Guerre anglo-egyptienne (1882)
The Illustrated London News
, No.2256-Vol. LXXXI, Saturday, July 29, 1882, p.102
Forces en presence
40 560
|
Indeterminees
|
Batailles
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La
Guerre anglo-egyptienne
(en
arabe
:
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al-??al?l al-Br???nn? al-Mi?r
) est un conflit militaire qui a lieu en
1882
entre les forces
egyptiennes
d'
Urabi Pacha
et le
Royaume-Uni
. Elle fait suite au
soulevement nationaliste d'Urabi Pacha
contre le
khedive
Tawfiq Pacha
et debouche sur la
mainmise britannique en Egypte
.
En
1878
, un officier de l'armee egyptienne,
Ahmed Urabi
(alors connu en anglais sous le nom d'Urabi Pacha), se mutine et tente un
coup d’Etat
contre
Tawfiq Pacha
,
khedive
d'
Egypte
et du
Soudan
, d'abord pour des raisons de disparites de remuneration entre Egyptiens et Europeens. L’Egypte est a cette epoque un territoire quasiment
autonome
de l’
Empire ottoman
mais reste quand meme symboliquement rattache au
sultan
ottoman qui est considere comme
calife
de l’
Islam
. En
, les gouvernements francais et britannique envoient une ≪ note conjointe ≫ au gouvernement egyptien, dans laquelle ils declarent reconnaitre l'autorite du khedive. Le
, des navires de guerre britanniques et francais arrivent au large de la cote d'
Alexandrie
. Toutefois, la
France
se retire par la suite et ne participe pas au debarquement d'une force armee, les credits de guerre n'ayant pas ete votes au Parlement.
Du fait de l'absence d'information definitive sur ce point, les raisons de l'envoi d'une flotte de guerre britannique sur la cote d'Alexandrie restent un sujet de debat historique.
Dans leur essai
Africa and the Victorians
(1961), Ronald Robinson et John Gallagher soutiennent que l'invasion britannique a ete ordonnee afin de supprimer les risques d'anarchie que la revolte d'
Ahmed Urabi
representait, ainsi que pour proteger le controle europeen et britannique sur le
canal de Suez
, indispensable au maintien des relations avec l'
Inde britannique
[
1
]
.
A. G. Hopkins rejette la these de Robinson et Gallagher. En s'appuyant sur des documents originaux et des sources de seconde main, il estime qu'Urabi ne presentait pas un reel danger pour le canal de Suez, et que ses troupes n'etaient pas des ≪ anarchistes ≫, mais plutot des gardiens de la loi et de l'ordre. Au contraire, il estime que le cabinet britannique de
William Gladstone
recherchait d'abord a proteger les interets des investisseurs britanniques en Egypte, et a entretenir sa popularite interne. Hopkins met en evidence les investissements britanniques croissants massivement en Egypte dans les annees 1880, en partie du fait de la dette du
khedive
pour financer la construction du canal de Suez, ainsi que les liens etroits qui existaient entre le gouvernement britannique et le secteur economique. Il estime que cette volonte de proteger les interets economiques de la Grande-Bretagne coincidait avec le souhait, au sein du
parti liberal
, de rivaliser avec la popularite du
parti conservateur
par une politique etrangere active. Hopkins cite une lettre d'
Edward Malet
, le consul general britannique en Egypte a l'epoque, a un membre du cabinet Gladstone, dans laquelle il presente ses felicitations pour l'invasion : ≪ Vous avez combattu pour toute la Chretiente, et l'histoire le reconnaitra. Si je puis me permettre, vous avez egalement donne au parti liberal un nouveau mandat de popularite et de pouvoir
[
2
]
≫.
John Galbraith et Afaf Lutfi al-Sayyid-Marsot confirment la these de Hopkins, bien que leurs arguments se concentrent sur la maniere dont certaines personnes au sein de l'administration bureaucratique du gouvernement britannique ont utilise leurs positions pour faire apparaitre l'invasion comme l'option preferable aux yeux du cabinet Gladstone. Ils decrivent d'abord les intrigues d'Edward Malet, qui s'attache a depeindre a ses superieurs le gouvernement egyptien comme instable
[
3
]
. Selon l'analyse de Galbraith et al-Sayyid-Marsot, Malet pensait naivement qu'il pourrait convaincre les Britanniques d'intimider l’Egypte par une demonstration de force, sans aller jusqu'a une invasion et une occupation en bonne et due forme. Ils insistent egalement sur le role de l'amiral Beauchamp Seymour, qui, dans ses telegrammes de reponse au gouvernement, appuya en faveur des bombardements en exagerant le danger que representaient les forces d'Urabi pour ses navires.
