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Fort de Breendonk

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Fort de Breendonk
Image illustrative de l’article Fort de Breendonk
Vue aerienne du fort de Breendonk

Lieu Willebroek
Fait partie de Ligne de defense Anvers - Namur
Type d’ouvrage Fortification
Construction 1909
Materiaux utilises beton, terre, acier
Utilisation 1913 a nos jours
Utilisation actuelle Musee
Appartient a Etat belge
Guerres et batailles
  • Premiere Guerre mondiale,
  • Seconde Guerre mondiale
Coordonnees 51° 03′ 25″ nord, 4° 20′ 30″ est
Geolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Fort de Breendonk

Le fort de Breendonk ou fort de Breendonck [ note 1 ] , [ 3 ] , [ 2 ] , situe dans la commune de Willebroeck , non loin de la localite homonyme qui elle se trouve dans la commune de Puers-Saint-Amand , a une vingtaine de kilometres au sud d’ Anvers , a servi de centre de detention ( Auffanglager ) dans un premier temps puis de camp de transit ( Durchgangslager ) durant la Seconde Guerre mondiale . Avec le camp de rassemblement de Malines , ils sont les deux seuls camps utilises par les nazis en Belgique .

Preserve apres le conflit, le site est aujourd’hui un important lieu de memoire, visite par de nombreux groupes scolaires.

Situation [ modifier | modifier le code ]

Le fort se trouve a la limite des communes de Willebroeck et de Puers-Saint-Amand . Le fort se trouvant sur la premiere mais le village de Breendonk sur la seconde [ 4 ] .

Construction [ modifier | modifier le code ]

Le fort de Breendonk fait partie de ligne fortifiee Anvers - Namur , avec les forts de Liezele et de Walem .

Sa construction est decidee en 1906 [ 5 ] . Alors qu'initialement il devait porter le nom de ≪ Fort de Willebroeck ≫ [ 1 ] , une circulaire du ministre de la Guerre Cousebant d'Alkemade du le fait entrer dans l'histoire comme ≪ Fort de Breendonck ≫ [ 6 ] , [ 1 ] . Les travaux debutent en 1909 [ 7 ] sur le lieu-dit Schalkland, pour se terminer a l’approche de la Premiere Guerre mondiale [ 5 ] . Des son achevement, il est depasse par des fortifications plus elaborees .

Premiere Guerre mondiale [ modifier | modifier le code ]

Lors de l’invasion de la Belgique par l’ Allemagne , le fort est bombarde le  : il ne peut riposter, les pieces d’artillerie allemandes etant hors de portee de tir [ 8 ] . Il capitule le .

Il est utilise comme lieu de garnison par l’ armee allemande jusqu’a la retraite.

1918-1940 [ modifier | modifier le code ]

Le fort sert notamment comme caserne de l’ armee belge [ 8 ] et est choisi pour abriter le Grand Quartier general [ 8 ] , en cas d’invasion, la region d’Anvers etant consideree comme un reduit national [ 5 ] .

En , le roi Leopold III y recoit les officiers de liaison francais et britannique [ 9 ] , lors de l’invasion de la Belgique par l’ Allemagne . Les membres du Grand Quartier General et les officiers de liaison etrangers evacuent le fort devant l’avance allemande et suivent la retraite de l’armee belge en liaison avec les franco-britanniques jusqu’a la reddition belge . A partir de l’occupation allemande, le fort devient un camp de concentration [ 9 ] , le seul implante par les nazis sur le territoire belge [ 10 ] .

Le camp de transit : 1940-1944 [ modifier | modifier le code ]

Commandement du camp [ modifier | modifier le code ]

Centre d’internement et de transit [ modifier | modifier le code ]

L’entree du fort.

≪ Vous qui entrez, laissez toute esperance ≫

Dante Alighieri , Divine Comedie , L’Enfer, Chant III [ 11 ]

Des la fin des combats, la Sicherheitspolizei utilise le fort comme camp de concentration : le [ 12 ] , [ 13 ] , sous le commandement du Sturmbannfuhrer Philipp Schmitt , les premiers prisonniers arrivent a Breendonk.

La cour interieure du fort.

