Fairchild Semiconductor

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Fairchild Semiconductor
logo de Fairchild Semiconductor
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illustration de Fairchild Semiconductor

Creation 1957
Dates cles 1967
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Julius Blank, Victor Grinich, Jean Hoerni, Eugene Kleiner, Jay Last, Gordon Moore , Robert Noyce et Sheldon Roberts
Personnages cles Robert Noyce , Gordon Moore
Forme juridique societe par actions
Action NASDAQ (FCS) Voir et modifier les données sur Wikidata
Siege social San Jose (Californie)
Drapeau des États-Unis  Etats-Unis
Actionnaires Dimensional fund advisors (8,52 %) Voir et modifier les données sur Wikidata
Activite electronique
Produits transistors au silicium, amplificateurs operationnels, circuits integres
Societe mere ON Semiconductor
Effectif 12 (1958), 1200 (1961), 9000 (2013)
Site web www.fairchildsemi.com

Chiffre d'affaires 1,4 milliard de $ (2013) [ 1 ]

Fairchild Semiconductor International, Inc. est un fabricant americain de semi-conducteurs dont le siege social se trouve a San Jose (Californie) . Ce departement de Fairchild Camera and Instrument , fonde en 1957, a ete pionnier dans la fabrication de serie des transistors et des circuits integres . Schlumberger a rachete la societe en 1979, avant de la revendre a National Semiconductor en 1987 ; Fairchild a repris son autonomie en 1997, puis est rachete par ON Semiconductor le 19 septembre 2016.

Cette societe est implantee a San Jose (Californie) ; South Portland (Maine) ; West Jordan (Utah); Mountain Top (Pennsylvanie) et, en dehors des Etats-Unis, a Singapour ; Bucheon (Coree du Sud); Penang (Malaysie), Suzhou (Chine) et Cebu (Philippines) etc. Elle a ouvert un centre de recherches a Punvadi (Inde) .

Historique [ modifier | modifier le code ]

Les premiers transistors au silicium de serie (1958) [ modifier | modifier le code ]

Deux des ex-collaborateurs de Shockley, Robert Noyce et Gordon Moore (1970).
Logo historique a l'entree de l'immeuble Fairchild, ou les createurs de la societe s’etablirent.
L'immeuble du n o  844 Charleston Road a Palo Alto  : le premier circuit integre commercialisable y fut mis au point.

En 1956, William Shockley avait cree, a l'invitation du fabricant de materiel de laboratoire Beckman Instruments , son Shockley Semiconductor Laboratory a Mountain View (Californie)  ; il envisageait d'y developper une nouvelle diode quadri-couche a temps de reponse plus bref que les transistors de l'epoque. Il proposa a plusieurs de ses collaborateurs des Laboratoires Bell de le suivre ; mais lorsque ces hommes eurent amasse suffisamment de capital et furent assures de detenir les brevets d'exclusivite utiles a leur entreprise, ils quitterent en bloc le laboratoire de Mountain View et creerent leur propre societe, plaidant que Shockley etait decidement un pietre manager . Pour cette raison, ces huit hommes : Julius Blank   (en) [ 2 ] , Victor Grinich   (en) , Jean Hoerni , Eugene Kleiner   (en) , Jay Last   (en) , Gordon Moore , Robert Noyce et Sheldon Roberts , ont ete qualifies de traitorous eight , bien qu'on ignore qui est l'auteur de cette expression [ 2 ] , [ 3 ] .

A la recherche de capitaux, ils se tournerent vers Fairchild Camera and Instrument , une societe de la Cote Est qui devait sa croissance aux contrats militaires [ 4 ] . C'est ainsi qu'en 1957, un nouveau departement de Fairchild , Fairchild Semiconductor , voyait le jour, avec pour mission de produire en serie des transistors au silicium a un moment ou les transistors etaient exclusivement a base de semi-conducteurs dopes au germanium .

