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Leopold Sedar Senghor

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Leopold Sedar Senghor
Illustration.
Leopold Sedar Senghor en 1975.
Fonctions
President de la republique du Senegal
?
( 20 ans, 3 mois et 24 jours )
Election
(par l’Assemblee federale)
Reelection 1 er decembre 1963
(au suffrage universel )
25 fevrier 1968
28 janvier 1973
26 fevrier 1978
Premier ministre Abdou Diouf
President du Conseil Mamadou Dia
Predecesseur Poste cree
Successeur Abdou Diouf
Titulaire du fauteuil 16 de l’ Academie francaise
?
( 18 ans, 6 mois et 19 jours )
Predecesseur Antoine de Levis-Mirepoix
Successeur Valery Giscard d'Estaing
Depute francais
?
( 13 ans, 8 mois et 9 jours )
Election 21 octobre 1945
Reelection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Senegal
Legislature I re Constituante
II e Constituante
I re , II e et III e ( Quatrieme Republique )
I re ( Cinquieme Republique )
Groupe politique SOC (1945-1948)
IOM (1948-1958)
President de l’assemblee de la Federation du Mali
?
( 7 mois et 3 jours )
Predecesseur Fonction creee
Successeur Fonction supprimee
Ministre conseiller de la Republique francaise
?
( 1 an, 9 mois et 26 jours )
President Charles de Gaulle
Gouvernement Michel Debre
Secretaire d'Etat a la presidence du Conseil des ministres francais
?
( 10 mois et 23 jours )
President Rene Coty
Gouvernement Edgar Faure II
Maire de Thies
?
( 3 ans, 7 mois et 30 jours )
Predecesseur Aucun
Successeur Ousmane Ngom
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Joal ( AOF )
Date de deces (a 95 ans)
Lieu de deces Verson ( France )
Nationalite Francaise
Senegalaise
Parti politique BDS (1948-1957)
BPS (1957-1958)
UPS (1958-1976)
PS (1976-2001)
Pere Basile Diogoye Senghor
Mere Gnilane Ndieme Bakhoum
Conjoint Ginette Eboue (1946-1956)
Colette Hubert (1957-2001)
Enfants Francis-Arphang
Guy-Wali
Philippe-Maguilen
Profession Poete
Ecrivain
Religion Catholicisme

Léopold Sédar Senghor
Presidents de la republique du Senegal

Leopold Sedar Senghor ( Ecouter ), ne le a Joal ( Senegal, AOF ) et mort le a Verson ( France ), est un homme d'Etat francais puis senegalais , poete , ecrivain et premier president de la republique du Senegal . Il est ministre en France avant l' independance du Senegal et est le premier Africain a sieger a l' Academie francaise .

Il est le symbole de la cooperation entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans ou du neocolonialisme francais en Afrique pour ses detracteurs.

Sa poesie , fondee sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de creer une Civilisation de l'Universel, federant les traditions par-dela leurs differences. Par ailleurs, il approfondit le concept de negritude , notion introduite par Aime Cesaire qui la definit ainsi :

≪ La negritude est la simple reconnaissance du fait d’etre noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture [ 1 ] . ≫

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Enfance et jeunesse (1906-1928) [ modifier | modifier le code ]

Leopold Sedar Senghor nait le [ 2 ] a Joal , petite ville cotiere situee au sud de Mbour , Senegal . Son pere, Basile Diogoye Senghor, est un commercant catholique. Originaire de Djilor , sa mere, Gnilane Ndieme Bakhoum, morte en 1948, que Senghor appelle dans Elegies ≪ Nyilane la douce ≫, appartient a l'ethnie serere et a la lignee Tabor . C'est la troisieme epouse de Basile Diogoye Senghor, avec lequel elle a quatre filles et deux garcons. Le prenom serere Sedar signifie ≪ qu’on ne peut humilier ≫. Son prenom catholique ≪ Leopold ≫ lui fut donne par son pere en souvenir de Leopold Angrand , riche commercant metis ami et employeur ponctuel de son pere [ 3 ] . Avant son bapteme, Sedar Gnilane (il etait alors d'usage que le prenom du fils fut accompagne de celui de sa mere), futur Leopold, passe les premieres annees de sa vie chez sa famille maternelle, les Bakhoum. Puis de retour chez son pere, le jeune Leopold frequente plus tard la maison catholique de Joal (aupres du pere Dubois) ou il apprend le catechisme et les premiers rudiments de la langue francaise. Senghor commence ses etudes au Senegal, d'abord chez les Peres Spiritains a Ngazobil pendant six ans, puis a Dakar au college-seminaire Francois Libermann et au cours secondaire de la rue Vincens, qui s'appellera plus tard le lycee Van-Vollenhoven et aujourd'hui lycee Lamine-Gueye . Il est deja passionne de litterature francaise. Bon eleve, il reussit le baccalaureat, notamment grace au francais et au latin. Le directeur du lycee et ses professeurs recommandent d'envoyer Senghor poursuivre ses etudes en France. Il obtient une demi-bourse de l'administration coloniale et quitte pour la premiere fois le Senegal a l'age de 22 ans. Il appartient a la petite minorite d’eleves destinee a constituer l'elite noire de la colonie [ 4 ] .

Etudes superieures [ modifier | modifier le code ]

Senghor arrive a Paris en 1928 . Cela marque le debut de ≪ seize annees d’errance ≫, selon ses dires. Il etudie en classes preparatoires litteraires au lycee Louis-le-Grand (grace a l'aide du depute du Senegal Blaise Diagne ) et egalement a la faculte des lettres de l' universite de Paris . A Louis-le-Grand, il cotoie Paul Guth , Henri Queffelec , Robert Verdier et Georges Pompidou , avec qui il se lie d'amitie. Il y rencontre egalement Aime Cesaire pour la toute premiere fois. Il obtient en 1931 une licence de lettres [ 5 ] .

Debut de carriere dans l'enseignement [ modifier | modifier le code ]

En 1935, il reussit le concours d' agregation de grammaire [ 6 ] apres une premiere tentative sans succes. Il est le premier Africain laureat de ce concours. Pour s'y presenter il a du faire une demande de citoyennete [ 7 ] , qu'il obtient grace a l'appui de Blaise Diagne. Il possedait auparavant le statut de sujet francais [ 8 ] .

Il commence sa carriere de professeur de lettres classiques [ 9 ] au lycee Descartes a Tours , puis est mute, en octobre 1938, au lycee Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fosses , dans la region parisienne (une stele y commemore son passage). Outre ses activites d'enseignant, il suit des cours de linguistique negro-africaine dispenses par Lilias Homburger a l' Ecole pratique des hautes etudes et ceux de Marcel Cohen , Marcel Mauss et de Paul Rivet a l' Institut d'ethnologie de l' universite de Paris .

