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Province du Dauphine

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Province du Dauphine
(frp) Dofenat
(oc) Daufinat
(it) Delfinato

1349 ? 1790

Drapeau
Drapeau.
Blason
Armoiries du Dauphine .
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation de la province en France.
Informations generales
Capitale Grenoble
Langue(s) Francais , arpitan ( dauphinois ), provencal ( vivaro-alpin ), italien
Demographie
Population -
Gentile Dauphinois
Superficie
Superficie Environ 22 000 km²
Histoire et evenements
Traite de Romans
1789 Revolution francaise

Parlement du Dauphine

Entites precedentes :

La province du Dauphine est une ancienne province francaise integree au royaume de France en vertu du traite d'union du Dauphine a la France en 1349 , et dissoute par le decret de la division de la France en departements en 1790 , lors de la Revolution francaise . Ses habitants sont les Dauphinois .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

≪ Transport ≫ de la province du Dauphine de Viennois au Royaume de France [ modifier | modifier le code ]

Le dauphin Humbert II

Le vaste Dauphine de Viennois n'avait pas manque d'attirer l'attention des rois de France. Les Capetiens intervinrent de plus en plus ouvertement, notamment a propos de conflits frontaliers ou d'hommages contestes. Philippe le Bel alla jusqu'a infliger des amendes a des sujets du dauphin. Mieux que cela, moyennant une pension, il obtint d' Humbert I er , devenu son homme lige, qu'il fournisse un contingent d'hommes d'armes.

Guigues VIII de La Tour du Pin (1309-1333), dauphin de Viennois , epousa en 1323 Isabelle de France (1312-1348) , la fille du roi de France Philippe V le Long . Philippe VI de Valois , devenu roi de France a son tour, allait trouver dans la politique d' Humbert II ( 1333 - 1349 ), qui avait succede a son frere Guigues VIII, l'occasion decisive.

Ce dernier, de gout fastueux et artiste, conduisit le gouvernement du Dauphine a un train que ses finances ne purent suivre. Il lui fallut recourir au seul moyen qui lui restait : vendre les seigneuries qui constituaient ses etats. Le roi de Sicile , puis le pape Benoit XII , sollicites, ne donnerent pas suite. Philippe VI, bien qu'accapare par les debuts de la guerre de Cent Ans, reagit immediatement. Etabli a Sainte-Colombe , il s'imposa comme le seul acquereur. Deux traites furent prepares sans aboutir. Mais de nouveaux frais engages pour une croisade ( 1345 - 1347 ), la mort de son epouse la dauphine Marie des Baux [ 1 ] ( 1346 ) et l'absence de tout heritier deciderent Humbert II a abandonner le pouvoir sans plus attendre (son fils etant mort a l'age de deux ans en 1335) [ 2 ] .

Un troisieme traite fut signe le , habilement negocie par le protonotaire du roi, Amblard de Beaumont . Le Dauphine de Viennois etait confie au petit-fils de Philippe VI, Charles , moyennant 200 000 florins et une rente annuelle de 4 000 florins. La solution etait habile : on menageait tout de meme les susceptibilites imperiales en donnant le Dauphine de Viennois en apanage a un prince et non directement au roi ; mais ce prince etant lui-meme futur roi, on ecartait le risque de voir se constituer un grand fief dommageable au royaume, comme devait le devenir plus tard la Bourgogne. Et c'est ainsi que le fils du roi porta le titre de dauphin de Viennois (puis dauphin de France ) jusqu'a la fin de la monarchie francaise.

Quant a Humbert II, dernier dauphin independant, il devint le frere dominicain Humbert. Prieur du couvent de Saint-Jacques a Paris , patriarche d'Alexandrie , il allait etre nomme eveque de Paris quand il mourut, en 1355 [ 3 ] .

La ceremonie officielle a lieu a Lyon le . Humbert remet a Charles de Normandie (le futur Charles V le Sage ) le sceptre, la banniere, l'anneau et l’ancienne epee du dauphin. A cette epoque, Humbert II portait egalement les titres de ≪ prince du Brianconnais , duc de Champsaur , marquis de Cezanne , comte de Vienne , d' Albon , de Gresivaudan , d' Embrun et de Gapencais , baron palatin de La Tour , de la Valbonne , de Montauban-sur-l'ouveze et de Mevouillon  ≫, qu'il transmet egalement a la France.