Durant l’annee 1940 , ce sont principalement des juifs qui y sont detenus, avant d’etre liberes ou transferes vers d’autres camps. Le journaliste Paul M.G. Levy y fut incarcere, ainsi que le dessinateur Jacques Ochs qui fut charge par le commandant du camp de faire des portraits de certains gardiens allemands et qui en profita pour executer clandestinement des portraits de prisonniers et des images de sevices qui furent publiees apres la guerre. A partir de 1942 , les juifs deportes de Belgique sont regroupes a Malines, a la caserne Dossin , centre de transit vers Auschwitz , le fort de Breendonk servant de camp de transit [ 14 ] … pour un transfert vers le ≪ Sammellager Dossin ≫ (librement traduit par ≪  camp de rassemblement Dossin  ≫) [ 15 ] .

Malgre tout c’est un septieme de la population passee par Breendonk que representent les juifs. Contre toute attente, le niveau de qualification professionnelle de ceux-ci leur font prendre les postes privilegies [ 16 ] .

Breendonk sert aussi de centre d’internement pour les contrevenants aux mesures antijuives [ 12 ] et les ≪  asociaux  ≫, au sens nazi du terme. Avec la prolongation du conflit et de l’ occupation , des otages et des resistants y sont internes de maniere croissante.

De 1940 a 1942, le nombre de prisonniers politiques et de resistants augmente : Breendonk sert de camp de transit, avant la deportation vers d’autres camps, comme Neuengamme ou Ravensbruck [ 17 ] .

Centre de torture et d’execution [ modifier | modifier le code ]

La potence.

≪ Ce qui fait de Breendonk le plus dur des camps, c’est la terreur judiciaire systematiquement entretenue. On savait qu’on etait la ≪ pour parler ≫ et que la discipline du camp devait ≪ nous faire parler ≫. ≫

? L.-E. Halkin, A l’ombre de la mort [ 18 ]

Le Auffangslager Breendonk comptera au moins 3 532 detenus jusqu’en [ 19 ] 1 733 ne survivront pas a la guerre et aux maltraitances de Breendonk ou des autres camps par lesquels ils passeront. Au fort de Breendonk, ce seront pres de 200 prisonniers qui seront executes [ 7 ] .

Vue laterale du ≪ bunker ≫.

Avant d’etre transferes vers d’autres camps, les resistants sont interroges, maltraites et tortures dans le ≪ bunker ≫ ; un ancien magasin a poudre reconverti en salle de supplices mise en place en 1942 [ 18 ] .

≪ La voiture s’arrete devant le fosse qui entoure le fort, ce fosse profond dans lequel des camarades sont morts noyes comme des chiens. ≫

? L.-E. Halkin, A l’ombre de la mort [ 20 ]

L’entree du camp s’ouvre sur l’ancien corps de garde abritant la Wehrmacht officiant pour la surveillance exterieure du fort. Il donne sur l’entree du fort , voutee et sombre.

≪ A Breendonk, en quatre ans, il n’y eut que trois proces ; de plus, sommaires. Lors de l’un d’eux, douze prisonniers amenes ici a deux heures, furent condamnes a quatre heures et pendus a six heures. Pendus trois par trois. Promis au meme sort, leurs compagnons assisterent a leur supplice. ≫

? P. M.G. Levy [ 20 ] , [ 21 ]

Vient comme autre endroit principal la cantine des SS avec au-dessus du mur principal la devise de la SS  : ≪  Mon honneur s’appelle fidelite  ≫. Parfois cette cantine sert de tribunal d’exception [ 22 ] .

La cantine des SS.

Il y est bien entendu prepare le repas des gardes, mais aussi ≪ celui ≫ des prisonniers.

≪ Au dejeuner, a 5 heures 30  : deux tasses de jus de glands torrefies et 125 grammes de pain. Au diner, a 15 heures 30  : 2 bols de soupe claire. Au souper, a 18 heures : deux tasses de jus de glands torrefies et 100 grammes de pain. ≫

Ministere de la Justice , Commission des crimes de guerre, Les crimes de guerre commis sous l’occupation de la Belgique, 1940-1945, Le camp de torture de Breendonk [ 20 ]

Une cellule d’isolement.

A cette maigre pitance se rajoute le travail force amaigrissant encore les prisonniers pour les rendre fameliques : pousser des chariots, casser les pierres, porter des sacs de ciment… Un travail lourd ; mais aussi pour quelques autres ≪ privilegies ≫ de travaux plus legers comme pour les tailleurs, les menuisiers ou infirmiers. C’est de cette maniere qu’ont ete debarrasses les 250 000  m 3 de terre recouvrant en grande partie le fort : a grands coups de fouet sur les prisonniers ; destines uniquement a briser physiquement et prealablement ceux que l’on soumettrait aux interrogatoires pousses ou s’ils l’ont deja ete dans l’attente d’un transfert vers d’autres destinations aux noms sordides.

