses jeunes filles. C'est aupres d'elle que la jeune Norma va prendre ses premieres lecons de piano. En quelques annees, elle est capable de jouer des succes de l'epoque comme Night and Day , Georgia on my Mind , My Blue Heaven (chanson) , ... et passe a la radio locale en compagnie de sa professeure, madame Buck. Parallelement, Norma decouvre le cinema et les stars comme Janet Gaynor ou Clara Bow surnommee "It Girl" [ 10 ] , [ 11 ] .

La folie croissante de sa belle mere [ modifier | modifier le code ]

En , La jeune Norma est victime d'une crise d' appendicite avec un risque de peritonite , son frere aine, Clair, la conduit a l'hopital ou elle est operee, elle en sort le . La folie malfaisante de sa belle-mere Min Schaumberg monte d'un cran, quand Norma commence a se plaindre de ses maux de ventre, de sa fievre et de ses nausees, Min ignore ses plaintes et veut la cloitrer dans la maison, il a fallu que son frere Clair la menace avec un pistolet pour qu'il puisse amener Norma a l'hopital. Quand Norma est de retour, Min ignore les soins et preventions lies a sa convalescence en lui imposant des corvees les plus dures en regard de son etat, elle la frappe sauvagement au point de faire sauter ses agrafes post-operatoires. La jeune Norma n'en peut plus au point qu'elle songe a se suicider en buvant du Lysol [ 12 ] .

Le demenagement a Wimbledon [ modifier | modifier le code ]

A l'ete 1934 , la Midland Continental Railroad mute Marvin Egstrom a son terminus de Wimbledon , une bourgade de 300 habitants. La famille Egstrom est logee au second etage du depot, dans un appartement qui beneficie de l'electricite et de l'eau courante. Marvin Egstrom se separe de Min Schaumberg, qui elle aussi travaille pour la Midland Continental Railroad, cette derniere a decide de l'affecter a Millarton, mais elle peut passer les week-ends a Wimbledon [ 13 ] , [ 14 ] .

Le , Norma commence ses etudes secondaires, ses camarades de classes la surnomme ≪ Eggy ≫. Lors d'une reunion de parents d'eleves, Norma et trois autres eleves donnent un petit recital qui est remarque par la presse locale qui l'interviewe [ 15 ] .

La decouverte du jazz [ modifier | modifier le code ]

Count Basie .
Photographie de Lester Young prise lors d'un concert en 1946.

Ayant l'electricite a la maison, les Egstrom achetent un poste de radio et pour la premiere fois la jeune Norma peut ecouter les succes a la mode, decouvre le clarinettiste Benny Goodman et son big band , les orchestres de Cab Calloway , de Duke Ellington , la trompette de Louis Armstrong , les chanteuses Bessie Smith et Mildred Bailey mais surtout les sonorites de l'orchestre de Count Basie . La musique de ce dernier agit sur elle comme une drogue. Elle est plus particulierement fascinee par deux des membres de son orchestre le saxophoniste Lester Young pour ses envolees lyriques et la voix de son chanteur Jimmy Rushing [ 16 ] , [ 17 ] , [ 18 ] .

Photographie de Bing Crosby prise en 1930.

En 1935 , Norma va au cinema et voit le film musical Mississippi ou elle decouvre Bing Crosby , une superstar d'un style nouveau de chanteur celui de crooner , style rendu possible par les ameliorations du microphone . Bing Crosby est influence aussi bien par des chanteurs Afro-Americains tels que Louis Armstrong, Bessie Smith, Ethel Waters ou des chanteuses Blanches comme Mildred Bailey , Connie Boswell , Lee Wiley et les sonorites de la trompette de Bix Beiderbecke et du tromboniste Jack Teagarden . La decouverte de Bing Crosby est aussi importante que celle de Count Basie comme influence majeure du futur style de Norma quand elle deviendra Peggy Lee [ 19 ] .

Norma ecoute regulierement les emissions animees par Bob Ingstad sur la station de radio KOVC de Valley City dans le Dakota du Nord . Bob Ingstad qui a engage une jeune chanteuse Edith Butcher pour qu'elle chante les succes a la mode accompagnee par Doc Haynes au piano et une section rythmique , une petite formation de jeunes amateurs. Bob Ingstad a egalement embauche dans son staff la pianiste Belle Ginsberg de l' universite du Dakota du Nord [ 20 ] .

Photographie de Rudy Vallee .

Quand Doc Haynes, vient avec son orchestre donner un bal dans l'etablissement d'enseignement secondaire ( high school ) que frequente Norma, il la rencontre et apres l'avoir fait chanter, il lui propose de venir chanter pour lui dans l'emission hebdomadaire qu'il donne sur la station de radio de Valley City  ; mais auparavant il lui faut etre auditionnee par Bob Ingstad, le patron de la station, et par Belle Ginsberg la pianiste de la station ; Norma leur chante You Oughta Be in Pictures , un succes du crooner Rudy Vallee , elle emporte l'adhesion, Bob Ingstad l'embauche pour qu'elle chante chaque dimanche apres midi pendant un quart d'heure, juste avant l'emission consacree a la chanteuse Edith Butcher qui dira a son sujet qu'elle avait ≪ le jazz dans la peau ≫ . Doc Haynes lui propose egalement de chanter au sein de son orchestre [ 4 ] , [ 21 ] , [ 22 ] , [ 23 ] .

La ≪ petite chanteuse de blues ≫ [ modifier | modifier le code ]

C'est ainsi que Norma commence sa carriere musicale comme chanteuse d’orchestre du Doc Haynes Orchestra le , lors d'un bal du nouvel an donne a Valley City. Norma continue de chanter pour lui chaque semaine pour une remuneration de 50 cents, Doc Haynes la surnomme ≪  My little blues singer / ma petite chanteuse de blues  ≫. Quand elle obtient son diplome de fin d'etudes secondaires, elle quitte le foyer familial et travaille comme serveuse dans le cafe du seul hotel de Jamestown. Grace a un client de l’hotel qui connait Ken Kennedy, le directeur de la station de radio WDAY de Fargo , la plus grande ville du Dakota du Nord, elle passe une audition, celle-ci est un succes. Ken Kennedy, pour mieux faire sonner sonner son nom et l'americaniser il recommande a Norma de prendre le nom de scene de "Peggy Lee", nom qu'elle accepte et qui ne la quittera plus. La matinee, elle travaille dans une boulangerie pour apres se rendre a la station de radio pour participer a l'emission le Noonday variety show ou elle se produit pour un cachet de 1,50  $ [ note 1 ] de l'heure. Pour arrondir ses fins de mois, elle chante egalement pour diverses formations locales et travaille pour un disquaire ou elle se familiarise avec les grands compositeurs de musique populaire et de comedies musicales comme Cole Porter , Harold Arlen , Jerome Kern , Richard Rodgers [ 24 ] , [ 4 ] , [ 25 ] , [ 26 ] , [ 27 ] , [ 28 ] , [ 29 ] , [ 30 ] .

Photographie de Peggy Lee

Carriere [ modifier | modifier le code ]

Les debuts a Los Angeles (1937) [ modifier | modifier le code ]

La chanteuse du Jade [ modifier | modifier le code ]
Peggy Lee avec Harold Arlen et Vic Damone .

En 1937 , Peggy Lee se decide a se rendre a Los Angeles, elle est accueillie par une amie, Gladys Rasmussen, a la station de chemin de fer la Deco Union Station au centre ville de Los Angeles. Gladys et elle partagent un appartement et elles arpentent les rues pour trouver un emploi, elles sont embauchees par le Harry's Cafe a Balboa Island, Newport Beach   (en) , Gladys comme serveuse et Peggy comme cuisiniere et le proprietaire leur trouve un logement a proximite. Dans ses temps de pause Peggy Lee met un nickel ( piece de 5 cents de dollar americain) dans le juke-box pour inlassablement ecouter Don’t Be That Way   (de) le succes du clarinettiste et chef de big band Benny Goodman . Regulierement, elle fait de l' auto-stop pour se rendre a Los Angeles, lors de ses peregrinations, elle decouvre le club de jazz le Jade , le proprietaire Larry Potter est a la recherche de nouveaux talents, Peggy Lee le contacte pour une audition, c'est un succes, Larry Potter l'embauche pour un cachet de 2,5  $ [ note 2 ] pour chacune de ses prestations [ 24 ] , [ 31 ] .

L'epouse de Larry Potter prend Peggy Lee sous son aile et lui offre une tenue de scene. Et peu apres Larry Potter lui propose un nouveau contrat en lui proposant un cachet de 30  $ [ note 3 ] , ce qui lui permet de se consacrer uniquement a sa carriere musicale. La chanteuse Mary Norman va faire etudier a Peggy Lee, les musiques de Duke Ellington et Count Basie et lui donner des conseils pour chanter leurs succes.

