Ypres
(nl)
Ieper
(de)
Ypern
|
La halle aux draps d'Ypres avec son beffroi a gauche et la cathedrale en arriere-plan a droite, vues de la Grand-Place.
|
Heraldique
|
Administration
|
Pays
|
Belgique
|
Region
|
Region flamande
|
Communaute
|
Communaute flamande
|
Province
|
Province de Flandre-Occidentale
|
Arrondissement
|
Ypres
|
Bourgmestre
|
Emmily Talpe
(
Open VLD
)
|
Majorite
|
Open VLD
,
sp.a
, Open Ieper,
N-VA
|
Sieges
CD&V
Open Ieper
sp.a
N-VA
Groen
Vlaams Belang
|
31
10
9
5
3
2
2
|
Section
|
Code postal
|
Ypres
Brielen
Dikkebus
Sint-Jan
Hollebeke
Voormezele
Zillebeke
Boezinge
Zuidschote
Elverdinge
Vlamertinge
|
8900
8900
8900
8900
8902
8902
8902
8904
8904
8906
8908
|
Code INS
|
33011
|
Zone telephonique
|
057
|
Demographie
|
Gentile
|
Yprois(e)
|
Population
? Hommes
? Femmes
Densite
|
35 039
(
)
49,37
%
50,63
%
266,54 hab./km
2
|
Pyramide des ages
? 0?17 ans
? 18?64 ans
? 65 ans et +
|
(
)
19,36
%
61,00
%
19,64
%
|
Etrangers
|
5,38
%
(
)
|
Taux de chomage
|
6,00
%
(octobre 2013)
|
Revenu annuel moyen
|
20 274
€/hab.
(2021)
|
Geographie
|
Coordonnees
| 50° 51′ nord, 2° 53′ est
|
Superficie
? Terr. non-batis
? Terrains batis
? Divers
|
131,45
km
2
(
2021
)
79,95
%
6,94
%
13,12
%
|
Localisation
|
Situation de la ville dans son arrondissement et la province de Flandre-Occidentale
|
|
Liens
|
Site officiel
|
ieper.be
|
|
modifier
|
Ypres
[
1
]
(
neerlandais
:
Ieper
,
allemand
:
Ypern
) est une ville de
Belgique
situee en
Region flamande
, chef-lieu d'arrondissement en
province de Flandre-Occidentale
.
Elle est situee dans le nord-ouest de la
Belgique
dans la region du
Westhoek
. La ville compte 35 000 habitants, ce qui en fait la sixieme ville de
Flandre-Occidentale
. Avec
Lille
et les villes de l'ancien
bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
en France, elle participe aussi a un ensemble metropolitain de pres de 3,8 millions d'habitants, appele en France
aire metropolitaine de Lille
, s'organisant autour de l'
Eurometropole Lille-Courtrai-Tournai
.
Ypres est une ville historique avec un patrimoine architectural important, qui temoigne de la grandeur qu'a connue la ville au
Moyen Age
, ou elle fut l'une des principales cites drapieres de
Flandre
, comme
Bruges
et
Gand
. Au
XIII
e
siecle Ypres comptait au rang des plus grandes villes d'
Europe
, mais elle tomba rapidement en declin au profit de ses voisines. Plus recemment Ypres a ete au centre des tristement celebres
batailles d'Ypres
durant la
Premiere Guerre mondiale
, la ville et ses monuments historiques ont alors ete entierement detruits. La plupart des monuments et des maisons anciennes ont ete reconstruits a l'identique apres la guerre, cela a donne lieu a un engouement pour le style regional, ainsi des maisons neo-flamandes diverses (
gothiques
,
renaissances
,
baroques
) mais s'inspirant tres fidelement de l'ancien ont ete ajoutees pour completer harmonieusement l'ensemble, ce qui donne aujourd'hui a cette ville un cachet flamand homogene et bien affirme, evoquant Bruges.
Le nom de la localite est atteste sous les formes
Iprensis
en 1066,
Ipera
en 1070 - 1093,
Ipram
(accusatif) en 1085,
Ipre
regulierement par la suite au
XII
e
siecle
[
2
]
.
Il s'agit d'un transfert du nom de la riviere l'
Yperlee
, qui donne son nom a la ville
[
2
]
. A l’origine, il existait une petite riviere dont la source se situe pres du
mont Kemmel
appelee
Ipre
ou
Iepere
qui signifiait ≪ riviere aux ormes ≫ (cf.
iep
).
La ville d'Ypres a pris naissance autour d'un domaine
carolingien
et d'un marche eloignes l'un de l'autre d'environ 600
m
. Au
XI
e
siecle, ces deux centres avaient pratiquement fusionne pour former un
bourg
[
3
]
dote d'attributions administratives, puisqu'un
burgrave
y gouvernait la
chatellenie
d'Ypres au nom du
comte de Flandres
.
