Naissance
| |
---|
Deces
| |
---|
Sepulture
| |
---|
Nom de naissance
|
Gian Lorenzo Bernini
|
---|
Autres noms
|
Le Bernin ou Cavalier Bernin
|
---|
Activite
| |
---|
Lieux de travail
| |
---|
Mouvement
| |
---|
Mecene
| |
---|
Influence par
| |
---|
Famille
|
Bernini
(
d
)
|
---|
Pere
| |
---|
Fratrie
|
Luigi Bernini
(
en
)
Giuditta Bernini
(
d
)
|
---|
Conjoint
|
Caterina Tezio
(
d
)
|
---|
Enfant
| |
---|
modifier
-
modifier le code
-
modifier Wikidata
Gian Lorenzo Bernini
, dit
le Bernin
ou
Cavalier Bernin
(en
italien
:
Cavaliere Bernini
) (
Naples
,
?
Rome
,
),
sculpteur
,
architecte
et
peintre
. Artiste eminent, il fut surnomme le
second
Michel-Ange
.
Son abondante production typiquement
baroque
se caracterise par la recherche du mouvement, la torsion des formes, l'impression spectaculaire allant jusqu'a l'illusion. Elle le place comme figure de proue de l'art contemporain a Rome.
Son talent precoce attire l'attention du pape
Paul V
. Favori des papes, il devient l'architecte de la
place Saint-Pierre
. Il fut employe sans interruption par les pontifes :
Gregoire XV
le nomma chevalier ;
Urbain VIII
le combla de richesses ; plutot en disgrace sous le pontificat d'
Innocent X
, il n'en concut pas moins la
fontaine des Quatre-Fleuves
de la
place Navone
. On lui doit le baldaquin aux colonnes torsadees du maitre-autel et le dessin de la majestueuse colonnade et des statues qui encerclent la place devant la basilique Saint-Pierre. Ses fontaines monumentales, dont
celle des Quatre Fleuves
, offrant a la vue de tous le dechainement des forces vives du baroque, exerceront une grande influence sur l'urbanisme romain et sur l'organisation des places publiques dans les autres capitales europeennes.
Charles
I
er
d'Angleterre
lui fit faire sa statue.
Gian Lorenzo nait, a
Naples
, le
d'Angelica Galante et de
Pietro Bernini
, sculpteur manieriste d'origine
florentine
. Le couple se rend a Rome en 1605 ou Pietro travaille pour le compte du cardinal
Scipione Borghese
, ce qui est l'occasion de faire montre du talent precoce du fils qui travaille aupres de son pere.
Pietro Bernini travaille sur les chantiers de
Paul V
Borghese, achevant en particulier ce qui est reconnu comme son chef-d'œuvre, l’
Assomption de la Vierge
du baptistere de
Sainte-Marie-Majeure
et la
chapelle Paolina
destinee a accueillir la tombe de Paul V et
Clement VII
pour laquelle Pietro Bernini realise un
couronnement de Clement VII
(1611). Le jeune Gian Lorenzo beneficie tres jeune de l'experience de son pere, en particulier en ce qui concerne l'organisation du travail collectif sur un chantier et la fusion des œuvres architectoniques, picturales, sculpturales dans un ensemble de marbres polychromes.
La Rome des debuts du
XVII
e
siecle est une ville qui vit un renouveau artistique phenomenal avec en particulier l'introduction de la revolution naturaliste en peinture introduite par
le Caravage
et l'influence baroque initiee dans les Flandres par
Rubens
, et ou le talent ne demande qu'a etre reconnu.
Sous le patronage du cardinal Scipion Borghese, alors membre de la famille papale regnante, le jeune Bernini commence a etre reconnu comme sculpteur de talent. Ses premieres œuvres sont des pieces decoratives destinees a orner le jardin de la
villa Borghese
,
Priape et Flore
(1615 - 1616) (aujourd'hui au
Metropolitan Museum of Art
). Un groupe decoratif des
Quatre Saisons
commande par
Leone Strozzi
pour le jardin de sa villa romaine dont les traits sensuels et realistes des festons de fruits denotent l'influence des œuvres caravagiennes presentes dans la collection du cardinal et auxquelles le Bernin n'a pas pu echapper.
Dans sa premiere phase stylistique, on denote une influence nette de la
sculpture hellenistique
dans des œuvres qui imitent a la perfection le style antique comme le revelent le
Saint-Sebastien
de la
collection Thyssen Bornemisza
a Madrid et un
Saint-Laurent sur le gril
dans la
collection Contini Bonacossi
a Florence.
De cette periode datent aussi un
Putti avec dragon
et un
Faune emoustille par des Amours
(circa 1617, coll.
Metropolitan Museum of Art
) qui sont sans doute encore des œuvres collectives, les premieres creations indubitablement de la main du Bernin sont la
Chevre Amalthee avec Zeus enfant et un faune
(1615, coll.
Galerie Borghese
) de facture naturaliste, le buste de
Giovanni Battista Santoni
conserve en l'
eglise Santa Prassede
de Rome et les allegories de l’
Ame damnee
et l’
Ame sauvee
(1619, conservees au
Palazzo di Spagna
).