Des lors, le Dauphine est reserve a l'heritier du trone de France. Charles V resida quelques mois a Grenoble et visita son nouveau territoire. D'autre part, cette annexion entraina la creation des Etats du Dauphine . Les nouveaux dauphins ne residant pas en permanence dans la province, des gouverneurs seront successivement nommes .

Debuts d'une Province [ modifier | modifier le code ]

Carte representant le royaume de France en 1477 (la province du Dauphine est dans le sud-est).

Le Dauphine entrait dans le Royaume de France au moment ou commencait la guerre de Cent Ans . La participation de la nouvelle province francaise y fut assez importante. Frappee comme le reste du royaume par la peste noire de 1348 , il lui faudra entre trois et quatre siecles selon les lieux, pour retrouver la situation demographique anterieure. Le Dauphine eut a souffrir des Grandes Compagnies qui bourlinguerent entre Rhone et Prealpes , precedees et suivie d'effroyable reputation. La noblesse dauphinoise participa activement aux grandes batailles livrees contre les Anglais , avec un loyalisme qui pour etre recent n'en est pas moins solide. Trois cents chevaliers dauphinois perirent a la bataille de Verneuil ( 1424  : on leur dedia des monuments aux morts sous forme de fresques representant la Vierge au manteau abritant les figures des defunts; l'une d'elles subsiste a l'eglise paroissiale de Laval . En juin 1430 , le duc de Savoie Amedee VIII et le prince d'Orange Louis de Chalon , partisans du duc de Bourgogne attaquerent le Dauphine fidele a Charles VII . Ils furent ecrases, alors que les Dauphinois etaient en inferiorite numerique, devant le chateau d'Anthon , sur la rive gauche du Rhone en amont de Lyon . La province fut sauvee, l’invasion echoua. Presque en meme temps, des prieres publiques etaient prescrites dans la region pour la delivrance de Jeanne d'Arc [ 3 ] .

Les rois de France s'attacherent a achever a l'unite du Dauphine. En 1355 , le Faucigny fut echange avec le duc de Savoie contre ses fiefs en Viennois  ; en 1446 les comtes de Valentinois et de Diois completerent la province qui atteignait ses limites definitives. Le roi Charles V autorisa les delegues des trois ordres a se reunir pour consentir et repartir les impositions, Etats provinciaux , image reduite des Etats generaux . Le futur roi Louis XI est le seul dauphin royal (sous le nom de Louis II a avoir sejourne dans son apanage pour le gouverner ( 1447 - 1456 ). De main de maitre, il organisa de facon plus rationnelle la justice et l'administration. Le Conseil delphinal devint un parlement , le troisieme du royaume ( 1453 ) ; les seigneurs locaux, notamment les eveques, durent preter hommage et obeir (ce fut le cas de Jean de Poitiers , archeveque de Vienne , en 1450 ). La centralisation monarchique progressait a grands pas [ 3 ] .

Guerres d'Italie [ modifier | modifier le code ]

La poursuite du mirage italien par les rois de France produisait en Dauphine un pesant va-et-vient de convois et de troupe, puisque le Mont-Genevre fut le passage le plus utilise : requisitions, accroissements d'impots, levees d'hommes, recrudescence des epidemies firent un triste contrepoint aux brillantes entrees des souverains dans leurs villes. La gloire eut aussi sa part et le Dauphine s'honore de la figure du chevalier Pierre Terrail de Bayard . Ne dans le manoir Bayard de Pontcharra , ce redoutable guerrier, aussi brillant dans les combats singuliers que dans les mouvements strategiques, rendit les plus grands services a trois rois successifs Charles VIII , Louis XII et Francois I er . Le dernier n'hesita pas a reconnaitre sa dette en se faisant armer chevalier au lendemain de Marignan par ce seigneur de bien modeste origine. Ayant pu montrer egalement ses riches qualites humaines dans les fonctions de gouverneur du Dauphine, Bayard fut blesse a mort en couvrant la retraite des Francais en Milanais ( 1524 ) [ 3 ] .

De nombreux conseillers dauphinois participerent egalement a l'administration des territoires italiens conquis par les troupes francaises. Parmi les gouverneurs du Dauphine au XVI e  siecle, Gaston de Foix-Nemours (1509) s'illustrera par la suite comme capitaine des armees d'Italie et Antoine de Bourbon-Vendome (1562), roi-consort de Navarre et pere du futur Henri IV , remplace a sa mort (1562) par le duc de Nemours [ 4 ] .