Une operation qui modifie sa voix [ modifier | modifier le code ]

A la fin de l'annee 1937, elle tombe malade victime d'une angine severe, elle doit se reposer et pour cela, sur les conseils des medecins, elle repart a Fargo pour se rendre chez un proche de sa famille. Son angine evolue en amygdalite et elle se fait operer des amygdales par un medecin de Hillsboro  ; le lendemain, a cause d'une hemorragie , elle doit se faire admettre au Deaconess Hospital de Grand Forks , cette operation va modifier le timbre de sa voix en lui apportant un grain rauque [ 30 ] , [ 32 ] .

Le retour a Fargo (1938) [ modifier | modifier le code ]

Relancer sa carriere [ modifier | modifier le code ]

En 1938 , Peggy Lee relance sa carriere en chantant pour le Powers Hotel Coffee Shop de l'hotel Powers situe au 400 Broadway North de Fargo [ 33 ] , ou elle est accompagnee par l'organiste et pianiste Lloyd Collins. Ce cafe est l’equivalent du Jade de Los Angeles. Ils y donnent deux recitals le dimanche et un le vendredi et un le samedi pour un cachet de 15  $ [ note 4 ] par semaine [ 34 ] , [ 35 ] .

La rencontre decisive de Will Osborne [ modifier | modifier le code ]
Photographie de Will Osborne (chef d'orchestre) prise en 1930.

Ken Kennedy ayant appris que Peggy Lee etait de retour a Fargo, lui demande si elle accepterait de devenir la chanteuse de l'orchestre de Sev Olson qui est une petite formation de neuf instrumentistes qui se produit a Minneapolis , ce qui lui permettrait d'avoir un accompagnement musical plus important que celui de Lloyd Collins. Peggy Lee lui repond par l'affirmative, car elle sait qu'a Minneapolis il existe plusieurs Ballrooms ou viennent jouer divers big bands de jazz. Quand Peggy arrive a Minneapolis en meme temps que Benny Goodman , Tommy Dorsey et leurs orchestres. Peggy Lee s'installe dans le Raddison Hotel avec les autres membres du Sev Olson's Band . Quand elle interprete Body and Soul , c'est l’enchantement et regulierement les concerts du Sev Olson's Band font salle pleine ; elle passe sur la station de radio KSTP. Quand Will Osborne (chef d'orchestre)   (en) , l'un des principaux chefs d'orchestre de danse, se met en quete d'une chanteuse et le fait savoir a Ken Kennedy qui passe son annonce a la radio, Peggy Lee se presente a une audition : elle chante le standard I Can't Give You Anything but Love et obtient le job, contrat qui va la propulser sur la scene nationale [ 36 ] .

La Californie (1939-1941) [ modifier | modifier le code ]

Le retour au Jade [ modifier | modifier le code ]
Photographie de Frank Sinatra prise en 1942.

En novembre 1939 , Peggy Lee part avec le Osborne band pour une tournee sur la Cote ouest , leur premiere etape est Saint-Louis ( Missouri ) la ville de Louis Armstrong et de Bix Beiderbecke , mais arrivee sur place elle doit a nouveau subir une operation de la gorge, ce qui fait capoter la tournee. Une fois remise de son operation Peggy est invitee par le pianiste Max Schall a devenir la chanteuse de sa formation et a se produire a nouveau au Jade ou le public l'accueillera les bras ouverts [ 37 ] .

L'introduction au monde d'Hollywood [ modifier | modifier le code ]

Quand le parolier Jack Brooks apprend la nouvelle de son retour a Los Angeles, il lui propose de l'introduire aupres des clubs de jazz de Palm Springs qui est la ville de villegiature frequentee par le ≪ gratin ≫ de Hollywood : Clark Gable , Bette Davis , Carole Lombard , Errol Flynn , Gary Cooper , Peter Lorre , James Cagney , etc. Un jeune crooner y fait ses debuts : Frank Sinatra . Un samedi soir, alors que l'acteur Jack Benny et son staff viennent au Doll House , des que Peggy se met a chanter avec un nouveau style fait de ≪ sensibilite intimiste, l'auditoire se petrifie d'emotion ≫ [ 38 ] , [ 24 ] , [ 30 ] .

Peggy Lee et Benny Goodman (1941-1943) [ modifier | modifier le code ]

Remplacer Helen Forrest ? [ modifier | modifier le code ]
Helen Forrest (1945)

En 1941 , Frank Bering, le proprietaire de plusieurs hotel de Chicago et decouvreur de talents, de passage a Palm Spring, se rend au club de jazz le Doll House et fait passer une audition a Peggy Lee pour l'embaucher eventuellement pour son tres chic salon de the de son hotel l' Ambassador a Chicago. Peggy Lee chante The Man I love de George Gershwin , chanson que Helen Forrest avait enregistre en decembre 1939 avec le big band de Benny Goodman et qui fut l'un de leurs plus grand succes ; or Hellen Forrest venait de quitter Benny Goodman pour rejoindre l'orchestre de Harry James , laissant ainsi Benny Goodman sans chanteuse depuis le mois d’ aout 1941 . Frank Bering est impressionne par Peggy Lee et voit l'occasion de proposer une succession de Helen Forrest a Benny Goodman lorsqu'il sera de passage a Chicago. Peggy Lee prend le train a Chicago ou elle est logee a l'hotel l' Ambassador , elle decouvre un monde de luxe qu'elle ne connaissait pas. Des son arrivee, elle signe un contrat avec la William Morris Agency , dirigee par William Morris Jr.   (en) , agence artistique qui avait lance et dirige la carriere de nombreuses vedettes du jazz comme Artie Shaw ou Glenn Miller , en plus de nombreuses stars du cinema. Peggy Lee commence a se produire dans le salon de the, Claude Thornhill lui propose se joindre a son orchestre mais cela est impossible car pour cela il aurait fallu rompre le contrat qui la lie a son agent artistique William Morris. Enfin a la fin de l'ete 1941 , Benny Goodman et son orchestre arrivent a Chicago. Benny est a un tournant de sa carriere son batteur Gene Krupa et sa premiere trompette Harry James l'ont quitte pour former leurs propres formations et le style du swing classique sature le monde de la danse et celui des ondes radio, il faut trouver de nouveaux musiciens et un nouveau style, dans sa recherche, il est en quete d'une chanteuse qui sera capable d'improviser au meme titre qu'un instrumentiste de son nouveau big band [ 39 ] , [ 24 ] , [ 26 ] , [ 30 ] , [ 40 ] , [ 41 ] , [ 42 ] .

L'embauche par Benny Goodman [ modifier | modifier le code ]

Benny Goodman s'installe a l’hotel Ambassador  ; sa fiancee Lady Alice Duckworth [ 43 ] l'emmene au salon de the pour y ecouter la nouvelle chanteuse. Benny Goodman, intrigue se decide a y prendre un diner avec Alice et son compositeur et arrangeur Mel Powell pour ecouter Peggy Lee accompagnee par un quartet. Apres l'interpretation particulierement inspiree de These Foolish Things par Peggy Lee , Mel Powell conseille a Benny Goodman de l'embaucher pour remplacer Helen Forrest . Quand, a la fin de la soiree, Benny Goodman fait savoir par l'intermediaire d'une serveuse qu'il invite Peggy Lee pour le rencontrer le lendemain pour envisager une collaboration, Peggy Lee s'est demande s'il ne s'agissait pas d'une farce, mais face a l'insistance de la serveuse, elle comprend que c'est du serieux. Le lendemain Benny, connu pour son laconisme en matiere de travail va etre direct avec Peggy ≪ Mettez une tenue elegante et venez travailler avec moi des ce soir ! ≫ , sans qu'il soit question d'une repetition avec l'orchestre. Le soir meme, Peggy Lee commence sa carriere au sein de l'orchestre de Benny Goodman par un concert donne au College Inn , c'est un succes immediat, le public l'applaudit, la ferveur du public explose quand elle chante Sing, sing, sing . Peggy Lee sera la chanteuse de Benny Goodman, pendant les deux annees du sommet de sa popularite [ 4 ] , [ 44 ] , [ 45 ] , [ 46 ] , [ 47 ] , [ 30 ] .

La reconnaissance nationale [ modifier | modifier le code ]
Benny Goodman en 1942
Cootie Williams .