Avec les quatre groupes de Borghese qui l'occupent pendant cinq ans, le Bernin atteint une gloire immediate. Il s'agit de trois sujets mythologiques et un biblique correspondant aux centres d'interet antiquisants de leur commanditaire, le cardinal Scipion Borghese :
L’
Enee et Anchise
ne se demarque pas encore totalement de l'influence paternelle manieriste et est sans doute forcement influence par une fresque de
Raphael
dans la
Stanza dell'Incendio di Borgo
(it)
au
Vatican
ou, fuyant l'incendie de Rome, un homme mur porte son pere sur ses epaules, suivi de son fils. D'un point de vue allegorique, l'œuvre represente les trois
ages de la vie
, ou
Anchise
porte sur ses epaules une statue des
dieux Lares
, il est lui-meme porte par son fils
Enee
alors qu'
Ascagne
les suit en soutenant le
feu sacre
, les trois (et la statue des ancetres portee par Anchise) fondant une representation spatiale d'un
arbre genealogique
. D'un point de vue psychologique, il n'est pas innocent que le Bernin choisisse ce theme (un fils dans la force de l'age portant son pere affaibli sur ses epaules) alors qu'il atteint la majorite.
Le
Rapt de Proserpine
est un sujet tire des
Metamorphoses
d'Ovide quand
Pluton
enleve
Proserpine
. Il est offert au cardinal
Ludovico Ludovisi
neveu du pape
Gregoire XV
et
secretaire d’Etat
, il reviendra par la suite dans les collections de la galerie Borghese. Sa composition en spirale est faite pour accentuer le dynamisme dramatique et est soulignee par le mouvement des cheveux et des drapes. L'empreinte des doigts du dieu des enfers dans les chairs de Proserpine est virtuosement realiste et participe aussi de l'effet dramatique du rapt.
Avec son
David
, le Bernin, age d'a peine vingt-cinq ans, se mesure avec l'icone insurpassable de la
Renaissance italienne
, le
David
de
Michel-Ange
, l'un comme l'autre symbolisent a la perfection l'art de leur temps : autant l'œuvre michelangelesque est posee, digne, racee, elegante, autant le Bernin parvient, en representant David sur le point de lancer son projectile a l'aide de sa fronde, le torse tourne, le visage grimacant d'effort, a reunir tous les elements de l'art baroque : l'energie, le mouvement, le dynamisme. Et l'on peut dire que celui-ci est le symbole de la Rome de la
Contre-Reforme
, d'une eglise prete a affronter ses adversaires alors que celui-la represente a la perfection la
Florence
de la Renaissance, fiere cite jalouse de son independance. A moins qu'il ne s'agisse du geste du Bernin lui-meme, defiant le Goliath-Michel-Ange ?
Le sujet d’
Apollon et Daphne
est une fois de plus tire des
Metamorphoses
d'Ovide : la nymphe
Daphne
, victime des ardeurs du dieu
Apollon
, supplie son pere de lui venir en aide ; Penee transforme alors sa fille en laurier et le Bernin capture ce moment precis operant par-la une
mise en abyme
puisque dans une scene pleine de vie et de pathos, il immobilise dans le marbre la jeune nymphe qui se fige dans une ecorce protectrice et s'enracine dans la terre. Au risque de nous repeter, on ne peut que souligner la tension dramatique, l'impression de mouvement donnee par une construction en spirale typique de l'art baroque en general et marque de fabrique du Bernin en particulier. Avec cette œuvre, le Bernin atteint un summum esthetique.
En
1623
, succedant a
Gregoire XV
, le florentin Maffeo Barberini monte sur le trone pontifical sous le nom d'
Urbain VIII
. Le Bernin trouve en lui le mecene ideal, Urbain mene une politique de ≪ grands travaux ≫ pour graver dans la pierre la volonte de reconquete de l'Eglise comme force triomphant du paganisme grace aux missions, et du protestantisme par la Contre-Reforme : une architecture spectaculaire, une esthetique communicante, persuasive et festive voire fastueuse en seront les vecteurs.
Premiere commande pontificale des 1623, une
Santa Bibiana
, statue destinee a orner l'
eglise homonyme
, deja representee en posture d'extase et qui s'integre en une scenographie toute baroque aux fresques de
Pierre de Cortone
. Par la suite, il utilisera souvent l'effet theatral des draperies, des jeux de marbres, de l'integration de la peinture, de la dramatisation de la scene par un clair-obscur.
En 1624, le pape decide de l'edification d'un baldaquin de bronze au-dessus de l'autel de Saint Pierre. La construction s'etend de 1624 a 1633 et, pour ce faire, on utilise le bronze du
Pantheon
ce qui fera dire :
Quod non fecerunt Barbari fecerunt Barberini
(≪ Ce que les Barbares n'ont pas fait, les
Barberini
l'ont fait ≫). Le genie theatral du Bernin s'exprime a plein dans ce
dais
soutenu par des colonnes torses qui rappellent le trone et le
temple
du
roi Salomon
, iconographie (jamais innocente) liant Rome a Jerusalem, soulignant la continuite sinon la legitimite voire le primat du Vatican avec/sur le
judaisme
. La modenature du monument souligne egalement l'importance des Barberini (des abeilles en reference aux armes de la famille papale) et la surete de leur gout (le laurier, symbole d'Apollon et des arts).