Ce fut la ville natale de
Guillaume d'Ypres
, un capitaine de mercenaires qui combattit avec succes aux cotes du roi
Etienne d'Angleterre
contre l'
imperatrice Mathilde
.
Le plus ancien acte connu dans lequel le titre de chatelain d'Ypres se trouve expressement mentionne, remonte seulement a l'annee 1109 : Fromold, chatelain d’Ypres, y assiste comme temoin a la donation de six arpens de terre inculte (wastine) faite par le comte Robert de Jerusalem a l'abbaye de Vormezeele
[
4
]
- Fulpold (suppose) qui fonda vers 1072 avec sa femme Ramburge le chapitre de Zonnebeke dans les environs d'Ypres
[
4
]
.
- Thibaut I d'Ypres (Thietbold, Tetbold ou Theobald) (suppose) (fils du precedent) : Il apparait sous le nom d'Iprensis dans diverses chartes des annees 1070, 1087. La qualification d'Iprensis ou de Ipra, donnee a Thibaut dans ces chartes, porte a croire qu'il etait reellement investi de la dignite de chalelain, bien que le titre ne lui en soit attribue dans aucune piece
[
4
]
.
- Fromold I (appele aussi Fromald et Frumold) (fils du precedent), chatelain d'Ypres de 1109 a 1124
[
4
]
.
- Thibaut II (Tebbald ou Tietbald) (fils du precedent), qui porte le titre de chatelain des 1123 en meme temps que son pere
[
4
]
.
- Anselme d'Ypres (frere du precedent), chatelain de 1131 a 1147
[
4
]
- Baudouin I de Bailleul, chatelain d'Ypres de 1158 a 1176. Il tient cette dignite du chef de sa femme Agnes, fille du chatelain Anselme
[
4
]
.
- Baudouin II de Bailleul (fils du precedent), epoux de Mabilie de Bourbourg
[
4
]
.
- Mabilie de Bailleul (sœur de Baudouin II de Bailleul), chatelaine d'Ypres et de Bailleul
[
4
]
.
- Adam seigneur de Walincourt, cite chatelain d'Ypres et de Bailleul en 1209 et 1211, epoux de Mabilie de Bailleul, chatelaine d'Ypres et de Bailleul, sœur de Baudouin II de Bailleul
[
4
]
.
- Hugues de Rethel, cite comme chatelain d'Ypres et de Bailleul en 1219, 1221 et 1235. Second epoux de Mabilie de Bailleul, chatelaine d'Ypres et de Bailleul
[
4
]
.
- Marguerite de Bailleul (sœur de Mabilie de Bailleul), citee comme chatelaine d'Ypres et dame de Becelaere en 1238 et 1239. Deja mariee en 1227 a Baudouin d'Aire qui prend lui-meme le titre de chatelain d'Ypres dans une charte de 1244
[
4
]
.
- Marguerite (ou Marie) d'Aire (fille des precedents), mariee a Jean d'Aubigny
[
4
]
.
- Hugues d'Aubigny (fils des precedents), cite comme chatelain de Bailleul et d'Ypres en 1257, 1261 et 1275
[
4
]
.
- Baudoin d'Aubigny († 1316) (fils des precedents), chatelain en 1284. Marie a Agnes
[
4
]
.
- Jacques d'Aubigny, cite comme chatelain en 1319
[
4
]
.
- Jean d'Aubigny († 1327)
[
4
]
.
- Gerard d'Oultre, marie a Jeanne d'Aubigny, qui signe avec le titre de vicomte d'Ypres le traite d'alliance entre la Flandre et le Brabant le 3 decembre 1339. Il est le premier qui remplace le titre de chatelain d'Ypres par celui de vicomte d'Ypres
[
4
]
.
- Jean d'Oultre (fils du precedent), cite comme vicomte d'Ypres en 1379
[
4
]
.
C'est au
XII
e
siecle qu'Ypres devint florissante. En tant que troisieme ville de Flandres (derriere Gand et Bruges), Ypres fut appelee a jouer un role de premier plan dans l'histoire du comte. Son marche annuel avait un rayonnement europeen, et elle devint pour un temps la seconde plus importante ville de la
hanse flamande de Londres
[
5
]
; des le debut du
XII
e
siecle, Ypres commercait avec
Novgorod
, l'
Angleterre
, les villes de
Champagne
, l'
Italie
et les pays du
Levant
[
6
]
. C'etait aussi avec
Arras
l'un des grands centres artisanaux de la draperie, dont le commerce etait alors des plus lucratifs, et pendant tout le
XII
e
siecle la capitale du drap en Flandres
[
6
]
. L'artisanat du drap (de laine) atteignit son apogee vers
1250
. Ypres pouvait etre facilement approvisionnee avec une laine de haute qualite, qui etait acheminee par bateaux sur l'
Yser
et l'
Yperlee
(qui n'est plus aujourd'hui navigable) depuis la cote ou les moutons etaient eleves puis vendus sur les faubourgs
[
7
]
. Ypres rejoignit les
scabini Flandriæ
, une ligue de villes du nord qui, par suite de l'invasion francaise entre autres, se reduisit finalement a quatre membres :
Gand
,
Bruges
, Ypres et le
Franc de Bruges
. Ypres y conserva son droit de vote jusqu'en
1678
.
