Fort de Breendonk
|
Vue aerienne du fort de Breendonk
|
|
Lieu
|
Willebroek
|
Fait partie de
|
Ligne de defense
Anvers
-
Namur
|
Type d’ouvrage
|
Fortification
|
Construction
|
1909
|
Materiaux utilises
|
beton, terre, acier
|
Utilisation
|
1913 a nos jours
|
Utilisation actuelle
|
Musee
|
Appartient a
|
Etat belge
|
Guerres et batailles
|
- Premiere Guerre mondiale,
- Seconde Guerre mondiale
|
Coordonnees
| 51° 03′ 25″ nord, 4° 20′ 30″ est
|
|
modifier
|
Le
fort de Breendonk
ou
fort de Breendonck
[
note 1
]
,
[
3
]
,
[
2
]
, situe dans la commune de
Willebroeck
, non loin de la
localite homonyme
qui elle se trouve dans la commune de
Puers-Saint-Amand
, a une vingtaine de kilometres au sud d’
Anvers
, a servi de centre de detention (
Auffanglager
) dans un premier temps puis de camp de transit (
Durchgangslager
) durant la
Seconde Guerre mondiale
. Avec le
camp de rassemblement de Malines
, ils sont les deux seuls camps utilises par les
nazis
en
Belgique
.
Preserve apres le conflit, le site est aujourd’hui un important lieu de memoire, visite par de nombreux groupes scolaires.
Le fort se trouve a la limite des communes de
Willebroeck
et de
Puers-Saint-Amand
. Le fort se trouvant sur la premiere mais le village de
Breendonk
sur la seconde
[
4
]
.
Le fort de Breendonk fait partie de
ligne fortifiee
Anvers
-
Namur
, avec les forts de
Liezele
et de
Walem
.
Sa construction est decidee en
1906
[
5
]
. Alors qu'initialement il devait porter le nom de ≪ Fort de Willebroeck ≫
[
1
]
, une circulaire du ministre de la Guerre Cousebant d'Alkemade du
le fait entrer dans l'histoire comme ≪ Fort de Breendonck ≫
[
6
]
,
[
1
]
. Les travaux debutent en
1909
[
7
]
sur le lieu-dit Schalkland, pour se terminer a l’approche de la
Premiere Guerre mondiale
[
5
]
. Des son achevement, il est depasse par des
fortifications plus elaborees
.
Lors de l’invasion de la
Belgique
par l’
Allemagne
, le fort est
bombarde
le
: il ne peut riposter, les
pieces d’artillerie
allemandes etant hors de portee de tir
[
8
]
. Il capitule le
.
Il est utilise comme lieu de
garnison
par l’
armee allemande
jusqu’a la retraite.
Le fort sert notamment comme
caserne
de l’
armee belge
[
8
]
et est choisi pour abriter le Grand Quartier general
[
8
]
, en cas d’invasion, la region d’Anvers etant consideree comme un reduit national
[
5
]
.
En
, le
roi
Leopold
III
y recoit les officiers de liaison francais et britannique
[
9
]
, lors de l’invasion de la
Belgique
par l’
Allemagne
.
Les membres du Grand Quartier General et les officiers de liaison etrangers evacuent le fort devant l’avance allemande et suivent la retraite de l’armee belge en liaison avec les franco-britanniques jusqu’a la
reddition belge
. A partir de l’occupation allemande, le fort devient un camp de concentration
[
9
]
, le seul implante par les nazis sur le territoire belge
[
10
]
.
≪ Vous qui entrez, laissez toute esperance ≫
?
Dante Alighieri
,
Divine Comedie
, L’Enfer,
Chant
III
[
11
]
Des la fin des combats, la
Sicherheitspolizei
utilise le fort comme camp de concentration : le
[
12
]
,
[
13
]
, sous le commandement du
Sturmbannfuhrer
Philipp Schmitt
, les premiers prisonniers arrivent a Breendonk.