Sherman Fairchild declara par la suite avoir ete convaincu par le plaidoyer passionne de Noyce pour ses projets industriels : Noyce voyait dans les substrats au silicium une economie enorme, puisque la matiere premiere se trouvait dans le sable ; outre quelques fils ultra-fins, l'essentiel du cout tiendrait a la fabrication. Noyce alla meme jusqu'a affirmer que les semi-conducteurs au silicium, par leur cout modique, annoncaient l'ere des composants jetables [ 5 ] .

Les premiers transistors de chez Fairchild etaient du type ≪ mesa ≫, une innovation a l'epoque, mais non exempts de defauts. Puis Fairchild exploita le procede de photolithogravure imagine en 1958 par Jean Hoerni , avec d'enormes gains de productivite et de concentration : les transistors etaient plus faciles a fabriquer, a un moindre cout, et avec de meilleures performances. La photolithogravure marginalisa rapidement les autres processus de fabrication, y compris chez ses concurrents. Une victime industrielle de ce progres fut l'entreprise Philco , qui venait juste de faire construire une usine de transistors au germanium pour 40 000 000  $ .

Le premier transistor commercialise par Fairchild (1958) a ete le 2N697, a l'origine un transistor mesa [ 6 ] , et ce fut une reussite : les 100 premieres unites furent vendues a IBM pour 150  $ piece. Le premier transistor obtenu par photolithogravure etait le 2N1613, concu par Jean Hoerni  ; son apparition constitue une etape importante dans l'histoire des semi-conducteurs : deux ans plus tard (1960), Fairchild parviendra a integrer quatre de ces transistors sur un meme wafer de silicium, deux ans seulement apres que Jack Kilby , de Texas Instruments , eut produit son premier circuit integre a base de germanium (12 septembre 1958). En l'espace de trois annees, le ≪ departement Semi-conducteurs ≫ de Fairchild etait passe de 12 a 1 200 salaries, avec un chiffre d'affaires de 130 millions de dollars par an.

Les ampli-ops et la technologie MOSFET [ modifier | modifier le code ]

Noyce (Fairchild) et Kilby (Texas Instrument) basaient leurs circuits integres sur la technologie des transistors bipolaires . En 1960, Noyce exploita la photolithographie pour imprimer ses circuits integres, ce qui favorisa Fairchild, car ce procede permettait de connecter entre eux les transistors par un film-depot, et supprimait l’habituel cablage [ 7 ] .

Le circuit FQA30N40 de Fairchild est un transistor MOSFET capable de commuter des courants de 30  A sous 400  V .

Au debut des annees 1960, Fairchild R&D se lanca dans la technologie MOSFET (metal?oxide?semiconductor field-effect transistor), inauguree precedemment par RCA et les Laboratoires Bell . Fairchild etait sur le point de produire les premiers circuit integres MOS ; mais l’instabilite de ces composants la dissuada de passer en phase de production industrielle. En 1963, Fairchild chargea Robert Widlar de concevoir des amplificateurs operationnels analogiques, mais comme les chaines de fabrication de Fairchild etaient optimisees pour produire des circuits digitaux, Widlar s’associa a l’ expert en processus Dave Talbert. De cette collaboration naquirent deux composants revolutionnaires : le μA702 et le μA709.

A compter de ce moment, Fairchild domina le marche des circuits integres analogiques , grace au lancement des premiers amplificateur operationnels (≪ ampli-ops ≫) sous forme de circuit integre, le μA702 de Bob Widlar (1964) et le μA709. En 1968, Fairchild mit sur le marche le μA741 de David Fullagar , qui est le circuit ampli-op le plus vendu.

Premieres tensions [ modifier | modifier le code ]

Fairchild avait pris du retard sur le marche des circuits integres logiques . Les premiers circuits de la societe etaient de la gamme ≪ micrologique ≫ RTL , qui avait servi pour l’ ordinateur embarque d’Apollo . Leur principal avantage residait dans leur extreme simplicite (chaque inverseur consistait en un seul transistor monte sur deux resistances ) ; mais ils etaient trop sensibles aux bruits electriques de plus de 100  mV , ce qui etait dissuasif. Il fallut de longs mois avant que Fairchild se tourne vers des circuits plus robustes, les circuits DTL .