Guerres de religion [ modifier | modifier le code ]

Cathedrale Saint-Maurice de Vienne .

Proche de Geneve , attentif depuis longtemps aux preches heretiques , le Dauphine fut rapidement atteint par la Reforme protestante . Nombre de nobles suivirent le mouvement, pousses sans doute aussi par l'envie de s'approprier les biens ecclesiastiques. Des pretres, des moines precheurs, des eveques memes se montrerent favorables a ces idees nouvelles. Des eglises huguenotes s'etablirent dans toute la province, plus denses dans le Valentinois et le Diois . Les deux communautes ennemies manifesterent une extreme agressivite durant les guerres de religion. Le baron des Adrets , qui passa d'ailleurs d'un camp a l'autre avant d'etre rejete par les deux, se montra d'une cruaute particulierement odieuse et son raid de 1562 se solda par d'irreparables destructions a Valence , Romans , Grenoble , Saint-Antoine-l'Abbaye , Vienne , entre autres. La moderation du gouverneur catholique de Gordes, qui s'honora en refusant d'etendre a sa province le massacre de la Saint-Barthelemy ( 1572 ) n'empecha pas le conflit de se poursuivre. Charles Dupuy de Montbrun , chef du parti protestant dauphinois, remporta de brillants succes, mais sa capture et son execution ouvrirent la voie a Lesdiguieres (gouverneur du Dauphine puis lieutenant general du Dauphine) qui se montra un chef de guerre encore plus superieur [ 3 ] .

A partir de 1575 , Lesdiguieres devint le chef unique des huguenots dans la region. Il parvint a defendre Corps , a s’emparer de Gap , mais il ne put empecher la prise de La Mure par les catholiques et la defaite dans la Bataille de Jarrie en 1587. Il s’empara egalement de Montelimar et d’Embrun. L’accession d’ Henri IV au trone du royaume de France lui permet de s’allier a La Valette, gouverneur du Dauphine, et Ornano, Lieutenant-general de la province. Ils durent cependant affronter la Ligue catholique. Ces derniers s’emparerent de Grenoble.

Lesdiguieres vint faire le siege de la ville et au bout d’un mois d’escarmouches, il s’empara de la capitale dauphinoise le . Briancon et Crest avaient deja signe leur reddition, Vienne, la derniere, le fit en 1591 .

Par la prise de Vienne, en 1591 , Lesdigueres s'assura la maitrise de toute la province. Fin politique, il cessa d'etre un partisan pour servir Henri de Navarre , devenu Roi de France . Il imposa le calme a sa province et la defendit contre les nombreux assauts que Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours , profitant des circonstances, lancait contre les frontieres dauphinoises. Specialiste hors ligne de la guerre de montagne, il excella aussi dans les sieges. Sa prise du fort Barraux , en 1598 est restee celebre. En 1600 , aux cotes de Sully , il fit capituler la citadelle de Montmelian , contraignant le duc de Savoie au traite de Lyon ( 1601 ) [ 3 ] .

XVII e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Chateau de Vizille

Maintenir la paix civile et remettre en route la vie economique pouvait paraitre une tache impossible. Lesdiguieres, lieutenant-general du Dauphine, l'entreprit, joignant une impitoyable rigueur a une grande habilete, il imposa aux protestants ses coreligionnaires, comme aux catholiques, la coexistence prevue par l' edit de Nantes et souvent difficilement acceptee. Il lanca de grands travaux d'urbanisme et de fortification qui creerent des emplois et ranimerent de proche en proche la production. La construction ou la reconstruction de ponts a Grenoble, Vienne ou Claix , l'ouverture des routes, notamment la ≪ route du Connetable ≫ de Grenoble a Gap, faciliterent le commerce. Il agrandit considerablement Grenoble en construisant une nouvelle enceinte, commenca la construction de la Bastille , fit creuser un nouveau lit pour le Drac . Lesdiguieres, seigneur de nombreux fiefs , richissime proprietaire, protecteur des artistes, entoure d'une cour brillante dans ses chateaux de Grenoble, Vizille (qui reste son plus bel heritage, il le fit construire a l'emplacement d'un ancien chateau medieval pour son propre interet) ou des Diguieres ( Champsaur ) etait un des plus puissants personnages du royaume. Son abjuration en 1622 lui permit d'obtenir, honneur supreme, l'epee de connetable. Il devait etre le dernier a porter ce titre. A sa mort en 1626 , c'est son gendre Charles II de Crequy qui reprit la gouvernance et la lieutenance general du Dauphine [ 3 ] .