Seconde Guerre mondiale (1939-1945) [ modifier | modifier le code ]

En 1939 , Senghor est enrole comme fantassin de 2 e  classe au 3 e  regiment d'infanterie coloniale . Le , il est arrete et fait prisonnier par les Allemands a La Charite-sur-Loire (selon son propre recit) ou a Villabon (selon ses documents de captivite). Il est interne dans divers camps de prisonniers ( Romilly , Troyes , Amiens ). Il est ensuite transfere au Frontstalag 230 de Poitiers , un camp de prisonniers reserve aux troupes coloniales [ 10 ] . Les Allemands voulaient le fusiller le jour meme de son incarceration ainsi que les autres soldats noirs presents [ref. necessaire] . Ils echapperont a ce massacre en s'ecriant ≪ Vive la France, vive l’Afrique noire ≫ [ref. necessaire] . Les Allemands baissent leurs armes car un officier francais leur fait comprendre qu'un massacre purement raciste nuirait a l'honneur de la race aryenne et de l'armee allemande [ref. necessaire] . D'apres son recit, Senghor facilite l'evasion de deux soldats francais et est transfere au camp des As a Saint-Medard-en-Jalles , pres de Bordeaux (selon le chercheur allemand Raffael Scheck son recit est douteux et il est probable que son transfert soit lie a un regroupement administratif [ 10 ] ). Il y est emprisonne du 5 novembre 1941 jusqu'en debut d'annee 1942 [ 11 ] ou il est libere, pour cause de maladie. Au total, Senghor passe deux ans dans les camps de prisonniers, temps qu'il consacre a la redaction de poemes dont Hosties noires [ 12 ] . Il reprend ses activites d'enseignant et participe a la resistance dans le cadre du Front national universitaire [ 13 ] .

Homme d'Etat [ modifier | modifier le code ]

Dans la France coloniale (1945-1960) [ modifier | modifier le code ]

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale , il reprend la chaire de linguistique a l’ Ecole nationale de la France d'outre-mer qu'il occupe jusqu'a l' independance du Senegal en 1960. Au cours d'un de ses voyages de recherche sur la poesie serere au Senegal, le chef de file local des socialistes, Lamine Gueye , lui propose d'etre candidat a la deputation. Senghor accepte et est elu depute a l' Assemblee nationale francaise , ou les colonies viennent d'obtenir le droit d'etre representees. Representant la circonscription du Senegal et de la Mauritanie , il se demarque de Lamine Gueye au sujet de la greve des cheminots de la ligne Dakar - Niger . Gueye vote contre car le mouvement social paralyse la colonie alors que Senghor soutient le mouvement, ce qui lui vaut une grande popularite.

Il souhaite une reforme du systeme colonial, ce qui le conduit a publier en janvier 1945 "La Communaute imperiale francaise", dont les propositions rejoignent celles d' Henri Laurentie [ 8 ] . Oppose a l'independance des colonies, il milite pour que l' Union francaise constitue ≪ une maison familiale, ou il y aura sans doute un aine, mais ou les freres et les sœurs vivront vraiment dans l'egalite ≫. Cette position tres moderee est conforme a celle de son parti, la Section francaise de l'Internationale ouvriere (SFIO), et tend a occulter la question des droits politiques reels des colonises [ 8 ] .

Le , Senghor se marie avec Ginette Eboue ( 1923 - 1992 ) ? dont il avait connu les freres quand il etait prisonnier de guerre [ 14 ]  ?, qui est attachee parlementaire au cabinet du ministre de la France d'Outre-mer et fille de Felix Eboue , ancien gouverneur general de l' Afrique-Equatoriale francaise (AEF). De leur union naissent deux fils : Francis-Arphang (ne le ) et Guy-Wali (ne le , decede en 1983 a la suite d'une chute du cinquieme etage de son appartement de Paris. Senghor lui consacre le poeme ≪ Chants pour Naett ≫, repris dans le recueil de poemes Nocturnes sous le titre ≪ Chants pour Signare ≫ [ 15 ] ).

Il n'est pas present en octobre 1946 au congres fondateur du Rassemblement democratique africain (RDA) a Bamako du fait des pressions du ministre la France d’Outre-mer Marius Moutet . Revenant sur cet episode, il incrimine alternativement le communisme du RDA et l'autoritarisme de la SFIO, tout en precisant : ≪ mais je dois en toute modestie faire mon autocritique jusqu'au bout. Mon tort a ete d'obeir aux ordres qui m’etaient imposes de l'exterieur [ 8 ] . ≫

Fort de son succes, il quitte en 1948 la section africaine de la SFIO qui avait soutenu financierement en grande partie le mouvement social, et fonde avec Mamadou Dia le Bloc democratique senegalais (1948), qui remporta les elections legislatives de 1951 . Lamine Gueye perd son siege.

Il se rapproche de Louis-Paul Aujoulat , depute conservateur du Cameroun, et constitue avec lui un nouveau bloc parlementaire entrant en concurrence avec celui du RDA. Il est partisan d'un modele associatif d'union des Etats confederes au sujet des territoires africains, s'opposant a Felix Houphouet-Boigny , qui preferait les territoires aux federations [ 16 ] . A cette epoque, Francois Mitterrand le decrit dans un rapport confidentiel comme un ≪ homme de valeur qui peut etre inquietant ≫ et estime que ≪ dans dix ans, il sera la principale personnalite du Senegal. ≫ Le ministre de la France d’outre-mer, Pierre Pflimlin , juge pour sa part : ≪ Senghor est un homme loyal. Sa pensee est parfois ondoyante mais, a mon avis, il n’est pas dangereux au point de vue francais [ 8 ] . ≫

Reelu depute en 1951 comme independant d'Outre-mer, il est secretaire d'Etat a la presidence du Conseil dans le gouvernement Edgar Faure du au , devient maire de Thies au Senegal en novembre 1956, puis ministre conseiller du gouvernement Michel Debre , du au [ 17 ] . Il fut aussi membre de la commission chargee d’elaborer la constitution de la Cinquieme Republique, conseiller general du Senegal, membre du Grand Conseil de l'Afrique occidentale francaise et membre de l' Assemblee parlementaire du Conseil de l'Europe .

Plutot malheureuse, son union avec Ginette se conclut par un divorce en 1955-1956 [ 14 ] , au terme d'un long proces devant les autorites ecclesiastiques qui avait abouti a declarer nul ? fait rare ? ce premier mariage. Il s'etait remarie l'annee suivante avec Colette Hubert [ 14 ] , une Francaise nee en 1925 de l'union de Jean Roger Hubert et Marie Thais de Betteville, originaire de Normandie, avec qui il eut un fils, Philippe-Maguilen ( - ), mort dans un accident de la circulation [ 18 ] , [ 19 ] a Dakar. Il consacre le recueil Lettres d'Hivernage a sa seconde epouse. Senghor fait paraitre en 1964 le premier d'une serie de cinq volumes intitulee Liberte . Ce sont des recueils de discours, allocutions, essais et prefaces.

Drapeau de la Federation du Mali .