En 1627, le tombeau du pape est commande au Bernin. Il sera acheve des annees plus tard et place en face de celui de
Paul III
, l'initiateur de la Contre-Reforme qu'Urbain VIII pensait avoir achevee. C'est l'occasion pour le Bernin de se mesurer, comme il l'a deja fait avec son
David
, avec Michel-Ange qui avait realise le
tombeau de Jules II
. La statuaire represente le pape benissant de la main, la Justice et la Charite a ses cotes et la Mort, sous forme d'un squelette aux pieds du Saint-Pere, ecrit son epitaphe ; l'idee iconographique novatrice est que la Mort elle-meme est soumise au pouvoir du pape…
Le chantier du
palais Barberini
est confie, vers 1630, au Bernin en collaboration avec
Francesco Borromini
qui deviendra son grand rival par la suite. La
fontaine du Triton
(
Fontana del Tritone
) qu'il acheve en 1643 est la premiere d'une longue serie de realisations de ≪ mobilier urbain ≫. La
fontaine des abeilles
(
Fontana delle Api
) immortalise peu apres les trois abeilles symbole de la famille Barberini.
Bustes de Costanza Bonarelli et de Meduse
[
modifier
|
modifier le code
]
L'annee 1638 est marquee par un scandale. Le Bernin, qui etait encore celibataire, avait noue une relation intime avec Costanza Bonarelli, femme du sculpteur Matteo Bonarelli, entre dans son equipe en 1636. Il ne faisait pas mystere de cette situation et avait immortalise sa maitresse a ses cotes dans un tableau maintenant perdu, ainsi que dans un
buste qui la presente en neglige
, en train d'entrouvrir les levres comme si elle etait surprise. Des accroche-cœur ornent son abondante chevelure a la hauteur des tempes. Selon plusieurs experts, Costanza pourrait avoir servi de modele pour la figure de la Charite sur le tombeau d'Urbain VIII qu'il a sculptee durant cette periode
[
1
]
. Or, en
, decouvrant que son frere Luigi avait lui aussi une relation avec Costanza, il entre dans une folle colere, poursuit Luigi a travers la ville et tente de le tuer a coups de barres de fer. Il charge en outre un serviteur d'aller defigurer Costanza avec un rasoir. Le pape devra intervenir. Le Bernin se marie le
avec Caterina Tezio, reputee etre la plus jolie femme de Rome
[
2
]
.
Charles Avery
et
Irving Lavin
ont note les ressemblances entre le buste de Costanza Bonarelli et celui de
Meduse
. Il semble que ce dernier aurait ete realise quelques annees apres le scandale, alors que le sculpteur s'etait assagi et voulait faire acte de repentance
[
3
]
.
En 1644,
GianBattista Pamphili
est elu au trone de Saint-Pierre. C'est un pape austere ou aux ambitions artistiques limitees par la crise des finances du Saint-Siege (fin de la
guerre de Trente Ans
et
traites de Westphalie
). Coup dur a la reputation du Bernin, c'est aussi l'annee de la demolition du campanile de la basilique Saint-Pierre pour des raisons de
statique
. Ses concurrents en profitent pour faire valoir leur place, Borromini obtient le chantier de
Saint-Jean de Latran
,
Carlo Rainaldi
construit le
Palazzo Pamphilj
et commence la construction de l'
eglise Sainte-Agnes en Agone
sur la
Piazza Navona
.
Le Bernin n'est pas en disgrace, mais cela y ressemble presque et il faut l'habile mediation du prince
Niccolo Ludovisi
pour qu'on lui commande la realisation de la magnifique
fontaine des Quatre-Fleuves
(1648-1651).
Durant cette decennie, il realise egalement un
Monument a la sœur Maria Raggi
a
Santa Maria sopra Minerva
, une
Verita
aujourd'hui dans la
galerie Borghese
, un
buste d'Innocent X
(coll.
Galleria Doria Pamphili
) et un
buste de Francesco I d’Este
(coll.
museo Estense
de
Modene
).
Entre 1647 et 1652, le Bernin travaille sur ce qui est son chef-d'œuvre et celui de la sculpture baroque,
L'Extase de sainte Therese
[
4
]
dans la chapelle Cornaro de
Santa Maria Della Vittoria
a Rome. Il s'agit d'une commande du cardinal
Federico Cornaro
pour celebrer
sainte Therese
recemment canonisee (1622) et premiere
carmelite
a l'avoir ete. La lumiere zenithale accentue la position extatique de la sainte, comme terrassee par la fleche mystique de l'ange.
- ≪ Le Bernin, ah ! le delicieux Bernin [...]. Il est puissant et exquis, une verve toujours prete, une ingeniosite sans cesse en eveil, une fecondite pleine de grace et de magnificence !... ≫
ecrivait
Emile Zola
dans
Les Trois Villes
, publie en 1898. Le celebre auteur poursuivait en faisant dire a son Narcisse qu'il avait contemple la
Sainte Therese
≪ des heures et des heures, sans jamais epuiser l'infini precieux et devorant du symbole ≫.
