Alliance 90/Les Verts

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Alliance 90/Les Verts
(de) Bundnis 90/Die Grunen
Image illustrative de l’article Alliance 90/Les Verts
Logotype officiel.
Presentation
Copresidents Omid Nouripour et Ricarda Lang
Fondation
(Les Verts)

(Alliance 90/Les Verts)
Siege Platz vor dem
Neuen Tor 1
10115 Berlin
Positionnement Centre gauche [ 1 ]
Ideologie Politique ecologique [ 2 ]
Europhilie [ 3 ]
Atlantisme [ 4 ]
Progressisme [ 5 ]
Feminisme [ 6 ] , [ 7 ]
Affiliation europeenne Parti vert europeen
Groupe au Parlement europeen Verts/ALE
Affiliation internationale Les Verts mondiaux
Adherents 107 307 (2020) [ 8 ]
Couleurs Vert
Site web gruene.de
Presidents de groupe
Bundestag Katarina Droge et
Britta Haßelmann
Parlement europeen Philippe Lamberts et
Terry Reintke
Representation
Deputes
118   /   736
Deputes europeens
21   /   96
Ministres-presidents
1   /   16
Deputes regionaux
197   /   1873

L’ Alliance 90/Les Verts (en allemand  : Bundnis 90/Die Grunen , sans article Grune ) est un parti politique allemand ecologiste de centre gauche . Fonde en 1980 en Allemagne de l'Ouest sous le nom de Les Verts (en allemand  : Die Grunen ), il fait son entree au Bundestag a l'occasion des elections federales de 1983 . Il fusionne en 1993 avec l' Alliance 90 (en allemand  : Bundnis 90 ), formation fondee en Allemagne de l'Est en 1990 a la suite de la chute du mur de Berlin et issue de l’opposition au regime communiste.

De 1998 a 2005 l'Alliance 90/Les Verts participent pour la premiere fois au gouvernement federal dans le cadre d'une coalition rouge-verte avec le Parti social-democrate d'Allemagne (SPD) dans les gouvernements du chancelier Gerhard Schroder . En 2021 le parti retrouve le gouvernement federal au sein d'une coalition ≪  en feu tricolore  ≫ (allusion aux representations courantes des partis par une couleur) avec le SPD et le Parti liberal-democrate (FDP) dans le gouvernement d' Olaf Scholz .

Depuis 2011 un membre du parti, Winfried Kretschmann , occupe pour la premiere fois un poste de ministre-president , dans le Bade-Wurtemberg , tout d'abord en coalition avec le SPD, puis dans le cadre d'une coalition verte-noire avec l' Union chretienne-democrate d'Allemagne (CDU) depuis 2016.

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Contexte politique et sociologique dans les annees 1970 [ modifier | modifier le code ]

L'emergence sur la scene politique de listes ecologistes en Allemagne de l'Ouest est permise par les valeurs post-materialistes d'une partie des nouvelles classes moyennes qui, ayant grandi dans une periode de paix et de prosperite, mettent la qualite de vie au centre de leurs revendications, par la vigueur des mouvements protestataires estudiantins et par l'ampleur des problemes ecologiques auxquels est confronte le pays [ 9 ] . Le Parti social-democrate d'Allemagne (SPD) qui, sous la direction du chancelier Helmut Schmidt , soutient tant l' energie nucleaire que le deploiement des euromissiles , n'est pas une option pour ces electeurs [ 9 ] .

L'important mouvement pacifiste et apolitique Ostermarsch ? du nom des marches de protestation qu’il organise lors du week-end de Paques ? est ne des 1960 [ 10 ] . Il prospere grace a l'opposition a la guerre du Viet Nam , organisant notamment a partir de 1967 des manifestations de 150 000 personnes [ 10 ] . En plus de ces grandes manifestations, de nombreux groupements emergent: 38 000 associations et comites sont crees entre la fin des annees 1960 et la fin des annees 1970 sur des questions de developpement urbain, de transports ou d'environnement [ 11 ] . Si la plupart de ces groupements sont actifs au niveau local, d'autres le sont au niveau national comme la Bundesverband Burgerinitiativen Umweltschutz (BBU), fondee en juin 1972, ou le Bund Natur- und Umweltschutz , cree en juillet 1975 [ 11 ] . C'est egalement en 1975 qu'ont lieu les premieres manifestations significatives contre un projet de centrale nucleaire, a Wyhl am Kaiserstuhl , dans le Bade-Wurtemberg [ 11 ] .

Aux luttes environnementales, pacifistes ou antinucleaires s'ajoutent un conflit generationnel tres marque, de nombreux etudiants s'opposant non seulement aux politiques actuelles de l'Allemagne de l'Ouest, mais demandant egalement aux generations precedentes de rendre des comptes sur leurs actions sous le Troisieme Reich [ 9 ] . Ces etudiants n'adherent pour la plupart pas aux partis politiques preexistants et beaucoup se retrouveront dans les valeurs des listes ecologistes [ 9 ] . Les Verts allemands pourront ainsi compter - davantage que d'autres partis ecologistes europeens - sur un grand nombre de jeunes activistes au benefice d'une formation universitaire et non affilies politiquement [ 9 ] .