La cite drapiere fut affectee par la plupart des conflits qui agiterent le Moyen Age, parmi lesquels la
bataille des eperons d'or
, la
bataille de Mons-en-Pevele
, la paix de
Melun
qui suivit la
bataille de Bouvines
, la
bataille de Cassel
.
Le declin de l'artisanat du drap s'amorca, comme un peu partout en Flandre, au tournant du
XIV
e
siecle. La ville demeura malgre tout un centre administratif et hospitalier majeur. Les premieres fortifications semblent dater de
1385
: une partie en est encore visible pres de la Porte de Lille (
Rijselpoort
). La celebre
Halle aux draps
et son beffroi datent du
XIII
e
siecle. C'est vers cette epoque qu'on precipitait, hors de la Halle aux draps, les chats, qui symbolisaient alors le
Malin
et la
sorcellerie
, sans doute pour signifier par cet acte que les transactions seraient vierges de toute action malefique. Ce rituel est commemore aujourd'hui par la ≪ fete du chat ≫ triennale.
La concurrence avec la laine anglaise et hollandaise, la guerre avec la France, les
jacqueries
, le siege de la ville et un bombardement soutenu par l'armee anglaise en
1383
, la
grande
peste
de 1347 et les episodes de
disette
accablerent Ypres
[
8
]
, dont la production manufacturiere chuta a 50 % de ce qu'elle etait en
1300
[
9
]
. La ville ne parvint pas a preserver ses debouches commerciaux aussi bien que d'autres villes flamandes (Bruges, par exemple). L'effondrement economique et les epidemies provoquerent l'exode de la plus grande partie des familles ouvrieres au
XV
e
siecle. La peste ravagea encore la ville a de nombreuses reprises entre le
XIV
e
et le
XVII
e
siecle
[
10
]
.
La ville etait administree par un
bailli
et des
echevins
. Ces magistrats etaient assistes par un
Grand Conseil
. Les echevins, apres un mandat de deux ans, devaient attendre une annee avant de pouvoir presenter a nouveau leur candidature a cet office. Ils pouvaient toutefois conserver une activite politique dans l'intervalle en siegeant au Grand Conseil
[
11
]
. Au Moyen Age, l'echevinage etait pratiquement detenu par une
oligarchie
de quelques familles. Contrairement a d'autres villes flamandes, un mandat d'echevin pouvait etre detenu par la meme personne pendant plusieurs annees : tant que l'on restait fidele au comte de Flandres, la charge etait perenne.
Le Grand Conseil etait compose du bailli, des echevins, et de
27 conseillers
, dont quatre representants des quartiers, quinze representants de la bourgeoisie et cinq representants des artisans (tisserands et foulons essentiellement)
[
12
]
. Le college des echevins etait compose (en tout cas au
XVII
e
siecle) pour l'essentiel d'aristocrates, seigneurs et chevaliers, ce qui peut s'expliquer de la facon suivante : on sait qu'au cours du Moyen Age, 75 % des echevins se consacraient au commerce et a l'artisanat ; a la chute de
Charles
le Temeraire
, tous les echevins etaient devenus proprietaires de terres, et en
1521
, les trois quarts de ces echevins vivaient de rentes foncieres et des
tenures
. C'est ainsi que les artisans devinrent minoritaires au sein du Grand Conseil.
Enfin il faut ajouter que, contrairement aux autres villes de Flandre, l'echevinage employait des clercs remuneres. Ces fonctionnaires, qui devaient preter serment, assuraient l’interim du college des echevins.
A la fin du
XV
e
siecle, la ville commenca a se repeupler. Des tisserands possedant leur propre
metier a tisser
s'y installerent. Ils amenaient une nouvelle mentalite, faite de curiosite et de foi interiorisee (
devotio moderna
). Ces nouveaux citoyens grossirent les rangs de la
vague evangelique
. En
1525
, les
echevins
de la ville mirent en application le programme politique propose par le philosophe
Juan Luis Vives
, particulierement la mise a contribution des congregations pour le traitement social de la mendicite. Cette initiative, combattue par les
Franciscains
, fut finalement sanctionnee favorablement par la
Sorbonne
et l'empereur Charles Quint. C'est a Ypres, en
1566
, que prirent naissance les premiers troubles de la
Furie iconoclaste
aux
Pays-Bas
[
13
]
. Ce dechainement de violence gagna rapidement les provinces du nord. Ypres, comme Bruges, tomba aux mains des
calvinistes
gantois en
1577
. Le parti protestant conserva le pouvoir jusqu'en
1583
, lorsque
Farnese
envahit les Pays-Bas.