L'œuvre, situee a
Rome
, dans l'une des chapelles laterales de
Santa Maria della Vittoria
, semble en effet inepuisable. Bernini, l'un des geants du
XVII
e
siecle, comparable a
Michel-Ange
pour la diversite de ses talents et l'importance de son corpus, met ici tout son genie au service d'une œuvre profondement, parfaitement
baroque
. En convoquant tous les arts, l'architecture, la sculpture et meme la peinture par l'utilisation subtile de la
polychromie
des marbres, il realise, entre 1647 et 1652, une ambitieuse mise en scene de theatre, au propre comme au figure, ou les membres de la famille du cardinal
Federico Cornaro
semblent assister a un spectacle.
Ce spectacle est celui de l'extase, ou ≪
Transverberation de sainte Therese
≫ : la traduction en image de l'experience mystique decrite par la sainte dans le
Livre de la vie
, publie pour la premiere fois en espagnol en 1588. Il fallait la qualite inegalee du ciseau du Bernin pour parvenir a representer, au centre de la chapelle, dans une niche, le corps abandonne, eclatant de blancheur, de la carmelite. L’ambiguite de la scene et de la representation de l'ange,
Eros
paien tout autant que creature angelique, ne manquerent pas de susciter des commentaires dont le plus celebre reste celui, tres interpretatif, de
Jacques Lacan
, qui disait :
≪ La sculpture du Bernin est bien, a l’evidence, une representation erotique, orgastique de l’union de l’etre tout entier avec Dieu, partenaire invisible et "ravisseur" ≫
[
5
]
.
Comme le resumait
Hippolyte Taine
, dans le long commentaire qu'il consacra a la chapelle Cornaro dans son
Voyage en Italie
en 1866 : Bernin ≪ a trouve ici la sculpture moderne, toute fondee sur l'expression, et pour achever il a dispose le jour de maniere a verser sur ce delicat visage pale une illumination qui semble celle de la flamme interieure, en sorte qu'a travers le marbre transfigure qui palpite, on voit luire comme une lampe l'ame inonde de felicite et de ravissement ≫
[
6
]
.
Alexandre VII
est un pape humaniste et urbaniste qui monte sur le trone de saint Pierre en 1655.
Il commande au Bernin la colonnade de la
place Saint-Pierre
lequel trouve une solution urbanistique et symbolique elegante en concevant une colonnade qui s'ecarte depuis la basilique comme deux bras qui accueilleraient la foule. Dans son projet, l'architecte aurait souhaite fermer entierement la place par une troisieme aile a l'est de celle-ci, mais la mort d'Alexandre VII, interrompit definitivement les travaux
[
7
]
. Le plan
elliptique
est typique de l'architecture baroque influencee par les
decouvertes contemporaines
en astronomie, l'usage de l'ellipse se generalisera pour devenir un lieu commun de l'architecture baroque et
rococo
.
Avant cela, le Bernin a realise, pour l'
abside
de la
basilique Saint-Pierre
, la
chaire de saint Pierre
(
Cathedra Petri
), ajoutant un chef-d'œuvre de plus a la liste deja longue. L'œuvre est un
reliquaire
contenant la
cathedre
paleochretienne, portee par les statues monumentales des quatre
peres de l'Eglise
, symboles de la sagesse et de la connaissance qui soutiennent l'autorite papale. L'originalite est ici de situer le siege de l'eveque (et le pape, successeur de saint Pierre n'est autre qu'un eveque parmi d'autres dans une longue lignee, en theorie appele a s'asseoir sur la
chaire
du premier eveque de Rome) en hauteur, comme inaccessible, inatteignable, affirmant indirectement la suprematie de Rome sur les autres
patriarcats
.
De 1658 a 1678, il travaille a l'edification de l'
eglise Saint-Andre du Quirinal
dont le plan elliptique servira de modele pour nombre d'eglises baroques par la suite. Le Bernin, qui a beaucoup contribue a l'embellissement ou la completion de batiments existants et peu construit d'edifices dans leur totalite considere cette eglise comme son chef-d'œuvre architectural.
Le Bernin est un artiste de reputation internationale et, des 1664,
Colbert
l'invite en France pour le compte de
Louis XIV
qui doit faire pression sur le pape pour qu'il libere son architecte prefere, lequel part pour Paris en
pour travailler sur la
restructuration du Louvre
. Recu comme un prince
[
8
]
, il realise alors un buste du roi, mais aucun de ses projets de facade pour le Louvre ne sera retenu, marquant le debut du declin de l'influence italienne sur l'art architectural francais
[
9
]
. On lui prefere le projet de
Claude Perrault
. La statue equestre du roi, qu'il avait proposee lors de son sejour en France, et qui sera realisee quelques annees plus tard a Rome, sera livree, mais ≪ exilee ≫ dans un coin peu prestigieux du
parc de Versailles
. On n'ignore rien des details
[
10
]
de son sejour a Paris grace a la relation precise qu’en a faite
Paul Freart de Chantelou
.
Il retourna a Rome des
. Comme pour Urbain VIII, il realise le tombeau d'Alexandre VII avec les allegories de la Charite, de la Verite devant la Prudence et la Justice avec une porte qui symbolise le passage vers l'au-dela.
Sous
Clement IX
, le Bernin realise une serie d'anges pour le
pont Saint-Ange
de Rome. De cette serie, seule une statue est de la seule main du Bernin laquelle est aujourd'hui conservee en la
basilique Sant'Andrea delle Fratte
.
Il s'attaque une ultime fois au theme de l'extase avec celle de la bienheureuse
Ludovica Albertoni
terminee en 1674.