Ce foisonnement associatif ne se traduit pas immediatement sur le plan politique. Hans Gunter Schumacher, cofondateur de la BBU, voit par exemple des dangers pour les ecologistes d’integrer les parlements [ 10 ] . Un premier pas vers le ralliement a la vie parlementaire a lieu a l'hiver 1971-1972, nombre de sympathisants a la cause anti-imperialiste s’en eloignant en raison des meurtres de la Bande a Baader et du ≪ Radikalenerlaß ≫ (decret contre les extremistes) de [ 10 ] . A la fin des annees 1970, le climat de tension cause par l'extreme-gauche est decrit par les films Les Annees de plomb de Margarethe von Trotta et L'Allemagne en automne de Rainer Werner Fassbinder .

Les grandes manifestations anti-nucleaires violentes de 1976 et 1977 a Brokdorf et Gorleben changent encore la donne : elles montrent les limites de l' opposition extra-parlementaire [ 10 ] , [ 11 ] . L'usage de la force contre les manifestants, notamment a Borkdorf, contribue en revanche a sensibiliser un public plus large aux problematiques environnementales [ 11 ] . A la fin de l'annee 1977, tant le congres du Parti social-democrate (SPD) que celui du Parti liberal-democrate (FDP) traitent de la question de l'energie nucleaire, mais aucun des deux partis ne se positionne contre son usage, poussant differents leaders ecologistes a entreprendre une action politique [ 11 ] .

A la fin des annees 1970, des sondages creditent un parti vert national d'un potentiel electoral de 6 a 10% et un potentiel de sympathie de 15 a 20 % [ 9 ] , [ 11 ] . Un sondage realise en 1977 montre par ailleurs que 97% des Allemands pensent que la protection de l'environnement est un theme important ou tres important et que 60% des Allemands sont opposes a une croissance economique qui implique de la pollution [ 11 ] .

Premieres listes aux niveaux local et regional [ modifier | modifier le code ]

A la fin des annees 1970 se constituent alors nombre de listes ecologiques au niveau communal dans la plupart des Lander [ 10 ] , [ 9 ] , independamment les unes des autres, du fait de l’organisation federale du pays [ 10 ] . Leur succes entraine a leur tour la constitution de liste au niveau des Lander [ 9 ] .

En mars 1978, de premieres listes ecologistes sont ainsi constituees en vue des elections communales dans le Schleswig-Holstein et les resultats sont juges encourageants [ 11 ] . En plus des revendications environnementales, ces listes demandent notamment l' egalite entre les hommes et les femmes et la suppression du test de loyaute a la Constitution que doivent passer les candidats a la fonction publique [ 11 ] . Parallelement, la liste ecologiste la plus emblematique de cette periode, la Bunte Liste-Wehrt Euch (BLW), est creee en 1978 pour les elections pour la diete de Hambourg [ 10 ] . Il s'agit d'un rassemblement d’une cinquantaine de comites antinucleaires et, plus largement, de 196 initiatives citoyennes actives dans differents domaines [ 10 ] , [ 11 ] . Elle decide d’inviter a se coaliser d’autres groupes, collectifs et organisations de tous les domaines et horizons pour former une liste d’≪ Initiative pour la democratie et la protection de l’environnement ≫ [ 10 ] . Le 4 juin 1978, cette liste obtient 3.5% des voix lors des elections et une autre liste ecologiste, la Liste verte de protection de l'environnement (GLU) 1.1% [ 11 ] . Le meme jour, une liste ecologiste obtient 3.9% des voix lors d' elections regionales en Basse-Saxe [ 11 ] . Les cadres des listes ecologistes tant a Hambourg qu'en Basse-Saxe sont souvent issus du Parti social-democrate et, moins frequemment, du Parti liberal-democrate [ 11 ] . Si ces trois listes n'atteignent pas le seuil de 5% necessaire pour obtenir des sieges, elles prennent des voix aux autres partis, si bien que le Parti liberal-democrate ne parvient plus a recueillir suffisamment de voix pour se maintenir dans ces deux parlements [ 11 ] .

Ces deux elections simultanees sont considerees comme la premiere fois ou les ecologistes deviennent une force avec laquelle il faut compter dans le paysage politique allemand [ 11 ] . Elles incitent les ecologistes a preparer des listes pour les elections regionales en Hesse en octobre de la meme annee et au Schleswig-Holstein au printemps 1979, ainsi que pour les elections europeennes de 1979 [ 11 ] . En juillet 1978, Herbert Gruhl , depute de la CDU au Bundestag depuis 1969, fonde la Grune Aktion Zukunft (GAZ), un parti ecologiste national d'inspiration conservatrice qui vient concurrencer les autres listes ecologistes [ 11 ] . Lors des elections regionales du , la Liste verte de Hesse (GLH), menee par Alexander Schubart, n'obtient que 1,1 % des suffrages, et la GAZ seulement 0,9% [ 10 ] . Lors des elections europeennes de 1979, une alliance d'activistes ecologistes obtient 3,2 % des voix au niveau national [ 9 ] .

A Breme , le marxiste Rudi Dutschke , ex-leader de l'Union socialiste des etudiants allemands (SDS) [ 10 ] , est elu sur la liste des premiers "Verts" en 1979 [ 10 ] , puis elu delegue au congres fondateur du futur parti [ 10 ] . A Francfort, les ex-≪ Spontis ≫ s’engageront dans le parti plus tardivement : Joschka Fischer en 1982 et Daniel Cohn-Bendit en 1984 [ 10 ] , dans un contexte d'alliance electorale completement nouveau pour le futur allie, le Parti social-democrate d'Allemagne (SPD).

