Milton Obote

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Milton Obote
Illustration.
Milton Obote en 1960.
Fonctions
President de la republique d'Ouganda
?
( 4 ans, 7 mois et 10 jours )
Premier ministre Otema Allimadi
Predecesseur Paulo Muwanga (secretaire de la Commission militaire)
Successeur Bazilio Olara Okello (president du Conseil militaire)
?
( 4 ans, 9 mois et 11 jours )
Predecesseur Sir Edward Muteesa
Successeur Idi Amin Dada
Premier ministre d'Ouganda
?
( 2 ans, 6 mois et 6 jours )
President Sir Edward Muteesa
Monarque Elisabeth II
Predecesseur Poste cree
Successeur Otema Allimadi (indirectement)
Biographie
Nom de naissance Apolo Milton Obote
Date de naissance
Lieu de naissance Akoroko ( Ouganda )
Date de deces (a 79 ans)
Lieu de deces Johannesburg
( Afrique du Sud )
Nationalite ougandaise
Parti politique Congres du peuple ougandais
Conjoint Miria Obote

Milton Obote
Premiers ministres d'Ouganda
Presidents de la republique d'Ouganda

Milton Obote ( - ) est un homme politique ougandais. President de la republique d'Ouganda a deux reprises, il est considere comme le ≪ pere de l'independance ≫ de son pays.

Il fonde le Congres du peuple ougandais (UPC) en 1960. Apres l'independance de l'Ouganda en 1962, il devient Premier ministre. En 1966, il remporte une lutte de pouvoir contre le roi Muteesa II et devient president, mettant en place un regime dictatorial avec l'UPC comme parti unique . Il est renverse par Idi Amin Dada dans un coup d'Etat en 1971 et s'installe en exil en Tanzanie .

A la suite du renversement d'Idi Amin lors de la guerre ougando-tanzanienne , il revient au pouvoir, en 1980, a l’issue d'une election. L'opposition rejette le resultat et monte une guerre de brousse contre le gouvernement. Pendant la guerre, en 1985, Obote est renverse une seconde fois par un deuxieme coup d'Etat. Il vit le reste de sa vie en exil.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Enfance et education [ modifier | modifier le code ]

Milton Obote nait a Akokoro , dans la region d' Apac   (en) dans le nord de l' Ouganda . Il est le troisieme de neuf enfants [ 1 ] d'un chef de tribu du clan Oyima des Lango . En 1940, il integre l'ecole missionnaire protestante de Lira , puis le lycee de Gulu , le Busoga College   (en) et l' universite Makerere . Il veut etudier le droit, qui n'est pas une matiere proposee a l'universite, et s'oriente finalement vers une filiere artistique qui inclut des cours d'anglais et de geographie [ 2 ] . A l'universite Makerere, il fait ses debuts militants. La raison de la fin de ses etudes n'est pas connue : selon les sources, il est renvoye de l'etablissement pour avoir participe a une greve etudiante , ou arrete ses etudes quand il ne recoit pas la bourse dont il a besoin pour etudier le droit a l'etranger [ 3 ] . Il travaille dans le Buganda puis demenage au Kenya , ou il est employe du batiment pour une entreprise d'ingenierie [ 4 ] .

Debuts en politique [ modifier | modifier le code ]

Alors qu'il est au Kenya, Obote s'implique dans le mouvement d' independance du Kenya . En 1956, il retourne en Ouganda et integre le parti du Congres national de l'Ouganda   (en) . En 1957, il est elu au conseil legislatif local [ 5 ] . En 1959, le Congres national de l'Ouganda se separe en deux factions ; celle dirigee par Obote fusionne avec l'Union du peuple ougandais pour former le Congres du peuple ougandais [ 6 ] .

Obote represente le Congres du peuple ougandais a la conference constitutionnelle ougandaise   (en) organisee a Lancaster House en 1961, aux cotes de A. G. Mehta   (en) . Cette conference est organisee par le gouvernement britannique pour preparer l'independance ougandaise [ 7 ] .

Premier ministre de l'Ouganda [ modifier | modifier le code ]

De gauche a droite : Grace Ibingira   (en) , Obote et John Kakonge en 1962.

