Roger Spottiswoode
est un
realisateur
,
monteur
,
producteur
et
scenariste
britannico
-
canado
-
americano
-
irlandais
, ne le
a
Ottawa
(
Ontario
).
John Roger Spottiswoode nait le
a
Ottawa
, en
Ontario
(
Canada
). Il est le fils du Britannique Raymond Spottiswoode, theoricien du cinema ayant notamment travaille pour l'
Office national du film du Canada
dans les
annees 1940
.
Roger Spottiswoode commence sa carriere au cinema dans les
annees 1960
, en assistant le
monteur
John Bloom
. Il travaille ensuite comme monteur pour
Sam Peckinpah
, avec
Les Chiens de paille
en 1971 et
Pat Garrett et Billy le Kid
en 1973. Il travaille egalement avec
Walter Hill
, d'abord comme monteur sur le film
Le Bagarreur
(1975), puis comme scenariste sur le film
48 Heures
(1982).
En 1980, il fait ses premieres armes en qualite de metteur en scene avec un petit film d'horreur,
Le Monstre du train
avec
Jamie Lee Curtis
, qui surfe clairement sur le succes du film
Halloween
, puis, en 1981, avec le film d'aventures
Deux cent mille dollars en cavale
.
Il n'accede veritablement a la reconnaissance critique qu'en 1983, avec le film
Under Fire
qui traite de l'histoire de trois journalistes pris dans la revolution au
Nicaragua
.
Il dirige ensuite
Sidney Poitier
dans le thriller
Randonnee pour un tueur
(1988), puis
Tom Hanks
dans la comedie policiere
Turner et Hooch
l'annee suivante. Malgre des critiques presse negatives, le film est un succes au
box-office
avec 71 079 915
$
rien qu'aux
Etats-Unis
et au
Canada
[
1
]
. Il est ainsi le
16
e
meilleur film du
box-office nord-americain annuel
.
Il dirige ensuite
Mel Gibson
et
Robert Downey Jr.
dans
Air America
(1990), qui s'inspire de l'histoire d'une
compagnie aerienne
secretement detenue et exploitee par le gouvernement des
Etats-Unis
de
1950
a
1976
et utilisee comme societe ecran pour des operations de la
CIA
en
Indochine
. Le succes commercial n'est pas au rendez-vous, le film est tout juste rentable.
Il dirige ensuite
Sylvester Stallone
et
Estelle Getty
dans la comedie
Arrete ou ma mere va tirer !
(1992). Alors que le film rapporte plus de
70 millions
de dollar dans le monde
[
2
]
, il se fait descendre quasiment unanimement par la critique. Le celebre critique americain
Roger Ebert
dira notamment
≪ C'est l'un des pires films que j'ai vu. Il n'y a aucun moment drole. Il n'y a aucun moment interessant ≫
[
3
]
.
En parallele a sa carriere cinematographique, il realise plusieurs
telefilms
comme
Les Soldats de l'esperance
(1993), adapte du livre
And the Band Played On
de
Randy Shilts
qui relate la decouverte et de l'expansion du
VIH
et du
sida
aux
Etats-Unis
. Le telefilm sort en salles dans certains pays dont la France.
Il realise ensuite
Mesmer
(1994), un film biographique sur le medecin allemand
Franz-Anton Mesmer
, incarne par
Alan Rickman
. Le film ne connait qu'une
sortie limitee
.
Il est ensuite choisi pour mettre en scene le
18
e
opus de la
serie des films
de
James Bond
produite par
EON Productions
,
Demain ne meurt jamais
avec
Pierce Brosnan
. Sorti en 1997, le film recoit des critiques partagees mais est un succes commercial (
4
e
meilleur film au box-office mondial de 1997
[
4
]
). Il refuse de mettre en scene la suite,
Le monde ne suffit pas
, pour tourner le film de science-fiction
A l'aube du sixieme jour
avec
Arnold Schwarzenegger
(2000)
[
5
]
.
Il met ensuite en scene
Mr. Ripley et les Ombres
,
adaptation cinematographique
du roman
Ripley et les Ombres
de
Patricia Highsmith
,
Barry Pepper
y incarne le personnage de
Tom Ripley
. Il s'attaque ensuite a un film plus engage,
J'ai serre la main du diable
(2007). Adapte du
livre du meme nom
ecrit par le
lieutenant-general
Romeo Dallaire
, le film raconte la
Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda
(MINUAR) et les evenements entourant le
genocide des Tutsi au Rwanda
en 1994.
Il realise ensuite une coproduction chinoise,
Les Orphelins de Huang Shui
, qui sort en 2008 et revient sur la
guerre sino-japonaise de 1937-1945
. Il enchaine avec le
film d'aventures
italo-canadien
Midnight Sun
(2014). Entre quelques telefilms, il realise
Un chat pour la vie
base sur l'autobiographie de
James Bowen
.