Premieres annees du parti national [ modifier | modifier le code ]

La creation d'un parti national suscite des resistances, certains militants pensant qu'un parti politique est forcement synonyme de hierarchie, de corruption et de carrierisme [ 9 ] . A l'inverse, d'autres voient la une chance de mettre en avant de nouveaux themes [ 9 ] . De plus, le systeme electoral allemand, qui fixe un seuil electoral a 5 % pour entrer au Bundestag et dans les parlements regionaux et qui donne droit a un financement genereux pour les partis politiques qui obtiennent un certain score aux elections europeennes, legislatives ou regionales, pousse les mouvements ecologistes allemands, pourtant tres heterogenes, a s'unir [ 9 ] .

Le parti vert allemand ( Die Grunen ) est officiellement fonde le a Karlsruhe , en Allemagne de l'Ouest, issu du mouvement ecologiste et pacifiste de la fin des annees 1970 [ 9 ] . Les origines en partie marxistes du parti le rendent davantage similaire a la Gauche verte neerlandaise qu'a d'autres partis verts europeens [ 12 ] . Le parti fonde son action sur quatre elements principaux : l' ecologie , la non-violence , la democratie de proximite et les considerations sociales, meme si des divergences quant a l'application de ces principes ne tardent toutefois pas a apparaitre [ 9 ] . Les Verts adoptent des structures differentes de celles des partis traditionnels : les elus ne peuvent pas occuper de fonction dirigeantes dans le parti, la structure du parti n'est pas professionnalisee et la base dispose de l'essentiel du pouvoir [ 9 ] . De plus, lorsque des Verts seront elus au Bundestag en 1983, ils devront demissionner a mi-mandat, selon le principe dit de rotation, et verser la plus grande partie de leurs salaires pour des projets environnementaux [ 9 ] . Le nombre de membres du parti passe de 18 000 a 40 000 pendant les annees 1980, un chiffre qui reste deux fois plus bas que celui du FDP [ 9 ] .

Au debut des annees 1980, la CDU envisage de reclamer la dissolution du jeune parti vert, l'accusant de sympathie pour la lutte armee et d’idees contraires a la Constitution allemande [ 13 ] . Representant alors la gauche radicale et entendant lutter de front pour la justice sociale et la protection de l’environnement, il est tres mal percu par les partis traditionnels. Les Verts remettent en effet en cause le consensus allemand d'apres-guerre incluant appartenance a l' OTAN , croissance economique , consumerisme et citoyennete passive dans le cadre de la democratie representative [ 9 ] . Les medias pensent egalement majoritairement que le parti sera ephemere en raison de sa nature protestataire et sa concentration sur les aspects ecologiques [ 9 ] .

Lors des elections legislatives d'octobre 1980 , les Verts n'obtiennent qu'un score modeste de 1,5 % des voix qui ne leur permet pas d'entrer au Bundestag , la chambre basse du parlement allemand [ 9 ] . L'annee suivante, la plus grande partie de l'aile droite des Verts allemands quitte le parti [ 9 ] . Entre 1981 et 1982, les Verts entrent dans quatre parlements regionaux supplementaires [ 9 ] . Ces resultats leur permettent d'obtenir non seulement de l'attention mediatique, mais egalement des ressources financieres, ainsi que de l'experience parlementaire qui sera ensuite utile au niveau national [ 9 ] . Cela intervient egalement a un moment ou les liberaux du Parti liberal-democrate (FDP) n'atteignent pas le seuil electoral de 5 % lors de plusieurs elections regionales, renforcant l'importance des Verts et lui donnant parfois la possibilite de jouer les faiseurs de roi [ 9 ] .

Le , sur fond de crise causee par le Deuxieme choc petrolier , la coalition sociale-liberale au pouvoir depuis 1969 en Allemagne, se rompt a la suite de desaccords irreconciliables sur la politique economique et du virage a droite des liberaux. Helmut Kohl , chef de la droite, entreprend des negociations avec le FDP en vue de reconstituer une ≪  coalition noire-jaune  ≫, majoritaire au Bundestag , ce qui oblige le SPD, principal parti de centre-gauche, a chercher un accord sur sa gauche avec les Verts.

Lors de la campagne pour les elections legislatives de 1983 , les Verts peuvent, en raison des politiques centristes du SPD, revendiquer tant l'heritage des mouvements antinucleaires et pacifistes en particulier que, d'une maniere plus generale, des nouveaux mouvements sociaux [ 9 ] . Ils obtiennent 5,6 % des voix et 27 sieges au Bundestag (ou ils se distinguent des autres deputes, arborant cheveux longs, baskets et pulls en laine) [ 9 ] , [ 14 ] . La montee des Verts se fait principalement aux depens du SPD [ 9 ] . Lors des elections legislatives suivantes , en 1987, ils obtiennent 8,3 % des voix et 42 deputes [ 9 ] .

Entretemps, ils ont deja obtenu 8,2 % des voix lors des elections europeennes de 1984 [ 9 ] . Ils forment alors avec la Gauche verte neerlandaise et les Italiens de Democratie proletarienne et du Parti d'unite proletarienne , mais sans les Verts wallons et flamands , la Federation de l'Alliance verte-Alternative europeenne [ 12 ] . Cinq ans plus tard, lors des elections europeennes de 1989 , ils acceptent de developper un programme commun avec les autres partis verts europeens base sur un programme clairement ecologiste [ 12 ] . Avec 8,4 % des voix, ils restent stables par rapport aux elections precedentes [ 9 ] .

