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Les
Neerlandais
(
neerlandais
:
Nederlanders
) sont, selon le
droit neerlandais
et le
droit international
, les
citoyens
et les natifs du
royaume des Pays-Bas
, Etat d'
Europe de l'Ouest
, quelles que soient leurs origines et leurs langues ; cela inclut les
Frisons
. Du point de vue
ethnographique
, le
peuple neerlandais
(
neerlandais
:
Nederlandse mensen
) est le
groupe ethnique
autochtone
des
Pays-Bas
[
3
]
et des
Flandres
belge
ou
francaise
, parlant
neerlandais
. Les Neerlandais ethniques partagent une culture commune et sont egalement presents en
diaspora
sur tous les continents des suites de la colonisation europeenne, en particulier au
Suriname
, au
Chili
, au
Bresil
, au
Canada
[
4
]
, en
Australie
, en
Afrique du Sud
, en
Nouvelle-Zelande
et aux
Etats-Unis
.
L'art et la culture neerlandaise comprennent differentes formes de musiques, de peintures, de styles architecturaux et de modes vestimentaires, dont certains artistes, tels
Rembrandt van Rijn
,
Vincent van Gogh
,
Johannes Vermeer
et
Jacob van Campen
sont reconnus a l'echelle mondiale.
Les Neerlandais sont traditionnellement de
religion chretienne
(
catholiques
et
protestants
), mais de nos jours seule une minorite reste pratiquante. Des parts importantes de la population adherent a l'
humanisme
, l'
agnosticisme
, l'
atheisme
et l'
individualisme
.
Au
Moyen Age
, les Pays-Bas etaient situes pres de la frontiere francaise et du
Saint-Empire romain germanique
, formant une part de leur de zones de domination respectives. C'est au
XIII
e
siecle que les differents territoires qui les constituaient sont devenus
de facto
quasiment autonomes.
Sous la famille des
Habsbourg
, les Pays-Bas furent organises en une seule entite administrative et aux
XVI
e
et
XVII
e
siecles, le nord du pays devint independant de la couronne espagnole et forma la
Republique des Provinces-Unies
. Le haut degre d'
urbanisation
caracteristique des Pays-Bas fut atteint relativement tot. Les premieres grandes vagues d'
emigrations
en dehors de l'
Europe
debuterent a l'epoque de la Republique.
Comme pour tous les groupes ethniques, l'
ethnogenese
des Neerlandais (et de leur predecesseurs) a ete un processus long et complexe. Bien que la majorite des aspects caracteristiques (tels la langue, la religion, l'architecture ou la cuisine) de ce groupe ethnique se soient accumules au cours du temps, il est difficile (voire impossible) de clairement distinguer l'apparition du peuple neerlandais, les avis etant tres partages a ce sujet.
La suite de l'article se concentre sur l'histoire du groupe ethnique neerlandais. Pour plus d'informations sur l'
histoire nationale neerlandaise
, se referer aux articles portant sur l'
histoire des Pays-Bas
; pour l'
histoire coloniale
, se diriger vers la page portant sur l'
Empire colonial neerlandais
.
Au cours des premiers siecles
apr. J.-C.
, les tribus germaniques formerent des societes tribales sans forme apparente d'
autocratie
(les chefs etant seulement elus en temps de guerre). Leur mythologie, tout comme leurs dialectes, etaient d'origine germanique.
De grands changements ont eu lieu au sein de ces societes germaniques lorsqu'apres la periode migratoire qui eut lieu a l'ouest vers le
IV
e
siecle, de grandes tribus (telles les
Francs
, les
Vandales
, les
Alamans
et les
Saxons
) s'installerent sur l'
Empire romain
en plein declin.
Parmi ces changements, il faut noter leur conversion au christianisme, l'emergence d'un nouveau systeme politique centre sur l'apparition de rois comme detenteurs du pouvoir, et un processus continu de differenciation entre les parlers, empechant petit a petit une comprehension mutuelle.
La situation generale decrite ci-dessus est applicable a la plupart sinon a tous les groupes ethniques europeens descendants de tribus germaniques, tels les
Frisons
, les
Allemands
, les
Anglais
et les peuples germaniques septentrionaux. Aux Pays-Bas, cette phase debuta lorsque les Francs, eux-memes composes de differentes petites tribus (dont beaucoup, comme les
Bataves
, les
Chauques
, les
Chamaves
et les
Chattuares
, s'etaient deja etablis aux Pays-Bas avant la formation de la confederation des Francs), commencerent a annexer les provinces du Nord-Est de l'Empire Romain.
Finalement, en 358
apr. J.-C.
, les
Saliens
, une des trois subdivisions de la ligue franque s'installerent au Sud, formant un peuple federe et charge par les Romains de defendre la frontiere.
Le langage des Francs se transforma petit a petit en
vieux neerlandais
, dont on trouve les premieres traces au
VI
e
siecle. Leur conversion au christianisme (en commencant par les elites) debuta au
VI
e
siecle et s'acheva au
VIII
e
siecle.