Senghor est un fervent defenseur du federalisme pour les Etats africains nouvellement independants, une sorte de ≪  Commonwealth a la francaise ≫. Le 13 janvier 1957, une ≪  convention africaine  ≫ est creee. La convention reclame la fondation de deux federations en Afrique francaise . Senghor se mefie de la balkanisation de l' AOF , composee de huit petits Etats [ 20 ] . Le federalisme n'obtenant pas la faveur des pays africains, il decide de former, avec Modibo Keita , l'ephemere federation du Mali avec l'ancien Soudan francais (l'actuel Mali ). La federation du Mali est constituee en janvier 1959 et regroupe le Senegal, le Soudan francais, le Dahomey (l'actuel Benin ) et la Haute-Volta (l'actuel Burkina Faso ). Un mois apres, le Dahomey et la Haute-Volta quittent la federation refusant sa ratification. Les deux federalistes se partagent les responsabilites. Senghor assure la presidence de l'Assemblee federale. Modibo Keita prend la presidence du gouvernement. Les dissensions internes provoquent l'eclatement de la federation du Mali. Le , le Senegal proclame son independance et le 22 septembre, Modibo Keita proclame l’independance de la Republique soudanaise qui devient la republique du Mali .

Republique parlementaire bicephale (1960-1962) [ modifier | modifier le code ]

Elu le a l'unanimite de l'Assemblee federale [ 21 ] , Senghor preside la toute nouvelle Republique du Senegal . Il est l'auteur de l'hymne national senegalais, le Lion rouge .

Au sommet de cette jeune republique parlementaire bicephale (de type Quatrieme Republique ), le president du Conseil, Mamadou Dia , est charge de la mise en place du plan de developpement a long terme du Senegal tandis que le president de la Republique, Senghor, est charge des relations internationales. Les deux hommes entrent rapidement en conflit.

Il se tient proche des anciennes puissances coloniales sur le plan diplomatique. Ainsi, il vote a l'ONU pour valider le coup d’Etat de Joseph Kasa-Vubu contre Patrice Lumumba au Congo, ou encore s'oppose au projet de referendum d'autodetermination en Algerie supervise par l'ONU [ 22 ] .

Crise politique et institutionnelle (1962-1963) [ modifier | modifier le code ]

En decembre 1962 , le president du Conseil, Mamadou Dia , prononce un discours sur ≪ les politiques de developpement et les diverses voies africaines du socialisme  ≫ a Dakar  ; il prone le ≪ rejet revolutionnaire des anciennes structures ≫ et une ≪ mutation totale qui substitue a la societe coloniale et a l’economie de traite une societe libre et une economie de developpement ≫ et revendique une sortie planifiee de l'economie arachidiere [ 23 ] . Cette declaration, a caractere souverainiste , heurte les interets francais et inquiete les marabouts qui interviennent dans le marche de l’ arachide . Cela motive Senghor a demander a ses amis deputes de deposer une motion de censure contre le gouvernement [ 24 ] .

Valdiodio N'diaye ( ministre de l'interieur ), Mamadou Dia (president du Conseil) et Leopold Sedar Senghor en 1960 a Dakar.

Jugeant cette motion irrecevable (la ≪ primaute du parti dominant sur l’Etat ≫ etant remise en cause), Mamadou Dia tente d'empecher son examen par l' Assemblee nationale au profit du Conseil national du parti, en faisant evacuer la chambre le 17 decembre et en faisant empecher son acces par la gendarmerie . Il se justifie en estimant qu’en vertu de l’ etat d’urgence (encore en vigueur depuis l’eclatement de la federation du Mali , le ), il etait en droit de prendre des ≪ mesures exceptionnelles pour la sauvegarde de la Republique ≫ . La motion est tout de meme votee dans l'apres-midi au domicile du president de l'Assemblee nationale, Lamine Gueye .

Mamadou Dia est arrete le lendemain et accuse de ≪ tentative de coup d’Etat ≫ avec 4 autres ministres, Valdiodio N'diaye , Ibrahima Sar , Joseph Mbaye et Alioune Tall . Ils sont traduits devant la Haute Cour de justice du Senegal du 9 au 13 mai 1963  ; alors que le procureur general ne requiert aucune peine, ils sont condamnes a 20 ans d’emprisonnement au centre special de detention de Kedougou (Senegal oriental).

Le procureur general de l'epoque, Ousmane Camara , revient sur le deroulement du proces dans une autobiographie publiee en 2010  : ≪ Je sais que cette haute cour de justice, par essence et par sa composition, (ndlr : on y retrouve des deputes ayant vote la motion de censure), a deja prononce sa sentence, avant meme l’ouverture du proces (...) La participation de magistrats que sont le President (Ousmane Goundiam), le juge d’instruction (Abdoulaye Diop) et le procureur general ne sert qu’a couvrir du manteau de la legalite une execution sommaire deja programmee ≫ [ 25 ] .

Lors de leur incarceration, des personnalites comme Jean-Paul Sartre , le pape Jean XXIII ou encore Francois Mitterrand demandent leur liberation mais en vain. Parmi leurs avocats durant cette periode, on compte Abdoulaye Wade et Robert Badinter . Cet episode dramatique de l' Histoire du Senegal reste un sujet delicat car de nombreux politologues et historiens considerent cet evenement comme la premiere veritable derive politicienne de la part du regime senghorien [ 26 ] , [ 27 ] , [ 28 ] .

Regime presidentiel fort et fin du multipartisme (1963-1976) [ modifier | modifier le code ]

Leopold Sedar Senghor a Amsterdam avec Beatrix des Pays-Bas en 1974 .

A la suite de cet evenement, Senghor instaure un regime presidentiel autoritaire (seul son parti, l' UPS , est autorise). Le Senghor echappe a un attentat; le coupable est condamne a mort.

En mai et juin 1968, les etudiants de l' Universite de Dakar presentent leurs revendications et se mettent en greve. Rapidement, l'universite et les etablissements secondaires de Dakar sont occupes ou bloques. L'Union democratique des etudiants senegalais (UDES) produit un appel en direction des syndicats appelant a renverser le gouvernement. En accord avec l'ambassadeur francais, Senghor fait evacuer l'universite et les etablissements secondaires. L'Union nationale des travailleurs senegalais (UNTS) reagit a l'expulsion en lancant un appel a la greve generale, qu'il retire neanmoins quelques heures apres. Le soir meme, Senghor annonce dans un discours la mise en place de l'etat d'urgence, accompagne d'un couvre-feu et de la mise sous controle des lieux strategiques par l'armee. Plusieurs decisions mettent fin au mouvement : L'universite est fermee pour deux ans, les etudiants senegalais sont enroles de force dans l'armee, les etudiants africains non senegalais sont expulses et les etudiants non africains qui ont participe au mouvement egalement. Les professeurs qui ont soutenu le mouvement etudiant en refusant de corriger les examens sont revoques. Considerant que cette revolte est sous influence chinoise, tous les ressortissants chinois presents au Senegal sont expulses, a l'exception de ceux travaillant dans la culture du riz. Cette revolte largement soutenue par la population dans tous les secteurs ebranle le regime [ 29 ] . Senghor doit acceder a certaines revendications comme celle d'avoir un Premier ministre [ 30 ] ainsi que des augmentations des plus bas salaires [ 31 ] .