A l'approche des elections suivant l'independance de l'Ouganda, Obote forme une coalition avec Kabaka Yekka   (en) , le parti royaliste bougandais . Les deux partis obtiennent ensemble une majorite parlementaire et Obote devient premier ministre du pays le 25 avril 1962, nomme par le gouverneur general Walter Coutts   (en) . L'annee suivante, le poste de gouverneur general est remplace par un poste de president elu par le parlement. Muteesa II , le roi du Bouganda, accede au poste honorifique president, tandis qu'Obote reste premier ministre [ 2 ] .

En novembre 1963, Milton Obote epouse Miria Kalule , avec qui il a quatre enfants [ 8 ] .

En janvier 1964, une mutinerie a lieu a la caserne de Jinja , deuxieme plus grande ville de l'Ouganda qui abrite le premier bataillon de l' armee ougandaise (1962-1971)   (en) . Plusieurs autres mutineries ont lieu dans d'autres pays d' Afrique de l'Est et toutes necessitent une intervention de l'armee britannique. Avant l'arrivee des troupes, Obote envoie son ministre de la defense Felix Onama   (en) negocier avec les mutins. Onama est pris en otage et accepte plusieurs revendications, qui incluent une augmentation considerable des salaires et une promotion rapide de nombreux officiers, dont Idi Amin Dada [ 2 ] .

En 1965, Obote interdit aux Kenyans d'acceder a des potes importants dans le gouvernement. En 1969, il ordonne l'expulsion des Kenyans vivant en Ouganda [ 9 ] .

Pendant qu'il est premier ministre, Obote est implique dans le scandale de l'or   (en) , une affaire de contrebande d'or, en partenariat avec Idi Amin, a l'epoque vice-commandant des forces armees ougandaises. Quand le Parlement demande la demission d'Amin et une enquete sur Obote, il suspend la constitution et se declare president du pays en mars 1966 ; dans le cadre d'un etat d'urgence , il s'arroge presque tous les pouvoirs. Plusieurs membres de son gouvernement, dirigeants de factions rivales au sein du parti, sont arretes et emprisonnes sans motif. Obote declenche la crise de Mengo   (en) en ordonnant une invasion armee du palais de Muteesa, et celui-ci part en exil [ 10 ] . En 1967, le Parlement adopte une nouvelle loi qui abolit la structure federale etablie par la Constitution signee a l'independance et donne tous les pouvoirs au president du pays [ 11 ] .

Premiere presidence de l'Ouganda [ modifier | modifier le code ]

Le 19 decembre 1969, une tentative de meurtre d'Obote est dejouee. Mohamed Sebaduka tire sur le president alors qu'il quitte la conference annuelle des delegues du Congres du peuple ougandais au stade Lugogo de Kampala  ; la balle casse deux dents d'Obote et ressort par sa joue. Le pistolet de Sebaduka s'enraye et un deuxieme assassin, Yowana Wamala, lance une grenade vers le president, mais elle n'explose pas. Sebaduka recoit une balle tiree par les gardes du corps d'Obote, mais les deux attaquants parviennent a fuir. La police les arrete plus tard et plusieurs membres du Parti democrate accusent l'ancien premier ministre Benedicto Kiwanuka d'avoir organise le complot [ 12 ] .

Apres cette tentative d'assassinat, Obote fait bannir tous les partis d'opposition. L'etat d'urgence continue et de nombreux adversaires politiques d'Obote sont condamnes a la prison a vie sans proces. La police secrete d'Obote, la General Service Unit , menee par son cousin, est responsable de nombreux assassinats et de tortures [ 9 ] .

En 1969 et 1970, Milton Obote publie une serie de pamphlets pour expliquer sa politique sociale et economique. Il resume son approche socialiste dans le document Common Man's Charter   (en) , justifiant sa politique surnommee le deplacement a gauche   (en) . En 1970, le gouvernement prend au moins 60% des parts de la plupart des grandes entreprises et des banques du pays. La corruption explose, comme le prix de la nourriture en raison de problemes reguliers d'approvisionnement. La persecution des commercants Indiens d'Ouganda   (en) contribue a cette hausse des prix [ 9 ] .

L'armee ougandaise est financee et entrainee par le gouvernement israelien afin de soutenir le peuple Anyanya au Soudan du Sud, engage dans une guerilla contre le gouvernement soudanais. Le gouvernement d'Obote refuse de soutenir les rebelles et extradite un mercenaire allemand vers le Soudan, ce qui cree des tensions avec Israel [ 13 ] .