Le Peggy Lee enregistre pour la Columbia son premier titre avec le Benny Goodman Orchestra , il s'agit d' Elmer's Tune   (en) , un succes de Glenn Miller, morceau presentant des difficultes par ses multiples changements de tonalites, apres une nuit de repetition et de tension, l'enregistrement se fait. Peggy Lee ne se contente pas d'etre la chanteuse de Benny Goodman, elle commence egalement a composer des chansons, a la fin de l'annee 1941 , Benny Goodman joue sa premiere composition Little Fool , mais Peggy Lee ne l'enregistrera jamais. En septembre 1941 , Peggy Lee et l'orchestre partent pour une tournee d'un mois dans le New Jersey . Pendant le voyage, Peggy Lee lit les partitions de l'orchestre, decouvre la complexite des arrangements des titres joues pour s'y familiariser et se les approprier. Lors des concerts elle chante notamment Let's Do It , I See a Million People . Le , elle enregistre une version de Let's Do It (le standard de Cole Porter ), arrangee par elle-meme, premier exemple de son style propre ou elle brouille la frontiere entre le chant et le langage oral parle, exprimant emotion intense et interiorite. Lors de la meme session, elle enregistre un autre morceau arrange par elle-meme, That's the Way It Goes d' Alec Wilder avec des improvisations de Cootie Williams a la trompette et de Benny Goodman a la clarinette, c'est le premier enregistrement qui provoque un engouement, ou elle est remarquee en tant chanteuse a part entiere et non plus en tant que chanteuse de l'orchestre de Benny Goodman. Des annees plus tard, le compositeur et chef d’orchestre Andre Previn [ 48 ] , rapproche ces premiers enregistrements de Peggy Lee au style de Billie Holiday . En octobre 1941 , Peggy Lee enregistre son premier titre qui va la faire figurer dans les classements musicaux, I Got It Bad (and That Ain't Good)   (en) de Duke Ellington , toujours avec des accompagnements de Cootie Williams et de Benny Goodman, selon les critiques qui ecoutent ce titre, son timbre de voix est tel qu'il est impossible de savoir s'il s'agit d'une chanteuse blanche ou afro-americaine . Peggy Lee et Benny Goodman quittent le New Jersey pour New York . En novembre 1941 , elle enregistre deux titres, Somebody Nobody Loves et How Long Has This Been Going On?   (en) de George Gershwin , ce dernier titre chante en la mineur suscite les critiques positives notamment celle du Metronome (magazine)   (en) qui voit en cette version une interpretation majeure, son ≪ style de voix melant emotion interiorisee et intimite ≫ l'impose au public [ 49 ] , [ 30 ] .

La reconnaissance par le monde du jazz [ modifier | modifier le code ]
Duke Ellington en 1946
Bessie Smith (1936)

A la fin du mois de decembre 1941 , marque par l'entree en guerre des Etats-Unis apres l’ attaque japonaise de Pearl Harbour du 7 decembre 1941 , Peggy Lee enregistre avec le sextet de Benny Goodman deux morceaux qui deviendront des standards du jazz Blues in the Night (musique de Harold Arlen et paroles de Johnny Mercer ) [ 50 ] et Where or When   (en) (musique de Richard Rodgers et paroles de Lorenz Hart ) qui marquent un tournant dans la maturite vocale de Peggy Lee, interpretations saluees par plusieurs critiques de la revue Metronome   (en) . D'autres succes vont suivre, That Did It, Marie et Somebody Else Is Taking My Place [ 51 ] enregistres en . Elle est egalement reconnue par les grands jazzmen qui regnent sur la scene new-yorkaise, Fats Waller , Count Basie , Duke Ellington, Louis Armstrong qui viennent lui rendre visite a son hotel le Terrace Room [ 52 ] , [ 30 ] .

En mars 1942 , la situation financiere de Peggy Lee s'est amelioree, elle touche 60  $ [ note 5 ] par semaine, elle peut maintenant louer un appartement dans le quartier West Village de Manhattan qu'elle partage avec la chanteuse Jane Leslie Larabee. Sa reputation est assise, les critiques du Metronome comme Leonard Feather (qui epousera sa colocataire Jane Leslie Larabee en 1945 ), ou son redacteur en chef George T. Simon   (en) font maintenant partie de son cercle de relations [ 53 ] .

L'orchestre de Benny Goodman part en tournee pour soutenir l'effort de guerre en faisant de la publicite pour l'achat de bons de la defense . Lors de cette tournee Peggy Lee accompagnee par l'orchestre de Benny Goodman enregistre Why Don't You Do Right [ 54 ] qui est une reprise de ce morceau precedemment enregistre en 1936 par la chanteuse de blues Lil Green accompagnee par le guitariste Big Bill Broonzy , la version de Peggy est faite qu'on pourrait la croire interpretee par Bessie Smith ou Billie Holiday [ 55 ] , [ 24 ] .

La rencontre et la collaboration avec Dave Barbour [ modifier | modifier le code ]

Bonjour Dave Barbour, adieu Benny Goodman [ modifier | modifier le code ]

A la fin de l'annee 1942, le guitariste de l'orchestre, Tom Morgan, est remplace par un jeune guitariste de trente ans, Dave Barbour , connu pour avoir joue aux cotes de Louis Armstrong, Bunny Berigan , Teddy Wilson et dans l'orchestre de Red Norvo . Seduite par la maniere dont elle l'accompagne lorsqu'elle chante These Foolish Things , elle en tombe amoureuse. Cette union etant contraire aux regle de Benny Goodman qui interdisait toute relation amoureuse au sein des membres de son orchestre, ils sont renvoyes en mars 1943 et se marient le . Douze jours plus tard, Peggy Lee chantera une derniere fois pour l'orchestre de Benny Goodman lors d'un concert donne au Hollywood Palladium de Los Angeles [ 56 ] , [ 25 ] , [ 24 ] , [ 57 ] .

La nouvelle vie [ modifier | modifier le code ]

Le couple emmenage au 4239 Monroe Street a proximite du Los Angeles City College . Peggy Lee se consacre a sa nouvelle vie de femme au foyer pendant que Dave joue dans des clubs ou avec l'orchestre de Billy May . Neuf mois apres leur mariage, en novembre 1943, Peggy Lee donne naissance a une fille Nicki apres un accouchement difficile, il a fallu faire une cesarienne. Si Peggy Lee se consacre a sa vie de famille, en revanche le traumatisme de la cesarienne fait qu'elle ne souhaite plus avoir d'enfant [ 58 ] .

L’ere Capitol Records [ modifier | modifier le code ]

Pendant ce temps, sa version de Why Don't You Do Right continue a caracoler dans les classements musicaux et a distinguer le style de Peggy Lee des nombreuses chanteuses de jazz de l'epoque. Dave Dexter Jr.   (en) le producteur du tout nouveau label Capitol Records , veut ajouter Peggy Lee aux autres chanteurs qu'il produit tels que Margaret Whiting , Nat King Cole , Billie Holiday , Jo Stafford , Martha Tilton ... Il contacte le couple Barbour pour lui proposer des enregistrements, Dave est enchante, mais Peggy Lee reste hesitante, lors d'une second contact de Dexter, Peggy Lee commence a montrer son interet en lui demandant combien elle serait remuneree, Dexter lui repond qu'il lui donnera 100  $ [ note 6 ] pour un 78 tours , soit deux chansons pour une heure de studio. Peggy Lee commence sa carriere pour le label Capitol en enregistrant Ain't Goin' No Place [ 59 ] et That Old Feeling (song)   (en) [ 60 ] le au MacGregor Studios de Los Angeles [ 61 ] , [ 24 ] .

La paroliere et la compositrice [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee, contrairement aux autres chanteurs, se met a l'ecriture de chansons et, le , elle enregistre ses deux premieres chansons What More Can A Woman Do? et You Was Right, Baby sur une musique de Dave Barbour avec Dave a la guitare et Billy May a la trompette [ 62 ] , You Was Right, Baby est un succes qui se vend a 750 000 exemplaires, confirmant la place de Peggy Lee comme chanteuse de jazz et sa capacite a rendre populaire le jazz [ 63 ] .

A la fin du mois de decembre 1945 , elle enregistre I Don't Know Enough About You [ 64 ] accompagnee par l'orchestre de Dave Barbour : ce dernier est credite comme en etant le compositeur alors que c'est le travail de Peggy Lee, et Johnny Mercer l'encouragera a le reecrire comme elle le voulait et non par complaisance envers Dave Barbour : I Don't Know Enough About You se vend a 500 000 exemplaires [ 65 ] , [ 24 ] .