Durant les annees 1970, Senghor reussit a mettre en place un systeme educatif performant. Le , il gracie Mamadou Dia et les anciens ministres coaccuses apres onze annees de detention.

Reinstauration du multipartisme et demission anticipee (1976-1980) [ modifier | modifier le code ]

Il reinstaure le multipartisme en mai 1976 (limite a trois courants : socialiste, communiste et liberal, puis quatre, les trois precedents rejoints par le courant conservateur).

Senghor demissionne de la presidence, avant le terme de son cinquieme mandat, en decembre 1980. Abdou Diouf , Premier ministre, le remplace a la tete du pouvoir, en vertu de l'article 35 de la Constitution.

Francophonie [ modifier | modifier le code ]

Senghor en visite a Francfort en 1981.

Senghor est considere, avec Habib Bourguiba (Tunisie), Hamani Diori (Niger), Norodom Sihanouk (Cambodge) et Jean-Marc Leger (Quebec) [ 32 ] , comme l'un des peres fondateurs de la francophonie . Il fut le vice-president du Haut-Conseil de la francophonie [ 33 ] .

En 1962, il est l'auteur de l'article fondateur ≪ Le francais, langue de culture ≫ [ 34 ] dont est extraite la celebre definition : ≪ La Francophonie, c'est cet Humanisme integral, qui se tisse autour de la terre. ≫

Il theorise un ideal de francophonie universelle qui serait respectueuse des identites et imagine meme une collaboration avec les autres langues latines.

En 1969, il envoie des emissaires a la premiere conference de Niamey (17 au 20 fevrier) avec ce message [ 35 ]  :

≪ La creation d’une communaute de langue francaise sera peut-etre la premiere du genre dans l’histoire moderne. Elle exprime le besoin de notre epoque ou l’homme, menace par le progres scientifique dont il est l’auteur, veut construire un nouvel humanisme qui soit, en meme temps, a sa propre mesure et a celle du cosmos. ≫

Senghor signant un autographe a l' universite de Genes (1988).

En 1971, Sedar Senghor devient le parrain de la Maison de la Negritude et des Droits de l'Homme a Champagney dans la Haute-Saone ? musee d'une ville qui fut la seule a ecrire un cahier de doleances pour l'abolition de l'esclavage [ 36 ] .

En 1982, il a ete l'un des fondateurs de l'Association France et pays en voie de developpement dont le principal objectif etait de faire prendre conscience des problemes de developpement que connaissent les pays du Sud, dans le cadre d'une refonte des donnees civilisatrices. Il fut aussi membre du comite d'honneur de la Maison internationale des poetes et des ecrivains de Saint-Malo .

Academicien (1983) [ modifier | modifier le code ]

Apres avoir ete designe Prince des poetes en 1978, il est elu a l' Academie francaise le , au 16 e  fauteuil , ou il succede au duc de Levis-Mirepoix [ 37 ] . Il est le premier Africain a sieger a l'Academie francaise, celle-ci poursuivant ainsi son processus d'ouverture apres l'entree de Marguerite Yourcenar . La ceremonie par laquelle Senghor entre dans le cercle des Immortels a lieu le , en presence du president de la Republique Francois Mitterrand [ 38 ] .

Il a egalement ete membre de l'Academie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, des sa fondation en 1988, en souvenir de ses jeunes annees de professeur agrege au lycee de Tours.

Obseques (2001) [ modifier | modifier le code ]

Le Baobab et le Pommier , un hommage a Leopold Sedar Senghor a Verson ( Calvados ).

En 1993 , parait le dernier volume des Liberte  : ≪ Liberte 5 : le dialogue des cultures ≫.

Malade, Senghor passe les dernieres annees de son existence aupres de son epouse, a Verson , en Normandie , ou il decede le [ 39 ] . Ses obseques ont lieu le a Dakar , organisees par le president Abdoulaye Wade et en presence d'Abdou Diouf, ancien president, de Raymond Forni , president de l' Assemblee nationale francaise , et de Charles Josselin , secretaire d’Etat francais aupres du ministre des Affaires etrangeres, charge de la Francophonie.

Jacques Chirac (≪ La poesie a perdu un maitre, le Senegal un homme d'Etat, l'Afrique un visionnaire et la France un ami ≫ [ 39 ] ) et Lionel Jospin , respectivement president de la Republique francaise et Premier ministre de l'epoque, ne s'y rendent pas. Ce manque de reconnaissance suscite une vive polemique, et l’AFP fait un parallele avec les tirailleurs senegalais qui, apres avoir contribue a la liberation de la France , ont du attendre plus de 40 ans pour avoir le droit de percevoir une pension equivalente a celle de leurs homologues francais [ 40 ] . L'academicien Erik Orsenna , lui-meme tres attache au Senegal et a l'Afrique, ecrit dans Le Monde un point de vue intitule : ≪ J'ai honte ≫ [ 41 ] . Dans les milieux litteraires et poetiques, l'absence des deux premiers responsables politiques francais a ces obseques est encore plus severement jugee. On a pu lire : ≪  S'evitant de voir leur vision etriquee du monde confrontee a l'ampleur de la puissance intellectuelle du poete africain, d'un point de vue purement ontologique, leur absence meme est un hommage supreme rendu au chantre de la francophonie. [ref. necessaire]  ≫

Son corps repose au cimetiere catholique Bel-Air a Dakar , ou le rejoint en 2019 sa veuve, Colette Senghor [ 14 ] .

Posterite [ modifier | modifier le code ]

Le fauteuil numero 16 de l' Academie francaise laisse vacant par la mort du poete senegalais, c'est un autre ancien president, Valery Giscard d'Estaing , qui le remplace. Comme le veut la tradition, il rend hommage a son predecesseur lors d'un discours de reception donne le [ 42 ] . Confronte au puzzle senghorien, il decide de presenter les differentes facettes de Senghor : ≪ De l’eleve applique, puis de l’etudiant deracine ; du poete de la contestation anticoloniale et antiesclavagiste, puis du chantre de la negritude ; et enfin du poete apaise par la francisation d’une partie de sa culture, a la recherche lointaine, et sans doute ambigue, d’un metissage culturel mondial. ≫

Le , le president de la Republique francaise Francois Hollande , en marge du sommet de la francophonie organise a Dakar, se recueille sur la tombe de Leopold Sedar Senghor et declare : ≪ Au nom de l’ensemble de mes predecesseurs et du peuple francais, il etait important que je vienne dire ce que nous avons comme reconnaissance et gratitude a l'egard du president Senghor ≫ , et inaugure un musee Senghor, amenage dans l’ancienne residence privee du president senegalais [ 43 ] .