Les regnes de Henri IV et Louis XIII sont aussi marques par le proces des tailles. La taille, principal impot direct, pesait sur les routiers et specialement les paysans. Or, depuis le XIV e  siecle, beaucoup de proprietaires avaient, par achat ou par merite, obtenu l'acces a la noblesse, exempte de cette charge. Le nombre d'imposes diminuait en meme temps que la surface imposable. Le Tiers-Etat des villes et des campagnes dauphinoises eut le merite de savoir s'unir et s'organiser. Il obtint du roi la reconnaissance de son autonomie et engagea un proces. De 1602 a 1639 des arrets opposes furent rendus et finalement, grace notamment a Claude Brosse, ≪ syndic des villages ≫, la taille fut reconnue reelle en Dauphine, c'est-a-dire etablie sur la terre, en fonction d'un cadastre, quel que soit le statut social du proprietaire. On devine que Richelieu ne favorisa guere les libertes dauphinoises, meme reconnues par l'acte de ≪ transport ≫ de 1349. Des chateaux furent demanteles ; les Etats Provinciaux furent suspendus en 1628 , et a partir de 1630 un intendant vint representer directement le pouvoir royal dans la province. Le celebre Nicolas Fouquet exercera un moment cette fonction ( 1643 - 1644 ) [ 3 ] .

La guerre exterieure atteignit le Dauphine a la fin du regne de Louis XIV . En 1692 , le Duc de Savoie entra en France par le col du Vars, prit Embrun et Gap, brula les chateaux de Tallard et des Disguieres. Nicolas de Catinat ( marechal de France ), reussi a couvrir Grenoble quand la ville etait menacee. Durant la guerre de Succession d'Espagne , l'ennemi approcha du fort Barraux et de Briancon. Le Dauphine italien fut cede en 1713 au duche de Savoie par les traites d'Utrecht , lourde perte economique et strategique pour la province et le royaume, mal compense par l'acquisition de la vallee de l'Ubaye ( Barcelonnette ), pauvre et indument rattachee a la Provence [ 3 ] .

XVIII e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Relativement calme, le XVIII e  siecle fut pour le Dauphine un moment de prosperite, moins prononce toutefois qu'ailleurs en France et certainement limite par l'exode protestant a la fin du XVII e  siecle. Le recul de la frontiere en 1713 ( traites d'Utrecht ) entraina a Briancon et sur les hauteurs environnantes, la construction de puissantes fortifications (dont nombre ont ete marquees par le travail de Vauban ) qui marquent encore aujourd'hui le paysage. Mais hormis une chaude alerte vers le Montgenevre en 1747 , la guerre etrangere epargna la province. Au contraire, la persecution qui visait les reformes resta longtemps rigoureuse et cruelle avant de se detendre dans les dernieres decennies de l'Ancien Regime (regne de Louis XVI ). Le pouvoir royal avait acquis une parfaite implantation, grace notamment a des intendants consciencieux et laborieux, dont les enquetes et les statistiques fournissant de precieux renseignements. L'autorite n'en fut pas moins bafouee des annees durant par un paysan mal tourne devenu contrebandier : Mandrin . Comme il s'attaquait aux agents de la Ferme generale, engeance abhorree, la legende en fit un redresseur de torts et un justicier, bien qu'il ait en realite surtout suivi son propre interet. La vie intellectuelle se revelait tres vivante, notamment a Grenoble, ou se fonda une bibliotheque publique qui comptait parmi ses membres le grand-pere de Stendhal . Deodat Gratet de Dolomieu qui crea la geologie et Jacques Vaucanson qui fut bien plus qu'un ≪ mecanicien ≫ sont des Dauphinois, comme Gabriel Bonnot de Mably , Etienne Bonnot de Condillac , en attendant Jean-Joseph Mounier et Antoine Barnave [ 3 ] .

Tableau représentant la journée des Tuiles de 1788.
La Journee des Tuiles du par Alexandre Debelle ,
( musee de la Revolution francaise ).