Il meurt a Rome en 1680 et est enterre dans la
basilique Sainte-Marie-Majeure
. Deux ans apres sa mort, la reine
Christine de Suede
, alors en exil a Rome, commande sa biographie a
Philippe Baldinucci
(
La Vie du chevalier de Bernin
).
- Buste de Giovanni Battista Santoni
(c. 1612)
- Marbre,
Basilique Santa Prassede
, Rome
.
- Saint Laurent sur le gril
(1614-1615)
- Marbre, 66 × 108
cm
,
Collection Contini Bonacossi
, Florence.
- La Chevre Amalthee avec Jupiter enfant et un faune
(1615)
- Marbre,
Galerie Borghese
, Rome.
- Saint Sebastien
(c. 1617)
- Marbre,
Musee Thyssen-Bornemisza
, Madrid.
- Faune emoustille par des Amours
(1616-1617)
- Marbre, 132
cm
,
Metropolitan Museum of Art
, New York.
- Buste de Giovanni Vigevano
(1618)
- marbre,
Basilique de la Minerve
, Rome.
- Enee, Anchise et Ascagne
(1618-1619)
- Marbre, 220
cm
,
Galerie Borghese
, Rome.
- Ame damnee
(1619)
-
Palazzo di Spagna
, Rome.
- Ame sauvee
(1619)
-
Palazzo di Spagna
, Rome.
- Buste du Cardinal Escoubleau de Sourdis
(1620)
-
Musee d'Aquitaine
, Bordeaux.
- Annonciation
(?)
- (groupe sculpte par Bernini le pere pour l'Archange Gabriel et la Vierge par Gian Lorenzo Bernini),
Eglise Saint-Bruno
, Bordeaux.
- David
(1623-1624)
- marbre, 170
cm
,
Galerie Borghese
, Rome.
- Santa Bibiana
(1624-1626)
-marbre
Eglise Santa Bibiana
, Rome.
- Apollon et Daphne
(1622-1625)
- marbre, 243
cm
,
Galerie Borghese
, Rome.
- La Charite avec quatre enfants
(1627-1628)
- terre cuite, 39
cm
,
Musees du Vatican
, Vatican.
- Fontana della Barcaccia
(1627-1628)
- marbre,
Piazza di Spagna
, Rome.
- Buste de Monsignor Pedro de Foix Montoya
(c. 1621)
- marbre,
Eglise Santa Maria in Monserrato degli Spagnoli
, Rome.
- Neptune et Triton
(1620)
- marbre, 182
cm
,
Victoria and Albert Museum
, Londres.
- Le Rapt de Persephone
(1621-1622)
- marbre, 295
cm
,
galerie Borghese
, Rome.
- Buste de Francesco Barberini
(1623)
- marbre,
National Gallery of Art
,
Washington, DC
.
- Fontaine du Triton
(
Fontana del Tritone
) (1624-1643)
- travertin,
Piazza Barberini
, Rome.
- Tombe d'Urbain VIII
(1627-1647)
- bronze dore et marbre,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Buste de Thomas Baker
(1638)
- marbre, 81,6
cm
,
Victoria and Albert Museum
, Londres.
- Buste de Costanza Bonarelli
(c. 1635)
- marbre, 70
cm
,
Bargello
, Florence.
- Charite avec deux enfants
(1634)
- terre-cuite, 42
cm
,
musees du Vatican
, Vatican.
- Saint Longinus
(1631-1638)
- marbre, 450
cm
,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Buste de Scipione Borghese
(1632)
- marbre, height 78
cm
,
galerie Borghese
, Rome
- Buste de Scipione Borghese
(1632)
- marbre,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Buste d'Urbain VIII
(1632-1633)
- bronze, 100
cm
,
musees du Vatican
, Vatican.
- Statue honoraire du pape Urbain VIII
(1635-1640)
- marbre,
Musees du Capitole
, Rome.
- Buste du Cardinal Armand de Richelieu
(1640-1641)
- marbre,
Musee du Louvre
, Paris.
- Buste de Meduse
(vers 1640)
- marbre,
Musees du Capitole
, Rome.
- Memorial a Maria Raggi
(
1643
)
- bronze dore et marbres polychromes,
Santa Maria sopra Minerva
, Rome.
- Buste d'Innocent X
(circa 1650)
- marbre,
Galerie Doria-Pamphilj
, Rome.
- La Verite
(1645-1652)
- marbre, 280
cm
,
Galerie Borghese
, Rome.
- L'Extase de sainte Therese
(1647-1652)
- marbre, Chapelle Cornaro,
Santa Maria della Vittoria
, Rome.
- Loggia des fondateurs
(1647-1652)
- marbre, Chapelle Cornaro,
Santa Maria della Vittoria
, Rome.
- Buste d'Urbain
- marbre,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Noli me tangere
(1649)
marbre,
Eglise Santi Domenico e Sisto
, Rome.
- Fontaine des Quatre-Fleuves
(1648-1651)
- travertin et marbre,
Piazza Navona
, Rome.
- Daniel et le lion
(
1650
)
- marbre,
Santa Maria del Popolo
, Rome.
- Francois
I
er
d'Este
(1650-1651)
- marbre, 107
cm
,
Galleria Estense
, Modene
- Fontaine du Maure
(1653-1654)
- marbre,
Piazza Navona
, Rome
- Constantin
(1654-1670)
- marbre,
Palais du Vatican
, Vatican.