Le , Colette Senghor decede dans sa maison de Verson. Comme promis des 2004, la maison et les biens s'y trouvant doivent etre legues a la commune de Verson en contrepartie d'une ouverture de la maison au public. Un comite scientifique et culturel reunissant le musee du Quai Branly - Jacques-Chirac , la direction regionale des Affaires culturelles de Normandie, la region Normandie , l’ Institut memoires de l'edition contemporaine , l’ universite de Caen-Normandie , et la communaute urbaine Caen la Mer est constitue afin de reflechir au devenir des archives et de la maison. Il est preside par le philosophe senegalais Souleymane Bachir Diagne [ 44 ] . Le legs est accepte par la ville en juillet 2022 et la maison est ouverte pour la premiere fois au public pour les journees europeennes du patrimoine [ 45 ] , [ 46 ] .

Le 21 octobre 2023, l'hotel des ventes de la ville de Caen doit mettre en vente 200 lots ayant appartenu a Leopold Sedar Senghor. L'Etat du Senegal suspend cette vente pour ≪ preserver la memoire et le patrimoine ≫ et achete 41 lots pour 244 000 euros [ 47 ] , [ 48 ] . La mise en vente d'une autre partie de la bibliotheque personnelle de Senghor est prevue pour 2024 [ 49 ] , [ 50 ] . Le Senegal achete aussi ce lot [ 51 ] , [ 52 ] .

Poesie [ modifier | modifier le code ]

La poesie de Senghor demeure liee a l’engagement de la negritude desirant revaloriser une Afrique depossedee de sa langue et de son histoire. Pour considerer la poesie de Senghor on ne peut donc dissocier le poete de l’homme politique. Son ecriture de la negritude evolue au fil de ses recueils depuis la prise en compte de la culture noire en elle-meme pour tendre vers un Absolu : l’avenement d'une Civilisation de l'Universel. Senghor se fait ambassadeur d'un esprit nouveau defendant un univers aux valeurs metisses. A titre d’exemple, le recueil Ethiopiques associe une racine grecque aethiops signifiant ≪ brule ≫, ≪ noir ≫ a un espace geographique africain [ 53 ] .

Senghor definissant la negritude de maniere plus subjective que Cesaire (qui en a une conception plus politique) celle-ci trouve des ramifications stylistiques : ≪ Voila quelles sont les valeurs fondamentales de la negritude : un rare don d’emotion, une ontologie existentielle et unitaire, aboutissant, par un surrealisme mystique, a un art engage et fonctionnel, collectif et actuel, dont le style se caracterise par l’image analogique et le parallelisme asymetrique ≫ (≪ Liberte 3 ≫ p.  469).

En 1939, Leopold Sedar Senghor reunit plusieurs poetes d’origine africaine et malgache pour publier une anthologie intitulee [ 54 ]  : Anthologie de la nouvelle poesie negre et malgache de langue francaise . La preface est ecrite par Jean-Paul Sartre : Orphee noir . Un des criteres du choix des collaborateurs est la diversite des territoires qui les ont vu naitre. De Guyane, Leon Gontran Damas, de la Martinique, Gilbert Gratiant, Etienne Lero, Aime Cesaire, de Guadeloupe, Guy Tirolie, Paul Niger, d’Haiti, Leon Laleau, Jacques Roumain, Jean-F. Briere, Rene Belance, d’Afrique Noire, Birago Diop, Leopold Sedar Senghor, David Diop, de Madagascar, Jean-Joseph Rabearivelo, Jacques Rabemananjara, Flavien Ranaivo : de ces seize hommes, Gilbert Gratiant a publie dans cette anthologie des poemes en patois martiniquais. Un des buts est de promouvoir la lecture des poetes noirs. La somme des poemes se classe dans le style des surrealistes du debut du vingtieme siecle.

Negritude [ modifier | modifier le code ]

Dans les annees 1930 , il se lie avec d'autres intellectuels de la diaspora d'Afrique notamment a travers la Revue du monde noir et le salon litteraire de Paulette Nardal . Il y cotoie Jean Price Mars , Rene Maran , Aime Cesaire , Leon-Gontran Damas , Leopold Moume Etia et d'autres intellectuels [ 55 ] .

Alors qu'il etait etudiant, il crea en compagnie du Martiniquais Aime Cesaire et du Guyanais Leon-Gontran Damas la revue contestataire L'Etudiant noir en 1934 . C'est dans ces pages qu'il exprime pour la premiere fois sa conception de la negritude , notion introduite par Aime Cesaire, dans un texte intitule ≪ Negrerie ≫. Cesaire la definit ainsi : ≪ La negritude est la simple reconnaissance du fait d’etre noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture. ≫ Quant a lui, Senghor affirme : ≪ La negritude, c’est l’ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. Je dis que c’est la une realite : un nœud de realites [ 56 ] . ≫

Dans son livre Bergson postcolonial : L'elan vital dans la pensee de Leopold Sedar Senghor et de Mohamed Iqbal (2011), le philosophe senegalais Souleymane Bachir Diagne affirme l'existence d'affinites entre la pensee senghorienne, et notamment sa conception de l' intuition liee a la negritude, et la conception bergsonienne, s'elevant ainsi contre ceux ayant critique Senghor, tels Stanislas Spero Adotevi ( Negritude et negrologue , 1970), au motif qu'il aurait adopte la position de Levy-Bruhl sur le caractere intuitif de la ≪ pensee pre-logique ≫ ou ≪ primitive ≫ [ 57 ] . Selon l'interpretation de Bachir Diagne, l'intuition serait rattachee a la negritude non pas en ce que celle-ci serait une categorie raciale, mais plutot une categorie esthetique, autorisant ainsi Senghor, dans le chapitre ≪ La revolution de 1889 [annee de parution de l' Essai sur les donnees immediates de la conscience ] et la civilisation de l’universel ≫ de Ce que je crois (Paris, 1988), a qualifier Claudel ou Peguy de ≪ poetes negres ≫ [ 57 ] .

La negritude est critiquee entre autres par Yambo Ouologuem dans Le Devoir de violence (1968) et par le concept de tigritude de Wole Soyinka , Nobel de litterature 1986.

Dans les annees 1960, Aime Cesaire estime que le mot ≪ negritude ≫ risque de devenir une ≪ notion de divisions ≫ lorsqu’il n'est pas remis dans son contexte historique des annees 1930 et 1940 [ 58 ] .

Politique [ modifier | modifier le code ]

Leopold Sedar Senghor avec Habib Bourguiba et Mohamed Sayah ( palais presidentiel de Carthage , 1980).

Bien que socialiste, Senghor se tient a l'ecart des ideologies marxiste et anti-occidentale devenues populaires dans l'Afrique postcoloniale, favorisant le maintien de liens etroits et forts avec la France et le monde occidental. Beaucoup y voient une contribution decisive a la stabilite politique du pays ? qui demeure une des rares nations africaines a n'avoir jamais connu de coup d'Etat et ou la transmission du pouvoir se soit toujours effectuee pacifiquement. S'il retient certains elements de la pensee de Marx , Senghor juge le marxisme dans son ensemble inadapte aux realites africaines : il refute notamment les concepts d' atheisme et de lutte des classes ? celle-ci jugee contraire a la tradition africaine d'unanimite et de conciliation ? et adopte une demarche spiritualiste inspiree de Pierre Teilhard de Chardin . Senghor theorise une ≪  voie africaine du socialisme  ≫ qui assurerait aux Africains l'abondance tout en developpant les forces productives. Le socialisme vu par Senghor, explicitement non communiste , se marie avec le concept de negritude et a une reflexion sur l'essence de l'africanite. Sur le plan economique, l'element clef du socialisme theorise par Senghor sont les cooperatives villageoises, qui marient traditions africaines et valeurs democratiques  : sur le plan international, l'objectif du socialisme africain doit etre, apres avoir reussi la decolonisation sans violence, de parvenir a une ≪ decolonisation culturelle et economique ≫ en contestant le systeme imperialiste qui pese sur les pays producteurs [ 59 ] .