L'hommage de Sarah Vaugham [ modifier | modifier le code ]

Sarah Vaughan (1946)

En 1945 , Sarah Vaugham reprend What More Can A Woman Do? qui est un hommage au sens du blues de Peggy Lee. En cette fin d'annee 1945, la scene du jazz est dominee par l'entree du style Bebop avec Charlie Parker et Dizzy Gillespie et par le revival du style New Orleans , c'est dans ce bouillonnement musical que Peggy Lee enregistre Waitin' for the Train to Come In [ 66 ] qui est un blues racontant le desespoir d'une femme qui attend le retour de la guerre de son homme, Peggy Lee y enrichit sa maniere d'utiliser chaque mot, chaque syllabe pour exprimer les emotions, ce disque devient n o  4 au classement musical [ 67 ] .

La chanteuse de studio (1946-1949) [ modifier | modifier le code ]

La participation au Kraft Music Hall anime par Bing Crosby [ modifier | modifier le code ]
Bing Crosby en 1951

Pour les chanteurs americain de l'apres guerre, l'un des passages obliges pour se faire connaitre est de participer a l'emission le Kraft Music Hall   (en) sur la National Broadcasting Company (NBC), programme anime par Bing Crosby . C'est ainsi que Peggy Lee participe au Kraft Music Hall le pour chanter I Don't Know Enough About You en presence de Bing Crosby qui etait alors le dieu de la chanson. C'est la premiere des cinquante participations a des shows animes par Bing Crosby [ 68 ] , [ 24 ] .

La consecration par le magazine Down Beat [ modifier | modifier le code ]

En 1946 , le magazine DownBeat nomme Peggy Lee chanteuse n o  1 ≪ Number One Girl Singer ≫ [ 69 ] .

L'emmenagement a Hollywood Hills [ modifier | modifier le code ]

Grace a leurs succes Dave et Peggy Lee peuvent acheter une maison de maitre avec jardin sur la promenade Blair Drive dans le quartier de Hollywood Hills et ils peuvent embaucher une nurse , Alice Larsen, pour s'occuper de leur fille Nicki [ 70 ] .

It's a Good Day [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee enregistre regulierement pour les studio du label Capitol, notamment It's a Good Day   (en) qui sera un autre succes [ 71 ] .

La deterioration de la sante de Dave Barbour [ modifier | modifier le code ]
Peggy Lee

Durant l'automne 1947 , Dave Barbour est hospitalise pour deux semaines a cause d' ulceres a l'estomac , durant cette hospitalisation on decouvre des lesions a l'un de ses reins, il est probable que la deterioration de sa sante soit la consequence de son addiction a l'alcool . Peggy Lee est effondree car les medecins sont pessimistes. Quand elle reprend What More Can a Woman Do [ 72 ] le ton de sa voix est si triste que ses amis croient que Dave vient de mourir. finalement Dave sort de l’hopital pour la plus grande joie de Peggy Lee [ 71 ] . Juste avant son depart pour le Mexique, elle enregistre Golden Earings accompagnee par l'orchestre de Dave Barbour [ 73 ] qui sera un nouveau succes vendu a plus de deux millions d'exemplaires [ 74 ] .

Le succes de Manana [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee et Dave prennent des vacances sur les plages du Mexique , ce sejour inspire a Peggy Lee la chanson Manana (Is Soon Enough For Me ) [ 75 ] . Au debut de l'annee 1948 , de retour du Mexique, elle enregistre Manana avec un accompagnement vocal de son amie Carmen Miranda [ 76 ] . D'apres plusieurs critiques, Manana est l'album le plus vendu de l'annee 1948 avec plus de deux millions et demi d'exemplaires. Maintenant, grace a ses succes discographiques et a ses apparitions regulieres au Kraft Music Hall , Peggy Lee est devenue une star nationale reconnue. Dorenavant elle prend la main sur sa carriere, elle peut enfin negocier un veritable contrat et des heures normales avec le label Capitol. Elle peut s’offrir sa premiere Buick , son premier manteau de vison et une nouvelle propriete sur la Denslow street a Los Angeles ou elle a pour voisins le couple Humphrey Bogart - Lauren Bacall , Ira Gershwin , Spencer Tracy , Judy Garland , Oscar Levant et Frank Sinatra [ 77 ] , [ 26 ] .

Ne plus compter sur Dave Barbour [ modifier | modifier le code ]

Tout allait pour le mieux jusqu'au moment ou un banjoiste , Harry McClintock , alias Hats McKay, attaque le couple pour plagiat , affirmant qu'il avait ecrit la melodie de Manana en 1919 , et reclame un dedommagement d'un million de dollars. Grace aux temoignages du compositeur Irving Berlin et du musicologue Sigmund Spaeth   (en) , Harry McClintock est deboute, ses accusations de plagiat ayant ete refutees. Peggy Lee celebre l'issue du proces dans un restaurant newyorkais avec Deems Taylor le president de l' ASCAP . Dave Barbour n'est pas present car il s'est enivre. Cet episode judiciaire a helas permis a Peggy Lee de decouvrir avec consternation qu'elle ne pouvait pas compter sur son mari, car son alcoolisme a repris le dessus [ 78 ] , [ 24 ] .

Un changement de style (1948) [ modifier | modifier le code ]

En 1948, Peggy Lee enregistre Golden Earrings [ 79 ] , qui va encore figurer sur les classements musicaux en troisieme place. Pendant ce temps-la, la scene musicale du jazz se modifie, le temps du swing semble passe. Les big-bands deviennent trop onereux, le public fait davantage attention aux musiciens qu'aux chanteurs, le Bebop s'impose avec Charlie Parker , Dizzy Gillespie , Bud Powell , etc. Cela dit, en Californie, on reste prudent desireux de s'appuyer sur des valeurs sures. Le batteur Buddy Rich , Shep Fields et son Rippling Rhythm Orchestra , Louis Armstrong sont sur le devant de la scene des clubs de Los Angeles. Alors que George T. Simon   (en) [ 80 ] , journaliste du Metronome   (en) les interviewe, Peggy Lee et Dave reconnaissent la virtuosite et l'inventivite des boppers, mais jugent le bebop comme une musique trop abstraite parce que denuee de sentiment [ 81 ] .

Cette annee 1948 est egalement marquee par son entree au Ed Sullivan Show qui lui rapporte la somme de 250 000  $ [ note 7 ] pour l'annee. Elle sollicitee pour divers concerts, mais elle sait egalement se reserver pour sa vie de famille et ne manque de se faire photographier avec sa fille Nicki [ 82 ] .

Une activite diversifiee (1949) [ modifier | modifier le code ]

Frank Sinatra, en 1950 dans un studio de la television
Bob Hope en 1950, dans un studio de television
Le succes confirme [ modifier | modifier le code ]

La reputation de Peggy Lee n'est plus a faire, les succes s'enchainent et elle est invitee sur les chaines de radio et de television. Son activite discographique ne reflete pas la realite de sa vie artistique. Elle se produit dans divers concerts aux cotes de vedettes nationales : Bing Crosby, Louis Armstrong, Jack Teagarden , Joe Venuti , etc [ 83 ] .

Apres les succes de Manana et de Golden Earings , le magazine Billboard declare Peggy Lee ≪ Nation's Number One Vocalist / Vocaliste numero un de la nation ≫ pour l'annee 1948. A la fin de l'annee 1949 , le nombre de disques 78 tours contenant It's a Good Day , Manana et de Golden Earings depassent les quatre millions d'exemplaires. La meme annee, elle chante I Let a Song Go out of My Heart [ 84 ] une chanson ecrite par son compositeur et chef d'orchestre prefere Duke Ellington que l'on pourrait croire chantee par Billie Holiday. Elle est egalement une fan du pianiste et compositeur de jazz Willard Robison   (en) [ 85 ] , [ 86 ] qui l’accompagnera a la radio. Toujours en 1949, elle enregistre Ghost Riders In The Sky [ 87 ] , une chanson composee par Stan Jones , interpretee par le chef d'orchestre Vaugh Monroe qu'elle revisite pour etre consideree comme une reussite de la rencontre entre le jazz, le blues et la chanson populaire [ 88 ] .

Le declin de Dave Barbour [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee, part donner un concert a Saint Louis dans le Missouri sans Dave Barbour, dont la sante minee par l'alcoolisme, le rend incapable de la suivre, c'est le debut de la rupture. Elle le remplace par un ancien guitariste de Benny Goodman, Mike Bryant. Cet episode lui confirme qu'elle ne peut plus compter sur lui, ni sur aucun homme, que c'est a elle de diriger sa carriere ; dans les annees a venir, elle aura la reputation d'une artiste qui regle le moindre des details touchant sa carriere : contrats, logistique, presse, arrangements musicaux, etc [ 89 ] , [ 24 ] .