L'aube de la Revolution francaise devait donner au Dauphine l'occasion de sortir du silence dans lequel il s'etait enferme. Le Parlement de Grenoble avait ete des plus actifs dans l'attaque du ≪ despotisme ≫ et la defense des libertes dauphinoises, sans oublier les interets de ses propres membres. Les edits du pris par Brienne, qui reduisaient les pouvoirs des parlements, furent tres mal recus : il fallut l'intervention de la force militaire pour en obtenir l'enregistrement. Le , les magistrats grenoblois ayant recu l'ordre de gagner leur maison de campagne, clercs, procureurs et ≪ autres suppots du parlement ≫ annoncerent au petit peuple qu'on le privait de ses defenseurs. L'emeute s'amplifia, les troupes furent arrosees de projectiles lances depuis les toits et le gouverneur retira l'ordre de depart des parlementaires. Ainsi s'acheva la Journee des Tuiles . Grace a l'action d'hommes comme Mounier ou Barnave, cette poussee de fievre se poursuivit de facon plus constructive ; l'industriel Claude Perier recut dans son chateau de Vizille des representants des trois ordres du Dauphine [ 3 ] .

Precede d'une flatteuse reputation, Mounier, elu depute du Tiers joua un role actif dans le passage des Etats generaux a l' Assemblee nationale constituante . Modere, il se trouva vite depasse par les troubles de l'ete 1789 et demissionna des octobre de la meme annee. Barnave, plus hardi, n'en finit pas moins devore par la Revolution qu'il avait contribue a lancer [ 3 ] .

Le Dauphine tout entier resta d'ailleurs relativement calme durant la decennie revolutionnaire. La Grande Peur de ne se revela meurtriere que dans les Terres froides et vers Cremieu [ 3 ] .

La province perdit son existence officielle lors de la creation des departements . Trois departements furent crees a la place du Dauphine, l' Isere ( prefecture  : Grenoble), la Drome (prefecture : Valence) et les Hautes-Alpes (prefecture : Gap). Division acquise non sans discussions dans lesquelles Vienne et Montelimar defendirent aprement leurs chances pour devenir prefecture [ 3 ] . La principaute d’Orange se trouve quant a elle rattachee au departement du Vaucluse .

Circonscriptions [ modifier | modifier le code ]

Le Dauphine dans ses limites du XVIII e  siecle avec les communes et departements actuels

Assemblee provinciale [ modifier | modifier le code ]

Juridictions [ modifier | modifier le code ]

Commissaires du Roi [ modifier | modifier le code ]

Subdivisions [ modifier | modifier le code ]

Bailliages [ modifier | modifier le code ]

Les huit bailliages dauphinois sous l' Ancien Regime .

Divisions ecclesiastiques [ modifier | modifier le code ]

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • chanoine Jules Chevalier, Essai historique sur la ville et l'eglise de Die , t.  III, Valence, J. Ceas et fils, ( OCLC   490670065 ) .
  • Claude Faure, Le dauphin Humbert II a Venise et en Orient (1345-1347). , t.  27, Paris et Rome, E. Thorin (Paris) et Spithover (Rome), coll.  ≪ Melanges d'archeologie et d'histoire de l'Ecole francaise de Rome ≫, ( lire en ligne ) , pp. 509-562. .
  • Paul Fournier, ≪  Le dauphin Humbert II  ≫, Comptes rendus des seances de l'Academie des Inscriptions et Belles-Lettres ,‎ , p.  581-599 ( lire en ligne ) .
  • Jean-Pierre Moret de Bourchenu Valbonnais, Histoire de Dauphine et des princes qui ont porte le nom de dauphins. , t.  second, Geneve, Fabri et Barrillot, , 413  p. ( lire en ligne ) .
  • A. Lemonde, Le temps des libertes en Dauphine. L'integration d'une principaute a la Couronne de France (1349-1407) , Grenoble, 2002
  • Regis Picavet, Regis Picavet, Robert Bornecque , Guy Tosatto , Alain Boucharlat et al., Dauphine : Drome, Hautes-Alpes, Isere , Chamalieres, Christine Bonneton, coll.  ≪ Encyclopedies regionales ≫, , 319  p. ( ISBN   2-86253-371-8 et 9782862533711 ) .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. La dauphine Marie des Baux meurt a Rhodes dans le courant du mois de mars 1347. la nouvelle de son deces parvient a Grenoble le

References [ modifier | modifier le code ]