A la fin des annees 1980, les Verts comptent des elus dans huit des onze parlements regionaux d'Allemagne de l'Ouest, avec des scores culminant a 11,8 % a Berlin en 1989 [ 9 ] . Dans plusieurs de ces parlements, ils depassent le FDP, devenant ainsi la troisieme force politique derriere les sociaux-democrates et les democrates-chretiens [ 9 ] . Mordant sur l'electorat du SPD, ils en reduisent l'influence, mais creent en meme la possibilite de nouvelles coalitions electorales avec eux [ 9 ] . Au niveau local, ils comptent environ 7000 elus et sont particulierement presents dans les grandes villes [ 9 ] . Ils beneficient d'une forte presence des thematiques ecologiques dans les medias, que ce soit a cause des pluies acides ou de problemes locaux, ou en raison de la catastrophe de Bhopal le 3 decembre 1984, de la catastrophe nucleaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 et de la catastrophe de Schweizerhalle a Bale le 1 er novembre 1986 [ 9 ] . Les sondages montrent qu'ils sont juges le parti le plus competent en matiere environnementale [ 9 ] .

Cependant, lors des elections generales qui suivent la reunification allemande , fin 1990, ils enregistrent un revers et ne sont plus representes. En revanche, Alliance 90 ( Bundnis 90 ), un groupe oppositionnel de l'ex-Allemagne de l'Est de tendance alternative , allie au Parti vert de l'ex-RDA [ 15 ] , obtient quelques sieges sur le quota reserve a l'ex- RDA a la faveur des dispositions transitoires specifiques a ce scrutin de la reunification. Verts et Alliance 90 decident de fusionner en 1993, le parti prenant alors son nom actuel.

Entre 1998 et 2005 : participation au gouvernement federal [ modifier | modifier le code ]

Joschka Fischer participe a la fondation des Verts en 1982, avec notamment Otto Schily , qui fut notamment l’un des avocats de la Fraction armee rouge , qui deviendra quant a lui ministre de l’interieur du gouvernement Schroder. Ces deux hommes auront avec Cohn-Bendit une influence decisive au debut de la coalition rouge-verte : la suppression du droit du sang dans l’attribution de la nationalite allemande et l’engagement dans le maintien de la paix, avec l’envoi de soldats au Kosovo .

Une partie des membres historiques des Verts quittent le parti en 1999 pour protester contre la decision des instances federales d’approuver la participation allemande a la guerre du Kosovo . L’abandon du pacifisme entraine peu a peu le depart de nombreux militants et le deplacement du parti plus a droite [ 13 ] .

En 2000, a l’ universite Humboldt de Berlin , Joschka Fischer appelle a la relance de l’ Union europeenne grace a l’adoption d’une constitution et a une avant-garde d’une federation europeenne a venir. Apres la chute des talibans en Afghanistan , il aide a la reconstruction avec l’organisation de la conference de Petersberg a la fin de l’annee 2001. En 2003, il semble interesse par le poste de ministre des Affaires etrangeres de l’UE.

A la conference sur la securite de Munich, il desapprouve l’intervention americaine en Irak en lancant en anglais a Donald Rumsfeld  : ≪  I’m not convinced.  ≫ ( ≪ Je ne suis pas convaincu. ≫ ).

A propos de la coalition rouge-verte, Fischer declare en 2005 :

≪ Le chapitre rouge-vert, ecrit par ma generation, est irrevocablement clos. Le chapitre suivant sera ecrit par des plus jeunes, les moins de quarante ans. ≫

Sur les questions economiques, le parti se prononce en faveur des baisses d’impots octroyees durant les annees Schroder aux menages les plus fortunes. Il soutient egalement les reformes Hartz qui instaurent l'un des systemes d’assurance-chomage les plus coercitifs d’Europe. Pour ces raisons, le parti est beaucoup plus apprecie des classes aisees et moyennes que des classes populaires [ 13 ] ..

Les annees 2010 et la progression [ modifier | modifier le code ]

Apres un score historique de 10,7 % des voix aux elections federales de septembre 2009 , Les Verts s'associent au SPD pour reprendre au centre droit le Land de Rhenanie-du-Nord-Westphalie , en 2010.

L'annee suivante, l'ecologiste Winfried Kretschmann , grace a une coalition avec les sociaux-democrates, devient ministre-president du Bade-Wurtemberg et le premier Vert a diriger un gouvernement en Allemagne . A la fin de l'annee, ayant depasse les 5 % des voix en Mecklembourg-Pomeranie-Occidentale , le parti est present dans tous les parlements du pays.

Au cours de l'annee 2012, leur candidat Fritz Kuhn remporte la mairie de Stuttgart .

2012 : la primaire interne [ modifier | modifier le code ]

En , dans une election sans precedent, les membres du parti choisissent Jurgen Trittin et Katrin Goring-Eckardt pour figurer en tete de la liste des candidats pour les elections au Bundestag prevues pour 2013.

Historiquement positionne a gauche et allie naturel du SPD, le parti evolue cependant au debut du XXI e  siecle vers des positions plus centristes, ce qui ne rend des 2013 plus improbable la creation d'une coalition federale entre les Verts et les conservateurs de la CDU , ce type d'alliance ayant, de plus, deja eu lieu localement. Les positions ecologistes de la chanceliere Angela Merkel sur le nucleaire jouent aussi dans cette evolution [ 16 ] .