Prise de pouvoir d'Idi Amin Dada [ modifier | modifier le code ]

Le coup d'Etat de 1971 en Ouganda se deroule en janvier 1971, pendant qu'Obote visite Singapour pour la reunion des chefs de gouvernement du Commonwealth . Dans les deux annees qui precedent le coup d'etat, les relations entre Obote et le bloc de l'Ouest sont tendues. Il est possible que des pays occidentaux aient au moins ete au courant et peut-etre activement soutenu le coup d'Etat [ 14 ] , [ 15 ] . Il est certain que le gouvernement israelien a activement aide les forces d'Idi Amin Dada, les troupes israeliennes se deplacant a Kampala pour occuper les rues de la capitale [ 16 ] . La chute du regime d'Obote est celebree par de nombreux Ougandais [ 9 ] .

Une fois mis au courant du coup d'Etat, Obote se rend immediatement a Nairobi pour rassembler ses fideles de l'armee pour s'opposer a Amin. Les autorites kenyannes empechent ses tentatives de communication, et les soldats pro-Obote ne parviennent pas a organiser une contre-attaque. Les forces d'Admin eliminent rapidement les loyalistes avec une serie de purges [ 17 ] . Obote demenage alors en Tanzanie, ou il recoit beaucoup plus de soutien [ 18 ] de la part du president Julius Nyerere , socialiste et proche d'Obote [ 19 ] . Les gouvernements tanzanien et somalien veulent d'abord aider Obote a reprendre le pouvoir en envahissant l'Ouganda depuis la region de Kagera . Le projet est abandonne quand Zhou Enlai , premier ministre chinois, informe les deux gouvernements qu'il s'oppose a une intervention militaire, tandis qu'il est probable qu'Idi Amin recoive le soutien des pays capitalistes. Nyerere offre des casernes a Obote pour qu'il organise une armee de guerilla pendant son exil en Tanzanie. Des milliers de soutiens d'Obote fuient au Soudan, ou ils recoivent aussi un abri et des camps d'entrainement. Obote demenage au Soudan fin mars 1971 pour preparer son armee rebelle a une invasion [ 18 ] .

Les efforts d'Obote sont rendus difficiles par le manque de soutien du peuple ougandais, qui prend parti pour Amin plutot que pour lui. Meme au sein du Congres du peuple ougandais, des factions refusent de le soutenir. Dans les camps d'entrainement d'Obote, les tensions ethniques et personnelles entravent la formation des soldats. Debut 1972, le Soudan signe un accord avec Amin et expulse Obote et ses fideles, ce qui les met en grande difficulte [ 18 ] . Obote ne parvient a regrouper qu'environ un millier de rebelles, pour la plupart mal entraines [ 20 ] . Alors que les tensions s'aggravent entre la Tanzanie et l'Ouganda, Nyerere autorise enfin l' invasion de l'Ouganda de 1972 , a laquelle prend part le groupe de Yoweri Museveni , pourtant critique d'Obote [ 21 ] . L'invasion est un echec complet et presque tous les rebelles sont captures ou tues [ 22 ] . Cet echec envenime la situation entre Museveni et Obote [ 21 ]  ; il cause aussi un mouvement international de condamnation de l'invasion, forcant le gouvernement tanzanien a fermer les camps de rebelles et a leur oter leur soutien [ 22 ] . Obote et ses proches partent vivre a Dar es Salam , ou ils trouvent des emplois classiques, tandis que ses soldats non grades sont envoyes a Tabora dans les champs de cafe '"`UNIQ--nowiki-0000005F-QINU`"' 23 '"`UNIQ--nowiki-00000060-QINU`"' .

Au debut de 1973, Museveni annonce la formation du Front for National Salvation   (en) [ 24 ] tandis qu'Obote reconstruit son armee de guerilla [ 25 ] [ 26 ] . Obote disparait de la vie publique pendant plusieurs annees, vivant dans une villa pres de la residence de Nyerere [ 27 ] . Obote reorganise ses forces restantes; il mobilise une ≪ marine ≫ de six bateaux sur le lac Victoria , qui mene des operations de contrebande pour financer les rebelles et met en place un reseau souterrain en Ouganda. David Oyite-Ojok se voit confier le commandement de cette marine [ 28 ] . Malgre tout, son mouvement rebelle reste minoritaire et le soutien populaire revient toujours autant a Idi Amin, notamment parce qu'il n'arrive pas a assassiner ses fideles [ 29 ] et parce qu'Obote lui-meme reste tres impopulaire en Ouganda, meme aux yeux des opposants a Amin [ 30 ] .

