Les
Wallons
sont les habitants de la
Region wallonne
(egalement appelee
Wallonie
) dont le territoire couvre les regions belges de langues francaise et allemande. La majorite des Wallons parlent le francais. La
langue wallonne
est pratiquee
principalement
Interpretation abusive ?
dans des activites litteraires
[
2
]
, musicales
[
3
]
et theatrales
[
4
]
.
Le terme
Wallon
vient de
Walh
, tres vieux mot germanique utilise par les Germains pour designer les populations celtophones ou romanes.
Selon les regions,
Walh
s'est transforme, notamment par des emprunts a d'autres langues, et son sens a ete reduit. C'est le cas de
Wallon
qui fut cree dans le
roman
avec d'autres termes apparentes mais les a tres vite supplantes.
Sa plus ancienne trace ecrite remonte a
1465
dans les
Memoires de Jean, sire de Haynin et de Louvignies
, ou
Jean de Haynin
designe les populations romanes des
Pays-Bas bourguignons
.
La portee semantique se reduira encore un peu plus sous le regime francais, puis a l'epoque du
royaume uni des Pays-Bas
et l'independance belge pour ne plus designer que les
Belges de langue romane
.
Le clivage linguistique dans la politique belge et l'apparition du mouvement wallon ajouteront
≪ un contenu conceptuel et affectif
[
5
]
≫
au mot
Wallon
, qui designe a present les
habitants de la Wallonie
-
terre unilingue francophone
- en opposition directe au mot
Flamand
(qui designe a present
Flamands
- terre unilingue neerlandophone).
L’
haplogroupe
qui est le plus represente en Belgique est l'
Haplogroupe R1b
, reparti de maniere egale entre la sous-clade germanique R1b-U106 et la sous-clade italo-celtique R1b-P312. La moitie des Belges R1b-P312 appartiennent a la sous-clade U152 (S28) associe aux Celtes de La Tene, aux Gaulois et aux Romains, avec une frequence plus elevee en Wallonie (16 %) et au Luxembourg (14 %) qu'en Flandre (10 %)
[
6
]
. La Wallonie a un pourcentage plus eleve de U106 veritablement germanique/nordique (67 %) que la Flandre (56 %), bien que la Flandre ait un pourcentage legerement superieur de U106 au total. Cela peut s’expliquer par le fait que l’ascendance germanique des Flamands est un melange de Francs (du Danemark) et Saxons (du nord de l’Allemagne), tandis que le cote germanique des Wallons est uniquement d'origine franque
[
6
]
. L'
haplogroupe T1a
est une lignee neolithique apparue dans le croissant fertile, qui s'est probablement etendue a la Grece et a l'Italie au cours des ages du bronze et du fer, avant de venir dans le Benelux avec les Romains. Le T1a est considerablement plus eleve en Wallonie (6,4%) qu'ailleurs
[
6
]
.
Au cours de l'histoire, des Wallons ont quitte leur pays pour des raisons economiques, politiques ou religieuses.
Depuis le
XI
e
siecle, les grandes villes le long de la
Meuse
, par exemple, Dinant, Huy et Liege, faisaient du commerce avec l'Allemagne, ou les
Wallengassen
(quartiers wallons) etaient fondes dans certaines villes. A Cologne, les Wallons etaient la communaute etrangere la plus importante, comme en temoignent trois routes nommees Rue Wallonne dans la ville. Au
XIII
e
siecle, la colonisation medievale allemande de Transylvanie (centre et nord-ouest de la Roumanie) comprend egalement de nombreux Wallons. Des noms de lieux tels que Wallendorf (village wallon) et des noms de famille tels que Valendorfean (paysan wallon) peuvent etre trouves parmi les citoyens
roumains
de Transylvanie.
Au
XIV
e
siecle, les
guerres de Liege
menees dans le cadre de la conquete bourguignonne ont entraine la fuite d'une partie des habitants de Dinant vers Aix-la-Chapelle. Des communautes wallonnes durables et independantes ont ete etablies au
XVI
e
et
XVII
e
siecles en Angleterre, dans le Palatinat, a Francfort, dans les Provinces-Unies, a New-York et surtout en Suede. Les Wallons furent a l'origine de l'industrie metallurgique suedoise des le
XVII
e
siecle et la
langue wallonne
resta parlee en certaines regions jusqu'au
XIX
e
siecle
[ref. necessaire]
. Le choc de l’emigration wallonne en Suede s’est revele durable, jusqu’a incarner le mythe d’un wallon, heros syndical, qui ne correspond pas a la realite historique des
XVII
e
et
XVIII
e
siecles ni a la realite des annees 1920 en Suede.