- 1st
Infantry Division (
lieutenant-general
GHS Willis)
- 1st
Armoured Infantry Brigade (
major-general
HRH le
duc de Connaught
)
- 2nd
Infantry Brigade (major-general Gerald Graham VC)
- 1st
Battalion, The Buffs (Royal East Kent Regiment)
- 1st
Battalion, Royal Irish Fusiliers (Princess Victoria’s)
- 2nd
Battalion, Royal Irish Fusiliers (Princess Victoria’s)
- 2nd
Battalion, York and Lancaster Regiment
- Troupes divisionnaires
- 19th
Royal Hussars (Queen Alexandra's Own) (2 squadrons)
- 2nd
Battalion,
Duke of Cornwall's Light Infantry
Regiment
- A Battery,
1st
Field Brigade, Royal Artillery
- D Battery,
1st
Field Brigade, Royal Artillery
- 24 Field Company, Royal Engineers
- 12 Company, Army Commissariat and Transport Corps
- 1 Bearer Company, Army Hospital Corps (Half)
- 3 Field Hospital, Army Hospital Corps
- 2nd
Division
(lieutenant-general sir Edward Hamley)
- 3rd
(Highland) Infantry Brigade (major-general sir Archibald Alison)
- 4th
Brigade (major-general sir Evelyn Wood VC)
- Troupes divisionnaires
- 19th
Hussars (2 squadrons)
- 3rd
Battalion,
King’s Royal Rifle Corps
- I Battery,
2nd
Field Brigade, Royal Artillery
- N Battery,
2nd
Field Brigade, Royal Artillery
- 26 Field Company,
Royal Engineers
- 11 Company, Army Commissariat and Transport Corps
- 2 Bearer Company,
Army Hospital Corps
(Half)
- 4 Field Hospital, Army Hospital Corps
- 5 Field Hospital, Army Hospital Corps
- Contingent indien (major-general sir Herbert Macpherson VC)
|
- Cavalry Division (major-general sir Drury Curzon Drury-Lowe)
- 1st
(Heavy) Cavalry Brigade (
general de brigade
sir Baker Creed Russell)
- 2nd
(Bengal) Cavalry Brigade (general de brigade H. C. Wilkinson)
- 2nd
Bengal Cavalry
- 6th
Bengal Cavalry
- 13th
Bengal Lancers
- Troupes divisionnaires
- N Battery, A Horse Brigade,
Royal Horse Artillery
- Mounted Infantry Battalion
- 17 Company, Army Commissariat and Transport
- 6 Field Hospital, Army Hospital Corps
- Troupes de l'armee
- Naval Brigade
- Battalion, Royal Marine Light Infantry
- G Battery, B Horse Brigade, Royal Horse Artillery
- F Battery,
1st
Field Brigade, Royal Field Artillery
- H Battery,
1st
Field Brigade, RFA
- C Battery,
3rd
Field Brigade, RFA
- J Battery,
3rd
Field Brigade, RFA
- T Battery,
3rd
Field Brigade, RFA
- Royal Marine Artillery
- 1 Battery, London Division, Royal Garrison Artillery
- 4 Battery, London Division, RGA
- 5 Battery, London Division, RGA
- 5 Battery, Scottish Division, RGA
- 6 Battery, Scottish Division, RGA
- Train
- A (Bridging) Troop, Royal Engineers
- C (Telegraph) Troop, RE
- Railway Troop, RE
- 8 Field Company, RE
- 17 Field Company, RE
- 18 Field Company, RE
- A Company, Queen’s Own Madras Sappers and Miners
- I Company, QOMS&M
- 8 Company, Army Commissariat and Transport Corps
- 15 Company, ACT Corps
- Auxiliary Company, ACT Corps
- 2 Bearer Company, Army Hospital Corps
- 1 Field Hospital, AHC
- 3 Field Hospital, AHC
- 7 Field Hospital, AHC
- 8 Field Hospital, AHC
- Army Post Office Corps (M Company 49th Middlesex Rifle Volunteers)
|
Le
, alors que les flottes de guerre britanniques et francaises mouillent au large d'
Alexandrie
, une emeute anti-chretienne y cause la mort de cinquante Europeens. Le colonel
Ahmed Urabi
ordonne a ses forces de reprimer l'emeute, mais les Europeens fuient la ville, pendant que l'armee d'Urabi commence a la fortifier. La flotte francaise est reticente a engager des hostilites directes, mais, apres le rejet d'un ultimatum ordonnant la cessation de l'armement de la ville, les navires de guerre britanniques la bombardent le
pendant plus de dix heures. Puis la ville est occupee par les troupes de marine. Aucun navire n'est perdu, mais une grande partie de la ville est detruite par les incendies allumes par les obus explosifs, ou par les troupes d'Urabi tentant de la detruire avant qu'elle ne tombe aux mains des Britanniques
[
4
]
.