Durant l’annee
1940
, ce sont principalement des juifs qui y sont detenus, avant d’etre liberes ou transferes vers d’autres camps. Le journaliste
Paul M.G. Levy
y fut incarcere, ainsi que le dessinateur
Jacques Ochs
qui fut charge par le commandant du camp de faire des portraits de certains gardiens allemands et qui en profita pour executer clandestinement des portraits de prisonniers et des images de sevices qui furent publiees apres la guerre. A partir de
1942
, les juifs deportes de Belgique sont regroupes a Malines, a la
caserne Dossin
, centre de transit vers
Auschwitz
, le fort de Breendonk servant de camp de transit
[
14
]
… pour un transfert vers le ≪ Sammellager Dossin ≫ (librement traduit par ≪
camp de rassemblement Dossin
≫)
[
15
]
.
Malgre tout c’est un septieme de la population passee par Breendonk que representent les juifs. Contre toute attente, le niveau de qualification professionnelle de ceux-ci leur font prendre les postes privilegies
[
16
]
.
Breendonk sert aussi de centre d’internement pour les contrevenants aux mesures antijuives
[
12
]
et les ≪
asociaux
≫, au sens nazi du terme. Avec la prolongation du conflit et de l’
occupation
, des otages et des
resistants
y sont internes de maniere croissante.
De 1940 a 1942, le nombre de prisonniers politiques et de
resistants
augmente : Breendonk sert de camp de transit, avant la deportation vers d’autres camps, comme
Neuengamme
ou
Ravensbruck
[
17
]
.
≪ Ce qui fait de Breendonk le plus dur des camps, c’est la terreur judiciaire systematiquement entretenue. On savait qu’on etait la ≪ pour parler ≫ et que la discipline du camp devait ≪ nous faire parler ≫. ≫
? L.-E. Halkin,
A l’ombre de la mort
[
18
]
Le
Auffangslager Breendonk
comptera au moins 3 532 detenus jusqu’en
[
19
]
1 733 ne survivront pas a la guerre et aux maltraitances de Breendonk ou des autres camps par lesquels ils passeront. Au fort de Breendonk, ce seront pres de 200 prisonniers qui seront executes
[
7
]
.
Avant d’etre transferes vers d’autres camps, les resistants sont interroges, maltraites et tortures dans le ≪ bunker ≫ ; un ancien
magasin a poudre
reconverti en salle de supplices mise en place en
1942
[
18
]
.
≪ La voiture s’arrete devant le fosse qui entoure le fort, ce fosse profond dans lequel des camarades sont morts noyes comme des chiens. ≫
? L.-E. Halkin,
A l’ombre de la mort
[
20
]
L’entree du camp s’ouvre sur
l’ancien corps de garde
abritant la
Wehrmacht
officiant pour la surveillance exterieure du fort. Il donne sur
l’entree du fort
, voutee et sombre.
≪ A Breendonk, en quatre ans, il n’y eut que trois proces ; de plus, sommaires. Lors de l’un d’eux, douze prisonniers amenes ici a deux heures, furent condamnes a quatre heures et pendus a six heures. Pendus trois par trois. Promis au meme sort, leurs compagnons assisterent a leur supplice. ≫
? P. M.G. Levy
[
20
]
,
[
21
]
Vient comme autre endroit principal la cantine des SS avec au-dessus du mur principal la devise de la
SS
: ≪
Mon honneur s’appelle fidelite
≫.
Parfois cette cantine sert de tribunal d’exception
[
22
]
.
Il y est bien entendu prepare le repas des gardes, mais aussi ≪ celui ≫ des prisonniers.
≪ Au dejeuner, a
5 heures 30
: deux tasses de jus de glands torrefies et 125 grammes de pain. Au diner, a
15 heures 30
: 2 bols de soupe claire. Au souper, a 18 heures : deux tasses de jus de glands torrefies et 100 grammes de pain. ≫
?
Ministere de la Justice
, Commission des crimes de guerre,
Les crimes de guerre commis sous l’occupation de la Belgique, 1940-1945, Le camp de torture de Breendonk
[
20
]
A cette maigre pitance se rajoute le travail force amaigrissant encore les prisonniers pour les rendre fameliques : pousser des chariots, casser les pierres, porter des sacs de ciment… Un travail lourd ; mais aussi pour quelques autres ≪ privilegies ≫ de travaux plus legers comme pour les tailleurs, les menuisiers ou infirmiers.