- Daniel et le lion
(
1655
)
- terre-cuite, 42
cm
,
Musees du Vatican
, Vatican.
- Habacuc et l'ange
(
1655
)
- terre-cuite, 52
cm
,
Musees du Vatican
, Vatican.
- Buste de Louis XIV
(
1655
)
- terre-cuite, 52
cm
,
Musees du Vatican
, Vatican.
- Buste de Louis XIV
(1682)
- copie en bronze moderne,
Place Royale
,
Quebec
, Canada.
- Croix d'autel
(1657-1661)
- bronze dore, 185
cm
,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Chaire de saint Pierre
(1657-1666)
- marbre, bronze, stuc,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Saint Augustin
(1657-1666)
- bronze,
basilique Saint-Pierre
, Vatican.
- Constantin, Scala Regia
(1663-1670)
- marbre et stucs polychromes,
Palais du Vatican
, Vatican.
- Ange debout avec un parchemin
(1667-1668)
- terre-cuite, 29
cm
,
Fogg Art Museum
, Cambridge.
- Ange avec la couronne d'epines
(1667-1669)
- marbre,
Basilique Sant'Andrea delle Fratte
, Rome.
- Ange avec les Ecritures
(1667-1669)
- marbre, over life-size,
Sant'Andrea delle Fratte
, Rome
- Elephant de la Minerve
(1667-1669)
- marbre,
Piazza di Santa Maria sopra Minerva
, Rome (attribue par certains a
Giuseppe Paglia
).
- Buste de Gabriele Fonseca
(1668-1675)
- marbre,
San Lorenzo in Lucina
, Rome.
- Statue equestre de Louis XIV
(1669-1670)
- terre-cuite, 76
cm
,
Galerie Borghese
, Rome.
- Statue equestre de Louis XIV
(1671-1677), transformee en
Statue equestre de Louis XIV sous les traits de Marcus Curtius
par
Girardon
-
marbre,
chateau de Versailles
.
- Buste de Louis XIV
(
1665
)
- marbre, 105 × 99 × 46
cm
,
salon de Diane
,
Chateau de Versailles
, Versailles.
- Herm de saint Etienne de Hongrie
- bronze,
Cathedrale de Zagreb
, Zagreb.
- Saints Jerome et Marie-Madeleine
(1661-1663)
- marbres, 180
cm
, toutes deux en la Chapelle Chigi,
Duomo di Siena
, Sienne.
- Tombe
d'
Alexandre VII
(1671-1678)
- marbre et bronze dore,
basilique Saint-Pierre
, Vatican
. Au sommet, le pape est en priere ; au-dessous de lui, un precieux suaire ; au centre, un squelette surgit de la porte de la mort tenant une
clepsydre
pour avertir le pape de sa fin proche.
- Extase de la bienheureuse
Ludovica Albertoni
(1671-1674)
- marbre, Chapelle Altieri-Albertoni, de l'
Eglise San Francesco a Ripa
, Rome.
- Buste
Salvator mundi
(1680) -
marbre
Disparu a la fin du
XVII
e
siecle, il a ete redecouvert a Rome au couvent Saint-Sebastien-hors-les-murs. Ce buste avait ete offert par La Bernin a
Christine de Suede
, grande amie du sculpteur
[
11
]
.
- Souvenir funebre d'Ippolito Merenda
(date inconnue)
-
eglise San Giacomo in Settimiana
, via della Lungara, Rome
. Monument representant un squelette aile qui plane en soutenant, de ses doigts crochus et de ses dents, le cartouche commemoratif du defunt, un juriste.
- Facade de l'
eglise Santa Bibiana
(c. 1623), Rome.
- Baldaquin de la
basilique Saint-Pierre
(
1624
?
1633
), Rome.
- Baldaquin de la
basilique San Crisogono
, Rome.
- Chapelle Cornaro
en l'
eglise Santa Maria Della Vittoria de Rome
, contenant la celebre
Extase de Sainte Therese
(1647 ? 1652), Rome.
- Palais Montecitorio
(c. 1650), Rome.
- Fontaine des Quatre-Fleuves
(
1651
), Rome.
- Colonnade de la
place Saint-Pierre
(c. 1660), Rome.
- Restauration de l'
eglise Sainte-Marie-du-Peuple
(1655 - 1661), Rome - avec en particulier la decoration de la nef et du transept et realisation de la chapelle Chigi.
- Eglise Saint-Andre du Quirinal
(1658 - 1678), Rome.
- Palais Chigi
(c. 1660), Rome.
- Scala Regia
au
Vatican
(1662 - 1668), Rome - avec en particulier une statue equestre de Constantin.
- Projets pour le
palais du Louvre
(1665), Paris.
- Palazzo Barberini
, Rome
- Palazzo del Quirinale
, Rome
Toutefois, les clochetons ajoutes a la facade du
Pantheon
, tres critiques (les ≪ oreilles d'ane du Bernin ≫), ont ete demontes en 1883.
Pour le Bernin, la peinture est une activite annexe. Ses toiles revelent neanmoins une touche sure denuee de pedanterie.
