Hun Sen

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Hun Sen
(km) ???? ???
Illustration.
Hun Sen en 2016.
Fonctions
President du Senat du Cambodge
En fonction depuis le
( 1 mois et 8 jours )
Predecesseur Say Chhum
Premier ministre du Cambodge
?
( 24 ans, 8 mois et 23 jours )
Election novembre 1998
Reelection juillet 2003


Monarque Norodom Sihanouk
Norodom Sihamoni
Predecesseur Ung Huot
Successeur Hun Manet
?
( 8 ans, 5 mois et 18 jours )
President Heng Samrin
Chea Sim
Predecesseur Chan Sy
Successeur Norodom Ranariddh
Second Premier ministre du Cambodge
?
( 5 ans, 2 mois et 9 jours )
Monarque Norodom Sihanouk
Premier ministre Norodom Ranariddh
Ung Huot
Predecesseur Fonction creee
Successeur Fonction supprimee
President du Parti du peuple cambodgien
En fonction depuis le
( 8 ans, 10 mois et 21 jours )
Predecesseur Chea Sim
Biographie
Nom de naissance Hun Bunal
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Peam Koh Sna ( Kompong Cham , Cambodge )
Nationalite Cambodgienne
Parti politique Parti du peuple cambodgien
Conjoint Bun Rany
Enfants Hun Manet

Signature de Hun Sen(km) ហ៊ុន សែន

Hun Sen
Premiers ministres du Cambodge

Hun Sen (en khmer  : ???? ??? , / h u n s a e n / ), ne le (officiellement le [ note 1 ] ) a Peam Koh Sna (district de Stoeung Trang, province de Kompong Cham ), est un homme d'Etat cambodgien . Il est Premier ministre a deux reprises, entre 1985 et 1993, puis de 1998 a 2023, lorsqu'il transmet le pouvoir a son fils aine Hun Manet . Il occupe, a partir du , le poste de president du Senat .

De nombreuses organisations de defense des droits de l'homme lui reprochent d'avoir, dans la confusion de la periode post-khmer rouge du pays, instaure un regime corrompu et dictatorial, reposant sur la repression, la violence et la cooptation , concentrant les pouvoirs dans les mains d'un petit groupe de dirigeants du Parti du peuple cambodgien et de riches hommes d'affaires participant au pillage des ressources nationales.

Sa longue periode au pouvoir (38 ans) est caracterisee par un durcissement progressif du traitement des oppositions, jusqu'a la condamnation des principaux dirigeants et la disqualification de plusieurs partis a l'approche des elections.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Jeunesse [ modifier | modifier le code ]

Ne sous le nom de Hun Bunal, Samdech Akka Moha Sena Padei Techo Hun Sen est le troisieme des six enfants d'une famille rurale. Il a deux freres aines et trois sœurs cadettes. Son pere, Hun Neang, etait un ancien moine qui avait quitte la robe pour rejoindre les Khmers issarak en lutte contre les forces coloniales francaises. Les parents du jeune Nal etaient de riches proprietaires terriens qui avaient ete ruines quand Dy Yon, sa mere ? decedee en 1998 ? avait ete enlevee et relachee apres paiement d’une forte rancon [ 2 ] .

A partir de 1958, il frequente l’ecole primaire de son village, ou il aurait ete considere comme un bon eleve, avant d’aller, en 1964, a Phnom Penh poursuivre ses etudes au lycee Indra-Dhevi. Il y apprendra a parler anglais [ ref.  souhaitee] . Il est heberge au Wat Neakavoan, dans le quartier de Tuol Kork, par un religieux proche de la famille [ 1 ] .

C’est la qu’il aurait aussi demarre des activites politiques des 1965 [ note 2 ] . Il devra interrompre sa scolarite en 1968 pour fuir la capitale et la repression qui s’abat sur les militants communistes apres les emeutes de Samlaut. Il trouve alors refuge a Memot, a 80 kilometres de Kompong Cham , et travaillera dans les plantations d’ heveas de Ton Luong. Il s’y livrera a des activites syndicales et devra meme un temps fuir la police et se refugier a Kratie [ 3 ] .