Mandats electifs [ modifier | modifier le code ]

Conseil municipal [ modifier | modifier le code ]

Assemblee nationale [ modifier | modifier le code ]

  • 1945-1946 : depute francais , elu dans la circonscription du Senegal et de la Mauritanie ;
  • 1946 : depute francais , elu dans la circonscription du Senegal et de la Mauritanie ;
  • 1946-1951 : depute francais , elu dans la circonscription du Senegal et de la Mauritanie ;
  • 1951-1955 : depute francais , elu dans la circonscription du Senegal et de la Mauritanie.

Senat de la Communaute [ modifier | modifier le code ]

Presidence de la Republique [ modifier | modifier le code ]

  • 1960-1963/ 1963-1968/ 1968-1973/ 1973-1978/ 1978-1980 : president de la republique du Senegal.

Fonctions gouvernementales [ modifier | modifier le code ]

Secretaire d’Etat [ modifier | modifier le code ]

Ministre conseiller [ modifier | modifier le code ]

Une reconnaissance internationale [ modifier | modifier le code ]

Timbre commemoratif de Moldavie .

Decorations senegalaises [ modifier | modifier le code ]

  • Grand collier de l’ ordre national du Lion , en tant que grand maitre de l'Ordre entre 1960 et 1980.
  • Grand collier de l' ordre du Merite , en tant que grand maitre de l'Ordre entre 1960 et 1980.

Decorations etrangeres [ modifier | modifier le code ]

Doctorats honoris causa [ modifier | modifier le code ]

Leopold Sedar Senghor docteur honoris causa a l' universite de Salamanque .

Il est docteur honoris causa de trente-sept universites, parmi lesquelles :

Distinctions academiques [ modifier | modifier le code ]

Recompenses [ modifier | modifier le code ]

Il est le recipiendaire de nombreux prix et recompenses :

  • Medaille de la Reconnaissance franco-alliee 1939-1945 ;
  • Medaille d'or du prix de la langue-francaise de l’ Academie francaise (1963) ;
  • Medaille d'or du merite poetique du prix international Dag-Hammarskjold (1965) ;
  • Medaille d'or de la CISAC (Confederation internationale des societes d'auteurs et compositeurs) ;
  • Grand prix international de poesie de la Societe des poetes et artistes de France (1963) ;
  • Grand prix litteraire international Rouge et Vert (1966) ;
  • Prix de la Paix des libraires allemands (1968) ;
  • Prix litteraire de l'Academie internationale des arts et lettres de Rome (1969) ;
  • Grand prix international de poesie de la Biennale de Knokke-le-Zoute (1970) ;
  • Prix Guillaume-Apollinaire (1974) ;
  • Couronne d'or des soirees poetiques de Struga (1975) [ 66 ]  ;
  • Prince en poesie 1977, decerne par l'association litteraire francaise ≪ L'Amitie par le livre ≫ ;
  • Prix litteraire Prince-Pierre-de-Monaco (1977) ;
  • Prix mondial Cino-Del-Duca (1978) ;
  • Prix international du livre, attribue par le Comite international du livre (Communaute mondiale du livre, UNESCO, 1979) ;
  • Prix pour ses activites culturelles en Afrique et ses œuvres pour la paix, decerne par le president Sadate (1980) ;
  • Premier prix mondial Aasan ;
  • Prix Alfred-de-Vigny (1981) ;
  • Prix Athenai, a Athenes (1985) ;
  • Prix international du Lion d'or, Venise (1986) ;
  • Prix Louise-Michel, Paris (1986) ;
  • Prix du Mont-Saint-Michel , aux Rencontres poetiques de Bretagne (1986) ;
  • Prix Intercultura, Rome (1987).

Hommages [ modifier | modifier le code ]

Les hommages a travers le monde :

Espace Leopold S. Senghor, a Bruxelles.
Statue de Leopold Sedar Senghor (Dakar).

Publications [ modifier | modifier le code ]

Poemes [ modifier | modifier le code ]

  • Chants d’ombre , poemes, Editions du Seuil , 1945
  • Depart , poeme, Edition Poemes perdus, 1964
  • Hosties noires , poemes, Le Seuil, 1948
  • Guelowar ou prince , poemes, Le seuil, 1948
  • Ethiopiques , Le Seuil, 1956
  • Nocturnes , poemes, Le Seuil, 1961
  • Lettres d’hivernage , poemes, Le Seuil, 1973
  • Chant pour Jackie Thomson , poemes, 1973
  • Elegies majeures , poemes, Le Seuil, 1979
  • Elegie pour Philippe-Maguilen Senghor pour orchestre de jazz et chœur polyphonique , 3 gravures de Vieira de Silva ( Soudainement ; La terre ; Le ciel ), Editions Jeanne Bucher, 1986
  • Le Lion rouge (hymne national senegalais)
  • Poemes divers , Le Seuil, 1990
  • Hosties noires (regroupe Priere de paix et Elegie pour Martin Luther King ) , lithographies de Nicolas Alquin , Les Bibliophiles de France , 2006

Essais [ modifier | modifier le code ]

  • Anthologie de la nouvelle poesie negre et malgache de langue francaise , precedee de Orphee noir par Jean-Paul Sartre , PUF, 1948
  • Liberte 1 : Negritude et humanisme , discours, conferences, Le Seuil, 1964
  • Liberte 2 : Nation et voie africaine du socialisme , discours, conferences, Le Seuil, 1971
  • Liberte 3 : Negritude et civilisation de l’Universel , discours, conferences, Le Seuil, 1977
  • Liberte 4 : Socialisme et planification , discours, conferences, Le Seuil, 1983
  • Liberte 5 : Le Dialogue des cultures , Le Seuil, 1992
  • La Poesie de l’action , dialogue, Stock, 1980
  • Dialog mit Afrika und dem Islam (avec Mohamed Talbi ), Tubingen, Mohr Siebeck, 1987
  • Ce que je crois : Negritude, francite, et civilisation de l’universel , Grasset, 1988

Litterature de jeunesse [ modifier | modifier le code ]

Articles (selection) [ modifier | modifier le code ]

Exposition [ modifier | modifier le code ]

L'exposition ≪ Senghor et les arts. Reinventer l'universel ≫ est organisee au musee du Quai Branly - Jacques-Chirac (Paris) du 7 fevrier au 19 novembre 2023 [ 68 ] , [ 69 ] .