- Tete d'enfant
(1625-1630),
- huile sur toile, 63 × 62
cm
,
Musee des Offices
, Florence. fragment d'une toile plus grande decoupee au
XVIII
e
siecle
[
12
]
.
- Saint Andre et Saint Thomas
(1627
c.
)
- huile sur toile, 59 × 76
cm
,
National Gallery
,
Londres
- Portrait de garcon
(1638
c.
)
- huile sur toile,
Galerie Borghese
,
Rome
- Autoportrait en jeune homme
(1623
c.
)
- huile sur toile,
Galerie Borghese
, Rome
- Autoportrait
, (1635
c.
)
-
peinture a l'huile
sur
toile
, 62 × 46
cm
, Florence, Musee des Offices
[
13
]
.
- Autoportrait a l'age mur
(1630-1635)
- huile sur toile,
Galerie Borghese
,
Rome
- Portrait d'Urbain VIII
- Portrait d'
Agostino Mascardi
, pierre noire, sanguine et rehauts de craie blanche, H. 0,261 ; L. 0,192 m
[
14
]
. Paris,
Beaux-Arts de Paris
[
15
]
. Dans les annees 1630, le Bernin realisa un dessin et une peinture representant Mascardi ; si la toile a disparu, la feuille des Beaux-Arts de Paris correspond vraisemblablement a l’œuvre dessinee. La forte personnalite de l'ecrivain dans la force de l'age, se revele a travers son regard clair et intelligent et son œil vif et dilate. Cette recherche d'harmonie entre le visage et l'ame rejoint celle de son contemporain
Diego Velasquez
.
- Projet pour le campanile de
Saint-Pierre de Rome
, pierre noire, plume, encre brune et lavis brun
,
H. 0,362 x L. 0,210 m, Paris,
Beaux-Arts de Paris
[
16
]
,
[
17
]
.
Projet pour le campanile de Saint-Pierre de Rome
, pierre noire, plume, encre brune et lavis brun
,
H. 0,362 x L. 0,210 m, Paris, Beaux-Arts de Paris. Deux tours devaient couronnees la facade de
Carlo Maderno
pour lui apporter equilibre et plus de monumentalite, l’une d’elles fut construite puis detruite en raison de sa fragilite. Le dessin des Beaux-Arts de Paris est une œuvre de presentation destinee a seduire le commanditaire. Le projet presente un campanile sur trois niveaux ornes de symboles renvoyant a la famille
Barberini
et de dauphins symboles de la vie eternelle.
Il jouera un role determinant dans la carriere du peintre
Baciccio
a Rome. Grace a son intermediaire, Gaulli recoit plusieurs commandes qui feront bientot de lui un des peintres les plus recherches de Rome. De plus, sa participation repetee a des entreprises dirigees par le Bernin, en firent le transcripteur, en peinture, de la vision du sculpteur, tant dans le domaine du mouvement qui anime les etoffes, que dans celui de l'expression des sentiments. Il avait appris du Bernin que
≪ la representation de personnes ne voulait pas qu'elles restassent fermes et calmes, mais qu'elles parlassent et se mussent ≫
(
Lione Pascoli
dans sa biographie de 1730)
[
18
]
.
- Philippe Baldinucci
a ecrit sa biographie (1682) commanditee par la reine
Christine de Suede
.
- Le Bernin est evoque dans trois chapitres du recueil
Un reve fait a Mantoue
d’
Yves Bonnefoy
:
La Seconde Simplicite
(1961) et, surtout,
L’Architecture baroque et la pensee du destin
(1965) et
Sept feux
(1967). Ce dernier chapitre est d’ailleurs ≪ dedie au souvenir du Bernin, sculpteur de La
Verite
du tombeau d’Alexandre VII ≫.
- Son autoportrait a ete utilise sur les billets de 50 000
lires
.
- Quelques œuvres du Bernin ont egalement ete utilisees dans le livre
Anges & Demons
de
Dan Brown
, certaines de ses sculptures devant servir de fil conducteur sur la Voie de l'Illumination des Illuminati.
- Un cratere est dedie au Bernin sur la surface de
Mercure
.
- L'Affaire Bernini
(
The Bernini Bust
), un roman policier d'
Iain Pears
paru en 1992.
- ↑
Voir
Avery 1998
et
Lavin 2009
,
p.
788-848.
- ↑
Voir le chapitre consacre a cette affaire dans
Lavin 2009
,
p.
788-848.
- ↑
Voir
Avery 1998
,
p.
91-92 et
Lavin 2009
,
p.
788-848.
- ↑
≪
L'extase de sainte Therese (1647-1651)
≫, sur
terresdefemmes.blogs.com
, janvier 2023.
- ↑
Guy Duplat, ≪
Extase et jouissance
≫, sur
lalibre.be
, 28 fevrier 2011.
- ↑
Voyage en Italie. A Rome, Editions Complexe, Coll. ≪ Le regard litteraire ≫, annee 1999,
(
ISBN
978-2870273456
)
- ↑
≪
Basilique Saint-Pierre
≫, sur
vaticanstate.va
- ↑
E.H Gombrich, Histoire de l'art, Editions
Phaidon
,
(
ISBN
0714896780
)
- ↑
Louis XIV, insatisfait des propositions des architectes francais, fera appel au Bernin pour redessiner la facade du Louvre. Mais la grande rencontre entre le Roi-Soleil et le grand architecte ne produit pas les effets escomptes. Le Bernin s'aliene rapidement les artistes de la cour de France par le mepris avec lequel il traite les realisations francaises. Son projet n'est pas retenu, de plus sa grande statue equestre du roi qui portait trop le style du sculpteur fougueux et irascible, fut rebaptisee au nom d'un general romain de l'Antiquite (voir
Journal du voyage du cavalier Bernin en France
par M. de Chantelou.