C’est de cette maniere qu’ont ete debarrasses les 250 000
m
3
de terre recouvrant en grande partie le fort : a grands coups de fouet sur les prisonniers ; destines uniquement a briser physiquement et prealablement ceux que l’on soumettrait aux
interrogatoires pousses
ou s’ils l’ont deja ete dans l’attente d’un transfert vers d’autres destinations aux noms sordides.
Des les moments de tortures dans le ≪ bunker ≫ passes, le detenu est deporte, sans autre justice ou forme de proces vers d’autres camps ; enfoncant le supplicie dans les meandres de la mort a petit feu.
Il y a aussi les executions, par balles ou pendaison, autorisees par des
simulacres de jugement
ou par repressions ; elles seront au nombre de 187
[
7
]
; elles se font dans un enclos a l’arriere de la batisse.
A l’interieur d’une autre aile du batiment les quelques cachots et cellules. Ce ne sont que quelques enclos de plus dans lesquels il est impossible de se mouvoir et dans lesquels il n’y a pas de lumiere. Ces ≪ cages ≫ sont destinees aux prisonniers mis au secret ou les punis.
Enfin, la place d’appel, lieu de rassemblement mais aussi sur laquelle donnent les latrines, les douches et l’entree des chambrees.
≪ En general, le detenu est conduit le soir ou la nuit devant ses bourreaux. Ses cris traversent alors mieux les parois des chambrees et terrorisent ses compagnons, ce qui les empeche de dormir. ≫
? C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie)
[
20
]
Que l’on parle tellement de Breendonk pour les tortures
[
23
]
par rapport aux autres camps est normal ; le nombre de gardiens est particulierement eleve : 1 pour 10 detenus. Il est impossible des lors de passer inapercu.
De plus, le ≪ bunker ≫ est present pour faire parler les recalcitrants. Parfois des mesures speciales pour les prisonniers sont mises en place :
≪
Breendonk, le 20 aout 1941
Ordre de surveillance speciale : pour le detenu 169
- Le detenu doit etre continuellement maintenu sous surveillance et enchaine.
- Il ne peut etre conduit aux latrines qu’accompagne de deux sentinelles.
- En cas de tentative de fuite, il ne peut en aucun cas etre fait usage d’une arme. Le detenu doit etre maintenu sous controle par la force physique.
- Il est formellement interdit de s’entretenir avec le detenu. Toute declaration de sa part doit etre rapportee au
SS Unterstumfuhrer Lais
.
- Lors des sorties necessaires, le detenu aura la tete recouverte d’un sac.
- Lors de la releve, la garde devra prendre connaissance quotidiennement de ces consignes.
SS Sturmbannfuhrer
Schmitt|C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie)
[
20
]
≫
Mais un autre facteur entre en jeu sur le point psychologique : les gardes allemands sont assistes par des SS de l’
Algemeen SS Vlanderen
[
15
]
: ≪ des
Belges
pour surveiller d’autres Belges ≫
[
24
]
.
Ceux-ci se montrent cruels ; indignant
[
14
]
les gardiens exterieurs de l’
armee reguliere
qui prennent quelquefois la defense des prisonniers
[
25
]
.
En 1944, pour vider le fort, a lieu un transfert de prisonniers vers le
camp de concentration de Bois-le-Duc
aux Pays-Bas (en neerlandais :
Kamp Vught
)
[pas clair]
.
Le 30 aout 1944, un dernier convoi de prisonniers encore presents a ete envoye en Allemagne
[
26
]
.
Fin aout 1944, le commandant du camp
Karl Schonwetter
prend la fuite en Autriche et se rendra aux
Allies
en
1944
.
Le 25 novembre 1949, le premier commandant du camp,
Philipp Schmitt
, arrete aux Pays-Bas, est juge et condamne a mort par le Conseil de guerre d'Anvers, tribunal militaire. Il sera le dernier
condamne a mort
execute en
Belgique
.