En , les Verts se retrouvent au centre d'une polemique sur la pedophilie alors qu'un chercheur revele que le parti et plusieurs personnalites notables, dont son porte-parole au Bundestag, Jurgen Trittin, ont milite dans les annees 1980 pour la depenalisation des relations entre enfants et adultes ; des archives revelent egalement que le parti a finance des associations poursuivant cet objectif [ 17 ] , [ 18 ] . En depit du mea-culpa de Trittin, les Verts patissent de ce scandale alors que la campagne pour les elections legislatives suit son cours ; credites de 15 % un an auparavant, ils chutent alors a 9 % [ 19 ] . Ils obtiennent finalement 8,4 % des voix, soit 2,3 points de moins qu'en 2009 [ 20 ] et ne sont plus que la quatrieme force politique du pays, derriere Die Linke . En consequence de cet echec, Jurgen Trittin et Katrin Goring-Eckardt demissionnent de leurs fonctions a la tete du parti [ 21 ] .

L'annee 2016 est marquee par des performances contrastees dans les Lander. Si le parti se maintient au pouvoir dans le Bade-Wurtemberg , au moyen d'une coalition avec les chretiens-democrates , il regresse en Rhenanie-Palatinat , ou il reste au gouvernement dans le cadre d'une coalition avec les sociaux-democrates et les liberaux , en Saxe-Anhalt , ou il accede au pouvoir avec une coalition avec la CDU et le SPD , et Mecklembourg-Pomeranie-Occidentale , ou il se trouve exclu du Landtag. A cette occasion, il n'est plus represente dans l'ensemble des assemblees parlementaires allemandes.

Les Verts sont passes de 65 000 membres en 2017 a 85 000 en 2019. Leur electorat est plutot jeune et feminin, mais possede surtout un fort capital culturel et un capital financier confortable. Leurs zones de faiblesse se trouvent d’ailleurs dans les Lander les plus pauvres, notamment dans l'est de l’Allemagne [ 22 ] .

Retour dans le gouvernement federal (depuis 2021) [ modifier | modifier le code ]

A la suite des elections federales de septembre 2021 , qui voient les Verts remporter 118 sieges au Bundestag soit 51 de plus que lors des precedentes elections, le parti annonce son intention d'entamer des negociations pour la formation d'un gouvernement aussi bien avec les dirigeants du SPD que de la CDU/CSU [ 23 ] . Le 6 octobre, les Verts se disent pret a ouvrir des negociations exploratoires avec le parti social-democrate dans l'optique de mettre en place une coalition en feu tricolore incluant le parti liberal-democrate [ 24 ] . Le 15 octobre, les dirigeants des trois partis annoncent s'etre mis d'accord sur la formation d'un gouvernement et meme si des tensions apparaissent a la mi-novembre notamment sur la question des mesures de lutte contre le rechauffement climatique, l'accord-cadre de gouvernement est maintenu [ 25 ] . Le 8 decembre, Olaf Scholz est alors elu chancelier par le Bundestag a la tete d'un gouvernement de coalition incluant les Verts et le Parti liberal-democrate [ 26 ] . Il s'agit la de la premiere coalition en feu tricolore au niveau federal. En 2021, face aux menaces russes de couper le gaz, le ministre ecologiste Robert Habeck relance les centrales au charbon, a rebours de toutes ses convictions [ 27 ] .

Prises de positions [ modifier | modifier le code ]

Lors de la campagne electorale de 2021, le parti decrit la Chine comme une ≪ rivale systemique ≫ de l’Europe et indique qu'il ≪ faut exercer davantage de pression ≫ sur la Russie [ 28 ] .

Resultats electoraux [ modifier | modifier le code ]

Elections au Bundestag [ modifier | modifier le code ]

Annee % Mandats Rang Tete(s) de liste Gouvernement
1980 1,5
0   /   519
4 e Extra-parlementaire
1983 5,6
28   /   520
4 e Petra Kelly Opposition
1987 8,3
44   /   519
4 e Petra Kelly Opposition
1990 3,8
8   /   662
4 e Petra Kelly Opposition
1994 7,3
49   /   672
3 e Antje Vollmer Opposition
1998 6,7
47   /   669
3 e Joschka Fischer Cabinet Schroder I
2002 8,6
55   /   603
3 e Joschka Fischer Cabinet Schroder II
2005 8,1
51   /   614
5 e Joschka Fischer Opposition
2009 10,7
68   /   622
5 e Jurgen Trittin Opposition
2013 8,4
63   /   631
4 e Jurgen Trittin et Katrin Goring-Eckardt Opposition
2017 8,9
67   /   709
6 e Katrin Goring-Eckardt et Cem Ozdemir Opposition
2021 14,8
118   /   736
3 e Annalena Baerbock Cabinet Scholz

Elections europeennes [ modifier | modifier le code ]

Annee % Mandats Rang Tete(s) de liste Groupe
1979 3,2
0   /   78
4 e
1984 8,2
7   /   78
3 e ARC
1989 8,4
7   /   78
3 e Verts
1994 10,1
12   /   99
3 e Verts
1999 6,4
7   /   99
3 e Verts/ALE
2004 11,9
13   /   99
3 e Verts/ALE
2009 12,1
14   /   99
3 e Rebecca Harms
Reinhard Butikofer
Verts/ALE
2014 10,7
12   /   96
3 e Rebecca Harms Verts/ALE
2019 20,5
21   /   96
2 e Ska Keller
Sven Giegold
Verts/ALE

Elections dans les Lander [ modifier | modifier le code ]