Des les moments de tortures dans le ≪ bunker ≫ passes, le detenu est deporte, sans autre justice ou forme de proces vers d’autres camps ; enfoncant le supplicie dans les meandres de la mort a petit feu. Il y a aussi les executions, par balles ou pendaison, autorisees par des simulacres de jugement ou par repressions ; elles seront au nombre de 187 [ 7 ]  ; elles se font dans un enclos a l’arriere de la batisse.

Les sanitaires.

A l’interieur d’une autre aile du batiment les quelques cachots et cellules. Ce ne sont que quelques enclos de plus dans lesquels il est impossible de se mouvoir et dans lesquels il n’y a pas de lumiere. Ces ≪ cages ≫ sont destinees aux prisonniers mis au secret ou les punis.

Enfin, la place d’appel, lieu de rassemblement mais aussi sur laquelle donnent les latrines, les douches et l’entree des chambrees.

≪ En general, le detenu est conduit le soir ou la nuit devant ses bourreaux. Ses cris traversent alors mieux les parois des chambrees et terrorisent ses compagnons, ce qui les empeche de dormir. ≫

? C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie) [ 20 ]

Instruments de torture dans le ≪ bunker ≫.

Que l’on parle tellement de Breendonk pour les tortures [ 23 ] par rapport aux autres camps est normal ; le nombre de gardiens est particulierement eleve : 1 pour 10 detenus. Il est impossible des lors de passer inapercu. De plus, le ≪ bunker ≫ est present pour faire parler les recalcitrants. Parfois des mesures speciales pour les prisonniers sont mises en place :

≪  Breendonk, le 20 aout 1941

Ordre de surveillance speciale : pour le detenu 169

  1. Le detenu doit etre continuellement maintenu sous surveillance et enchaine.
  2. Il ne peut etre conduit aux latrines qu’accompagne de deux sentinelles.
  3. En cas de tentative de fuite, il ne peut en aucun cas etre fait usage d’une arme. Le detenu doit etre maintenu sous controle par la force physique.
  4. Il est formellement interdit de s’entretenir avec le detenu. Toute declaration de sa part doit etre rapportee au SS Unterstumfuhrer Lais .
  5. Lors des sorties necessaires, le detenu aura la tete recouverte d’un sac.
  6. Lors de la releve, la garde devra prendre connaissance quotidiennement de ces consignes.

SS Sturmbannfuhrer Schmitt|C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie) [ 20 ]  ≫

Mais un autre facteur entre en jeu sur le point psychologique : les gardes allemands sont assistes par des SS de l’ Algemeen SS Vlanderen [ 15 ]  : ≪ des Belges pour surveiller d’autres Belges ≫ [ 24 ] . Ceux-ci se montrent cruels ; indignant [ 14 ] les gardiens exterieurs de l’ armee reguliere qui prennent quelquefois la defense des prisonniers [ 25 ] .

En 1944, pour vider le fort, a lieu un transfert de prisonniers vers le camp de concentration de Bois-le-Duc aux Pays-Bas (en neerlandais : Kamp Vught ) [pas clair] .

Le 30 aout 1944, un dernier convoi de prisonniers encore presents a ete envoye en Allemagne [ 26 ] .

Fin aout 1944, le commandant du camp Karl Schonwetter prend la fuite en Autriche et se rendra aux Allies en 1944 .

Le 25 novembre 1949, le premier commandant du camp, Philipp Schmitt , arrete aux Pays-Bas, est juge et condamne a mort par le Conseil de guerre d'Anvers, tribunal militaire. Il sera le dernier condamne a mort execute en Belgique .

Prison pour inciviques [ modifier | modifier le code ]

Peu de temps apres la Liberation, le fort est utilise pour detenir les collaborateurs et les inciviques [ 27 ] , [ 7 ] . Il est renomme ≪ Breendonk II  ≫ . C’est la resistance elle-meme qui y enferme ceux-ci (principalement flamands [ 7 ] ) ; certaines exactions [ 27 ] , [ 28 ] sont toutefois commises pendant la courte periode jusqu’a l’evacuation du fort (les ≪ prisonniers ≫ sont transferes a la caserne Dossin).