Le retour aux concerts [ modifier | modifier le code ]

A partir de 1950 , l'industrie naissante de la television a besoin de vedettes pour augmenter son audience, c'est ainsi que Peggy Lee est, avec Frank Sinatra, Bob Hope , Bing Crosby, une invitee incontournable des spectacles televises, Malgre son succes sur le petit ecran, elle se rend compte que rien ne remplace la presence vivante d'un concert [ 90 ] .

Au debut de l'annee 1950, elle decide de se produire dans la ville de ses debuts, Valley City . Elle accepte la presence de Dave Barbour parmi ses musiciens, car ses medecins lui disent qu'atteint d'un cancer, il n'a plus longtemps a vivre. A sa descente d'avion a l' Aeroport international Hector de Fargo , elle est recue par les notables du Dakota du Nord. Valley City l’accueille en grande pompe, avec des defiles de quatre fanfares, l' American Legion , etc. Quand sa berline descend l'avenue principale de Valley City, elle est acclamee par la population, des jeunes femmes s'approchent de son vehicule pour la voir de pres. Stanley Kubrick qui est photographe pour le magazine Look a immortalise l’evenement par une photo qui porte le titre de The Ballad of Peggy Lee , prise le . Elle dine avec son amie, Belle May Ginsberg, la pianiste qui l'accompagnait lors de ses prestations a la station de radio KOVC a Valley City. Apres ses concerts, Dave Barbour et elle se separent definitivement [ 91 ] , [ 92 ] .

Hollywood (1952-1956) [ modifier | modifier le code ]

Michael Curtiz .

Des le debut des annees 1940 , Peggy Lee est approchee par le monde du cinema, mais elle donne pas suite, arguant de ses difficultes a faire face aux cameras. Se contentant d’apparaitre dans des films en tant que Peggy Lee, comme dans le film Monsieur Musique de 1950 [ 93 ] .

Le Chanteur de jazz [ modifier | modifier le code ]

En 1952 , le realisateur Michael Curtiz se lance dans un remake du Chanteur de jazz de 1927 . Il cherche une chanteuse pour donner la replique a Danny Thomas . Apres le refus de Doris Day , Il ecoute une prestation de Peggy Lee qui l'enthousiasme, il propose le role et comme Peggy Lee est une admiratrice du realisateur de Casablanca , elle dit ≪ oui ≫ . La nouvelle fait dire a Down Beat qu' ≪ une carriere d'actrice prometteuse s'ouvre pour Peggy Lee ≫ [ 94 ] , [ 4 ] .

C'est pendant le tournage du Chanteur de jazz , que Peggy Lee fait la rencontre de l'acteur Brad Dexter qu'elle epouse le [ 95 ] .

La premiere du film a lieu le au Paramount Theatre , si l'accueil du film est mitige en revanche les prestations d'actrice et de chanteuse de Peggy Lee sont saluees de facon unanime. Le magazine Down Beat ecrit ≪ La prestation de Peggy Lee n'est pas seulement celle d'une actrice, mais la venue d'une personnalite unique dans le cinema. ≫ , le reporter present de l' Associated Press se dit ≪ meduse ≫ par Peggy Lee. Si Le Chanteur de jazz n'a pas le succes attendu, en revanche il permet a Peggy Lee d'avoir un nouvel auditoire, d'entrer dans l'univers du cinema, d'etre notamment invitee a participer a la ceremonie des remises des Oscars du cinema de 1953 [ 96 ] .

La Belle et le Clochard (1955) [ modifier | modifier le code ]

Les studios Walt Disney se lancent dans la creation d'un dessin anime de longue duree ayant pour sujet des chiens ayant pour titre La Belle et le Clochard . Pour la realisation, ils font appel a Clyde Geronimi , Wilfred Jackson et Hamilton Luske . Pour illustrer des scenes du film, les studios Disney ont besoin de chansons et sollicitent les services de Sonny Burke et Peggy Lee ; ils ecrivent six chansons La La Lu, What'is a Baby, The Siamese Cats Song, He's a Tramp , Bella Notte   (en) et Peace on Earth , quatre autres chansons ont ete ecrites mais non retenues ; La La Lu , The Siamese Cats Song et He's a Tramp sont ecrites et chantees par Peggy Lee. Elle touche une remuneration de 3 500  $ [ note 8 ] pour sa participation au film [ 97 ] .

Pete Kelly's Blues (1955) [ modifier | modifier le code ]

En 1955, le realisateur Jack Webb , un des amis de Peggy Lee, est convaincu qu'elle peut avoir une nouvelle carriere dans le cinema et il la contacte pour lui proposer un role dans un de ses prochains films qui aurait pour theme le milieu du jazz ; Peggy Lee lui demande le scenario avant de donner sa reponse. Le titre du scenario est Pete Kelly's Blues , c'est l'histoire d'un cornettiste de jazz des annees 1920, Pete Kelly qui se confronte au milieu de la pegre. Parmi les actrices, il y a Janet Leigh qui joue le role d'une mondaine entichee de Pete Kelly , de son cote, Peggy Lee tiendrait le role de Rose Hopkins , une chanteuse de jazz alcoolique qui vit des relations ambivalentes entre Pete Kelly et Fran McCarg , le chef de la pegre locale et politicien vereux, joue par Edmond O'Brien , qui la maltraite et dont elle ne peut sortir de son emprise a cause de son alcoolisme. Apres lecture du script, Peggy Lee donne son accord [ 98 ] .

Peggy Lee rejoint la distribution aux cotes d'Edmond O'Brien, Jack Webb , Janet Leigh, Lee Marvin , Ella Fitzgerald , Martin Milner . Si le film ne reste pas longtemps a la une, en revanche sa musique est remarquee notamment les interpretations d'Ella Fitzgerald et de Peggy Lee, cette derniere est nommee lors de la 28 e ceremonie des Oscars , categorie Oscar de la meilleure actrice dans un second role aux cotes de Betsy Blair , Marisa Pavan , Natalie Wood et de la laureate Jo Van Fleet . Malgre les critiques elogieuses, ce sera la derniere prestation de Peggy Lee en tant qu'actrice [ 99 ] , [ 100 ] , [ 101 ] , [ 102 ] .

La chanteuse de studio et de club de Jazz (1956-1964) [ modifier | modifier le code ]

Le retour chez Capitol Records [ modifier | modifier le code ]
Nelson Riddle en 1958

En 1957, Peggy Lee, le contrat qui la liait a firme Decca Records expire, elle renoue avec la firme Capitol Records par l'enregistrement de l'album The Man I Love   (en) en sur une idee de Frank Sinatra qui le produit, choisit les chansons et qui dirige l'orchestre de Nelson Riddle . C'est l'aboutissement d'une amitie entre les deux chanteurs [ 103 ] .

Fever [ modifier | modifier le code ]
Shelly Manne

En 1956 , le jeune chanteur Little Willie John enregistre un album All Around the World , sur ce dernier figure une chanson au titre court Fever , des que Peggy Lee l'ecoute, elle reprend la chanson par plusieurs fois et decide de l’enregistrer [ 104 ] .

Le style de Fever rompant avec le style habituel de Peggy Lee reconnue avant tout comme une chanteuse de jazz, il semble difficile de l'integrer dans un de ses albums. Aussi est-il decide de graver deux disques separes, un album Things Are Swingin'   (en) et un single Fever a l'interpretation depouillee, Peggy Lee y est accompagnee par le contrebassiste Jack Mondragon, le batteur Shelly Manne avec des claquements de doigts faits par le guitariste Howard Roberts. Les deux sortent en . Les ventes de Fever explosent, Fever apparait comme la chanson la plus sexy que Peggy Lee n'ai jamais chantee, son interpretation prend le pas sur celle de Little Willie. C'est un succes international et la ponctuation rythmique par des claquements de doigts sera reprise notamment par la chanson des Jets Street dans le film West Side Story [ 105 ] , [ 106 ] , [ 107 ] .

La collaboration avec George Shearing [ modifier | modifier le code ]
George Shearing en 1959

En , Peggy Lee se joint au quintet du pianiste George Shearing qui se produit a l'hotel Ambassador de Miami Beach . Sur l'initiative du producteur Dave Cavanaugh   (en) , leur collaboration est enregistree sous le titre Beauty and the Beat! (album de Peggy Lee)   (en) . album qui est considere a l'epoque comme le meilleur enregistrement public de jazz [ 108 ] .

Cela dit, les recherches acoustiques ulterieures qui ont analyse les reeditions sur CD de l'album, notamment celles du critique Will Friedwald   (en) ont etabli le fait qu'il s'agissait d'un enregistrement en studio. Ce qui n'enleve rien a la qualite musicale de l'album [ 108 ] .