Des
1559
, a la suite de la
reorganisation ecclesiastique des Pays-Bas
, Ypres etait devenu siege d'un
eveche
, suscitant l'arrivee de plusieurs
ordres religieux
. Elle eut notamment pour eveque Cornelius Jansen, dit
Jansenius
(dont la doctrine est connue sous le nom de
jansenisme
), qui mourut en 1638 lors d'une epidemie de peste, en visitant ses diocesains malades
[
14
]
.
Auparavant, la ville retrouva une certaine prosperite au debut du
XVII
e
siecle : on le voit a la recrudescence de construction d'edifices en pierre
[
15
]
.
Ce n'est qu'a ce moment qu'on songea a reprendre les fortifications de la ville. Depuis Ypres, il etait facile de controler tous les ports du littoral flamand :
Nieuport
, Bruges,
Ostende
,
Furnes
, et surtout
Dunkerque
[
16
]
. Les Espagnols abattirent les vieilles murailles medievales et entourerent la ville d'une enceinte
bastionnee
, ce qui n'empecha pas les Francais de s'emparer d'Ypres, d'abord en
1658
[
17
]
, puis a nouveau le
[
18
]
par les
traites de Nimegue
.
Le rattachement d'Ypres a la France est une consequence de la
bataille de la Peene
livree a
Noordpeene
un an plus tot.
Vauban
, qui avait pu juger des defauts du dispositif en place, modifia a son tour profondement les ouvrages d'enceinte : il s'agissait pour lui d'une place frontiere du ≪ Pre carre ≫. La ville abrita des lors une importante garnison (5 000 hommes), a laquelle toutes les activites manufacturieres et commerciales etaient subordonnees
[
19
]
. Il se mit en place une economie autarcique et surtout tres dependante du contexte politique et militaire.
Lors des
traites d'Utrecht
, les
Provinces-Unies
obtinrent le droit de garnison a Ypres et dans sept autres villes des Pays-Bas espagnols (cf.
traite des Barrieres
).
En
1782
, l'empereur
Joseph II
ordonna le demantelement des fortifications. Cette decision facilita la prise de la ville par les republicains francais commandes par
Pichegru
le
[
20
]
.
Apres les inondations de
Nieuport
(
front de l'Yser
), les Allemands reporterent leurs attaques sur la region d'Ypres en octobre
1914
. Ypres etait situee au centre de la zone dite du
saillant d'Ypres
, une saillie en forme de demi-cercle sur la ligne de front de l'ouest situee au cœur des bois de
Gasthuisbossen (Ypres)
. Elle fut le theatre de plusieurs batailles extremement sanglantes ; lors de la premiere bataille d'Ypres en novembre 1914, pris sous les bombardements allemands, la
cathedrale Saint-Martin
et le beffroi (
Halles aux draps
) brulerent
[
21
]
. Lors de la troisieme bataille d'Ypres (
bataille de Passchendaele
) en juillet
1917
, l'armee allemande y utilisa pour la premiere fois les
gaz de combat
contre les troupes canadiennes. Celles-ci, n'etant pas equipees pour faire face a ce type d'attaque, resisterent malgre les dommages causes par le
gaz moutarde
(des lors aussi appele ≪ yperite ≫). En avril
1918
, une importante offensive allemande fut arretee a
Merkem
, au nord, par les Belges, et aux monts de Flandre par les Britanniques et les Francais. A partir de septembre, la contre-attaque des Allies, commandee par le
marechal Foch
, permit de liberer la Belgique. Plus de 300 000 Allies dont 250 000 soldats du
Commonwealth
trouverent la mort au cours des combats. Soumise aux bombardements de l'artillerie allemande, la ville medievale etait presque entierement detruite a l'issue de la guerre. La campagne environnant Ypres n'est qu'une vaste necropole : on y compte quelque 170 cimetieres militaires.
La commune a ete decoree le
de la
croix de guerre 1914-1918
[
22
]
.