Camp d’internement [ modifier | modifier le code ]

Apres la periode ≪  Breendonk II  ≫, le fort devient un centre d’internement officiel de l’Etat belge. Cette nouvelle periode dans la vie du camp prendra fin en 1947 , lorsque celui-ci sera classe au titre de Memoire du patrimoine national.

De nos jours : un memorial [ modifier | modifier le code ]

Statue en memoire.

≪ A cette epoque, dans un petit pays comme la Belgique, on connait ? et ce dans chaque recoin du pays ? personnellement ou indirectement un detenu du fort ou de celui d’un autre lieu de detention des nazis. ≫

? O. Van der Wilt [ 7 ]

Le , le fort de Breendonk est devenu le memorial belge sur le systeme concentrationnaire nazi [ 19 ] . Il accueille entre 60 000 et 65 000   personnes chaque annee. Le ≪ camp de Breendonk ≫ est aujourd’hui l’un des vestiges les mieux conserves de la Seconde Guerre mondiale [ 29 ] .

Dans les premieres annees du Memorial, ce sont les anciens prisonniers qui sont legalement les gerants de celui-ci [ 7 ] . Ce sont aussi sur ces annees que le Fort enregistre le plus haut taux de visite (jusqu’a 109 000 personnes le visitant annuellement) [ 7 ] , [ 29 ] .

≪ Nous sommes alors dans l’ere de pure memoire ; l’ere de l’histoire n’est pas encore venue. ≫

? O. Van der Wilt [ 7 ]

Avec les moyens qui lui sont octroyes, le fort tente de faire pour un mieux dans la conservation de la memoire. Quelques haut-parleurs sont installes et en 1975 un musee s’ouvre dans l’ancien ≪  revier  ≫. Cependant il n’y a pas de but scientifique et le ≪ revier ≫ sert de lieu de stockage de tout ce que l’on peut trouver sur ce bout d’histoire tres noire [ 30 ] .

Ce manque fait diminuer fortement le nombre de visite et le desinteret porte au fort de Breendonk est grand. Les chiffres de l’annee du 50 e  anniversaire le prouvent : seulement 16 000 visites sont enregistrees.

Il est vrai que le public diminue, mais le type de visiteur change. Il s’oriente vers un public scolaire, avec un veritable but. C’est dans ce cadre que nait un projet de renovation du fort mais aussi un but scientifique. Le fort a deux missions :

  • ≪ Veiller a la conservation perpetuelle des constructions et ouvrages ≫ [ 7 ]  ;
  • ≪ prendre toutes les mesures utiles pour que le souvenir du Fort de Breendonk ainsi que des evenements qui s’y sont deroules demeure vivant dans l’esprit de la Nation, stimule son esprit civique et favorise l’education patriotique de la jeunesse ≫ [ 7 ] , [ 31 ] .

Sous la presidence de Roger Coekelbergs et avec l'aide financ!ere du Ministere de la Defense et le soutien actif du ministre Andre Flahaut , une renovation importante est entreprise a partir de l'an 2000. Un espace unique avec l’utilisation initiale est cree. Sont donc reconstitues des cellules, des baraquements, le bunker,  etc. Sont aussi rajoutes de nombreuses photographies, temoignages ecrits ou oraux, des videos explicatives au fil des couloirs.

Outre ces ameliorations, les groupes scolaires ont l’obligation de prendre un guide forme par le Memorial ; la renovation permet de se laisser guider par un audiophone.

Des seminaires, des expositions permanentes et temporaires sont regulierement realises dans differentes pieces de la batisse. Ils sont destines aux professeurs, aux historiens mais aussi au public averti.