Un retrait progressif (1964- 2002) [ modifier | modifier le code ]

A partir du milieu des annees 1960 , la sante de Peggy Lee se deteriore du fait de complications liees au diabete , d'une cardiopathie et des suites d'une blessure au dos, elle continue de chanter jusque dans les annees 1990 , quelquefois en fauteuil roulant. Elle etonne encore le public et les critiques [ 109 ] , [ 110 ] , [ 24 ] .

Le , Peggy Lee se produit au Concord Jazz Festival   (en) de Californie en fauteuil roulant la critique et pianiste de jazz Marian McPartland [ 111 ] , [ 112 ] ecrit combien elle reste etonnee par la qualite de sa prestation [ 113 ] .

Le , Peggy Lee donne son dernier concert en public au Hollywood Bowl de Los Angeles, avec le pianiste George Shearing et Mel Torme avec qui elle chante en duo [ 114 ] , [ 115 ] .

Vie privee [ modifier | modifier le code ]

Apres des annees de mauvaise sante, liee a une addiction aux tranquillisants et a l'alcool, Peggy Lee decede des suites de complications liees au diabete et d'une crise cardiaque a l'age de 81 ans dans sa residence de Bel Air a Los Angeles [ 122 ] , [ 123 ] , [ 120 ] .

Peggy Lee est incineree , ses cendres sont enterrees au Westwood Village Memorial Park Cemetery de Los Angeles dans la section Garden Serenity [ 124 ] , [ 125 ] .

Regards sur son œuvre [ modifier | modifier le code ]

Le critique et producteur de jazz Leonard Feather a ecrit en 1969 , ≪ Si vous n'etes pas emu en entendant la voix de Peggy Lee, c'est que vous etes mort. ≫ [ 126 ] , [ 24 ] .

Duke Ellington l'appelle ≪ The Queen ≫ (La reine) [ 127 ] , [ 128 ] .

Paul McCartney , l'un de ses fans, a ecrit la chanson titre de son album de 1974 Let's Love (album)   (en) [ 129 ] .

Billie Holiday .

En 2010 , l’historien du jazz Will Friedwald   (en) ecrit : ≪ Peggy Lee est une chanteuse rare aux dons pour l'interpretation et la polyvalence rythmique qui ont fait d'elle la styliste musicale la plus importante d'Amerique[...] une chanteuse qui a un rare sens du blues ≫ [ 30 ] .

Ce meme historien place Peggy Lee avec Anita O'Day et Kay Starr comme etant les heritieres directes de Billie Holiday , ces trois chanteuses puisant leur inspiration dans la maniere de chanter le blues selon Billie Holiday. Sans oublier l'autre source de Peggy Lee etant la chanteuse Lee Wiley [ 130 ] . Durant sa collaboration avec Benny Goodman, Peggy Lee a souvent souffert de la comparaison avec Billie Holiday, car en plus de Lee Wiley, elle puisait egalement son style de celui de Mildred Bailey [ 131 ] , [ 27 ] , [ 132 ] .

Le critique musical britannique , John Fordham (critique de jazz)   (en) ecrit dans le Guardian du que Peggy Lee est ≪ une chanteuse inegalee melant humour, sensualite, intelligence avec un minimalisme extraordinairement expressif ≫ [ 133 ] , [ 24 ] .

Le critique musical americain Henry Pleasants (critique musical)   (en) estime que Peggy Lee domine la pantheon de la chanson internationale avec Frank Sinatra et Ella Fitzgerald [ 134 ] .

Le critique de jazz britannique Peter Clayton   (en) et animateur de la BBC , mort en 1991, ecrivait au sujet de Peggy Lee qu'elle est ≪ tout simplement la meilleure chanteuse / le meilleur chanteur de l'histoire de la musique populaire ≫ [ 24 ] , [ 135 ] , [ 134 ] .

Comme Frank Sinatra, elle a debute a l'ere du big band, puis l'un comme l'autre se font fait connaitre comme chanteurs solistes au style unique, qui fera leur celebrite, tous deux ont fait du cinema (Sinatra beaucoup plus que Lee) et etaient enracines dans le monde du jazz. Comme Frank Sinatra, Peggy Lee n'a pas recu de son vivant la reconnaissance qu'elle merite en tant qu'artiste de jazz. Mais, dans les deux cas, la preuve reste dans leurs enregistrements, temoignages de talents qui ont traverse le monde de la musique pop sans jamais perdre leurs enracinements dans le jazz. Comme Frank Sinatra, Peggy Lee a seduit des millions de personnes avec son grain de voix sensuel et sophistique [ 24 ] , [ 136 ] , [ 137 ] , [ 138 ] , [ 139 ] .

Discographie [ modifier | modifier le code ]

La discographie est etablie a partir des ressources relatives a la musique consultables a la section Liens externes.

Capitol Records (78 tours) [ modifier | modifier le code ]

  • 1944 : Peggy Lee ( That Old Feeling / Ain't Goin' No Place ), label Capitol
  • 1944 : What More Can A Woman Do? / You Was Right, Baby ,
  • 1945 : Waitin' for the Train to Come In / I’m Glad I Waited for You
  • 1946 : Aren't You Kind of Glad We Did? / It's All Over Now
  • 1946 : Everything's Movin' Too Fast / It's Lovin' Time
  • 1946 : He’s Just My Kind / It’s a Good Day
  • 1946 : I Don’t Know Enough About You / I Can See It Your Way, Baby ,
  • 1946 : Linger in My Arms a Little Longer, Baby / Baby You Can Count on Me
  • 1947 : A Nightingale Can Sing the Blues / There’ll Be Some Changes Made
  • 1947 : Chi-baba Chi-baba (My Bambino Go to Sleep) / Ain’tcha Ever Comin’ Back
  • 1947 : Swing Low, Sweet Chariot / Speaking of Angels
  • 1948 : Don't Smoke in Bed / Everybody Loves Somebody
  • 1948 : Bubble-loo, Bubble-loo / Why Don’t You Do Right?
  • 1948 : It’s a Good Day / You Was Right, Baby
  • 1948 : Manana (Is Good Enough for Me) / All Dressed Up With a Broken Heart ,
  • 1948 : Rendezvous with Peggy Lee (coffret de 3 disques 78 tours : 6 chansons),
  • 1949 : Neon Signs / Through a Long and Sleepless Night

Capitol Records [ modifier | modifier le code ]

Decca Records [ modifier | modifier le code ]

Albums Post-Capitol [ modifier | modifier le code ]

Filmographie [ modifier | modifier le code ]

Peggy Lee fut une actrice occasionnelle, elle apparait dans des films musicaux ou elle joue son propre role, ses deux films en tant qu'actrice sont Le Chanteur de jazz de Michael Curtiz et La Peau d'un autre de Jack Webb

Prix et distinctions [ modifier | modifier le code ]

Hommage [ modifier | modifier le code ]

Anecdote [ modifier | modifier le code ]

En 1988 , lorsque le president Ronald Reagan accueille le president Francois Mitterrand a la Maison-Blanche , Peggy Lee est invitee pour chanter du blues devant eux [ 150 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

References [ modifier | modifier le code ]