Toutes les factions rebelles participent a la guerre ougando-tanzanienne de 1978?79 qui aboutit au renversement d'Amin [ 31 ] . Les forces d'Amin sont en deroute apres la bataille de Kampala [ 32 ] . Des fonctionnaires ougandais partout dans le pays fuient pour le Kenya, ce qui precipite l'effondrement de l'administration du pays [ 33 ] . Apres la chute de Kampala, les combats ne provoquent plus de dommages importants en Ouganda [ 34 ] . Les combats continuent jusqu'au , date a laquelle les Tanzaniens arrivent a la frontiere soudanaise et eliminent ce qui reste de la resistance [ 32 ] .

Deuxieme presidence [ modifier | modifier le code ]

Yusufu Lule , present lors de la bataille de Kampala, est pris de court par la chute de la ville et prepare une liste rapide de ministres qui representent la diversite ethnique du pays [ 35 ] . Le , Lule arrive par avion a la ville et prend le titre de president de l'Ouganda [ 32 ] . En decembre 1980, Obote prend la tete de la commission presidentielle de l'Ouganda   (en) , le gouvernement provisoire [ref. necessaire] .

Obote revient au pouvoir lors des elections generales ougandaises de 1980   (en) , se nommant a la fois president et ministre des finances [ 36 ] et provoquant la prise d'armes par plusieurs groupes d'opposition [ 37 ] . Ces elections sont largement truquees [ 38 ] , et l' armee de resistance nationale   (en) de Yoweri Museveni declenche la guerre de brousse en Ouganda [ 39 ] , [ 40 ] .

En 1983, le gouvernement Obote lance l' operation Bonanza , une operation militaire qui fait des dizaines de milliers de morts et deplace une grande partie de la population. Les habitants du Nord de l'Ouganda sont accuses d'avoir soutenu la rebellion du premier ministre et empire les tensions regionales dans le pays [ 41 ] . Au total, la guerre de brousse en Ouganda fait entre 100 000 et 500 000 morts [ 42 ] , [ 43 ]  ; en juillet 1985, Amnesty International affirme que plus de 300 000 morts de civils sont dues au regime d'Obote, surtout dans le triangle de Luweero   (en) [ 44 ] .

Le 27 juillet 1985, Obote est destitue. Comme en 1971, il est renverse par ses propres chefs de l'armee, cette fois Tito Okello et Bazilio Olara Okello . Ils regnent quelques mois sur le pays avant la prise de pouvoir par Museveni [ 44 ] .

Fin de vie [ modifier | modifier le code ]

Pierre tombale de Milton Obote.

Le Mouvement de resistance nationale de Museveni remporte la guerre de brousse ougandaise et il devient president ougandais en 1986 [ 37 ] .

Le couple Obote s'exile alors au Kenya puis en Zambie [ 45 ] , [ 46 ] . Le 10 octobre 2005, Milton Obote meurt d'une insuffisance renale a Johannesbourg [ 46 ] , [ 47 ] . Il a droit a des obseques nationales organisees par Museveni [ 48 ] , une decision appreciee par certains Ougandais et critiquee par d'autres [ 48 ] , [ 49 ] . A cette occasion, Miria Obote revient en Ouganda en octobre 2005, pour les funerailles puis pour s'y installer definitivement [ 50 ] .

En decembre 2005, Miria Obote est elue a la tete du Congres du peuple ougandais pour remplacer son mari et nommee pour etre la prochaine candidate du parti aux elections presidentielles [ 51 ] . Elle se presente donc a l' election generale de 2006 en Ouganda   (en) et obtient 0.6% des voix, tandis que Yoweri Museveni est reelu [ 52 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

(en) Cet article est partiellement ou en totalite issu de la page de Wikipedia en anglais intitulee ≪  Milton Obote  ≫ ( voir la liste des auteurs ) .

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  • Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

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    Liens externes [ modifier | modifier le code ]