Le , il repond a l'appel de Norodom Sihanouk , destitue de ses fonctions de chef de l’Etat, et entre dans la guerilla qui lutte contre le regime de la Republique khmere [ 4 ] .

En 1972, il rejoint les commandos parachutistes et prend, en 1974, le commandement du 55 e  bataillon de la zone est. Bon soldat, toujours en premiere ligne, il sera blesse cinq fois et perdra l’œil gauche le , dans l'assaut final des Khmers rouges et restera hospitalise jusqu’en octobre [ 2 ] .

Il est par la suite, a moins de 25 ans, eleve a la tete d’un regiment base dans la zone est du Kampuchea democratique [ 2 ] . Toutefois, il n'existe pas de temoignages le mettant personnellement en cause dans les massacres commis au sein de la population par le regime khmer rouge [ 5 ] .

Fuite au Vietnam [ modifier | modifier le code ]

En 1977, les incidents a la frontiere vietnamienne se multiplient et amenent des ripostes des B? đ?i que les unites khmeres ont bien du mal a contenir. Le haut commandement de Phnom Penh met la faible reactivite des troupes sur le compte du manque de loyaute de l’encadrement et ordonne une epuration massive visant a eliminer tous les elements suspectes d’etre a la solde de Hanoi. C’est pour echapper a ces purges que Hun Sen decide de franchir la frontiere [ 6 ] .

Refoule en juin, il se refugie dans la foret avant de pouvoir enfin gagner le Viet Nam en decembre 1977. Il est d'abord emprisonne plusieurs mois, puis libere, et participe avec notamment Heng Samrin et Chea Sim a la formation d’une organisation politique destinee a renverser les Khmers rouges, le Front uni national pour le salut du Kampuchea (FUNSK). Il accede le au comite central de cette organisation [ 3 ] .

Retour au Cambodge et entree au gouvernement [ modifier | modifier le code ]

Le , une armee vietnamienne de 110 000 hommes passe la frontiere et occupe rapidement la presque totalite du territoire cambodgien. Profitant de la chute du regime khmer rouge , il revient a Phnom Penh en janvier 1979 ou il integre en tant que ministre des Affaires etrangeres le gouvernement mis en place par les troupes de Hanoi [ 7 ] .

A la suite des elections du ou il est elu depute de Kompong Cham , il est confirme aux Affaires etrangeres et devient vice-president du Conseil [ 8 ] .

Le , il accede, a moins de 35 ans, au poste de Premier ministre de la republique populaire du Kampuchea [ 9 ] .

Des les annees 1980 , il menera les negociations avec Norodom Sihanouk qui aboutiront a la signature des accords de paix de Paris d’octobre 1991 , mettant fin a plus de 20 ans de guerre civile et placant le Cambodge sous la tutelle de l' ONU jusqu'a la tenue d'elections libres [ 4 ] .

Alors que le retour de la monarchie devient ineluctable, Hun Sen tente de profiter de sa progression politique rapide pour se presenter comme un de ces personnages ≪ pourvus de merites ≫ dont regorge la mythologie cambodgienne et qui renversent les monarques en place si ceux-ci ne sont plus en mesure d’obtenir des divinites la protection du royaume [ 10 ] . Il va ainsi renover des 1989 la pagode de Vihear Suor, dans le nord-est la province de Kandal (district de Khsach Kandal), connue pour abriter une statue de Neay Kan , un usurpateur pourvu de merites qui au XVI e  siecle avait dispute le pouvoir au roi Ang Chan I er [ 11 ] .

Il perd les elections de 1993, dont il conteste pendant un temps le resultat. Une nouvelle constitution retablit Sihanouk sur le trone ; son fils Norodom Ranariddh est elu premier Premier ministre, et Hun Sen nomme second Premier ministre [ 12 ] .

Dans le meme temps il poursuit sa promotion de pourvu de merite et entreprend la restauration du monastere du vieux palais de la necropole royale d’ Oudong dont les travaux se termineront au debut de 1997. Sihanouk repliquera par la mise en place du reliquaire du Sakya Mony Chet Dey sur le meme site et qui sera terminee en 2003 [ 13 ] .