Bade-Wurtemberg [ 29 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position Gouvernement
1980 5,3
6   /   124
4 e Opposition
1984 8,0
9   /   126
3 e Opposition
1988 7,9
10   /   125
3 e Opposition
1992 9,5
13   /   146
4 e Opposition
1996 12,1
19   /   155
3 e Opposition
2001 7,7
10   /   128
4 e Opposition
2006 11,7
17   /   139
3 e Opposition
2011 24,2
36   /   138
2 e Kretschmann I
2016 30,3
47   /   143
1 er Kretschmann II
2021 32,6
58   /   154
1 er Kretschmann III

Basse-Saxe [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1982 6,5
11   /   171
3 e
1986 7,1
11   /   155
3 e
1990 5,5
8   /   155
4 e
1994 7,4
13   /   161
3 e
1998 7,0
12   /   157
3 e
2003 7,6
14   /   183
4 e
2008 8,0
12   /   152
4 e
2013 13,7
20   /   137
3 e
2017 8,7
12   /   137
3 e
2022 14,54
24   /   146
3 e

Baviere [ 30 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position Gouvernement
1998 5,7
14   /   204
3 e Opposition
2003 7,7
15   /   180
3 e Opposition
2008 9,4
19   /   187
4 e Opposition
2013 8,6
18   /   180
4 e Opposition
2018 17,5
38   /   205
2 e Opposition

Berlin [ 31 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2001 9,1
14   /   141
5 e
2006 13,1
23   /   149
4 e
2011 17,6
29   /   149
3 e
2016 15,2
27   /   160
3 e
2021 18,88
32   /   147
2 e
2023 18,39
34   /   159
3 e

Brandebourg [ 32 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1990 9,3
6   /   88
4 e
1994 2,9
0   /   88
4 e
1999 1,9
0   /   89
5 e
2004 3,6
0   /   88
5 e
2009 5,7
5   /   88
5 e
2014 6,2
6   /   88
5 e
2019 10,8
10   /   88
4 e

Breme [ 33 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1991 11,4
11   /   100
3 e
1995 13,1
14   /   100
3 e
1999 9,0
10   /   100
3 e
2003 12,8
12   /   83
3 e
2007 16,5
14   /   83
3 e
2011 22,5
21   /   83
2 e
2015 15,1
14   /   83
3 e
2019 17,4
16   /   84
3 e

Hambourg [ 34 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2001 8,6
11   /   121
4 e
2004 12,3
17   /   121
3 e
2008 9,6
12   /   121
3 e
2011 11,2
14   /   121
3 e
2015 12,3
15   /   121
3 e
2020 24,2
33   /   121
2 e

Hesse [ 35 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2003 10,1
12   /   110
3 e
2008 7,5
9   /   110
4 e
2009 13,7
17   /   118
4 e
2013 11,1
14   /   110
3 e
2018 19,8
29   /   137
3 e

Mecklembourg-Pomeranie-Occidentale [ 36 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1990 6,4
0   /   66
4 e
1994 3,7
0   /   71
5 e
1998 2,7
0   /   71
5 e
2002 2,6
0   /   71
5 e
2006 3,4
0   /   71
5 e
2011 8,7
7   /   71
4 e
2016 4,8
0   /   71
5 e
2021 6,30
5   /   79
5 e

Rhenanie-du-Nord-Westphalie [ 37 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2000 7,1
17   /   231
4 e
2005 6,2
12   /   187
4 e
2010 12,1
23   /   181
3 e
2012 11,3
29   /   237
3 e
2017 6,4
14   /   199
5 e
2022 18,19
39   /   195
3 e

Rhenanie-Palatinat [ 38 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1996 6,9
7   /   101
4 e
2001 5,2
6   /   101
4 e
2006 4,6
0   /   101
4 e
2011 15,4
18   /   101
3 e
2016 5,3
6   /   101
5 e
2021 9,3
10   /   101
3 e

Sarre [ 39 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1980 2,9
0   /   51
4 e
1985 2,5
0   /   51
4 e
1990 2,6
0   /   51
5 e
1994 5,53
3   /   51
3 e
1999 3,2
0   /   51
3 e
2004 5,6
3   /   51
3 e
2009 5,9
3   /   51
5 e
2012 5,0
2   /   51
5 e
2017 4,0
0   /   51
5 e
2022 4,99
0   /   51
4 e

Saxe [ 40 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1990 5,6
10   /   160
4 e
1994 4,1
0   /   120
4 e
1999 2,6
0   /   120
4 e
2004 5,1
6   /   124
6 e
2009 6,4
9   /   132
5 e
2014 5,7
8   /   126
5 e
2019 8,63
12   /   119
4 e

Saxe-Anhalt [ 41 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2002 2,0
0   /   115
6 e
2006 3,6
0   /   97
5 e
2011 7,1
9   /   105
4 e
2016 5,2
5   /   87
5 e
2021 5,94
6   /   97
5 e

Schleswig-Holstein [ 42 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
2000 6,2
5   /   89
4 e
2005 6,2
4   /   69
4 e
2009 12,4
12   /   95
4 e
2012 13,2
10   /   69
3 e
2017 12,90
10   /   73
3 e
2022 18,32
14   /   69
2 e

Thuringe [ 43 ] [ modifier | modifier le code ]

Annee % Sieges Position
1990 6,5
6   /   89
5 e
1994 4,5
0   /   88
4 e
1999 1,9
0   /   88
5 e
2004 4,5
0   /   88
4 e
2009 6,2
6   /   88
5 e
2014 5,7
6   /   91
5 e
2019 5,19
5   /   90
5 e


Representation actuelle de l'Alliance 90/Les Verts dans les Lander
  • a la tete du gouvernement
  • membre de la coalition gouvernementale
  • dans l'opposition

En gras, le meilleur resultat et en italique le moins bon resultat dans chaque Land.