Peu de temps apres la Liberation, le fort est utilise pour detenir les
collaborateurs
et les inciviques
[
27
]
,
[
7
]
. Il est renomme
≪ Breendonk
II
≫
. C’est la resistance elle-meme qui y enferme ceux-ci (principalement flamands
[
7
]
) ; certaines exactions
[
27
]
,
[
28
]
sont toutefois commises pendant la courte periode jusqu’a l’evacuation du fort (les ≪ prisonniers ≫ sont transferes a la caserne Dossin).
Apres la periode ≪
Breendonk
II
≫, le fort devient un centre d’internement officiel de l’Etat belge. Cette nouvelle periode dans la vie du camp prendra fin en
1947
, lorsque celui-ci sera classe au titre de Memoire du patrimoine national.
≪ A cette epoque, dans un petit pays comme la Belgique, on connait ? et ce dans chaque recoin du pays ? personnellement ou indirectement un detenu du fort ou de celui d’un autre lieu de detention des nazis. ≫
? O. Van der Wilt
[
7
]
Le
, le fort de Breendonk est devenu le memorial belge sur le systeme concentrationnaire nazi
[
19
]
. Il accueille entre
60 000
et
65 000
personnes
chaque annee. Le ≪ camp de Breendonk ≫ est aujourd’hui l’un des vestiges les mieux conserves de la
Seconde Guerre mondiale
[
29
]
.
Dans les premieres annees du Memorial, ce sont les anciens prisonniers qui sont legalement les gerants de celui-ci
[
7
]
.
Ce sont aussi sur ces annees que le Fort enregistre le plus haut taux de visite (jusqu’a 109 000 personnes le visitant annuellement)
[
7
]
,
[
29
]
.
≪ Nous sommes alors dans l’ere de pure memoire ; l’ere de l’histoire n’est pas encore venue. ≫
? O. Van der Wilt
[
7
]
Avec les moyens qui lui sont octroyes, le fort tente de faire pour un mieux dans la conservation de la memoire. Quelques haut-parleurs sont installes et en
1975
un musee s’ouvre dans l’ancien ≪
revier
≫. Cependant il n’y a pas de but scientifique et le ≪ revier ≫ sert de lieu de stockage de tout ce que l’on peut trouver sur ce bout d’histoire tres noire
[
30
]
.
Ce manque fait diminuer fortement le nombre de visite et le desinteret porte au fort de Breendonk est grand.
Les chiffres de l’annee du
50
e
anniversaire le prouvent : seulement 16 000 visites sont enregistrees.
Il est vrai que le public diminue, mais le type de visiteur change. Il s’oriente vers un public scolaire, avec un veritable but.
C’est dans ce cadre que nait un projet de renovation du fort mais aussi un but scientifique.
Le fort a deux missions :
- ≪ Veiller a la conservation perpetuelle des constructions et ouvrages ≫
[
7
]
;
- ≪ prendre toutes les mesures utiles pour que le souvenir du Fort de Breendonk ainsi que des evenements qui s’y sont deroules demeure vivant dans l’esprit de la Nation, stimule son esprit civique et favorise l’education patriotique de la jeunesse ≫
[
7
]
,
[
31
]
.
Sous la presidence de
Roger Coekelbergs
et avec l'aide financ!ere du Ministere de la Defense et le soutien actif du ministre
Andre Flahaut
, une renovation importante est entreprise a partir de l'an 2000. Un espace unique avec l’utilisation initiale est cree. Sont donc reconstitues des cellules, des baraquements, le bunker,
etc.
Sont aussi rajoutes de nombreuses photographies, temoignages ecrits ou oraux, des videos explicatives au fil des couloirs.
Outre ces ameliorations, les groupes scolaires ont l’obligation de prendre un guide forme par le Memorial ; la renovation permet de se laisser guider par un audiophone.
Des seminaires, des expositions permanentes et temporaires sont regulierement realises dans differentes pieces de la batisse. Ils sont destines aux professeurs, aux historiens mais aussi au public averti.