Putsch et accession au pouvoir [ modifier | modifier le code ]

Mais, alors que les dissensions au sein de la coalition gouvernementale se font de jour en jour plus manifestes, le , a l’issue d’un coup de force sanglant , il evince le premier Premier ministre Norodom Ranariddh [ 14 ] , qui s'appretait a faire une alliance politique avec Sam Rainsy et les Khmers rouges . Plusieurs dizaines de fonctionnaires du FUNCINPEC ( Front uni national pour un Cambodge independant, neutre, pacifique et cooperatif ) dont Ho Sok et Chao Sambath ? membres du gouvernement ? sont executes [ 15 ] .

La victoire en du CPP (Parti du peuple cambodgien ; cambodgien : Kanakpak Pracheachon Kampuchea ) dont il est le vice-president lui assure de redevenir le seul Premier ministre du pays [ 16 ] .

Candidat a sa propre succession aux elections legislatives du , le parti de Hun Sen a remporte sans surprise [ 17 ] pres de 75 % des sieges [ 18 ] . Quatre formations d'opposition ont toutefois reproche au Parti du peuple cambodgien d'avoir ≪ truque ≫ les elections en sa faveur [ 19 ] . Des organisations non gouvernementales internationales telles Amnesty International , attribuent quant a elles, cette victoire a une opposition affaiblie par les rivalites politiques internes et externes, ainsi que par un climat d’intimidation des electeurs, de la presse et des militants [ 20 ] .

En juillet 2013, le Parti du peuple cambodgien (CPP) de Hun Sen remporte les legislatives mais l'opposition denonce une fraude et conteste les resultats, ouvrant une crise politique. Un an plus tard, une repression policiere met fin aux manifestations [ 21 ] .

Contrairement aux elections de 2013 , ou, porte par la jeunesse, il avait obtenu 44 % des voix (contre 51 % pour le parti au pouvoir CPP), le parti d'opposition CNRP est absent du scrutin de 2018 , ou l'opposition n'est representee que par d'ephemeres partis satellites au regime en place. En effet, apres avoir confirme ses bons scores lors des elections municipales de , le CNRP voit son chef Kem Sokha accuse de ≪ complot ≫ avec les Etats-Unis puis emprisonne ; le parti est dissout et une centaine de cadres est interdite de politique pendant cinq ans. Par ailleurs, des activistes sont arretes, des syndicalistes sont harceles et des medias independants doivent fermer [ 22 ] . Les elections sont largement remportees par Hun Sen, meme si la campagne a ete critiquee pour sa chasse aux ≪ traitres ≫, c'est-a-dire les Cambodgiens souhaitant s'abstenir, suivant le mot d'ordre de boycott de l'opposition en exil. L'Union europeenne et les Etats-Unis ont juge le scrutin non credible [ 23 ] . En reaction aux elections, l'UE prend des premieres mesures pour annuler des accords commerciaux avec le Cambodge.

S'il n'a plus d'opposition parlementaire, le Premier ministre durcit cependant par la suite sa politique a l'egard des voix critiques citoyennes. En mai 2018, le journal Phnom Penh Post est mis en faillite, se voyant soudainement reclamer cinq millions de dollars par le fisc [ 24 ] . Fin 2020, 138 cadres et sympathisants de l'ex-CNRP (dont l'avocate et activiste pour la defense des droits humains Theary Seng ) sont juges lors d'un proces juge exceptionnel. Par ailleurs, depuis le debut de l'annee, une cinquantaine de syndicalistes, journalistes ou encore defenseurs de l'environnement sont places en detention. Le motif pour les poursuivre, dit d' ≪ incitation ≫ , est en effet suffisamment vague pour etouffer les voix dissidentes au regime [ 25 ] .