  • a la tete du gouvernement
  • membre de la coalition gouvernementale
  • dans l'opposition
Annee BW BY BE BB HB HH HE MV NI NW RP SL SN ST SH TH
1980 5,3 3,6 2,9
1981 7,2
1982 4,6 7,7
6,8
8,0 6,5
1983 5,4 5,9 4,5 3,6
1984 8,0
1985 10,6 4,6 2,5
1986 7,6 10,4 7,1
1987 10,7 7,0 9,4 5,9 3,9
1988 7,9 2,9
1989 11,8
1990 6,4 5,0 9,3 a   9,3 b   5,5 5,0 2,6 5,6 5,3 6,5
1991 11,4 7,2 8,8 6,5
1992 9,5 5,0 c  
1993 13,5
1994 5,9 2,9 3,7 7,4 5,5 4,1 5,1 4,5
1995 13,2 13,1 11,2 10,0
1996 12,1 6,9 8,1
1997 13,9
1998 5,9 2,7 7,0 3,2
1999 9,9 1,9 9,0 7,2 3,2 2,6 1,9
2000 7,1 6,2
2001 7,7 9,1 8,5 5,2
2002 2,6 2,0
2003 7,7 12,8 10,1 7,6
2004 3,6 12,3 5,6 5,1 4,5
2005 6,2 6,2
2006 11,7 13,1 3,6 4,6 3,6
2007 16,5
2008 9,4 9,6 7,5 8,0
2009 5,7 13,7 5,9 6,4 12,4 6,2
2010 12,1
2011 24,2 17,6 22,5 11,2 8,7 15,4 7,1
2012 11,3 5,0 13,2
2013 8,6 11,1 13,7
2014 6,2 5,7 5,7
2015 15,1 12,2
2016 30,3 15,2 4,8 5,3 5,2
2017 8,7 6,4 4,0 12,9
2018 17,6 19,8
2019 10,8 17,4 8,6 5,2
2020 24,2

a  Bundnis 90: 6,4 %, Grune: 2,8 %
b  Grune: 4,2 %, Neues Forum: 2,9 %, Bundnis 90: 2,2 %
c  Precisement 4,97 % donc sous la barre des 5 % necessaire pour obtenir une representation

Personnalites [ modifier | modifier le code ]

Presidents [ modifier | modifier le code ]

1980 August Haußleiter (apres son depart en , Dieter Burgmann), Petra Kelly , Norbert Mann
1981-1982 Dieter Burgmann, Petra Kelly, Manon Maren-Grisebach
1982-1983 Manon Maren-Grisebach, Wilhelm Knabe, Rainer Trampert
1983-1984 Wilhelm Knabe, Rainer Trampert, Rebekka Schmidt
1984-1987 Rainer Trampert, Lukas Beckmann, Jutta Ditfurth
1987-1989 Jutta Ditfurth, Regina Michalik, Christian Schmidt
1989-1990 Ralf Fucks, Ruth Hammerbacher, Verena Krieger
1990-1991 Renate Damus, Heide Ruhle , Hans-Christian Strobele
1991-1993 Ludger Volmer, Christine Weiske
1993-1994 Marianne Birthler, Ludger Volmer
1994-1996 Krista Sager, Jurgen Trittin
1996-1998 Jurgen Trittin, Gunda Rostel
1998-2000 Gunda Rostel, Antje Radcke   (de)
2000-2001 Renate Kunast , Fritz Kuhn
2001-2002 Fritz Kuhn, Claudia Roth
2002-2004 Angelika Beer , Reinhard Butikofer
2004-2008 Reinhard Butikofer, Claudia Roth
2008-2013 Claudia Roth , Cem Ozdemir
2013-2018 Cem Ozdemir, Simone Peter
2018-2022 Robert Habeck et Annalena Baerbock
depuis 2022 Omid Nouripour et Ricarda Lang

Autres membres notables [ modifier | modifier le code ]