L'histoire d'Ypres avec le Touquet-Paris-Plage
[
modifier
|
modifier le code
]
Pendant la
Premiere Guerre mondiale
, la ville d'Ypres est etroitement liee avec la ville du
Touquet-Paris-Plage
dans le
Pas-de-Calais
,
France
. Le comite franco-belge des refugies au Touquet-Paris-Plage etablit, le
, une liste des refugies belges sur laquelle figurent 49 familles de la ville d'Ypres. En mai 1915, le bourgmestre de la ville d'Ypres, Rene Colaert, membre fondateur de l'association des sinistres de la Flandre occidentale, s'installe au
Touquet-Paris-Plage
d'ou il poursuivra, avec les membres du conseil echevinal, l'administration de sa ville, organisant l'instruction des centaines d'enfants et l'assistance aux refugies. La villa
Domremy
a l'angle sud-est des rues
Saint-Jean
et de
Moscou
accueille les services et le personnel de la ville d'Ypres. Dimanche
, le Conseil municipal d'Ypres dans l'impossibilite de se reunir en Belgique tient une seance en la mairie du Touquet-Paris-Plage pour discuter de la reconstruction de sa ville et des batiments communaux. Cette seance extraordinaire dure de
9
h
a
19
h
. Quelques jours apres, monsieur Colaert, le Bourgmestre, adresse a la ville du Touquet-Paris-Plage, une lettre de remerciements.
Cette lettre trouve son prolongement dans l'appellation “Jardin d'Ypres” donnee, apres deliberation du conseil municipal du
, au jardin public du
Touquet-Paris-Plage
, le
[
23
]
.
Le
, l'Allemagne commence son offensive en penetrant aux
Pays-Bas
, en
Belgique
, au
Luxembourg
. Les armees allemandes progressent tres vite. La
France
commandee par le
generalissime
Gamelin
envoie des renforts en Belgique. Quelques jours plus tard, l'Allemagne commence sa principale offensive en
Ardenne
. La
Wehrmacht
se montre partout irresistible. Les Belges resistent autant qu'ils le peuvent. Le 14 mai, les Pays-Bas deposent les armes.
Le
, Gamelin est remplace par le
general Weygand
. Celui-ci veut se rendre compte sur le terrain et vient rencontrer les responsables des armees du Nord le 21 mai. Le voyage s'effectue dans des conditions epiques. Il va rencontrer a Ypres le roi des Belges
Leopold III
et le general
Gaston Billotte
. La reunion ne va rien changer au sort des armees alliees, le general Billotte meurt dans un accident de voiture a Ypres le 23 mai. La
capitulation belge
intervient le
. Debute alors l'
Occupation allemande de la Belgique.
|
La ville possede des armoiries qui lui ont ete octroyees le 20 octobre 1819, confirmees le 26 fevrier 1844, changees et confirmees le 31 mars 1925 et a nouveau le 1
er
mars 1988.
La double croix est le symbole le plus ancien de la ville d'Ypres et provient surement des armes de la ville avec qui elle entretient des liens tres etroit, de Saint-Omer qui l'adopte en meme temps apres le retour des croisades de Godefroy de Saint-Omer cofondateur de l'ordre du Temple et qui ramene ce symbole des Etats Latins d'Orient. La plus ancienne utilisation de la croix date d'un sceau de la ville de 1199.
Sur le sceau le plus ancien, la croix est entouree de deux aigles, d'une etoile et d'un croissant, ainsi que de deux lions de Flandre.
Les armoiries actuelles, avec une seconde croix de vair dans la moitie inferieure appartient a la famille de Bailleul qui furent Vicomte de la ville, elles sont apparues pour la premiere fois sur les sceaux en 1372. Le bouclier etait soutenu par deux lions de Flandre. Tous les sceaux et images posterieurs ont montre le meme bouclier, cependant, parfois le bouclier est divise, parfois la petite croix est montree en chef.
Les supporteurs ont change regulierement au cours des siecles. Le lion et la colonne actuels apparaissent a la fin du
XVIII
e
siecle et sont restes inchanges. Ce n'est qu'en 1988 que la colonne a ete remplacee par un canon comme reference aux batailles de la Premiere Guerre mondiale.
Depuis 1925, la ville est autorisee a utiliser les croix militaires francaises et britanniques autour du bouclier, qui symbolisent egalement les violents combats autour de la ville pendant quatre ans.
La croix dans le chef est le symbole utilise par la ville et a ete utilise par les citoyens d’Ypres lors de la
bataille des eperons d'or
le 11 juillet 1302. On ne sait pas pourquoi la ville a choisi cette croix specifique.
La croix dans la moitie inferieure provient des armes des
burgraves
, ou
gouverneurs
d'Ypres, la famille Belle. Cette famille a deja utilise cette croix au debut du
XIII
e
siecle.
Le lion supporteur est le lion de Flandre. Le sens de la colonne n'est pas connu.
Blasonnement
:
De gueules a la croix vairee, au chef d'argent, a double croix de gueules. Le bouclier surmonte d'une couronne murale a cinq creneaux d'or maintenue par un lion du meme, portant sur l'epaule droite un canon de fusil en argent. Deux bijoux, suspendus a leur ruban, partent de la base, a droite la croix de guerre francaise, a gauche la croix militaire anglaise.