- ↑
≪
Louis XIV par le Bernin | Histoire et analyse d'images et œuvres
≫, sur
www.histoire-image.org
(consulte le
)
- ↑
≪
30giorni.it/fr/articolo.asp?id…
≫
(
Archive.org
?
Wikiwix
?
Archive.is
?
Google
?
Que faire ?
)
.
- ↑
Mina
Gregori
(
trad.
de l'italien),
Le Musee des Offices et le Palais Pitti : La Peinture a Florence
, Paris, Editions Place des Victoires,
, 685
p.
(
ISBN
2-84459-006-3
)
,
p.
468
- ↑
Collection d'autoportraits du Musee des Offices
,
(it)
Wolfram Prinz
(et aut.),
≪ La collezione di autoritratti : Catalogo generale ≫
, dans Gallerie degli Uffizi,
Gli Uffizi
, Florence, Centro Di,
(
1
re
ed.
1979), 1211
p.
(
ISBN
88-7038-021-1
)
,
p.
806
.
- ↑
≪
Portrait d'Agostino Mascardi, Gian Lorenzo Bernini, sur Cat'zArts
≫
- ↑
Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles,
Portraits dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Carnets d’etudes 36,
Beaux-Arts de Paris les editions, 2016, p 39-41, Cat. 10
- ↑
≪
Cat'zArts - Affichage d'une notice
≫, sur
www.ensba.fr
(consulte le
)
- ↑
Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles,
Baroque a Rome, Carnets d’etudes 53,
Beaux-Arts de Paris les editions, 2022, p 58-61, Cat. 11.
- ↑
Elisa
Acanfora
,
Miroir du Temps : Chefs-d’œuvre des musees de Florence
, Silvana Editoriale et Musee des Beaux-Arts de Rouen,
(
OCLC
496465908
)
,
p.
190
- Philippe Arnaud,
Le Concetto Bernini
, in
L'Architecte batisseur de la ville
, editions Mango, 2002
- Loic Aubry,
Les carnets secrets du Bernin ou La Verite Devoilee
, roman, Bordessoules, 2009,
(
ISBN
978-2-916344-43-0
)
- Charles Avery (
trad.
de l'anglais,
photogr.
David Finn),
Bernin. Le genie du baroque
, Paris,
Gallimard
,
, 287
p.
(
ISBN
2-07-011562-3
)
- (en)
Andrea
Bacchi
et Anna
Coliva
(
dir.
),
Bernini
, Officina Libraria,
, 440
p.
(
ISBN
978-88-99765-56-9
)
. Catalogue de l'exposition a la
Galerie Borghese
du
au
.
- Andrea Bacchi & Stefano Tumidei -
Bernin, La Sculpture a Saint-Pierre
, (Actes Sud / Motta), 1998,
(
ISBN
2-7427-1913-X
)
- Filippo Baldinucci,
La vie du Cavaliere Bernini
, 1682.
- Elodie Bauzon,
Memoires du Bernin
, Lulu Com, 2011.
- (nl)
Cornelis de Bie
,
Het Gulden Cabinet
, 1662, p. 445
- M. Grazia Bernardini,
Bernin. Les sculptures
, Gebart,
(
ISBN
978-88-98302-02-4
)
- Marie-Nicolas Bouillet
et
Alexis Chassang
(dir.), ≪ Le Bernin ≫ dans
Dictionnaire universel d’histoire et de geographie
,
(
lire sur Wikisource
)
- Paul Freart de Chantelou
,
Le journal de voyage du Cavalier Bernin en France
, Editions Macula,
(
ISBN
978-2-86589-066-8
)
. Edition originale de 1885 du manuscrit inedit publie et annote par Ludovic Lalanne sur
(
lire en ligne
)
(ce livre reprend le texte publie en feuilleton dans la
Gazette des arts
, en 1877 et 1878).
- Laurent Dandrieu
,
Le roi et l'architecte : Louis XIV, le Bernin et la fabrique de la gloire
, Paris, Cerf,
coll.
≪ Histoire ≫,
, 197
p.
(
ISBN
978-2-204-10648-1
)
- Chantal Grell et Milovan Stanish,
Le Bernin et l'Europe : Du baroque triomphant a l'age romantique
,
PU Paris-Sorbonne
,
coll.
≪ Mythes, critique et histoire ≫,
, 428
p.
(
ISBN
978-2-84050-211-1
,
lire en ligne
)
- (en)
Irving Lavin
,
Visible spirit. The art of Gianlorenzo Bernini. vol. II
, Londres, The Pindar Press,
- Rudolf Wittkower
,
Bernin : Le sculpteur du baroque romain
, Phaidon Press Ltd.,
coll.
≪ Beaux-arts - monographie ≫,
, 256
p.
(
ISBN
978-0-7148-9432-4
)
Sur les autres projets Wikimedia :