Depuis 1960, Fairchild semiconductor avait en gros double ses ventes chaque annee, si bien qu'en 1965 elle assurait les deux-tiers du chiffre d'affaires de Fairchild Camera . En 1966, Fairchild se classait au second rang des producteurs de composants electroniques derriere Texas Instruments , et juste devant Motorola . Noyce fut recompense de ces succes par sa nomination au rang de vice-president de Fairchild Camera , ce qui faisait de lui de facto le directeur du departement semi-conducteurs. Mais un flechissement des ventes lie a la concurrence accrue de jeunes societes, en 1967, suscita les premieres tensions internes. A l'automne 1967, Fairchild etait en deficit pour la premiere fois depuis 1958 et dut declarer des pertes de surproduction a hauteur de 4 millions de dollars, et un deficit cumule de 7,6 millions de dollars. Le prix de l'action etait passe de 3  $ en 1966 a 0,50  $ .

Les ingenieurs de Fairchild semiconductor , bases a Mountain View (Californie) , ne voyaient les cadres de la Direction, a Syosset (New York) , qu'une fois par an, et s'estimaient insuffisamment gratifies. D'ailleurs, il se disait que le president de Fairchild Camera , John Carter, avait investi l'essentiel des profits dans des speculations hasardeuses ; mais le fond de l'affaire etait que la technologie DTL de Fairchild etait deja depassee par les circuits TTL de Texas Instruments .

Au mois de decembre 1967, le directoire de la compagnie ordonna a Carter de liquider tous les actifs non-rentables de Fairchild, mais ce dernier prefera demissionner. La position de Noyce, en tant que cadre de direction, s'en trouva fragilisee. Ses plus proches collaborateurs, le directeur de production Charles E. Sporck et l'ingenieur francais Pierre Lamond, furent recrutes avec la perspective de meilleurs revenus par Peter J. Sprague, le directeur de National Semiconductor [ 8 ] , [ 9 ] .

La naissance d'Intel [ modifier | modifier le code ]

Alors que Noyce etait considere par ses ingenieurs comme le successeur naturel de Carter, le directoire de la compagnie en decida autrement, et Sherman Fairchild nomma a ce poste Richard Hodgson. Au cours des mois suivants, Noyce discuta avec Gordon Moore , chef de la division R&D, de la creation d'une nouvelle societe. Tous deux demissionnerent en 1968 de Fairchild pour creer Intel  ; ils furent bientot rejoints par Andrew Grove et Leslie L. Vadasz [ 10 ] , qui emportaient dans leurs bagages la technologie MOS Silicon Gate (SGT), concue pour Fairchild par Federico Faggin . La Division MOS de Fairchild mit du temps a realiser le potentiel de la technologie SGT  : des circuits plus rapides, plus fiables, a taux d'integration tres superieur, mais aussi une voie nouvelle pour l'electronique a composants solides : celle des capteurs CCD , des RAM a rafraichissement dynamique , et des memoires non-volatiles comme les EPROM et les memoires flash .

Intel appliqua tres vite la SGT pour developper des circuits de memoire. Federico Faggin , frustre de voir ses inventions appliquees ailleurs, demissionna a son tour de Fairchild et rallia Intel en 1970 : il dessinera le premier microprocesseur de type SGT. Parmi les investisseurs d’Intel, il y avait Hodgson et cinq des membres fondateurs de Fairchild Semiconductor .

Sherman Fairchild recruta Lester Hogan   (en) , qui etait alors directeur de la division semi-conducteurs de Motorola , et Hogan remplaca entierement les autres ingenieurs par des anciens de Motorola.

Pertes de marche et absorption par Schlumberger (1971 -1987) [ modifier | modifier le code ]

Carte mere d'un microprocesseur Motorola 6802 fabrique par Fairchid Semiconductor (1978).