Retrait du gouvernement en 2023 et elections senatoriales de 2024 [ modifier | modifier le code ]

Il remporte les elections legislatives de juillet 2023 face a un seul adversaire, le parti royaliste Funcinpec , qui rassemble 5 sieges face aux 120 desormais detenus par le PCC [ 26 ] . Le seul parti credible d’opposition, le Parti de la bougie , avait ete disqualifie en mai faute d’avoir pu fournir le recepisse de son enregistrement au ministere de l’Interieur, bien qu'il a formule plusieurs demandes pour l'obtenir. Conforte par ce scrutin, le Premier ministre, age de 70 ans, annonce le 26 juillet 2023 passer le pouvoir a son fils aine Hun Manet , age de 45 ans, qui dirige l'armee et a mene la liste du CPP a Phnom Penh [ 27 ] . Le Premier ministre sortant fait egalement part de son ambition d'etre elu a la presidence du Senat apres les elections senatoriales de fevrier 2024 , faisant de lui le numero deux du systeme politique [ 28 ] . Il aura passe 38 ans au pouvoir. Il demissionne effectivement le 22 aout suivant au profit de Manet, qui est confirme au poste de Premier ministre par l' Assemblee nationale [ 29 ] . Le , il est elu president du Senat par les 62 senateurs, le Parti du peuple cambodgien ayant remporte la quasi-totalite des sieges [ 30 ] .

Famille [ modifier | modifier le code ]

Bun Rany.

Hun Sen est marie avec Bun Sam Hieng, une infirmiere d'origine vietnamienne qui s’appellera bientot Bun Rany et qu’il avait connue en 1975 , alors qu’il etait hospitalise [ 6 ] .

Leurs noces eurent lieu le a Memot et ils auront six enfants (trois garcons et trois filles, l'une d'elles ayant ete adoptee) ; leurs noms sont Hun Manet , Hun Mana, Hun Manit, Hun Mani, Hun Mali, et Hun Malis [ 16 ] .

En , Hun Sen, a la surprise generale, annonce lors d'une ceremonie de remise de diplomes devant environ 3 000 personnes qu’Hun Malis, sa fille adoptive est lesbienne . Bien qu'il ait demande a l'audience d'accepter les homosexuels et les lesbiennes, il a pris des dispositions pour renier l'adoption de sa fille et la priver de tout droit a l'heritage [ 31 ] .

Le , Hun Manet, fraichement diplome de l’ academie militaire de West Point , est nomme par son pere a la tete de l’unite nationale antiterroriste [ 32 ] .

Hun Mana, directrice generale de la chaine de television Bayon TV, s’est mariee le avec Dy Vichea, fils d’Hok Lundy, l’ancien chef de la police nationale. Il s’agit du second mariage entre ces deux familles, Hun Manit, le fils cadet, ayant epouse Hok Chendavy, fille de Hok Lundy [ 33 ] .

Hun Mani, le dernier des fils, est quant a lui marie avec Yim Chay Lin, la fille de Yim Chay Li, secretaire d’Etat au Developpement rural. Hun Mali, fille de Hun Sen a epouse Sok Puthyvuth, fils du vice-Premier ministre et ministre du Conseil des ministres Sok An [ 34 ] , d'origine chinoise [ 35 ] .

Sauf indication contraire, l'ensemble des informations qui suivent sont issues du chapitre ≪ Pour une relecture du jeu politique cambodgien : le cas du Cambodge de la reconstruction (1993 - 2005) ≫ de l'ouvrage Cambodge contemporain [ 36 ]

Hun Neang   (en)
 
 
 
Dee Yon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun San
Haut fonctionnaire au ministere des Transports [ 37 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Neng
Ancien gouverneur des provinces de Kompong Cham puis de Svay Rieng
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Neth Savoeun   (en)
Chef de la police nationale
 
Hun Kimleng [ 34 ]
 
Hun Chantha
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Sen
 
Bun Rany
Presidente de la Croix-Rouge cambodgienne [ 38 ]
 
Kov Samuth
Ancien directeur adjoint de la police economique au ministere de l'Interieur
Assassine le
[ 39 ]
 
 
 
 
 
 
 