Liste des personnes executees [ modifier | modifier le code ]

  • Achten J. (30)
  • Aerts F. (31)
  • Allain E. (24) [ 32 ]
  • Ameye J. (43)
  • Ancart A. (41)
  • Ancion J. (24)
  • Andre A. (55)
  • Andries M. (49)
  • Angheloff T. (43)
  • Autevled E. (31)
  • Baplu R. (43)
  • Brauwin J. (39)
  • Beeldens L. (62)
  • Bergmans A. (21)
  • Bertulot A. (23)
  • Blanchart G. (28)
  • Boelens J. (51)
  • Boets F. (31)
  • Boets H. (36)
  • Boets N. (40)
  • Boghe M. (45)
  • Boisacq R. (39)
  • Bollens G. (28)
  • Bontemps J.J. (42)
  • Borderieux E. (51)
  • Bosmans R. (41)
  • Boulanger J. (20)
  • Braibant R. (39)
  • Broekaert A. (41)
  • Brouns F. (37)
  • Brouns M. (35)
  • Caiveau J. (21)
  • Canips T. (34)
  • Castermans D. (32)
  • Cauwel F. (58)
  • Cheron L. (40)
  • Collin A. (34)
  • Colombin G. (23)
  • Comhaire R. (46)
  • Cordier I. (36)
  • Croy A. (26)
  • Daniloff
  • Daurel E. (31)
  • Daxhelet G. (43)
  • De Badrihaye A. (41)
  • De Bremme C. (33)
  • De Ceuster D. (32)
  • De Coster P. (35)
  • De Houwer L. (33)
  • De Kelver P. (22)
  • De Coninck C. (38)
  • Delperdange. (33)
  • Delsaer G. (22)
  • Dumonceau M. (30)
  • De Preester R. (21)
  • Derard G. (21)
  • De Reume E. (23)
  • Derichs H. (29)
  • De Roeck C. (26)
  • De Smet C. (49)
  • De Wallens J. (31)
  • De Wolf F. (23)
  • Dierickx R. (23)
  • Dobzrynski S. (19)
  • Dorissen F. (44)
  • Dottermans E. (22)
  • Dumont C. (37)
  • Dumont R. (29)
  • Everaert L. (31)
  • Evers R. (33)
  • Evrard N. (52)
  • Falise N. (52)
  • Flichtenreich W. (21)
  • Fraiteur A. (19)
  • Franck A. (52)
  • Gelenne P. (35)
  • Goddbil P. (27)
  • Gooris J. (26)
  • Gossiaux V. (44)
  • Grommen J. (24)
  • Hannard G. (46)
  • Hautem R. (19)
  • Helleman A. (38)
  • Hermans P. (36)
  • Herszaft D. (21)
  • Hertoghe J. (43)
  • Heyligen P. (21)
  • Hoevenaegel F. (33)
  • Hollanders M. (28)
  • Horemans L. (22)
  • Houdy A. (24)
  • Huot M. (29)
  • Jacobs V. (30)
  • Jeurissen P. (39)
  • Jordens E. (24)
  • Jordens J. (23)
  • Jourand F. (20)
  • Jourand G. (23)
  • Kemel J. (24)
  • Keppenne C. (32)
  • Knarren M. (36)
  • Ladriere M. (36)
  • Lambert F. (30)
  • Lando M. (31)
  • Laurent A. (35)
  • Le Houck. (48)
  • Lelong G. (20)
  • Lemeur F. (47)
  • Lince J. (49)
  • Livchitz A. (33)
  • Livchitz Y. (27)
  • Loossens J. (44)
  • Louis A. (26)
  • Lovenvirth N. (21)
  • Luppens G. (51)
  • Mackelberghe J. (29)
  • Maenen D. (25)
  • Malevez Y. (18)
  • Maque L. (30)
  • Marchal P. (22)
  • Marting A. (29)
  • Mathijs M. (29)
  • Melard F. (41)
  • Meurice A. (40)
  • Meuris A. (32)
  • Michaux H. (23)
  • Moetwil J. (34)
  • Mohrfeld F. (42)
  • Morren G. (49)
  • Moureaux A. (34)
  • Musette E. (22)
  • Nejszaten J. (60)
  • Nicolet C. (20)
  • Noack G. (69)
  • Nysen F. (21)
  • Orfinger L. (31)
  • Paree A. (30)
  • Patron R. (19)
  • Paulus J. (39)
  • Peeters J. (46)
  • Pohl H. (34)
  • Pierkot M. (22)
  • Predom E. (34)
  • Pruin J. (34)
  • Raemakers R. (30)
  • Rakower M. (36)
  • Raskin M. (37)
  • Regent D. (30)
  • Renis P. (44)
  • Reygaerts M. (41)
  • Rickal E. (24)
  • Rickal L. (52)
  • Rouchaux G. (48)
  • Schaeken. (24)
  • Schenkels P. (31)
  • Seymens E. (34)
  • Simon J. (23)
  • Smets A. (36)
  • Smets J. (38)
  • Stockmans M. (46)
  • Storck J. (22)
  • Suy J. (37)
  • Theys G. (42)
  • Thiemann H. (25)
  • Tielemans A. (26)
  • Tilquin M. (40)
  • Van den Heuvel E. (33)
  • Van den Hoven J. (30)
  • Van der Elst J. (53)
  • Van der Maelen V. (35)
  • Van Diest M. (41)
  • Van Hees J. (30)
  • Van Hove E. (42)
  • Van Rome A. (40)
  • Martial van Schelle (44)
  • Van Tilborg A. (56)
  • Van Tilt E. (24)
  • Van Tilt J. (27)
  • Van Dist G. (33)
  • Van Wezemael E. (23)
  • Vecoven H. (19)
  • Verschaeren M. (19)
  • Verstraeten A. (42)
  • Vertongen E. (44)
  • Vieyra B. (43)
  • Vincent L. (22)
  • Warichet M. (24)
  • Wauquaire R. (27)
  • Wauty J. (46)
  • Weingast B. (32)
  • Zeb H. (40)