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Par ordre chronologique

  • Marcien Towa, Leopold Sedar Senghor, negritude ou servitude ? , Yaounde, Editions CLE, 1971, 115 p. ( ISBN   2723500063 ) .
  • (en) Sebastian Okechukwu Mezu, The poetry of Leopold Sedar Senghor , Londres, Heinemann, 1973, 101 p. ( ISBN   0435186507 ) .
  • Etienne Traore, Leopold Sedar Senghor : le malheur de la conscience negro-africaine et ses fondements socio-historiques , Dakar, universite de Dakar, 1974, 155 p. (memoire de maitrise de philosophie).
  • Daniel Garrot, Leopold Sedar Senghor critique litteraire , Dakar, Les nouvelles editions africaines, 1978, 154 p. ( ISBN   2723604187 ) .
  • Nicolas Martin, Senghor et le monde : la politique internationale du Senegal , Paris, ABC, 1979, 176 p. ( ISBN   2858091080 ) .
  • Leopold Sedar Senghor : bibliographie , Dakar, Bureau de documentation de la Presidence de la Republique, 1982 ( 2 e  edition), 158 p.
  • (en) Janice S. Spleth, Leopold Sedar Senghor , Boston, Twayne Publishers, 1985, 184 p. ( ISBN   0805766162 ) .
  • Moustapha Tambadou, ≪ bibliographie de Leopold Sedar Senghor ≫, Dakar, Ethiopiques , revue trimestrielle de culture negro-africaine, n o  40-41, nouvelle serie - 1 er  trimestre 1985 - volume III n o  1-2.
  • Francois de Saint-Cheron, Senghor et la terre , Paris, Editions Sang de la Terre, 1988, 138 p. ( ISBN   2869850336 ) .
  • Jean-Pierre Biondi, Senghor ou La tentation de l'universel , Paris, Denoel, 1993, 197 p. ( ISBN   2207240401 ) .
  • (en) William Kluback, Leopold Sedar Senghor: from politics to poetry , New York, P. Lang, 1997, ( ISBN   0820434884 ) .
  • Joseph-Roger de Benoist, Leopold Sedar Senghor , avec un temoignage de Cheikh Hamidou Kane, Paris, Beauchesne, 1998, 304 p. ( ISBN   270101378X ) .
  • Abdoulatif Coulibaly, Le Senegal a l’epreuve de la democratie, enquete sur 50 ans de lutte et de complots au sein de l'elite socialiste , Paris, L'Harmattan, 1999, 254 p.
  • Yvan Venev (sous la dir. de M me Matcheu Madjeu), La premiere bibliographie mondiale de Leopold Senghor, membre de l'Academie francaise (1100 publications) (1943-1995) , vol. I : La partie chronologique et l'index des noms de personnes , Paris, Academie francophone, 1999, 119 p. ( ISBN   2913417019 ) .
  • Andre-Patient Bokiba (sous la dir. de), Le Siecle Senghor , Publications du Departement de litteratures et civilisations africaines de l'universite Marien Ngouabi de Brazzaville, Congo), Paris, L'Harmattan, 2001, 256 p. ( ISBN   2747510719 ) .
  • Rene M. Gnalega, La Coherence de l'œuvre poetique de Leopold Sedar Senghor , Abidjan, Nouvelles editions ivoiriennes , 2001, 111 p. ( ISBN   2844871062 ) .
  • Christian Roche, L'Europe de Leopold Sedar Senghor , Toulouse, Privat, 2001, 126 p. ( ISBN   2708969331 ) .
  • Robert Jouanny, Senghor : ≪ le troisieme temps ≫ : documents et analyses critiques , Paris, L'Harmattan, 2002, 220 p. ( ISBN   2747525368 ) .
  • Buata Malela, Comme le lamantin va boire a la source. Le mythe de l’Afrique unitaire chez L. S. Senghor , Latitudes noires, 1, Paris, Homnispheres, 2003, p.  185-200.
  • Jean-Michel Djian, Leopold Sedar Senghor, genese d'un imaginaire francophone  ; suivi d'un entretien avec Aime Cesaire, Gallimard, 2005, 253 p. ( ISBN   2070776018 ) .
  • Andre-Patient Bokiba, Le Paratexte dans la litterature africaine francophone : Leopold Sedar Senghor et Henri Lopes , Paris, L'Harmattan, 2006, 186 p. ( ISBN   2296009778 ) .
  • Herve Bourges, Leopold Sedar Senghor : lumiere noire , Paris, Menges, 2006, 183 p. ( ISBN   2856204678 ) .
  • Sophie Courteille, Leopold Sedar Senghor et l'art vivant au Senegal , Paris, L'Harmattan, 2006, 199 p. ( ISBN   2296019005 ) .
  • Daniel Delas (sous la direction de), ≪ Senghor et la musique ≫, Le Francais dans le monde , n o  344, Paris, Organisation internationale de la francophonie, 2006, 104 p.
  • Armand Guibert et Nimrod, Leopold Sedar Senghor , Paris, Seghers (Poetes d'aujourd'hui), 2006, 364 p. ( ISBN   2232122751 ) .
  • Babacar Ndiaye et Waly Ndiaye, Presidents et ministres de la Republique du Senegal , Dakar, 2006 ( 2 e  edition), 462 p.
  • Christian Roche, Leopold Sedar Senghor : le president humaniste (preface d'Abdou Diouf), Toulouse, Privat, 2006, 239 p. ( ISBN   2708968602 ) .
  • Njami Simon, C'etait Senghor , Paris, Fayard, 2006, 326 p. ( ISBN   2213629765 ) .
  • Janet G. Vaillant, Vie de Leopold Sedar Senghor : noir, francais, africain (preface d'Abdou Diouf, postface de Souleymane Bachir Diagne, traduit de l'anglais americain par Roger Meunier), Paris, Karthala, 2006, 448 p. ( ISBN   2845867573 ) .
  • Souleymane Bachir Diagne , Leopold Sedar Senghor : l'art africain comme philosophie , Riveneuve Editions , 2007.
  • Mamadou Cisse, ≪ De l’assimilation a l’appropriation : essai de glottopolitique senghorienne ≫, Sudlangues n o  8, 2007. ( Texte sur le site de Sudlangues .)
  • Roland Colin, Senegal notre pirogue, au soleil de la liberte, Paris, Presence Africaine, 2007, 405 p.
  • Daniel Delas, Leopold Sedar Senghor : le maitre de langue , Croissy-Beaubourg, Aden, 2007, 301 p. ( ISBN   9782848400877 ) .
  • Chaker Lajili, Bourguiba-Senghor, deux geants de l'Afrique , Paris, L'Harmattan, 2008, 487 p. ( ISBN   978-2-296-06781-3 ) .
  • Pierre Dumont, Corinne Mence-Caster, Raphael Confiant (coord.), Senghoriana : eloge a l'un des peres de la negritude , Archipelies, n o  2, juin 2011, 224 p. ( ISBN   9782748364279 ) .
  • Souleymane Bachir Diagne, Bergson postcolonial. L'elan vital dans la pensee de Leopold Sedar Senghor et de Mohamed Iqbal , CNRS editions, 2011.
  • Renee-Solange Dayres, Le cri et la lyre : Cultures poetiques francophones , Unicite, 2021.
  • Jean-Pierre Langellier, Leopold Sedar Senghor , Perrin , Paris, 2021, 400 p. ( ISBN   978-2-262-07724-2 )
  • Sebastien Heiniger, Decolonisation, federalisme et poesie chez Leopold Sedar Senghor , Paris, Classiques Garnier, coll. ≪ Etudes de litterature des XX e et XXI e  siecles ≫, 2022, 478 p. ( ISBN   978-2-406-12832-8 ) .
  • Elara Bertho, Senghor , Paris, Presses universitaires de France , 2023, 176 p. ( ISBN   978-2-13-083822-7 ) .