Tawfiq Pacha
, qui avait deplace sa
cour
a Alexandrie depuis le debut de la revolte, proclame qu'Urabi est un rebelle et le demet officiellement de ses fonctions au gouvernement.
Le
, les forces britanniques debarquees dans la ville se montent a environ 3 750 hommes, sous les ordres de sir
Archibald Allison
. Le
, un millier d'hommes supplementaires debarquent
[
5
]
.
Urabi replique en obtenant une
fatwa
des
cheikhs
d'
Al Azhar
, qui condamne
Tawfiq Pacha
comme traitre a son pays et a sa religion, et qui absout tous ceux qui le combattent. Urabi declare en outre la guerre au
Royaume-Uni
et met en œuvre la
conscription
. Il se retranche a
Kafr el-Dawwar
avec environ 12 000 a 15 000 hommes, bloquant ainsi la route entre
Alexandrie
et
Le Caire
[
6
]
.
Le
, cette bataille oppose une armee egyptienne commandee par
Ahmed Urabi
et des forces britanniques sous les ordres de sir
Archibald Alison
. Celui-ci quitte
Alexandrie
vers
Le Caire
debut aout. Il se heurte aux retranchements d'Urabi le soir du 5. Bien que les Britanniques parviennent a faire refluer des Egyptiens superieurs en nombre, l'offensive n'est pas decisive. La tombee de la nuit et l'arrivee de renforts egyptiens amenent sir Alison a ordonner une retraite en bon ordre. Il presente ensuite son mouvement comme une simple reconnaissance en force, destinee a verifier des rumeurs de retraite de l'ennemi et a reconnaitre ses positions. Au contraire, Urabi fait de cette action une offensive d'ampleur qu'il a repousse, et Le Caire est bientot plein de rumeurs d'un echec britannique. Quoi qu'il en soit, le resultat en est que les Britanniques abandonnent tout espoir qu'ils auraient pu avoir d'atteindre Le Caire par le nord, et qu'ils decident plutot de deplacer leur base d'operations a
Ismailia
[
7
]
,
[
8
]
.
Sir
Garnet Wolseley
arrive a Alexandrie le
avec de nouvelles troupes, y compris des troupes du
genie
comprenant des
pontonniers
, du
genie ferroviaire
et des unites de
transmission
. Il concoit cette campagne avant tout comme un defi logistique, car il pense que les Egyptiens n'opposeront pas une grande resistance
[
9
]
. Deux jours apres son arrivee, il feint de rembarquer pour la baie d'
Aboukir
, mais debarque en fait a
Port-Said
, d'ou il occupe facilement
Ismailia
le
sans resistance
[
10
]
.
Les troupes de
Wolseley
a
Ismailia
se montent a environ 9 000 hommes, et le genie s'emploie a reparer la ligne de chemin de fer de Suez. Un petit detachement est envoye le long d'un canal secondaire jusqu'au village de Kassassin, ou il arrive le
. La, il est attaque par des forces superieures en nombre, commandees par
Urabi
. Les deux bataillons de quatre canons tiennent leur position jusqu'a l'arrivee de renforts de cavalerie lourde, qui leur permettent de lancer une contre-attaque, obligeant Urabi a reculer de huit kilometres avec de lourdes pertes
[
10
]
.
Le corps principal de l'armee commence son mouvement vers Kassassin et les plans pour la bataille de Tel el-Kebir sont dresses. Malgre quelques escarmouches, tout est pret le
, et, la nuit tombee, l'armee lance son attaque
[
10
]
.
Le
, Urabi se redeploie pour defendre
Le Caire
contre Wolseley. Sa principale force se retranche a Tel el-Kebir, au nord de la voie ferree et du canal secondaire, tous deux reliant Le Caire a
Ismailia
, sur le canal. Les defenses sont preparees a la hate, par manque de temps. Les forces d'Urabi possedent 60 pieces d'artillerie et des
fusils a chargement par la culasse
. Wolseley fait personnellement plusieurs reconnaissances, et se rend compte que les Egyptiens n'ont pas place d'avant-postes devant leurs lignes de defense pour la nuit, ce qui rend possible une approche sous le couvert de l'obscurite. Il envoie donc ses forces en approche de nuit et ordonne l'attaque frontale a l'aube.