Membres renommes decedes [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. Senem Aydin-Duzgit, Constructions of European Identity : Debates and Discourses on Turkey and the EU , Palgrave Macmillan , , 223  p. ( ISBN   978-0-230-34838-7 , lire en ligne ) , p.  18
  2. (en) Wolfram Nordsieck, ≪  Parties and Elections in Europe  ≫ (consulte le ) .
  3. Christian Krell, Sozialdemokratie und Europa : Die Europapolitik von SPD, Labour Party und Parti Socialiste , VS Verlag fur Sozialwissenschaften/Springer-Verlag, , p.  130
  4. https://www.humanite.fr/nord-stream-2-quoi-jouent-les-verts-allemands-700795
  5. Johanna Luyssen , ≪  En Allemagne, la gauche enterree par les Grunen  ≫, sur Liberation (consulte le )
  6. Ansgar Graw , ≪  Grunen-Parteitag: Die Frauen entscheiden, ob debattiert wird  ≫, DIE WELT ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  7. (de) Muller, ≪  Grune fur feministische Außenpolitik: Mehr Frauen fur mehr Frieden?  ≫, sur www.spiegel.de (consulte le )
  8. (de) ≪  Grune mit so viel Mitgliedern wie nie: ?Wir sind immer noch der Underdog“  ≫, sur tagesspiel.de , (consulte le )
  9. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai et aj (en) E. Gene Frankland, ≪ Germany. The rise, fall and recovery of Die Grunen ≫ , dans Dick Richardson et Chris Rootes, The Green challenge : the development of Green parties in Europe , Routledge, ( ISBN   978-0-415-10649-8 ) , p.  15-31
  10. a b c d e f g h i j k l m n et o ≪  Aeroport et Luttes Ecologiques (1964 - 2018)  ≫, sur laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.com , (consulte le )
  11. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r (en) Geoffrey Pridham , ≪  Ecologists in politics: the West German case  ≫, Parliamentary Affairs , vol.  XXXI, n o  4,‎ , p.  436?444 ( ISSN   1460-2482 et 0031-2290 , DOI   10.1093/oxfordjournals.pa.a054281 , lire en ligne , consulte le )
  12. a b et c (en) Dick Richardson et Chris Rootes , The Green challenge : the development of Green parties in Europe , London/New York, Routledge , , 268  p. ( ISBN   0-415-10649-4 , 978-0-415-10649-8 et 0-415-10650-8 , OCLC   30319507 , lire en ligne ) , p.  12-13
  13. a b et c Olivier Cyran, ≪  Verts allemands : dans le laboratoire de l’ecolo-bourgeoisie  ≫, Le Monde diplomatique ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  14. ≪  Il y a trente ans, les Verts revolutionnaient la politique allemande ≫  ≫, sur slate.fr , .
  15. Anne-Marie Pailhes, ≪  Les groupes ecologistes en RDA de 1980 a 1990 : continuite dans l'eclatement et l'eclectisme. Groupe de travail Republique democratique allemande, . ?halshs-01468501?  ≫, Connaissance de la RDA, ,‎ , pp. 71-102 ( lire en ligne )
  16. Patrick Saint-Paul, ≪  Le lent rapprochement des Verts avec la chanceliere "ecolo-compatible"  ≫, Le Figaro ,‎ , p.  10 .
  17. Nicolas Barotte, ≪  Pedophilie : les Verts rattrapes par le passe  ≫, Le Figaro ,‎ , p.  6 .
  18. Frederic Lemaitre, ≪  Pedophilie : Verts de honte en Allemagne  ≫, sur Le Monde , (consulte le ) .
  19. Frederic Lemaitre, ≪  Les Verts allemands au centre d'une nouvelle polemique sur la pedophilie  ≫, sur le Monde , .
  20. Nicolas Barotte, ≪  Le grand desarroi de la gauche allemande  ≫, Le Figaro ,‎ , p.  6 .
  21. Jean-Jacques Mevel, ≪  En Europe, les Verts font grise mine  ≫, Le Figaro ,‎ , p.  8 ( lire en ligne ) .
  22. Augustin Herbet , ≪  Les limites des partis "verts" : l'allegeance aux groupes sociaux dominants  ≫, sur Le Vent Se Leve ,
  23. Agence France-Presse , ≪  Elections en Allemagne : SPD et CDU dans un mouchoir de poche, la nouvelle coalition esperee pour Noel  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  24. (de) ≪  FDP nimmt Grunen-Vorschlag zu Ampel-Sondierungen an  ≫, Der Spiegel ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  25. ≪  Les Verts allemands mecontents de la tournure que prennent les negociations de coalition  ≫, Le Monde.fr ,‎ ( lire en ligne )
  26. ≪  llemagne : Olaf Scholz elu chancelier par le Bundestag, Angela Merkel quitte definitivement ses fonctions  ≫, Le Monde.fr ,‎ ( lire en ligne )
  27. ≪  Allemagne : Robert Habeck, l'ecolo qui va au charbon  ≫, sur LExpress.fr , (consulte le )
  28. ≪  Les Verts allemands entendent rompre avec la diplomatie d’Angela Merkel  ≫, Le Monde.fr ,‎ ( lire en ligne )
  29. ≪  Wahlergebnisse ? Baden-Wurttemberg (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  30. ≪  Wahlergebnisse ? Bayern (Landtagswahl 2018 und fruhere Landtagswahlen)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  31. ≪  Wahlergebnisse ? Berlin (Abgeordnetenhauswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  32. ≪  Wahlergebnisse ? Brandenburg (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  33. ≪  Wahlergebnisse ? Bremen (Burgerschaftswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  34. ≪  Wahlergebnisse - Hamburg (Burgerschaftswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  35. ≪  Wahlergebnisse ? Hessen (Landtagswahl 2018 und bisherige Landtagswahlen)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  36. ≪  Wahlergebnisse ? Mecklenburg-Vorpommern (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  37. ≪  Wahlergebnisse ? Nordrhein-Westfalen (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  38. ≪  Wahlergebnisse ? Rheinland-Pfalz (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  39. ≪  Wahlergebnisse ? Saarland (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  40. ≪  Wahlergebnisse ? Sachsen (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  41. ≪  Wahlergebnisse ? Sachsen-Anhalt (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  42. ≪  Wahlergebnisse ? Schleswig-Holstein (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )
  43. ≪  Wahlergebnisse ? Thuringen (Landtagswahl)  ≫, sur www.wahlrecht.de (consulte le )

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

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Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Lien externe [ modifier | modifier le code ]