Sur le plan politique, les chefs de guerre francs abandonnerent petit a petit le tribalisme pour former des royaumes, qui finirent par devenir l'
empire carolingien
.
Cependant, la population qui vivait dans l'empire de
Charlemagne
, ou meme auparavant sur les petits royaumes francs comme l'
Austrasie
ou la
Neustrie
, n'etait pas majoritairement composee de Francs. Bien que les chefs francs controlaient la plus grande partie de l'Europe occidentale, la population franque en elle-meme restait confinee dans la partie du Nord-Ouest de l'Empire (c'est-a-dire les Pays-Bas et le nord de la France). Finalement, les Francs de la France septentrionale furent assimiles a la population majoritairement gallo-romaine, s'adaptant aux dialectes locaux (ce qui conduisit au francais), tandis que les Francs aux Pays-Bas conserverent leur langage qui evolua plus tard en neerlandais. La
frontiere linguistique
entre le francais et le neerlandais est quasiment restee la meme depuis (a l'exception de la
Flandre francaise
et de
Bruxelles
).
Comme l'ont fait de nombreuses ethnies europeennes durant le
XIX
e
siecle
[
5
]
les Neerlandais ont aussi vu une emergence d'une diversite de
nationalismes thiois
et de mouvement pannationaux cherchant l'unite des personnes parlant neerlandais a travers le continent. Durant la premiere moitie du
XX
e
siecle, il y eut une augmentation prolifique d'ecrits concernant le sujet. Un de ses partisans les plus actifs fut l'historien
Pieter Geyl
, qui ecrivit
De Geschiedenis van de Nederlandsche stam
(neerlandais:
L'histoire du peuple/de la tribu neerlandais/e
) tout comme de nombreux essais sur le sujet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quand la Belgique et les Pays-Bas tomberent tous les deux sous la
ferule nazie
, des elements fascistes (comme le
NSB
et
Verdinaso
) essayerent de convaincre les Nazis de combiner les Pays-Bas et les
Flandres
. Toutefois les Allemands refuserent cela, puisque cela allait a l'encontre de leur but ultime d'Europe allemande
[
6
]
. Durant toute l'occupation nazie, les Allemands refuserent l'assistance au nationalisme thiois, et, un decret de
Hitler
lui-meme, s'opposa a cela
[
7
]
.
Les annees 1970 marquerent le debut d'une cooperation culturelle et linguistique formelle entre la Belgique (Flandres) et les Pays-Bas a l'echelle internationale.
L'afrikaans peut etre considere comme un
creole
neerlandais, parle au minimum par 7 000 000 de citoyens sud-africains. L'Afrique du sud etait une colonie neerlandaise, avant 1796, puis la colonie fut occupee par les Britanniques. L'afrikaans est la langue des descendants neerlandais en Afrique du sud. De nos jours, l'afrikaans est suffisamment different du neerlandais pour etre considere comme une langue a part entiere. Souvent, un locuteur du neerlandais ne sera pas compris par un locuteur de l'afrikaans. Aujourd'hui, dans sa forme, le neerlandais est parle et compris par environ 60 000 Sud-Africains.
Depuis 1796, l'afrikaans a incorpore de nombreux mots de vocabulaires zoulou, anglais, hottentot, bantou, etc. dans son vocabulaire, et l'accent a evolue pour donner plusieurs accents de l'afrikaans, difficiles a interpreter pour un locuteur du neerlandais.
Avant 1949, il y avait quelque 300 000 Neerlandais et assimiles qui vivaient aux Indes Neerlandaises. En 1938, il y avait entre 330 000 et 365 000 Neerlandais et assimiles(qui parlaient le Neerlandais). Pendant la seconde guerre mondiale, pendant l'occupation Japonaise des Indes Neerlandaises, entre 1942 et 1945, environ 30 000 "blancs Hollandais" ou Neerlandais, meurent. Entre 1945 et 1949, de nombreux Neerlandais vont partir, fuyants la guerre d'Independance des Indes Neerlandaises (Indonesie). En 1949, cet ensemble devient independant sous le nom d'Indonesie. Entre 1949 et 1965, les quelque 300 000 Neerlandais quitterent l'Indonesie en plusieurs vagues. La plus importante emigra entre 1949 et 1954, dont un grand nombre partirent pour l'Australie, ou les Pays-Bas. En 1962-1963, lors de la crise de la Nouvelle-Guinee Neerlandaise, qui sera annexee par l'Indonesie, et en 1965, lors des meurtres de communistes par Suharto, les dernieres grandes vagues de departs de Neerlandais sont signales.
De nos jours, il y a environ 15 000 Neerlandais en Indonesie, qui sont souvent bilingues, et qui parlent Anglais ou Bahasa Indonesia (Indonesien), avec le Neerlandais .
Il y avait deux creoles Neerlandais en Indonesie : le Petjo (ou Pecok), et le Javindo, mais ils semblent eteints en 2015.