Source du blasonnement :
Heraldy of the World
[
24
]
.
|
Ville de plaine, Ypres fut longtemps la plaque tournante du commerce entre la cote flamande distante de 60
km
et ses ports de commerce (
Dunkerque
,
Furnes
,
Nieuport
,
Ostende
et
Bruges
avant l'ensablement) d'une part, et la route des
foires de Champagne
, d'autre part. Desservie par quelques grandes routes, situee au cœur d'un reseau de rivieres et de canaux (la plupart impropres a la navigation moderne), cette ville opulente controlait l'acces a la
mer du Nord
, et ce fut encore le cas au debut de la
Premiere Guerre mondiale
.
Le
musee des Beaux-Arts
de la ville de Lille conserve et expose un plan-relief (9 × 5
m
) original de la ville d'Ypres etabli entre
1698
et
1702
. Il est compose de 12 tables en bois a une echelle de 1/600°.
#
|
Section
|
Superf.
(km²)
[
25
]
|
Habitants
(2020)
[
25
]
|
Habitants
par km²
|
Code INS
|
1
|
Ypres (I)
|
18,61
|
20.121
|
1.081
|
33011A
|
2
|
Brielen
(VII)
|
5,71
|
845
|
148
|
33011B
|
3
|
Sint-Jan
(XI)
|
4,51
|
1.043
|
231
|
33011C
|
4
|
Boezinge
(X)
|
18,26
|
2.033
|
111
|
33011D
|
5
|
Zuidschote
(IX)
|
4,39
|
446
|
102
|
33011E
|
6
|
Elverdinge
(VIII)
|
13,99
|
1.763
|
126
|
33011F
|
7
|
Vlamertinge
(VI)
|
20,78
|
3.608
|
174
|
33011G
|
8
|
Dikkebus
(V)
|
10,14
|
1.509
|
149
|
33011H
|
9
|
Voormezele
(IV)
|
11,89
|
908
|
76
|
33011J
|
10
|
Hollebeke
(III)
|
5,71
|
645
|
113
|
33011K
|
11
|
Zillebeke
(II)
|
17,47
|
2.071
|
119
|
33011L
|
L'
Ypresien
est l'etage le plus ancien de l'ere
eocene
(
Tertiaire
). Il s'etend de 56,0 a 47,8
Ma
. Il fut defini par
Andre Dumont
en reference a la ville d'Ypres ou les roches sedimentaires, l'
argile ypresienne
, deposees durant cet age sont particulierement caracteristiques.
Evolution demographique: Avant la fusion des communes
[
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|
modifier le code
]
- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 decembre
[
26
]
.
Evolution demographique: Commune fusionnee
[
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|
modifier le code
]
Elle comptait, au
, 35 591 habitants (17 615 hommes et 17 976 femmes), soit une densite de 272,50 habitants/km
2
[
27
]
pour une superficie de 130,61 km².
Le graphique suivant reprend sa population residente au
1
er
janvier de chaque annee
[
28
]
- Source :
DGS
- Remarque: 1831 jusqu'a 1981=recensement; depuis 1990=nombre d'habitants chaque
1
er
janvier
[
29
]
Nombre d'habitants de 1992 a nos jours (au
1
er
janvier)
Evolution demographique
[
30
]
Annee
|
Population
|
1992
|
35 282
|
1993
|
35 409
|
1994
|
35 434
|
1995
|
35 411
|
1996
|
35 399
|
1997
|
35 257
|
1998
|
35 208
|
1999
|
35 128
|
2000
|
35 071
|
2001
|
35 084
|
2002
|
35 081
|
2003
|
35 089
|
2004
|
35 021
|
2005
|
34 949
|
2006
|
34 897
|
2007
|
34 919
|
2008
|
34 815
|
2009
|
34 828
|
2010
|
34 962
|
2011
|
35 102
|
2012
|
35 087
|
2013
|
34 978
|
2014
|
34 930
|
2015
|
34 971
|
2016
|
34 959
|
2017
|
35 014
|
2018
|
34 964
|
2019
|
34 845
|
2020
|
34 995
|
2021
|
34 954
|
2022
|
35 039
|
2023
|
35 387
|
L'ancien journal
Le Progres (Ypres)
, edite de 1841 a 1914, etait un journal regional pour Ypres et son arrondissement.
- Evrard d'Ypres
(1120- ), moine cistercien et theologien ;
- Jehan Yperman
, medecin de la seconde moitie du
XII
e
siecle ;
- Jacob Clemens non Papa
(v. 1510-1556), compositeur de la
Renaissance
;
- Andreas Hyperius
(1511-1564), theologien protestant ;
- Francois-Antoine Bossuet
(1798-1889), artiste-peintre ;
- Cornelius Jansen
(1585-1638), eveque ;
- Etienne-Michel Bulteel
(1635-?), seigneur de
Nieppe
;
- Francois Durutte
(1767-1827),
general francais des armees de la Republique et de l'Empire
, decede et inhume a Ypres (nom grave sous l'
arc de triomphe de l'Etoile
a la
17
e
colonne).