Hun Sengny
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pich Sophoan
Secretaire d'Etat au ministere de l’Emploi et de la Formation professionnelle [ 40 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hok Lundy   (en)
Ancien chef de la police nationale
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Sinath
Ancienne secretaire d'Etat au ministere des Relations avec le Parlement et de l’Inspection [ 37 ]
 
 
 
Pich Sanmony [ 37 ]
 
Hun Manet
Chef de l'unite anti-terrorisme [ 41 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Mana
Proprietaire de Bayon Television   (en)
 
Dy Vichea
Directeur du service de la securite au ministere de l'Interieur [ 42 ]
 
 
 
 
 
 
Hun Thoeun
 
 
 
Yim Chay Ly
Vice-Premier ministre
President du Conseil pour le developpement agricole et rural
[ 43 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Manith   (en)
Chef du departement renseignement au ministere de la Defense [ 44 ]
 
 
 
 
Hok Chindavy
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Yim Chay Lin
 
Hun Many   (en)
Depute de Kampong Spoe [ 45 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sok An
Ministre du Conseil des ministres
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Mali
 
Sok Puthyvuth
Ancien president de la Federation cambodgienne pour le riz [ 46 ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hun Malis
 
 
 
 
 
 
 

Action politique [ modifier | modifier le code ]

Celui que Lee Kuan Yew ? ancien Premier ministre de Singapour ? decrit comme ≪ parfaitement impitoyable et implacable, denue de tout sens humain ≫ [ 47 ] est l'homme fort du Parti du peuple cambodgien implante jusque dans le plus petit village du pays, qui controle tous les rouages de l’administration et qui monopolise le pouvoir depuis le debut des annees 1980 [ 48 ] .

A partir de 1979 et jusqu'au milieu des annees 1980 , en tant que ministre des Affaires etrangeres, sa mission principale sera de faire reconnaitre le gouvernement de la republique populaire du Kampuchea en dehors des pays de la sphere d’influence sovietique, principalement parmi ceux du tiers monde . Cette strategie etait surtout destinee a contrer l’influence de la Chine qui, avec les principales puissances occidentales, continuait de soutenir diplomatiquement et militairement les Khmers rouges. Au depart, il a insiste sur l’importance de garder des relations etroites avec Hanoi avant de defendre le programme de retrait militaire vietnamien et demander le renforcement de l’independance du Cambodge. En 1981 , a la suite notamment de ses nombreuses visites dans les capitales mondiales, Hun Sen avait obtenu la reconnaissance diplomatique de la republique populaire du Kampuchea par une trentaine de pays et avait desamorce l’hostilite de la plupart des nations du tiers monde , meme si l’ ONU continuait de lui refuser le siege de representant du gouvernement legitime du Cambodge. Toutefois, malgre la creation en d’un gouvernement de coalition du Kampuchea democratique (GCKD) regroupant les principales formations d’opposition et reconnu par l’ ONU , la republique populaire du Kampuchea apparaissait de plus en plus comme la seule alternative possible a un retour des Khmers rouges aux affaires. En les dirigeants de l’ Association des nations de l'Asie du Sud-Est reunis a Pekin , accepterent le principe d’inclure les dirigeants de la republique populaire du Kampuchea dans un futur gouvernement provisoire cambodgien. De son cote, Hun Sen annoncait un projet de ≪ reconciliation nationale ≫ et proposait de faire entrer des representants de toutes les factions d’opposition a l’exception des Khmers rouges dans le gouvernement de la republique populaire du Kampuchea . A partir de 1988 eurent lieu des entrevues entre Hun Sen et Norodom Sihanouk a Fere-en-Tardenois et des reunions informelles de toutes les factions cambodgiennes a Jakarta qui aboutiront, le , a la signature des accords de paix de Paris [ 49 ] , [ 50 ] .

Sur le plan interne, Hun Sen montrera dans le meme temps son habilete a gerer les dissensions au sein de son propre parti entre les anciens Khmers rouges qui avaient quitte Pol Pot et s’etaient rapproches de Hanoi, la ligne dure des jeunes cadres plus nationalistes et mefiants autant a l’egard du Viet Nam que de l’ Union sovietique , le courant proche de Moscou emmene par l’ancien Premier ministre Pen Sovan et d’autres factions de moindre importance [ 51 ] , [ 52 ] .