Vers 1920, a une epoque ou la presence wallonne tend a s’effacer, nait dans le journal du syndicat des metallurgistes suedois le mythe du travailleur wallon a la fois fort et dote d’une vive conscience de classe transpose dans le passe. Ce journal,
Metallarbetaren
, ecrit ces lignes etonnantes : ≪ Les Wallons sont plus forts que les Flamands (les habitants neerlandophone de la Belgique), plus maigres, plus nerveux, plus sains, et ils vivent plus longtemps. Leur habilete et leur professionnalisme sont superieurs a ceux des
Flamands
. Ils depassent les Francais en tenacite et ardeur ? qualites qui ont favorise leur immigration en Suede. Mais leur impetuosite passionnee les fait ressembler au peuple francais. ≫ (
). Au
XIX
e
siecle, une importante immigration a entraine la creation de communautes wallonnes aux Etats-Unis (en Pennsylvanie et au Wisconsin). A la meme epoque, un grand nombre de jeunes industriels wallons partent s'installer en Allemagne pour
y developper l'industrie
, notamment a Aix-la-Chapelle et Dusseldorf.
A la suite de la federalisation de la
Belgique
, des entites federees ont ete creees, a la fois des
Communautes
et des
Regions
. L'une d'elles s'appelle la
Region wallonne
et ses habitants sont appeles des
Wallons
.
Au
, il y avait 3 435 879
Wallons
en Region wallonne
[
7
]
. La majorite d'entre eux sont des Belges francophones mais la population comprend egalement des Belges germanophones dans l'Est du pays, des Belges neerlandophones principalement dans les communes a
facilites
le long de la
frontiere linguistique
ainsi que des ressortissants de differents pays
europeens
et des immigres de diverses origines, notamment une importante communaute italienne.
Selon une premiere interpretation, les Wallons sont un
groupe ethnique
distinctif en Belgique
[
8
]
et aussi selon les seuls criteres
anthropologiques
historiques et
politiques
en Europe
[
9
]
. Cependant, d'autres criteres communs
[
10
]
tels que la
langue
, la religion, les traditions, le folklore les associent
culturellement
aux
Francais
[
11
]
,
[
12
]
, bien qu'une
culture wallonne
existe.
Selon Philippe Destatte, les Wallons partagent une ≪
identite construite
≫
[
13
]
basee sur les idees du
Mouvement wallon
.
Selon une seconde interpretation, les Wallons ne se distinguent des
Flamands
que par la langue, l'identite regionale vit en symbiose avec l'identite nationale belge. A la suite d'un sondage sur les sentiments d’appartenance des
Belges
, le professeur de sociologie Marc Jacquemain ecrivait :
≪ Le cœur de l’identite wallonne est la : ce n’est pas une identite a pretention exclusive ou meme hegemonique. C’est une identite qui vit en symbiose avec l’identite belge : massivement, en Wallonie on est Wallon
et
Belge
[
14
]
. ≫
L'identite wallonne, telle qu'elle est definie par le mouvement wallon, est une identite construite basee principalement sur la Wallonie et la langue francaise. Philippe Destatte ecrit a propos de cette identite :
≪ L'identite wallonne ou, plutot, le processus d'identification des Wallonnes et des Wallons, constitue une recherche cognitive, celles des efforts fournis par les habitants du
sud francophone de la Belgique
pour s'affirmer Wallons, non par phenomene de revelation transcendantale -
il n'y a pas d'identite naturelle qui s'imposerait a nous par la force des choses
-, mais en realisant un travail de definition et de construction de ce qu'ils sont et surtout de ce qu'ils veulent devenir.
Notre combat est d'abord un combat contre nous-memes
, ecrivait Francois Perrin en 1971
[
15
]
. ≫
Pour les membres du mouvement wallon, les
Wallons
se definissent avant tout par leur ≪identite territoriale≫ liee a la Wallonie : ≪ La Wallonie definit comme Wallons tous ses habitants, quelle que soit leur origine
[
16
]
. ≫ Il n'y a d'identite wallonne que par la reconnaissance de l'existence de la Wallonie
[
17
]
. Reconnaissance de la Wallonie a la fois comme une ≪ Terre romane ≫ et comme un projet de societe : ≪ la Wallonie est une societe a faire, c'est en la faisant que les Wallons prendront conscience de leur identite
[
18
]
≫.