Le debauchage d'ingenieurs par Hogan etait une provocation pour Motorola, qui intenta sans succes un proces contre Fairchild : le juge estima que les resultats de Fairchild etaient si mediocres ( unimpressive ) qu'il etait impossible d'etablir un tort quel que soit le point de vue ( under any theory ). Hogan dut pourtant quitter la presidence en 1974, mais demeurait vice-president [ 11 ] .

En 1973, Fairchild fut la premiere societe a commercialiser des capteurs a transfert de charge (CCD), inventes par les Laboratoires Bell . La societe heritiere, Fairchild Imaging , commercialise encore des capteurs photographiques digitaux en 2014. Ce composant eut du mal a se faire un marche compte tenu des effets devastateurs de la crise petroliere de 1973 [ 12 ] .

Lorsqu’Intel mit sur le marche son microprocesseur 8-bit 8008 , Fairchild repondit par le microprocesseur 8-bit Fairchild F8, d'une architecture entierement originale, mais qui ne se vendit pas. En 1976, Fairchild produisit le premier jeu video utilisant des ROM : le Fairchild Channel F , construit autour d'un microprocesseur F8. Il se vendit beaucoup les premiers mois, mais se trouva tres vite concurrence par la console de jeu Atari 2600 .

A la fin des annees 1970, Fairchild n'avait plus beaucoup de projets, et se tourna de plus en plus vers des niches commerciales susceptibles de rentabiliser les gammes de composants electroniques en stock, notamment les circuits integres durcis pour les applications militaires et aerospatiales. Fairchild vendait a perte, et ne survivait que par l'exploitation commerciale d'anciens brevets. En 1979, annee ou ses brevets venaient a echeance, Fairchild Camera and Instrument fut rachetee par la compagnie de prospection petroliere Schlumberger pour un montant de 425 millions  $ .

Devenue filiale de Schlumberger , Fairchild crea en 1980 un laboratoire de recherche en intelligence artificielle [ 13 ] qui deviendra en 1985 SPAR. Puis elle se tourna vers le developpement des microprocesseurs RISC a 32 bits avec l’ architecture Clipper et la commercialisation du microprocesseur C100 en 1986 : malgre une meilleure densite de code que ses concurrents, ce composant fut un echec commercial relatif, et le brevet fut cede au principal client de la societe, Intergraph   (en) .

Schlumberger revendit Fairchild (hormis le Dpt Essais, qui developpait alors un testeur universel - l’ATE - et dont dependait Schlumberger Palo Alto Research ) a National Semiconductor pour 200 millions de dollars [ 14 ] en 1987.

Resurrection (1997) [ modifier | modifier le code ]

Finalement, le 11 mars 1997, National Semiconductor annonca la cession, moyennant 550 millions de dollars, de Fairchild Semiconductor aux directeurs de cette filiale et de leur associe, Sterling LLC, une branche de Citicorp . La societe retrouvait ainsi son independance, et etablit son nouveau siege a South Portland (Maine) , avec comme directeur executif Kirk Pond. Dans la transaction, Fairchild recuperait toutes ses anciennes usines, sauf precisement celle de South Portland, mais avec d'autres centres de National Semiconductor a l'etranger.

Le 27 novembre suivant, Fairchild Semiconductor annonca le rachat de la ≪ division semiconducteurs ≫ de Raytheon Corp. pour environ 120 millions de dollars [ 15 ] , puis un an plus tard celle du Departement ≪  Electronique de puissance  ≫ de Samsung [ 16 ] (fabricant de composants de puissance MOSFET , d’ IGBT , etc.) pour un montant de 450 millions de dollars [ 17 ]  ; en 2014, Fairchild demeure un important fournisseur de Samsung [ 18 ] .

Au mois d'aout 1999, Fairchild Semiconductor a ete introduit en bourse sur le New York Stock Exchange (symbole FCS ).