Galerie de photos [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

References [ modifier | modifier le code ]

  1. a b et c ≪  Histoire  ≫, sur breendonk.be
  2. a et b ≪  Vichy conjure son destin metonymique  ≫, Le Soir ,‎ ( lire en ligne )  :

    ≪ Breendonck, en Belgique, ou Oswiecim (Auschwitz) sont plus connus comme camps concentrationnaires ou d’extermination plutot que comme des villages ordinaires. ≫

  3. ≪  Les souverains sur les traces des 4.200 Belges detenus a Buchenwald pendant la guerre  ≫, La Libre Belgique ,‎ ( lire en ligne )  :

    ≪ Andre Simonart ... professeur en pharmacologie a l'Universite catholique de Louvain, avait ete incarcere au fort de Breendonck avant d'etre deporte au camp de Buchenwald. ≫

  4. ≪  La Flandre a du mal a se detacher de son passe nazi  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne )  :

    ≪ Puers Saint-Amand, son golf, sa celebre biere Duvel, son camp de concentration. Cette municipalite proche d’Anvers regroupe, en effet, la localite de Breendonk et son fort, un lieu ou, de 1940 a 1944, les forces d’occupation nazies installerent un centre de torture, d’execution et de transit vers les camps de la mort. Le Memorial de Breendonk est l’un des deux grands lieux de memoire de la Belgique, avec la caserne Dossin, a Malines. ≫