Le mouvement wallon est attache a la langue et la culture francaises. Il ne considere pas les dialectes
belgo-romans
, en particulier les dialectes wallons, comme determinant de l'identite wallonne mais bien le francais : ≪ Ce n'est donc pas le dialecte [wallon] qui cree le trait d'union entre tous les Wallons, mais bien le francais
[
19
]
≫. Les militants wallons considerent les Wallons comme une ≪ communaute de langue francaise ≫
[
20
]
autour de concepts de
Francite
ou de
Romanite
:
≪ Les concepts de 'francite' ou 'romanite' sont largement repandus dans le milieu du MW d'aujourd'hui. Ils visent une communaute linguistique romane a laquelle les Wallons auraient 'toujours' appartenu, c'est-a-dire depuis la periode gallo-romaine. Il est frappant dans ce contexte que les wallingants n'aient jamais lutte pour la reconnaissance du wallon comme langage standard. En effet, certainement depuis le
XIX
e
siecle, les nations doivent disposer, non seulement d'un territoire propre, mais aussi, d'un langage unifie prestigieux. Un dialecte taxe de variante linguistique ne suffit pas. Le prestige du francais presentait un avantage certain dans la lutte contre le MF [Mouvement flamand]
[
21
]
. ≫
Certains militants wallons, comme Jean-Maurice Rosier, pensent pourtant qu'il est impossible de fonder l'identite wallonne sur la langue
[
22
]
.
Pour le mouvement wallon, s'inscrivant dans la tradition intellectuelle de la
Revolution francaise
, l'identite wallonne est une identite citoyenne, basee sur des valeurs republicaines et sociales, que les militants wallons opposent a une identite ethnique, particulierement celle proposee par le Mouvement flamand.
Philippe Destatte
avait insiste en 1994, lors d'un colloque tenu a Namur et consacre a la pensee de
Jean-Marc Ferry
, sur la nature de cette identite : ≪ Voila un certain nombre de valeurs : l’attachement a la democratie, l’universalite, etc., pour construire une identite. Celle-ci ne sera pas idealiste, mais concrete parce qu’elle determine un certain nombre de valeurs positives. Cette identite, nous allons essayer de la cultiver tout en sachant bien qu’elle est artificielle mais necessaire
[
23
]
... ≫.
La politologue Anny Dauw considere que le mouvement wallon, quand il parle de l'identite wallonne, s'inscrit dans la tradition intellectuelle francaise :
≪ Il ne peut etre question d'une identite culturelle de type ethnique ou l'accent serait mis soit sur une histoire commune, soit sur une langue commune soit encore sur un caractere commun. Il s'agit d'une identite culturelle ou l'accent est mis sur la ≪ volonte ≫ des personnes. Car ce qui est important dans la tradition francaise, ce n'est pas ce que les gens sont, mais ce qu'ils veulent
[
24
]
. ≫
L'artificialite de cette identite culturelle a construire est egalement reconnue par les politiciens, notamment le
Ministre-President
de la Region wallonne,
Robert Collignon
, qui declare en
1996
qu'il faut creer l'identite culturelle wallonne sur base de la dimension territoriale et juridique de la Region wallonne, a defaut d'une identite wallonne historique
[
25
]
.
Les locuteurs de langue wallonne peuvent etre designes par le terme
Wallons
[
26
]
. Les locuteurs des autres langues endogenes de la
Belgique romane
ne sont donc pas toujours consideres comme Wallons, meme s'ils font partie de la Wallonie selon les militants wallons :
≪ Pour nous, Wallons, Lorrains et Picards qui, de Tournai a Malmedy et de Mouscron-Comines a Virton, formons ce que l'on appelle la Wallonie, l'heure est venue d'affirmer notre veritable nationalite : la nationalite francaise
[
27
]
. ≫
D'autre part, il y a une identification linguistique chez les personnes non-wallonophones comme dans les regions picardophones de la Belgique romane ou les gens dans ≪ le Borinage ou le Tournaisis en Belgique sont fiers de se dire
picard
(s) ≫
[
28
]
.
- ↑
≪
Structure de la population
≫, sur
statbel.fgov.be
- ↑
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- ↑
Ethnic Groups Worldwide, a ready reference Handbook
, David Levinson,
ORYX Press
,
(
ISBN
1-57356-019-7
)
,
p.
13 :
≪
Walloons are identified through their residence in Wallonia and by speaking dialects of French. They, too, are descended from the original Celtic inhabitants of the region and Romans and Franks who arrived later. Walloons are mainly Roman catholic.
≫
- ↑
Dans
(en)
Amiram Gonen et Rachel Gilon (
dir.