Aujourd’hui, pour asseoir son pouvoir, Hun Sen met en avant son role dans la defaite des Khmers rouges, le retour de la paix et la croissance economique [ 53 ] . Ses adversaires politiques le presentent pour leur part regulierement comme une ≪ marionnette d’Hanoi ≫ [ 54 ] . Si un tel assujettissement etait evident a l’epoque ou l’armee vietnamienne avait installe le gouvernement et stationnait un veritable corps expeditionnaire au Cambodge, l’affirmation semble toutefois difficile a etayer avec des arguments solides une vingtaine d’annees plus tard [ 55 ] . Par contre, les affirmations des ONG qui lui reprochent de mettre en place des systemes de corruption sophistiques [ 56 ] , [ 57 ] , [ 58 ] , d’etre a la tete d’un pays ou de graves atteintes aux droits de l'homme continuent a avoir lieu [ 59 ] , [ 60 ] et ou ceux qui les commettent beneficient encore trop souvent d’une totale impunite [ 20 ] , [ 61 ] semblent plus difficiles a contredire.

Si beaucoup, meme parmi ses opposants, lui reconnaissent une certaine habilete politique [ 7 ] , Hun Sen est aussi connu pour ses acces de colere [ 62 ] . Capable d’improviser un discours-fleuve a partir de quelques notes, il n’hesite pas a l’occasion a agrementer ceux-ci d’accusations virulentes contre ses adversaires politiques ou les delegues de la communaute internationale qui osent reprocher la lenteur a mettre en place certaines reformes [ 7 ] , [ 55 ] .

Meme s'il a pretendu a plusieurs reprises qu'au cas ou il perdrait des elections, il se retirerait paisiblement du pouvoir pour se consacrer a sa famille et aux echecs [ 62 ] , [ note 3 ] , son attitude en 1993 ? lorsqu'il a conteste le resultat d'elections qu'il avait perdues [ 63 ] ? ou en 1997 ? quand il evinca Norodom Ranariddh , le premier Premier ministre qui risquait de lui porter ombrage [ 64 ] ? permet de douter que cette promesse soit un jour tenue si le cas venait a reellement se presenter.

Enfin, concernant ses anciens collegues Khmers rouges, il leur mena un combat feroce apres avoir quitte leurs rangs, legitimant son regime en le presentant comme le seul recours possible a leur retour. Il fera meme, a la fin des annees 1980 , de leur participation aux pourparlers de paix un pretexte pour en bloquer quelque temps le processus. Apres les accords de Paris de 1991, l’integration a la vie politique des partisans de Pol Pot sera de courte duree et Hun Sen apparaitra a nouveau comme leur principal adversaire [ 52 ] . Toutefois, la donne change a la fin des annees 1990 avec les defections de plusieurs hauts responsables Khmers rouges en echange de leur amnistie. Hun Sen est devenu le chantre d’une politique de ≪ reconciliation nationale ≫ qu’il combattait encore peu avant et qui entendait sacrifier la justice a la paix et au developpement economique du pays [ 65 ] . Dans le meme temps, des 1999 , le gouvernement engage des pourparlers avec l’ONU pour mettre en place une juridiction visant a traduire devant un tribunal les anciens dirigeants Khmers rouges encore en vie [ 66 ] . Tres vite, ces deux processus vont devenir antinomiques et les tractations en vue de creer les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens seront longues et apres. Finalement, un accord sera signe en 2004 et le premier proces debute en . A ce moment, 5 accuses sont incarceres [ 67 ] . Les choses se compliqueront le , lorsque les juges internationaux decideront d’ouvrir de nouvelles enquetes et surtout de convoquer des membres influents du gouvernement proches du Premier ministre. En guise de reponse Hun Sen fera part de son desaccord en fustigeant la communaute internationale et l’ONU dans plusieurs discours virulents dont il a le secret [ 68 ] , [ 69 ] .