  1. Gavin 2014 , p.   11-13 .
  2. Richmond 2006 , p.   14-18 .
  3. Strom 2005 , p.   5-6 .
  4. a b c d et e (en-US) Anne Commire ( dir. ), Women in World History : A Biographical Encyclopedia , vol.  9 : Laa-Lyud , Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, , 847  p. ( ISBN   9780787640682 , lire en ligne ) , p.  297-302
  5. Gavin 2014 , p.   14-18 .
  6. Richmond 2006 , p.   16-18 .
  7. Strom 2005 , p.   6 .
  8. a et b Strom 2005 , p.   8 .
  9. Gavin 2014 , p.   23 .
  10. Richmond 2006 , p.   20-21 .
  11. Gavin 2014 , p.   25-27 .
  12. Gavin 2014 , p.   28-29 .
  13. Richmond 2006 , p.   28-29 .
  14. Gavin 2014 , p.   31 .
  15. Gavin 2014 , p.   31-32 .
  16. Strom 2005 , p.   9-10 .
  17. Gavin 2014 , p.   34-35 .
  18. Richmond 2006 , p.   23-24 .
  19. Gavin 2014 , p.   35-36 .
  20. Richmond 2006 , p.   33-34 .
  21. Richmond 2006 , p.   21 .
  22. Richmond 2006 , p.   33-35 .
  23. Strom 2005 , p.   10 .
  24. a b c d e f g h i j k l m n o et p (en-US) Bruce J. Evensen, ≪  Lee, Peggy  ≫, American National Biography ,‎ ( lire en ligne )
  25. a et b (en) ≪  Peggy Lee | American singer and songwriter  ≫, sur Encyclopedia Britannica (consulte le )
  26. a b c d et e (en-US) ≪  Peggy Lee | Encyclopedia.com  ≫, sur www.encyclopedia.com (consulte le )
  27. a et b (en) Staff and agencies , ≪  Peggy Lee dies at 81  ≫, sur the Guardian , (consulte le )
  28. (en-US) Anita Gates , ≪  ‘Is That All There Is?,’ a Peggy Lee Biography (Published 2014)  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  29. (en-US) ≪  CNN.com - Singer Peggy Lee dead of heart attack at 81 - January 22, 2002  ≫, sur edition.cnn.com (consulte le )
  30. a b c d e f g et h Friedwald 2010 , p.   287-294 .
  31. Richmond 2006 , p.   50-53 .
  32. Richmond 2006 , p.   53-56 .
  33. (en-US) ≪  A history walk through Downtown Fargo  ≫, sur Visit Fargo-Moorhead , (consulte le )
  34. (en-US) Anne Commire, Women in World History, Volume 9 , p.  299
  35. Richmond 2006 , p.   57-64 .
  36. Richmond 2006 , p.   65-67 .
  37. Richmond 2006 , p.   68-70 .
  38. Richmond 2006 , p.   70-71 .
  39. Richmond 2006 , p.  71-74 et 84-86.
  40. (en-US) ≪  Desert Sun 5 April 1965 ? California Digital Newspaper Collection  ≫, sur cdnc.ucr.edu (consulte le )
  41. (en-US) Mike Zirpolo , ≪  “When the Sun Comes Out” and “This is New” (1941) Benny Goodman with Helen Forrest  ≫, sur Swing & Beyond , (consulte le )
  42. (en) ≪  Helen Forrest  ≫, sur Jewish Women's Archive (consulte le )
  43. (en-US) ≪  Benny Goodman's wife, Alice IL, is dead at 72 (Published 1978)  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  44. (en-US) ≪  Encyclopedia of the Great Plains | LEE, PEGGY (1920-2002)  ≫, sur plainshumanities.unl.edu (consulte le )
  45. ≪  Eternelle Peggy Lee  ≫, sur France Musique (consulte le )
  46. (en) All About Jazz , ≪  Peggy Lee: A Century Of Song article @ All About Jazz  ≫, sur All About Jazz (consulte le )
  47. Richmond 2006 , p.   87-89 .
  48. (en) ≪  Andre Previn | American composer and musician  ≫, sur Encyclopedia Britannica (consulte le )
  49. Richmond 2006 , p.  89-102.
  50. ≪  Blues in the Night - Peggy Lee and The Benny Goodman Orchestra  ≫, sur YouTube
  51. ≪  Somebody Else Is Taking My Place  ≫, sur channel Peggy Lee sur YouTube
  52. Richmond 2006 , p.   109-111 .
  53. Richmond 2006 , p.   113-114 .
  54. (en) Peggy Lee - Benny Goodman Orchestra, ≪  Why Don't You Do Right  ≫
  55. Richmond 2006 , p.   120-123 .
  56. Richmond 2006 , p.   123-124 .
  57. Richmond 2006 , p.   128 .
  58. Richmond 2006 , p.   131-133 .
  59. (en-US) ≪  Peggy Lee: Ain't Goin' No Place (Larkin) - Recorded January 7, 1944  ≫, sur You Tube
  60. (en-US) ≪  Peggy Lee - That Old Feeling  ≫, sur You Tube
  61. Richmond 2006 , p.   133-136 .
  62. Peggy Lee ? What More Can A Woman Do? / You Was Right, Baby (Los Angeles pressing, Shellac) ( lire en ligne )
  63. Richmond 2006 , p.   136-137 .
  64. (en-US) ≪  Peggy Lee - I Don't Know Enough About You (1945)  ≫, sur You Tube (consulte le )
  65. Richmond 2006 , p.   142-143 .
  66. (en-US) ≪  1945 HITS ARCHIVE: Waitin’ For The Train To Come In - Peggy Lee  ≫, sur YouTube (consulte le )
  67. Richmond 2006 , p.   141-142 .
  68. Richmond 2006 , p.   146-147 .
  69. Richmond 2006 , p.   150-151 .
  70. Richmond 2006 , p.   151 .
  71. a et b Richmond 2006 , p.   153-155 .
  72. (en-US) ≪  What More Can A Woman Do (1947) - Peggy Lee  ≫, sur YouTube
  73. (en-US) ≪  Peggy Lee - Golden Earrings (1947)  ≫, sur You Tube
  74. Richmond 2006 , p.   1156-157 .
  75. (en-US) ≪  Manana  ≫, sur Channel Peggy Lee sur YouTube
  76. (en) ≪  Carmen Miranda | Portuguese-born singer and actress  ≫, sur Encyclopedia Britannica (consulte le )
  77. Richmond 2006 , p.   157-159 .
  78. Richmond 2006 , p.   160-161 .
  79. (en-US) ≪  Peggy Lee - Golden Earrings (1948)  ≫, sur You Tube
  80. (en) Ronald Atkins , ≪  Obituary: George Simon  ≫, sur the Guardian , (consulte le )
  81. Richmond 2006 , p.   163-164 .
  82. Richmond 2006 , p.   166-167 .
  83. Richmond 2006 , p.   168 .
  84. (en-US) ≪  Peggy Lee - I Let The Song Go Out Of My Heart  ≫, sur You Tube
  85. (en-US) ≪  Willard Robison  ≫, sur Discogs (consulte le )
  86. (en-US) ≪  Willard Robison Biography  ≫, sur www.jazzstandards.com (consulte le )
  87. (en-US) ≪  Peggy Lee - Ghost Riders In The Sky (A Cowboy Legend) 1949  ≫, sur You Tube
  88. Richmond 2006 , p.   170-172 .
  89. Richmond 2006 , p.   173-174 .
  90. Richmond 2006 , p.   175-178 .
  91. ≪  Archivio Kubrick: Works - Photographs for LOOK magazine  ≫, sur www.archiviokubrick.it (consulte le )
  92. Richmond 2006 , p.   180-182 .
  93. Richmond 2006 , p.   184 .
  94. Richmond 2006 , p.   207 .
  95. a et b Richmond 2006 , p.   208-209 .
  96. Richmond 2006 , p.   210-212 .
  97. Richmond 2006 , p.   224-226 .
  98. Richmond 2006 , p.   227-228 .
  99. a et b (en-US) ≪  Peggy Lee  ≫, sur Hollywood Walk of Fame , (consulte le )
  100. (en-US) H. H. T , ≪  Webb Plays the Blues  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  101. (en-US) Clyde Gilmour , ≪  Maclean’s Movies | Maclean's | OCTOBER 1 1955  ≫, sur Maclean's | The Complete Archive (consulte le )
  102. Richmond 2006 , p.   228-231 .
  103. Richmond 2006 , p.   246-247 .
  104. Richmond 2006 , p.   253 .
  105. Richmond 2006 , p.   253-257 .
  106. (en-US) John Bush, ≪  Things Are Swingin' Review by John Bush  ≫, sur All Music
  107. (en-US) ≪  Fever  ≫, sur Chaine officielle de Peggy Lee
  108. a et b Richmond 2006 , p.   https://archive.org/details/feverlifemusicof00rich/page/259/mode/1up 259].
  109. (en-US) ≪  WIC Biography - Peggy Lee  ≫, sur www.wic.org (consulte le )
  110. a et b (en-US) Roy Hemming & David Hajdu, Discovering Great Singers Of Classic Pop , Newmarket Press, , 295  p. ( ISBN   9781557040725 , lire en ligne ) , p.  144
  111. (fr) ≪  Marian McPartland, legende du jazz, meurt a 95 ans  ≫, sur Radio France ,
  112. (en-US) Alvin Klein, ≪  A Life's Memories From the 'Queen of Jazz'  ≫, The New York Times ,‎ , Section LI, Page 13 ( lire en ligne )
  113. a et b Richmond 2006 , p.   https://archive.org/details/feverlifemusicof00rich/page/405/mode/1up 405].
  114. (en-US) Don Heckman, ≪  Shearing, Lee and Torme Showcased at Hollywood Bowl  ≫, The Los Angeles Times ,‎ ( lire en ligne )
  115. Richmond 2006 , p.   https://archive.org/details/feverlifemusicof00rich/page/407/mode/1up 407].
  116. (en-US) ≪  Nicki Lee Barbour Foster Dead: Peggy Lee's Daughter Was 71  ≫, sur The Hollywood Reporter , (consulte le )
  117. ≪  Nicki Lee Barbour Foster (1943-2014) - Memorial...  ≫, sur fr.findagrave.com (consulte le )
  118. (en-US) ≪  Brad Dexter  ≫, The Washington Post ,‎ ( lire en ligne )
  119. (en-US) Variety Staff et Variety Staff , ≪  Brad Dexter  ≫, sur Variety , (consulte le )
  120. a et b (en-GB) Peter Sheridan , ≪  Alcohol, Valium addiction and living in a fantasy world: The Strange Life of Peggy Lee  ≫, sur Express.co.uk , (consulte le )
  121. (en-US) Christopher Porter , ≪  Singer Peggy Lee Dies at 81  ≫, sur JazzTimes (consulte le )
  122. (en-US) Enid Nemy , ≪  Peggy Lee, Sultry-Voiced Singer of 'Fever,' Dies at 81 (Published 2002)  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  123. (en-US) The Associated Press , ≪  Peggy Lee, Sultry-Voiced Singer of 'Fever,' Dies at 81 (Published 2002)  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  124. ≪  Peggy Lee (1920-2002) - Memorial Find a Grave  ≫, sur fr.findagrave.com (consulte le )
  125. Richmond 2006 , p.   410 .
  126. (fr) ≪  Mort de la chanteuse Peggy Lee  ≫, Le Soir (Belgique) ,‎ ( lire en ligne )
  127. (en-US) Enid Nemy, ≪  Peggy Lee, : Singer Whose Understated Style Kept Sizzling for Six Decades, Dies at 81  ≫, The New York Times ,‎ , p.  17 ( lire en ligne Inscription nécessaire)
  128. Friedwald 1990 , p.   334 .
  129. (en) Steve Futterman, ≪  Missing Peggy Lee  ≫, Entertainement ,‎ ( lire en ligne )
  130. Friedwald 1990 , p.   89-90 .
  131. Friedwald 1990 , p.   383 .
  132. (en-US) Brian Case ( dir. ) ( photogr.  Val Wilmer), The Illustrated Encyclopedia of Jazz , New York, Harmony Books ( reimpr.  1982) ( 1 re   ed. 1978), 225  p. ( ISBN   9780517533444 , lire en ligne ) , p.  125
  133. (en-GB) John Fordham, ≪  Peggy Lee : The singer best known for Fever and Is That All There Is?, she was also an accomplished actress and composer.  ≫, The Guardian ,‎ ( lire en ligne )
  134. a et b (en-US) Henry Pleasants, The Great American Popular Singers , New York, Simon & Schuster, , 387  p. ( ISBN   9780671540982 , lire en ligne ) , p.  343-357
  135. (en-US) uDiscover Team, ≪  Peggy Lee  ≫, sur uDiscover Music , (consulte le )
  136. (en-US) Enid Nemy , ≪  Peggy Lee, Singer Whose Understated Style Kept Sizzling for Six Decades, Dies at 81 (Published 2002)  ≫, The New York Times ,‎ ( ISSN   0362-4331 , lire en ligne , consulte le )
  137. (en-US) FWBP Staff , ≪  Peggy Lee ‘Fever’ continues during centennial celebration  ≫, sur Fort Worth Business Press , (consulte le )
  138. (en-US) Susan King, ≪  Classic Hollywood: Peggy Lee seduced millions with her sultry, sophisticated purr  ≫, sur Los Angeles Times , (consulte le )
  139. (en-US) Don Heckman, ≪  Peggy Lee Did Do Right by Her Material  ≫, sur Los Angeles Times , (consulte le )
  140. Richmond 2006 , p.   150 .
  141. (en-US) ≪  1956 | Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences  ≫, sur www.oscars.org (consulte le )
  142. (en-US) ≪  Peggy Lee  ≫, sur latimes.com (consulte le )
  143. (en-GB) ≪  Jazz legend Peggy Lee dies  ≫, BBC News ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  144. (en) ≪  12th Annual GRAMMY Awards  ≫, sur GRAMMY.com , (consulte le )
  145. (en-US) Leonard Feather, The Encyclopedia of Jazz in the Seventies , New York, Da Capo Press ( reimpr.  1988) ( 1 re   ed. 1976), 401  p. ( ISBN   9780306802904 ) , p.  223
  146. (en) ≪  Peggy Lee  ≫, sur GRAMMY.com , (consulte le )
  147. ≪  Peggy Lee | Songwriters Hall of Fame  ≫, sur www.songhall.org (consulte le )
  148. (en-US) JazzTimes , ≪  Peggy Lee Songwriter Award Launched by ASCAP Foundation  ≫, sur JazzTimes (consulte le )
  149. (en-US) ≪  ASCAP Announces Inaugural Peggy Lee Songwriter Award Winners: Michael Blum And Jenna Lotti ≪ American Songwriter  ≫, sur American Songwriter , (consulte le )
  150. (en-US) John Lamb | May 26th 2020 - 8am , ≪  Is that all there is? Not for North Dakota's Peggy Lee, whose music continues to find new fans  ≫, sur Grand Forks Herald (consulte le )