- Martin Legraverand
(1775-1862), conseiller communal, medaille de
Sainte-Helene
, designe pour assister au sacre de l'Empereur a
Paris
.
- Jean-Jacques Altmeyer
(1804-1877), historien et juriste ;
- Desire De Haerne
(1804-1890), pretre et homme politique ;
- Jean-Baptiste Malou
(1809-1864), eveque de Bruges ;
- Jules Malou
(1810-1886),
Premier ministre de Belgique
(1871-1878 et 1884) ;
- Louis Van Houtte
(1810-1876), botaniste et horticulteur ;
- Alphonse Vandenpeereboom
(1812-1884), homme politique, ministre ;
- Gaston Hynderick de Theulegoet (x-x), chevalier, 1846-1914, ancien colonel d'etat-major et hippologue belge, fondateur de la Societe nationale du cheval de trait belge ;
- Auguste Bohm
(
1819
-
1891
), dessinateur et peintre ;
- Francois Roffiaen
(1820-1898), artiste-peintre ;
- Edouard Fiers
(1822-1894), sculpteur ;
- Martin Domicent
(1823-1897), peintre ;
- Henri Iweins d'Eeckhoutte
(1837-1902), homme politique ;
- Albert Nyssens
(1855-1901), ministre de l'Industrie et du Travail, juriste, professeur ;
- Julien Nyssens
(1859-1910), ingenieur, administrateur, constructeur du port de
Zeebruges
;
- Albert Deveze
(1881-1959), homme politique, ministre ;
- Edouard de Keyser
aussi connu comme Edmond Romazieres (1883-1974), romancier ;
- Paul Sobry
(1895-1954), chanoine et professeur a Louvain ;
- L'abbe Froidure
(1899-1971), pretre, fondateur de l'association
Petits Riens
;
- Simona Noorenbergh
(1907-1990), religieuse, travailleuse sociale en
Papouasie-Nouvelle-Guinee
;
- Andre Noyelle
(1931-2003), coureur cycliste ;
- Jo Lernout
(nl)
(1951), cofondateur avec Pol Hauspie de la societe de technologie de la parole
Lernout & Hauspie
installee a Ypres et declaree en faillite en 2001
- Renaat Landuyt
(1958- ), homme politique, ministre ;
- Yves Leterme
(1960- ), homme politique,
Ministre-president du gouvernement flamand
, Premier ministre de Belgique ;
- Serge-Henri Valcke
(1946- ), acteur, actif principalement aux Pays-Bas ;
- Noel Vantyghem
(1947-1994), coureur cycliste ;
- Paul Breyne
(1947- ), gouverneur de la province Flandre-Orientale ;
- Marc Vervenne
(1949- ), recteur de l'
universite de Louvain
(KUL) ;
- Edouard Vermeulen
(1957- ), createur de mode vestimentaire (
Maison de couture Natan
) ;
- Jan Desmarets
(1961- ), sculpteur ;
- Isaac Delahaye
(1982- ), musicien ;
- Emma Meesseman
(1993- ), basketteuse.
- l'hospice Saint-Jean, fonde a 1270. Le batiment actuel date de 1555 et fait partie des rares rescapes de la Premiere Guerre mondiale. Il abrite le musee municipal qui retrace l'histoire de la ville.
- le musee de la guerre ≪
In Flanders Fields
≫, situe dans les
Halles aux draps
.
- le musee
Merghelynck
(
XIX
e
siecle) - A. Merghelynckstraat 2
- le
musee Godshuis Belle
.
Lors de la fete des Chats (
Kattenfeest
) qui a lieu tous les trois ans (le deuxieme dimanche de mai), des animaux en peluche sont lances du deuxieme etage du beffroi. L'origine de cette fete remonterait au
XV
e
siecle. Les chats, complices du diable et des sorcieres, etaient alors jetes vivants du haut du beffroi. Depuis 1955, la manifestation est precedee du grand cortege des Chats (
Kattenstoet
) qui se deroule tous les trois ans.
-
Cortege des chats.
-
Cortege des chats.
Ypres fut le siege d'un
diocese
de
1559
a
1801
. Aujourd'hui ce siege n'est plus residentiel mais
titulaire
.
-
Pignon manieriste du
Nieuwerck
, contre les Halles aux Draps, abritant l’hotel de ville.
-
La
Porte de Menin
, integree aux remparts. C'est un important memorial de guerre britannique.
-
L'interieur gothique de la
cathedrale Saint-Martin
, fidelement reconstruite apres la guerre.
-
Les maisons d'Ypres, de style
neoflamand
en brique.