La surprise chez les defenseurs n'est pas totale, et ils ouvrent le feu de leurs canons et de leurs fusils alors que les attaquants sont encore a 500
m
. Mais la fumee des tirs les gene. Les trois bataillons britanniques arrivent en meme temps dans les tranchees ennemies avec peu de pertes, et la victoire est decisive
[
10
]
.
Les pertes officielles de l'armee britannique se montent a 57 hommes, contre environ deux mille Egyptiens. La chaleur cause plus de pertes aux Britanniques que l'action de l'ennemi
[
9
]
. Les troupes d'Urabi sont mises en deroute, et la cavalerie britannique les poursuit et prend Le Caire, reste sans defense.
Le
khedive
retrouve son pouvoir, et la guerre prend fin. La plus grande partie de l'armee britannique rembarque a Alexandrie pour la Grande-Bretagne a partir de novembre, ne laissant qu'une armee d'occupation
[
10
]
.
Au cours de la preparation de la
bataille de Tel el-Kebir
, un regiment specialement cree pour cela exploita un transport ferroviaire d'approvisionnement et de troupes, et repara la voie ferree. Le jour de la bataille, le
, un train entra dans la gare de Tel el-Kebir entre
8
h
et
9
h
et ≪ la trouva completement bloquee par des trains plein de munitions de l'ennemi, la voie jonchee de morts et de blesses, et nos propres soldats errant dans les lieux, rendus presque fous par le manque d'eau ≫ (extrait du journal du capitaine Sidney Smith). Une fois la gare degagee, les blesses, les prisonniers et les soldats purent etre transportes a l'arriere, avec du ravitaillement
[
10
]
.
Suivant la progression des troupes, des lignes telegraphiques furent posees de chaque cote du canal secondaire. A
2
h
du matin le
,
Wolseley
put envoyer un message au
major-general
sir
Herbert MacPherson
qui se trouvait a l'extreme aile gauche avec le contingent indien et la brigade navale. A Tel el-Kebir un poste de telegraphe de campagne fut installe dans des locaux de transport dans lesquels
Urabi
etait present la veille encore. A
8
h
30
le
, apres la victoire de Tel el-Kebir, Wolseley utilisa le telegramme pour en envoyer la nouvelle a la reine
Victoria
; il recut sa reponse a
9
h
15
le meme jour. Apres avoir relie la ligne au reseau general, la section travailla sur la liaison telephonique
Les precurseurs du
British Forces Post Office
firent leurs debuts dans cette campagne, constitues a partir du 24th Middlesex Rifle Volunteers. Pour la premiere fois dans l'histoire militaire britannique, des postiers militaires specialement entraines accomplirent le service postal sur un theatre d'operations. Lors de la bataille de Kassassin, ils furent les premiers postiers militaires a essuyer le feu ennemi
[
11
]
.
Le premier ministre
Gladstone
envisageait initialement de traduire
Ahmed Urabi
en justice et de l'executer, en le presentant comme ≪ un tyran egoiste qui pouvait a la fois opprimer le peuple egyptien et devenir comme un nouveau
Saladin
, un massacreur de chretiens ≫. Mais, apres avoir lu le journal d'Urabi, trouve lors de sa capture, et considere d'autres elements, il se rendit compte qu'il n'y avait guere de quoi ≪ diaboliser ≫ Urabi dans un proces public. Les charges furent donc reduites, et Urabi, ayant admis s'etre rebelle, fut exile
[
2
]
.
Les
troupes britanniques
occuperent l’
Egypte
a compter de cette campagne, et jusqu'aux traites anglo?egyptiens de 1922 et de
1936
, qui rendent progressivement le controle du pays au gouvernement egyptien.
Hopkins affirme que la Grande-Bretagne a maintenu son occupation de l’Egypte apres
1882
afin de garantir les investissements britanniques : ≪ La Grande-Bretagne a d'importants interets a defendre en Egypte, et elle n'etait prete a s'en retirer qu'a condition que la securite de ces interets soit garantie ? et cela ne fut jamais le cas ≫. Ce point de vue est confirme par l'augmentation des investissements britanniques en Egypte au cours de l'occupation, par la baisse des taux d'interet et la hausse des obligations
[
2
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