Discographie [ modifier | modifier le code ]

  • Leopold Sedar Senghor : enregistrements historiques , presentes par Philippe Sainteny, RFI : INA ; Fremeaux & associes, Vincennes, 2006, 1 CD + 1 brochure (20 p.).
  • Leopold Sedar Senghor par lui-meme , entretiens avec Patrice Galbeau, INA/France Culture, 2006, 1 CD (126 min).

Filmographie [ modifier | modifier le code ]

  • Courts metrages de Paulin Soumanou Vieyra  : Les presidents Senghor et Modibo Keita (1959) ; Une nation est nee (1961) ; Voyage du president Senghor en Italie (1963) ; Voyage presidentiel en URSS (1963) ; Voyage du president Senghor au Bresil (1964) ; Le Senegal au festival national des arts negres (1966).
  • Leopold Sedar Senghor, au rythme du poeme , de Beatrice Soule, Le Poisson volant, RTS, PRV, France 3, 1996, 48 min (VHS) ; 2008 (DVD).
  • Leopold Sedar Senghor, entre deux mondes , de Jean-Noel Jeanneney et Pierre Beuchot , La Sept Arte, INA, Paris, 1997, 94 min (VHS).
  • Lettre a Senghor , de Samba Felix Ndiaye , Cinematheque Afrique, Les Fabriques de la Vanne, Senegal, 1998, 52 min.
  • L. S. Senghor, Ethiopiques , de Philippe Richard, CNED, Poitiers, L'Ecole des lettres, 2004 ? (cop. 1998), VHS (66 min) + 1 livret (77 p.).
  • Un chant negre : Leopold Sedar Senghor , de Jean-Denis Bonan, Bibliotheque publique d'information, Paris, 2007, 52 min (DVD).
  • President Dia, de William Mbaye , Les films Mama Yande et Ina, 2013, 55 min - [video] Visionner la video sur Vimeo .

Videographie [ modifier | modifier le code ]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Notices et ressources [ modifier | modifier le code ]

Autres liens externes [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. Voir sur assemblee-nationale.fr .
  2. Son acte de bapteme indique le , sa fiche d'etat civil le 9 octobre et certains membres de sa famille font etat d'une autre date.
    Christian Roche, Leopold Sedar Senghor : le president humaniste , Toulouse, Privat , , 239  p. ( ISBN   2-7089-6860-2 ) , p.  16 .
    Voir la genealogie de la famille Senghor sur la base genealogique roglo.eu .
  3. Sylvie Coly et Pierre Gomez (eds.), La Gambie : Dynamiques de l'alterite : Actes du colloque international organise par la Faculte des Lettres et Sciences de l'Universite de Gambie du 7 au 9 novembre 2012 , t.  I, L'Harmattan , .
  4. Khadim Ndiaye, L'Empire qui ne veut pas mourir: Une histoire de la Francafrique , Seuil, , p.  121-130 .
  5. ≪  Il y a vingt ans disparaissait Leopold Sedar Senghor, compagnon de Cesaire en litterature  ≫, sur francetvinfo.fr , .
  6. ≪  Les agreges de l'enseignement secondaire. Repertoire 1809-1960 | Ressources numeriques en histoire de l'education  ≫, sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulte le )
  7. Senghor est ne a Joal, ville situee en dehors de la zone administrative directe limitee en 1890 aux communes de Dakar , Goree et Rufisque et Saint-Louis . Seuls les habitants de ces quatre communes pouvaient beneficier du statut de ≪ citoyen francais ≫, les autres demeuraient sujets francais ( Christian Roche, Leopold Sedar Senghor : le president humaniste , Toulouse, Privat , , 239  p. ( ISBN   2-7089-6860-2 ) , p.  19 ).
  8. a b c d et e Khadim Ndiaye, ≪  Leopold Sedar Senghor, chantre du (neo) colonialisme francais  ≫, afriquexxi ,‎ ( lire en ligne ) .
  9. Le dossier de carriere de Leopold Sedar Senghor est conserve aux Archives nationales sous la cote F/17/30418/B.
  10. a et b Raffael Scheck , ≪  Leopold Sedar Senghor prisonnier de guerre allemand: Une nouvelle approche fondee sur un texte inedit  ≫, French Politics, Culture & Society , vol.  32, n o  2,‎ , p.  76?98 ( ISSN   1537-6370 , lire en ligne )
  11. Site de Saint-Medard en Jalles
  12. Cette experience est consignee dans un rapport decouvert en 2010 aux Archives nationales par le chercheur allemand Raffael Scheck : Benoit Hopquin, ≪  Un document inedit de Leopold Sedar Senghor  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .
  13. ≪  Leopold Sedar SENGHOR  ≫, sur academie-francaise.fr (consulte le ) .
  14. a b c et d Jean-Pierre Langellier, ≪  Colette Senghor, epouse et muse de l’ancien president du Senegal, est morte  ≫, sur lemonde.fr , (consulte le ) .
  15. Voir sur grioo.com .
  16. ≪  Leopold Sedar Senghor (29 janvier 1957) - Histoire - Grands discours parlementaires - Assemblee nationale  ≫, sur www2.assemblee-nationale.fr (consulte le )
  17. ≪  Gouvernement Michel Debre  ≫, Assemblee nationale (consulte le ) .
  18. ≪  Guy et Phillipe Senghor: le destin cruel d'une famille.  ≫, sur DAKARACTU.COM (consulte le )
  19. ≪  A la decouverte de Francis Arfang Senghor, l’unique fils vivant du President Leopold Sedar Senghor  ≫, sur Leral.net - Senegal (consulte le )
  20. Cote d’Ivoire, Dahomey, Guinee, Haute-Volta, Mauritanie, Niger, Senegal et Soudan.
  21. ≪  Leopold Sedar Senghor (1906-2001) : Biographie  ≫, Assemblee nationale (consulte le ) .
  22. Said Bouamama , Figures de la revolution africaine , 2014, La Decouverte.
  23. ≪  Philippe Bernard, ≪ Mamadou Dia ≫, Le Monde, 29 janvier 2009 (ISSN 0395-2037)  ≫, Le Monde , n o  29 janvier 2009,‎ ( ISSN   0395-2037 ) .
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