Jose Maria Guido

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Jose Maria Guido
Jose Maria Guido
Fonctions
President de l'Argentine
-
Membre du Senat de la Nation argentine
Rio Negro
-
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Partis politiques

Jose Maria Guido (ne a Buenos Aires , le - mort a Buenos Aires , le ) est un avocat et homme politique argentin , president de l' Argentine de a . Il est nomme au sommet du pouvoir executif et legislatif apres le coup d’Etat militaire du qui chassa le president Arturo Frondizi du pouvoir [ 1 ] .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

En , president du Senat et senateur du Rio Negro , Guido devient president de la Nation apres le coup d'Etat qui renverse Arturo Frondizi , grace a la loi 252 (dite Loi sur l'acephalie du pouvoir executif), afin qu'un militaire n'exerce cette charge. Son mandat de facto dura du au .

Coup d'Etat militaire du 29 mars 1962 [ modifier | modifier le code ]

Le coup d'Etat militaire du eut des elements tragicomiques, a la suite desquels, apres des tractations, ce fut un civil, et non un militaire, qui fut nomme chef de l'Etat.

Frondizi continua de soutenir jusqu'a la fin de son mandat des insurrections militaires, et imposa Alvaro Alsogaray comme ministre de l'Economie. Le , le coup d'Etat, dirige par le general Raul Poggi, l'amiral Agustin Penas et le brigadier general Cayo Alsina le chassa du pouvoir.

Le president Frondizi fut detenu par des militaires sur l'ile Martin Garcia, et refusa d'abdiquer ( ≪no me suicidare, no renunciare y no me ire del pais≫ ). Cela provoqua d'interminables mouvements de foules dans le pays. Le matin du , le general Raul Poggi, chef de l'insurrection victorieuse, marcha sur la Casa Rosada afin de se proclamer chef du gouvernement, mais appris que les journalistes avaient relate l'information selon laquelle un civil, Jose Maria Guido, avait deja ete nomme president par la Cour supreme.

Guido etait un radical intransigeant, qui avait preside de maniere provisoire le Senat, parce que le vice-president Alejandro Gomez avait renonce a son poste. Par une habile manœuvre du ministre de la Justice, Julio Oyhanarte, il fut nomme, comme le prevoyait la Constitution en cas d'acephalie (vacance du pouvoir), president. Cela etait conforme a la Loi 252 du , amendee par la loi 20972 promulguee le .

Les militaires mirent un terme a leur insurrection et accepterent la situation de fait. Ils convoquerent Guido a la Casa Rosada afin de le confirmer comme president, et pour le contraindre a executer les demandes des forces armees, notamment d'annuler les elections qui avaient vu les peronistes gagner. Guido accepta les demandes des militaires et fut nomme President.

Guido accomplit les ordres de militaires. Le lendemain, le Congres annula les elections du , et intervint dans toutes les provinces pour annonce la dissolution. Ainsi, Guido put assumer les pouvoirs executifs et legislatifs du pays, sous la supervision des forces armees, qui se reservaient le droit de le chasser du pouvoir.

Le gouvernement Guido [ modifier | modifier le code ]

Guido choisit des ministres d'orientation liberale, comme Frederico Pinedo, et Jose Alfredo Martinez de Hoz.

En , il edicta un Statut des Partis Politiques afin de refuser la reconnaissance du peronisme . Il emit aussi un decret prohibant l'action nefaste du communisme.

Il devalua le peso, reduit les depenses publiques, et negocia un nouvel accord avec le Fonds monetaire international . Il instaura un systeme de vote a la proportionnelle [ 1 ] .

Soulevements militaires [ modifier | modifier le code ]

Son bref mandat fut marque par les affrontements entre factions militaires armees (les azules et les colorados ). Son gouvernement survecut a plusieurs soulevements armes.

Le , le chef de la garnison du Champ de Mars, Enrique Rauch, qui appartenait aux plus nacionalistes de l'armee, se souleva et exigea que le commandant en chef de l'armee, le general Raul Alejandro Poggi, et le ministre Marino Carreras, quittent le gouvernement. Le , Guido reussit a trouver un accord entre les parties, et les ministres durent se retirer. Le poste de ministre de l'Armee dechut au general de brigade Juan Bautista Loza [ 2 ] .

Les nouvelles elections [ modifier | modifier le code ]

En 1963, Guido convoqua des elections presidentielles. Elles furent democratiquement restreintes, car le peronisme etait interdit. Arturo Umberto Illia , de la Union Civica Radical del Pueblo (UCRP), fut elu, et prit le pouvoir le . L'election fut marquee par un fort nombre de voteurs blancs, que les partisans de Peron utiliserent afin de protester contre le systeme [ 3 ] .

Le president Illia fut lui aussi chasse du pouvoir par un coup militaire le .

Deces [ modifier | modifier le code ]

Jose Maria Guido deceda le . Ses restes furent deposes au Cementerio de la Recoleta (Cimetiere de la Recoleta). Une rue de la ville de Viedma recut son nom en hommage. Sa femme est morte a 77 ans en 1998.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a et b (es) ≪  JOSE MARIA GUIDO (1962 ? 1963)  ≫, sur casarosada.gob.ar (consulte le ) .
  2. ≪  Rouquie, Alain. Poder militar y sociedad politica en la Argentina II.1943-1973.. | El peronismo en sus fuentes  ≫, sur peronlibros.com.ar (consulte le ) .
  3. Felix Luna, Historia de la Argentina: La Democracia Debil (1955-1966): Fasciculo Nº 9, "El Poder Militar" , Ediciones Hyspamerica,

Liens externes [ modifier | modifier le code ]