De nos jours, l'anglais a tres largement supplante le neerlandais en Indonesie, et est parle par quelque 2 000 000 d'Indonesiens en seconde langue (dont des etudiants), et le Neerlandais n'est plus parle que par quelques milliers de locuteurs en Indonesie, surtout par des Neerlandais expatries, d'autant plus qu'il n'etait que guere enseigne au temps de la colonisation.
Bien que les Neerlandais furent les premiers europeens a decouvrir l'Australie et la Nouvelle-Zelande, la colonisation n'eut pas lieu et ce fut seulement apres la
Seconde Guerre mondiale
qu'une nette augmentation eut lieu dans l'emigration neerlandaise en Australie. Des perspectives economiques moroses pour de nombreux Neerlandais tout comme la pression demographique dans les Pays-Bas de l'apres guerre furent des leviers puissants de l'emigration. En raison de la penurie de main-d’œuvre agricole et metallurgique en Australie et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zelande, cela semblait une possibilite attrayante pour le gouvernement neerlandais de promouvoir activement l'emigration
[
8
]
.
Les effets de cette emigration vers l'Australie peuvent encore se faire sentir. Il y a de nombreuses associations neerlandaises et des journaux en langue neerlandaise qui continuent a etre publies. Ils sont restes une communaute soudee, surtout dans les grandes villes. Au total, environ 310 000 personnes aux ancetres neerlandais vivent en Australie tandis qu'il y a environ 100 000 de leurs descendants en Nouvelle-Zelande
[
8
]
.
Il est a noter qu'apres 1949, et l'Independance de l'Indonesie (ex-Indes Neerlandaises), une grande partie des quelque 300 000 colons et assimiles Neerlandais emigrerent en Australie, l'autre, aux Pays-Bas.
- ↑
Selon une etude de 1990 par le
Bureau central de la statistique
, il y avait 472 600 Neerlandais indonesiens residant aux Pays-Bas. Ils sont descendants a la fois de Neerlandais et d'
Indonesiens
.
- ↑
Ici, les chiffres de l'ethnie ayant migre au cours du temps dans d'autres pays. Ils peuvent etre citoyens du pays avec des racines neerlandaises, et n'ont pas en majorite le passeport neerlandais. Ainsi, en France, il y a environ actuellement 30 000 citoyens neerlandais residents a plein temps.
- ↑
Population autochtone au
1
er
janvier 2006, Bureau Central de Statistique,
Integratiekaart
2006,
(lien externe)
.
- ↑
≪
Population by selected ethnic origins, province and territories (2001 Cenus)
≫, sur
Canadian Statistics
,
(consulte le
)
via
Internet Archive
.
- ↑
cf.
Pangermanisme
,
Panslavisme
et beaucoup d'autres.
- ↑
Het nationaal-socialistische beeld van de geschiedenis der Nederlanden
par I. Schoffer. Amsterdam University Press. 2006. Page 92.
- ↑
Par exemple, il donna des ordres explicites de ne pas creer de volontaires nationalistes neerlandais dans la division
Waffen SS
composes de soldats des Pays-Bas et de Flandres (
Liens vers les documents
)
- ↑
a
et
b
(nl)
Pays-Bas-Australie 1606-2006 sur l'emigration neerlandaise
.
Auguste Wahlen
,
Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du monde : Europe
, Bruxelles, librairie Historique-Artistique, 1844
Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes
:
Peuples d’Europe, selon ≪ National Minorities In Europe ≫
|
> 50 millions
|
- Russes
(Europe et Asie, 122 millions)
- Allemands
(de
langue allemande
,
notamment les
Allemands
,
Autrichiens
, mais aussi les
Alsaciens
,
Lorrains
,
Tyroliens du Sud
, la
Communaute germanophone de Belgique
et les
Schleswig du Nord
,
etc.
; 89,3 millions)
- Turcs
(Asie et Europe, 56,5 millions)
- Italiens
(56,4 millions)
- Francais
(
de
langue francaise
, les
francophones de Belgique
; 55,0 millions
)
|
> 20 millions
|
|
> 5 millions
|
- Magyars
(11,7)
- Portugais
(en incluant les
Galiciens
, 11,6)
- Grecs
(11,6)
- Bielorusses
(10,2)
- Roms
(10,0)
- Tcheques
(y compris les
Moraves
(en)
, 9,80)
- Suedois
(8,00)
- Serbes
(7,70)
- Suisses
(7,00)
- Bulgares
(en incluant les
Pomaks
, 6,70)
- Catalans
(en incluant les
Valenciens
(en)
, 6,40)
- Irlandais
(6,10)
- Occitans
(en incluant les
Aranais
, 5,95)
- Tatars
(en incluant les
Tatars de Crimee
, 5,70)
- Ecossais
(5,50)
- Finnois
(5,34)
- Albanais
(5,30)
- Danois
(5,10)
- Slovaques
(5,00)
- Siciliens
(5,05)
|
< 5 millions
|
|
Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,
National Minorities In Europe
, Purdue University Press, 2004
(
ISBN
978-3700314431
)
: ≪
The Peoples of Europe by Demographic Size
≫, table 1,
p.
11f.
|