-
L'
eglise Saint-Jacques
, elle aussi reconstruite, vue du beffroi.
-
Les remparts, entourant encore une partie importante du centre-ville. Ils sont bordes de larges plans d'eau et abritent des jardins publics boises.
- ↑
24 JUIN 1988. - Arrete royal determinant l'orthographe du nom des communes
- ↑
a
et
b
Maurits Gysseling
,
Toponymisch Woordenboek van Belgie, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland
(voor 1226), 1960,
p.
531 (lire en ligne)
[1]
- ↑
(nl)
Octaaf Mus,
≪ De stedelijke ontwikkeling van de Middeleeuwen tot 1914 ≫
, dans H. Stynen & J.M. Duvosquel,
Omtrent de vestingstad Ieper
, Bruxelles, Gemeentekrediet van Belgie & Koning Boudewijnstichting,
, p.6
.
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b
c
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f
g
h
i
j
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l
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et
s
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Histoire administrative et constitutionnelle des villes et chatellenies d'Ypres, Cassel, Bailleul et Warneton jusqu'a l'an 1305
, Lacroix, Verboeckhoven,
(
lire en ligne
)
,
p.
182
.
- ↑
Cf. art. ≪ Ieper ≫, dans ≪
Grote Winkler Prins. Encyclopedie in 26 delen
≫ (1990), ed. Elsevier, Amsterdam, vol. XII,
p.
47. La premiere ville de la hanse londonienne etait alors Bruges.
- ↑
a
et
b
Mus 1992
,
p.
8.
- ↑
Cf. art. ≪ Ieper ≫, dans ≪
Grote Winkler Prins. Encyclopedie
≫,
p.
47.
- ↑
Mus 1992
,
p.
8-12.
- ↑
Mus 1992
,
p.
13.
- ↑
L'expression flamande ≪ j'ai l'air d'un mort d'Ypres ≫ (≪
hij ziet eruit als de dood van Ieperen
≫), c'est-a-dire ≪ je suis livide ≫, fait allusion a l'epidemie de 1347.
- ↑
(nl)
P. Trio,
≪ Bestuursinstellingen van de stad Ieper (12e eeuw - 1500) ≫
, dans W. Prevenier et B. Augustyn,
De gewestelijke en lokale overheidsinstellingen in Vlaanderen tot 1795
, Bruxelles, Algemeen Rijksarchief,
, p.335
.
- ↑
Trio 1997
,
p.
344.
- ↑
Mus 1992
,
p.
14.
- ↑
Dictionnaire universel d'Histoire et de Geographie, ed. Hachette, annee 1860, page 907.
- ↑
Mus 1992
,
p.
15.
- ↑
Mus 1992
,
p.
16.
- ↑
Martin Barros, Nicole Salat et
Thierry Sarmant
(
pref.
Jean Nouvel
),
Vauban - L’intelligence du territoire
, Paris, Editions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armee,
, 175
p.
(
ISBN
2-35039-028-4
)
,
p.
166.
- ↑
Barros, Salat et Sarmant 2006
,
p.
167.
- ↑
Mus 1992
,
p.
18.
- ↑
Hugues Marquis, ≪
Le general Francois Jarry au service de l'Angleterre (1793-1806)
≫,
Annales historiques de la Revolution francaise
,
n
o
356,
, p.93-118
(
lire en ligne
)
.
- ↑
Cent ans de vie dans la region
, Tome II : 1914-1939,
La Voix du Nord
editions, n° hors serie du 17 fevrier 1999,
p.
37
- ↑
Communes decorees de la Croix de guerre 1914-1918
.
- ↑
Memoires de la Societe Academique du Touquet-Paris-Plage 2014-2106
, edite en 2017 I.H. Montreuil (Pas-de-Calais), pages 122 et 124
- ↑
(en)
≪
Ieper : Wapen - Armoiries - coat of arms - crest
≫, sur
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,
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(consulte le
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b
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- ↑
https://bib.kuleuven.be/ebib/project-belgische-historische-tellingen
- ↑
http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- ↑
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- ↑
http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- ↑
https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
- ↑
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.
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Joseph Delmelle,
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30.
- Alphonse Vandenpeereboom,
Ypriana : notices, etudes, notes et documents sur Ypres
, Bruges : A. de Zuttere, 1878-1883, sept tomes. Texte en ligne disponible sur
NordNum
- [PDF]
Henri Pirenne
, ≪
Les denombrements de la population d'Ypres au
XV
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siecle (1412-1506). Contribution a la statistique sociale du Moyen Age
≫,
Vierteljahrschrift fur Sozial- u. Wirtschaftsgeschichte
,
(consulte le
)
.
- H. Stynen, J.M. Duvosquel (ed.),
Omtrent de vestingstad Ieper
(1992), Bruxelles, Credit mutuel de Belgique et Fondation roi Baudouin.
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