Distinctions [ modifier | modifier le code ]

Au pouvoir depuis le milieu des annees 1980 , Hun Sen a eu le temps de reunir un nombre impressionnant de diplomes universitaires, au grand dam de son opposition qui rappelle que l’interesse n’avait eu qu’une scolarite sommaire et met en doute la valeur de ces titres [ 70 ] .

Liste des principales distinctions [ 16 ]
Date Dignite Lieu
1991 Doctorat en science politique. Academie politique nationale de Hanoi
1995 Doctorat en politique. Universite de Californie du Sud
1996 Doctorat en droit. Iowa Wesleyan College
Docteur honoraire en science politique. Universite de Dankook
Docteur honoris causa en science politique, dans le domaine des relations internationales. Universite de Ramkhamhaeng
Membre et medaille de l'academie. Academie de sciences naturelles de la federation de Russie
Docteur honoraire en sciences politiques. Universite du Cambodge
Docteur honoraire en sciences politiques. Soon Chun Hyang University de Seoul
Docteur en education pour le developpement local. Universite de Bansomdejchaopraya Rajabhat
Docteur honoris causa en education. Universite nationale d'education de Hanoi
Autorisation de porter le titre de Samdech Akka Moha Sena Padei Techo . Roi Norodom Sihamoni
Medaille d'or nationale laotienne. Vientiane
Docteur honoris causa en economie. Universite de Woosuk
Docteur honoraire en sciences politiques. Universite de Seoul
General 5 etoiles. Roi Norodom Sihamoni
President honoraire. Academie royale du Cambodge
12 fevrier 2022 Prix Sunhak pour la Paix [ 71 ] Seoul - Coree du Sud

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

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  1. La nouvelle date aurait ete utilisee pour la premiere fois en 1979 lors de sa nomination aux Affaires etrangeres et alors qu’il avait ete decide de vieillir d’un an le jeune ministre [ 1 ]
  2. L'interesse a affirme a Raoul-Marc Jennar que ses activites se limitaient alors a livrer des messages caches dans des pains a des militants sans en connaitre le contenu [ 1 ]
  3. Il a ete initie aux echecs lors de son passage au Wat Neakavoan et continue a pratiquer l’activite a un bon niveau [ 52 ]

References [ modifier | modifier le code ]

(en) Cet article est partiellement ou en totalite issu de l’article de Wikipedia en anglais intitule ≪  Hun Sen  ≫ ( voir la liste des auteurs ) .
  1. a b et c Raoul-Marc Jennar , 30 ans depuis Pol Pot : Le Cambodge de 1979 a 2009 , Paris, L'Harmattan , coll.  ≪ Points sur l'Asie ≫, , 330  p. ( ISBN   978-2-296-12345-8 , lire en ligne ) .
  2. a b et c (fr) Solomon Kane ( trad.  de l'anglais par Francois Gerles, pref.  David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges , IRASEC, , 460  p. ( ISBN   9782916063270 ) , ≪ HUN (Nal dit Sen) ≫, p.  157-159 .
  3. a et b ≪  Hun Sen  ≫, Qui est qui au Cambodge ? , sur Cambodge.free.fr , (consulte le ) .
  4. a et b (en) Judy Ledgerwood, ≪  Hun Sen  ≫, Biographies , sur Department of Anthropology and Center for Southeast Asian Studies , Northern Illinois University , (consulte le ) .
  5. Ben Kiernan , Le Genocide au Cambodge , Gallimard, 1998, page 254.
  6. a et b (en) ≪  Premier's Biography  ≫, sur Cambodia e-Gov (consulte le ) .
  7. a b et c Arnaud Vaulerin , ≪  Hun Sen l'autoritaire prolonge son regne de fer  ≫, Liberation ,‎ ( lire en ligne ) .
  8. Camille Scalabrino , Affaires cambodgiennes : 1979-1989 , L'Harmattan , coll.  ≪ Asie-debat ≫, , 255  p. ( ISBN   978-2-7384-0317-9 ) .
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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]