Pour approfondir [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilise comme source pour la redaction de cet article.

Notices dans des encyclopedies ou manuels de reference [ modifier | modifier le code ]

  • (en-US) Leonard Feather & Ira Gitler ( dir. ), The Encyclopedia of Jazz in the Seventies , Da Capo Press, janvier 1977, reed. 1 decembre 1988, 401  p. ( ISBN   9780306802904 , lire en ligne ) , p.  223 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Brian Case & Stan Britt, The Illustrated Encyclopedia of Jazz , Harmony Books, juin 1978, reed. 12 decembre 1988, 225  p. ( ISBN   9780517533437 , lire en ligne ) , p.  125 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Henry Pleasants, The Great American Popular Singers , Simon & Schuster, , 387  p. ( ISBN   9780671540999 , lire en ligne ) , p.  343-357 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Donald Clarke ( dir. ), The Penguin Encyclopedia of Popular Music , New York & Londres, Penguin Books, 13 septembre 1989, reed. 1 mai 1999, 1378  p. ( ISBN   9780140513707 , lire en ligne ) , p.  692-693 ,
  • (en-US) Will Friedwald , Jazz Singing: America's Great Voices from Bessie Smith to Bebop and Beyond , New York, Scribner Book Company, , 481  p. ( ISBN   9780684185224 , lire en ligne ) , p.  89-90 ; 95 ; 333-341 ; 373-375.   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Phil Hardy, The Faber Companion to 20th-Century Popular Music , Faber & Faber, 1990, reed. 9 avril 2001, 1250  p. ( ISBN   9780571196081 , lire en ligne ) , p.  572 ,
  • (en-US) Roy Hemming & David Hajdu ( dir. ), Discovering Great Singers Of Classic Pop , Newmarket Press, , 295  p. ( ISBN   9781557040725 , lire en ligne ) , p.  141-145 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Colin Larkin ( dir. ), The Encyclopedia of Popular Music, volume 4 , Muze / Grove's Dictionaries, , 840  p. ( ISBN   9781561592371 , lire en ligne ) , p.  684-685 ,
  • (en-US) Leonard Feather ( dir. ), The Biographical Encyclopedia of Jazz , Oxford University Press, USA, 18 novembre 1999, reed. 1 avril 2007, 718  p. ( ISBN   9780195320008 , lire en ligne ) , p.  406-407 ,
  • (en-US) Anne Commire ( dir. ), Women in World History : A Biographical Encyclopedia , vol.  9 : Laa-Lyud , Waterford, Connecticut, Yorkin Publications /Gale Cengage, , 847  p. ( ISBN   9780787640682 , lire en ligne ) , p.  297-302 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Will Friedwald , A Biographical Guide to the Great Jazz and Pop Singers , New York, Pantheon Books, , 819  p. ( ISBN   9780375421495 , lire en ligne ) , p.  287-294 .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Bruce J. Evensen, ≪  Lee, Peggy  ≫, American National Biography ,‎ ( lire en ligne Inscription nécessaire) .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Autobiographie [ modifier | modifier le code ]

Essais et biographies [ modifier | modifier le code ]

  • (en-US) Robert Strom , Miss Peggy Lee : A Career Chronicle , Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, , 311  p. ( ISBN   9780786419364 , lire en ligne ) .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Peter Richmond , Fever : the life and music of Miss Peggy Lee , New York, Henry Holt and Company, , 449  p. ( ISBN   9780805073836 , lire en ligne ) .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) James Gavin , Is That All There Is? : The Strange Life of Peggy Lee , New York, Atria Books, , 608  p. ( ISBN   9781451641684 , lire en ligne ) .   Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Tish Oney, Peggy Lee: A Century of Song , Rowman & Littlefield Publishers, , 250  p. ( ISBN   9781538128473 ) ,

Articles [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Sur les autres projets Wikimedia :