- ↑
a
b
et
c
≪
Histoire
≫, sur
breendonk.be
- ↑
a
et
b
≪
Vichy conjure son destin metonymique
≫,
Le Soir
,
(
lire en ligne
)
:
≪ Breendonck, en Belgique, ou Oswiecim (Auschwitz) sont plus connus comme camps concentrationnaires ou d’extermination plutot que comme des villages ordinaires. ≫
- ↑
≪
Les souverains sur les traces des 4.200 Belges detenus a Buchenwald pendant la guerre
≫,
La Libre Belgique
,
(
lire en ligne
)
:
≪ Andre Simonart
...
professeur en pharmacologie a l'Universite catholique de Louvain, avait ete incarcere au fort de Breendonck avant d'etre deporte au camp de Buchenwald. ≫
- ↑
≪
La Flandre a du mal a se detacher de son passe nazi
≫,
Le Monde
,
(
lire en ligne
)
:
≪ Puers Saint-Amand, son golf, sa celebre biere Duvel, son camp de concentration. Cette municipalite proche d’Anvers regroupe, en effet, la localite de Breendonk et son fort, un lieu ou, de 1940 a 1944, les forces d’occupation nazies installerent un centre de torture, d’execution et de transit vers les camps de la mort. Le Memorial de Breendonk est l’un des deux grands lieux de memoire de la Belgique, avec la caserne Dossin, a Malines. ≫
- ↑
a
b
et
c
Fortiff.be
, P. Nefors,
Fort de Breendonk
,
§
1
: ≪ Historique, avant l’occupation allemande ≫.
- ↑
Patrick
Nefors
(
trad.
Emmanuel Brutsaert et Walter Hilgers),
Breendonk : 1940-1945
, Bruxelles, Editions Racine,
, 392
p.
(
ISBN
978-2-87386-420-0
,
OCLC
493382953
)
,
p.
10
- ↑
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
et
k
(de)
Atelier de reflexion
,
(fr)
O. Van der Wilt (conservateur du Memorial national du fort de Breendonk),
Le projet pedagogique du Memorial national du Fort de Breendonk
,
p.
1.
- ↑
a
b
et
c
voir
Breendonk.be
,
Le Fort, L’histoire du fort avant le
, Le siege de 1914 et l’entre-deux-guerres
.
- ↑
a
et
b
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la seconde guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
10.
- ↑
Alain
Libert
,
Les plus sombres histoires de l'histoire de Belgique : Secrets et anecdotes
, La Boite a Pandore,
, 520
p.
(
ISBN
978-2-39009-085-4
,
lire en ligne
)
,
p.
231
.
- ↑
Myriam
Leroy
, ≪
Dans les entrailles de l’enfer
≫,
La Libre Belgique
,
(
lire en ligne
)
.
- ↑
a
et
b
An.
H.
, ≪
Pour garder la memoire
≫,
La Libre Belgique
,
(
lire en ligne
)
.
- ↑
Selon d’autres sources ce serait le 20 octobre 1940 ; voir
Marion Schreiber
,
Rebelles silencieux - L’attaque du
20
e
convoi pour Auschwitz
, editions Racine, Bruxelles, 2002,
(
ISBN
978-2-87386-259-6
)
.
- ↑
a
et
b
voir Marion Schreiber,
Rebelles silencieux ? L'attaque du
20
e
convoi pour Auschwitz
,
p.
49, editions Racine, Bruxelles, 2002
(
ISBN
978-2-87386-259-6
)
.
- ↑
a
et
b
≪
Les bourreaux de Breendonk, des gens si ordinaires
≫,
La Libre Belgique
,
(
lire en ligne
)
.
- ↑
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
19.
- ↑
Caroline
Dunski
, ≪
A Breendonk, apercu de l’horreur
≫,
Le Soir
,
,
p.
11
(
lire en ligne
)
.
- ↑
a
et
b
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
22.
- ↑
a
et
b
N.
C.
, ≪
Breendonk, Le Memorial ne changera pas de nom
≫,
Le Soir
,
,
p.
5
(
lire en ligne
)
.
- ↑
a
b
c
d
et
e
voir
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique.