  5. a b et c Fortiff.be , P. Nefors, Fort de Breendonk , §  1  : ≪ Historique, avant l’occupation allemande ≫.
  6. Patrick Nefors ( trad.  Emmanuel Brutsaert et Walter Hilgers), Breendonk : 1940-1945 , Bruxelles, Editions Racine, , 392  p. ( ISBN   978-2-87386-420-0 , OCLC   493382953 ) , p.  10
  7. a b c d e f g h i j et k (de) Atelier de reflexion , (fr) O. Van der Wilt (conservateur du Memorial national du fort de Breendonk), Le projet pedagogique du Memorial national du Fort de Breendonk , p.  1.
  8. a b et c voir Breendonk.be , Le Fort, L’histoire du fort avant le , Le siege de 1914 et l’entre-deux-guerres .
  9. a et b C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la seconde guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  10.
  10. Alain Libert , Les plus sombres histoires de l'histoire de Belgique : Secrets et anecdotes , La Boite a Pandore, , 520  p. ( ISBN   978-2-39009-085-4 , lire en ligne ) , p.  231 .
  11. Myriam Leroy , ≪  Dans les entrailles de l’enfer  ≫, La Libre Belgique ,‎ ( lire en ligne ) .
  12. a et b An. H. , ≪  Pour garder la memoire  ≫, La Libre Belgique ,‎ ( lire en ligne ) .
  13. Selon d’autres sources ce serait le 20 octobre 1940 ; voir Marion Schreiber , Rebelles silencieux - L’attaque du 20 e  convoi pour Auschwitz , editions Racine, Bruxelles, 2002, ( ISBN   978-2-87386-259-6 ) .
  14. a et b voir Marion Schreiber, Rebelles silencieux ? L'attaque du 20 e  convoi pour Auschwitz , p.  49, editions Racine, Bruxelles, 2002 ( ISBN   978-2-87386-259-6 ) .
  15. a et b ≪  Les bourreaux de Breendonk, des gens si ordinaires  ≫, La Libre Belgique ,‎ ( lire en ligne ) .
  16. C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  19.
  17. Caroline Dunski , ≪  A Breendonk, apercu de l’horreur  ≫, Le Soir ,‎ , p.  11 ( lire en ligne ) .
  18. a et b C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  22.
  19. a et b N. C. , ≪  Breendonk, Le Memorial ne changera pas de nom  ≫, Le Soir ,‎ , p.  5 ( lire en ligne ) .
  20. a b c d et e voir Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique.
  21. Eric Meuwissen , ≪  Quand la citoyennete passe par une visite d’adolescents dans l’enfer concentrationnaire (…)  ≫, Le Soir ,‎ , p.  17 ( lire en ligne ) .
  22. C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  13.
  23. Christian Laporte et Rene Breny , ≪  Le grand resistant s’est eteint a Sainte-Ode Paul Levy, la radio ≪ libre ≫  ≫, Le Soir ,‎ ( lire en ligne ) .
  24. C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  16.
  25. C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale , dossier pedagogique, p.  15.
  26. ≪  Breendonk. Centre d'internement (1944-1946)  ≫, sur www.belgiumwwii.be (consulte le )
  27. a et b voir Breendonk.be , Le Fort, Le Fort a partir du , Breendonk II .
  28. Joel Matriche , ≪  Une liberation fratricide  ≫, Le Soir ,‎ , p.  11 ( lire en ligne ) .
  29. a et b voir An. H., Breendonk, une plongee dans l’horreur nazie , LaLibre.be.
  30. Christian Laporte , ≪  Le camp de Breendonk en voie de renovation  ≫, Le Soir ,‎ , p.  5 ( lire en ligne ) .
  31. Marc Metdepenningen , ≪  Un decret pour la Memoire  ≫, Le Soir ,‎ , p.  10 ( lire en ligne ) .
  32. Le Maitron, Emile Allain (1920-1944), voir sa notice sur le Maitron consultee le 14 decembre 2018)

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. Breendonck etait l'orthographe utilisee durant la Seconde Guerre mondiale . En 1977, la section neerlandophone de Breendonk adopte l'orthographe Breendonk [ 1 ] , l'ancienne orthographe Breendonck reste cependant parfois encore utilisee en francais [ 2 ] .

Annexes [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Breendonk.be Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Le projet pedagogique du Memorial national du Fort de Breendonk Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Frans Fischer et Edgard Marbaix, Breendonk , Waterloo, Jourdan, , 208  p. ( ISBN   978-2-930359-74-8 )
  • Insa Meinen ( trad.  de l'allemand), La Shoah en Belgique , Bruxelles, Renaissance du livre, , 336  p. ( ISBN   978-2-507-05067-2 )
  • Patrick Nefors, Breendonk : 1940-1945 , Bruxelles, Racine, , 392  p. ( ISBN   2-87386-420-6 )
  • Claire Pahaut et Fabrice Maerten ( pref.  Andre Wynen), Le fort de Breendonk : le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : democratie ou barbarie , Bruxelles, Racine, , 3 e   ed. , 63  p. ( ISBN   2-87386-460-5 ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Mark Van den Wijngaert, Patrick Nefors, Olivier Van der Wilt et al. , Les bourreaux de Breendonk , Bruxelles, Racine, , 215  p. ( ISBN   978-2-87386-777-5 )
  • Jos Vander Velpen ( trad.  du neerlandais par Frank Degrez), Breendonk : chronique d'un camp (1940-1944) [≪  En wat deed mijn eigen volk?  ≫], Bruxelles, Aden, coll.  ≪ EPO ≫, , 246  p. ( ISBN   978-2-930402-07-9 , OCLC   173612081 )
  • Patrick Nefors, Breendonk : 1940-1945 , Bruxelles (V.F.), Racine, , 392  p. ( ISBN   978-2-87386-420-0 , OCLC   718395007 )
  • Victor Trido , Breendonck : le camp du silence, de la mort et du crime , Charleroi-Paris, Editions J. Dupuis fils & C ie , , 196  p. ( lire en ligne ) .
  • (nl) Victor Trido , Breendonk : het kamp van den sluipenden dood , Antwerpen, Uitgeverij J.Dupuis zonen & Co, , 174  p. ( lire en ligne ) .

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]