Le 19 mars 2001, cette societe a annonce l’acquisition de la division ≪ Electronique de puissance ≫ d’ Intersil pour un montant d'environ 338 millions de dollars, ce qui faisait a ce moment de Fairchild le deuxieme plus gros fabricant de circuits MOSFET au monde, avec une part de marche de 20 % ( Intersil avait ete creee par un des cofondateurs de Fairchild , Jean Hoerni, en 1967).

Finalement, Fairchild Semiconductor fut rachetee par ON Semiconductor. Ils existent depuis sous ce nom. Le site web de Fairchild Semiconductor est encore existant en date du 2 fevrier 2021, mais n'a pas ete mis a jour depuis 2018.

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. D'apres ≪  Corporate profile  ≫, sur Fairchild Semiconductor (consulte le ) .
  2. a et b Cf. Paul Vitello , ≪  Julius Blank, Who Built First Chip Maker, Dies at 86  ≫, The New York Times , n o  22 sept.,‎ , A33 ( lire en ligne ) .
  3. D'apres J. Shurkin , Broken Genius : The Rise and Fall of William Shockley, Creator of the Electronic Age , Palgrave Macmillan, coll.  ≪ International series on advances in solid state electronics and technology ≫, , 378  p. ( ISBN   978-0-230-55192-3 ) .
  4. D'apres Leslie R. Berlin , ≪  Robert Noyce and Fairchild Semiconductor, 1957-1968  ≫, Business History Review , vol.  75, n o  1,‎ , p.  63-101 ( ISSN   0007-6805 , lire en ligne ) .
  5. Jeffrey S. Young , Greatest Technology Stories , John Wiley and Sons, ( ISBN   0-471-24374-4 , lire en ligne ) , p.  118 .
  6. Cf. by Jack Ward, ≪  Historic Transistor Photo Gallery FAIRCHILD 2N697  ≫, sur TRANSISTOR MUSEUM , .
  7. Christophe Lecuyer, Making Silicon Valley : Innovation and the Growth of High Tech, 1930-1970 , MIT Press, , 393  p. ( ISBN   978-0-262-12281-8 , lire en ligne ) , p.  214?252 .
  8. Jeffrey S. Young, Greatest Technology Stories , John Wiley and Sons, ( ISBN   0-471-24374-4 ) , p.  127 .
  9. Chr. Lecuyer, op. cit. , page 260
  10. Chris Gaither , ≪  Andy Grove's Tale of His Boyhood in Wartime  ≫, The New York Times ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .
  11. Douglas Martin , ≪  Lester Hogan's obituary  ≫, The New York Times ,‎ ( lire en ligne ) .
  12. Bob Johnstone , We were burning : Japanese entrepreneurs and the forging of the electronic age , Basic Books, , 448  p. ( ISBN   978-0-465-09118-8 ) , p.  175?211 .
  13. R. J. Brachman , ≪  Research at Fairchild  ≫, AI Magazine , vol.  4, n o  1,‎ hiver?printemps 1983, p.  45?46 ( ISSN   0738-4602 ) .
  14. D'apres Seth Lubove , ≪  Do Oil and Data Mix?  ≫, Forbes , n o  18 mars,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .
  15. ≪  Acquisition of Raytheon's semiconductor division  ≫, Electronic News ,‎ ( lire en ligne ) .
  16. D'apres Stephan Ohr , ≪  Fairchild acquires Samsung power group  ≫, EE Times , n o  21 decembre,‎ ( lire en ligne ) .
  17. D'apres http://www.thefreelibrary.com , ≪  Fairchild Semiconductor Completes the Acquisition of Samsung Electronics' Power Device Division.  ≫, The Free Library.com ,‎ ( lire en ligne ) .
  18. D'apres KN Kim , ≪  Samsung Mobile Rewards Fairchild As The Only Supplier To Consecutively Win Their Coveted Supply Chain Management Award!  ≫, sur Fairchild Semiconductor , .

Liens externes [ modifier | modifier le code ]