- ↑
Eric
Meuwissen
, ≪
Quand la citoyennete passe par une visite d’adolescents dans l’enfer concentrationnaire (…)
≫,
Le Soir
,
,
p.
17
(
lire en ligne
)
.
- ↑
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
13.
- ↑
Christian
Laporte
et Rene
Breny
, ≪
Le grand resistant s’est eteint a Sainte-Ode Paul Levy, la radio ≪ libre ≫
≫,
Le Soir
,
(
lire en ligne
)
.
- ↑
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
16.
- ↑
C. Pahaut et F. Maerten (Democratie ou Barbarie),
Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
, dossier pedagogique,
p.
15.
- ↑
≪
Breendonk. Centre d'internement (1944-1946)
≫, sur
www.belgiumwwii.be
(consulte le
)
- ↑
a
et
b
voir
Breendonk.be
,
Le Fort, Le Fort a partir du
,
Breendonk
II
.
- ↑
Joel
Matriche
, ≪
Une liberation fratricide
≫,
Le Soir
,
,
p.
11
(
lire en ligne
)
.
- ↑
a
et
b
voir An. H.,
Breendonk, une plongee dans l’horreur nazie
, LaLibre.be.
- ↑
Christian
Laporte
, ≪
Le camp de Breendonk en voie de renovation
≫,
Le Soir
,
,
p.
5
(
lire en ligne
)
.
- ↑
Marc
Metdepenningen
, ≪
Un decret pour la Memoire
≫,
Le Soir
,
,
p.
10
(
lire en ligne
)
.
- ↑
Le Maitron,
Emile Allain
(1920-1944),
voir sa notice sur le Maitron
consultee le 14 decembre 2018)
- ↑
Breendonck etait l'orthographe utilisee durant la
Seconde Guerre mondiale
. En 1977, la section neerlandophone de
Breendonk
adopte l'orthographe Breendonk
[
1
]
, l'ancienne orthographe Breendonck reste cependant parfois encore utilisee en francais
[
2
]
.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Breendonk.be
- Le projet pedagogique du Memorial national du Fort de Breendonk
- Frans Fischer et Edgard Marbaix,
Breendonk
, Waterloo, Jourdan,
, 208
p.
(
ISBN
978-2-930359-74-8
)
- Insa Meinen
(
trad.
de l'allemand),
La Shoah en Belgique
, Bruxelles, Renaissance du livre,
, 336
p.
(
ISBN
978-2-507-05067-2
)
- Patrick Nefors,
Breendonk : 1940-1945
, Bruxelles, Racine,
, 392
p.
(
ISBN
2-87386-420-6
)
- Claire Pahaut et Fabrice Maerten (
pref.
Andre Wynen),
Le fort de Breendonk : le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : democratie ou barbarie
, Bruxelles, Racine,
,
3
e
ed.
, 63
p.
(
ISBN
2-87386-460-5
)
- Mark Van den Wijngaert, Patrick Nefors, Olivier Van der Wilt
et al.
,
Les bourreaux de Breendonk
, Bruxelles, Racine,
, 215
p.
(
ISBN
978-2-87386-777-5
)
- Jos Vander Velpen (
trad.
du neerlandais par Frank Degrez),
Breendonk : chronique d'un camp (1940-1944)
[≪
En wat deed mijn eigen volk?
≫], Bruxelles, Aden,
coll.
≪ EPO ≫,
, 246
p.
(
ISBN
978-2-930402-07-9
,
OCLC
173612081
)
- Patrick Nefors,
Breendonk : 1940-1945
, Bruxelles (V.F.), Racine,
, 392
p.
(
ISBN
978-2-87386-420-0
,
OCLC
718395007
)
- Victor
Trido
,
Breendonck : le camp du silence, de la mort et du crime
, Charleroi-Paris, Editions J. Dupuis fils &
C
ie
,
, 196
p.
(
lire en ligne
)
.
- (nl)
Victor
Trido
,
Breendonk : het kamp van den sluipenden dood
, Antwerpen, Uitgeverij J.Dupuis zonen & Co,
, 174
p.
(
lire en ligne
)
.