),
The Encyclopedia of the Peoples of the World
, New York, Marwyn Samuels & Michael Zand,
coll.
≪ Henri Holt Reference Book, Ethnic Groups - Encyclopaedias ≫,
, 703
p.
(
ISBN
9780805022568
et
0805022562
,
OCLC
28256724
)
,
p.
645
:
≪
The Walloons are descended from Germanic (Frankish) invaders who were culturally absorbed into the romanized sphere in which they settled and came to speak a French dialect
≫
: Les wallons sont les descendants d'envahisseurs germaniques (Les
Francs
) qui culturellement ont ete assimiles a un giron de langue latine et par la suite se mirent a parler un
dialecte francais
.).
- ↑
Selon Taylor, "Tandis qu'en Allemagne, dans les pays slaves et dans l'Europe du Nord, les derives d'ethnos mettent l'accent sur le sentiment d'appartenance a une collectivite, en France le critere determinant de l'ethnie est la communaute linguistique" Taylor (A-C), Ethnie, dans le ≪
Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie
≫ de
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, et
Michel Izard
(avec Marion Abeles,
Philippe Descola
, etc.), 1991, page 242-244,
(
ISBN
2-13-055999-9
)
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Dans
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, New York, Marwyn Samuels & Michael Zand,
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, 703
p.
(
ISBN
9780805022568
et
0805022562
,
OCLC
28256724
)
,
p.
645
:
≪
Culturally there is continuity between the French and the Walloons, Wallon culture consisting mainly of dialect literary productions. While historically most Wallons came within France's cultural orbit,
Liege
was more influenced by Germany
≫
)
- ↑
Ethnic Groups Worldwide, a ready reference Handbook
, David Levinson,
ORYX Press
,
(
ISBN
1-57356-019-7
)
,
p.
13 :
≪
Walloon culture was heavely influenced by the French.
≫
- ↑
Philippe Destate,
L'Identite wallonne
, Institut Jules Destree, coll. Notre Histoire, Charleroi, 1997,
p.
20.
- ↑
Marc Jacquemain,
L’identite wallonne aujourd’hui
dans
L’Etat de la Wallonie. Portrait d'un pays et de ses habitants
, Institut Jules Destree, 2012, 520p.,
(
ISBN
978-2-87551-013-6
)
,
[
lire en ligne
]
- ↑
Philippe Destatte,
ibid.
, p. 20.
- ↑
Proposition pour lancer un debat sur un projet de Constitution wallonne
, Institut Jules Destree, Namur, le
[
lire en ligne
]
- ↑
≪[…] c'est seulement lorsque nous reconnaissons l'existence de la Wallonie que nous pouvons avoir une identite wallonne.≫ Jacques Lefevre,
Quelques reflexions a propos de l'evolution de la conscience wallonne
, Institut Jules Destree,
(page consultee le
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http://www.wallonie-en-ligne.net/Wallonie-Futur-1_1987/WF1-61_Lefevre-J.htm
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] annee academique 2001-1002 direction du Professeur Verlot. L'auteur en a publie quelques extraits sous le titre
Le tournant de l'identite wallonne
dans la revue TOUDI, juin 2003, pp.23-30.
- ↑
≪J’ai ecrit un jour que l’identite wallonne n’existe peut-etre pas etant donne la multiplicite des origines et des histoires differentes des sous-regions qui la composent. Si l’identite culturelle n’existe pas, la Wallonie a par contre une identite territoriale et juridique. Donc, il convient de creer cette identite culturelle wallonne.≫ dans une interview pour la revue Telemoustique, cite dans Marco Martiniello,
Culturalisation des differences, differenciation des cultures dans la politique belge
, Les Cahiers du CERI, N°20, 1998, p. 24.
[
lire en ligne
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o
3,
pp.
181-201
.
Sur les autres projets Wikimedia :
Peuples d’Europe, selon ≪ National Minorities In Europe ≫
|
> 50 millions
|
- Russes
(Europe et Asie, 122 millions)
- Allemands
(de
langue allemande
,
notamment les
Allemands
,
Autrichiens
, mais aussi les
Alsaciens
,
Lorrains
,
Tyroliens du Sud
, la
Communaute germanophone de Belgique
et les
Schleswig du Nord
,
etc.
; 89,3 millions)
- Turcs
(Asie et Europe, 56,5 millions)
- Italiens
(56,4 millions)
- Francais
(
de
langue francaise
, les
francophones de Belgique
; 55,0 millions
)
|
> 20 millions
|
|
> 5 millions
|
- Magyars
(11,7)
- Portugais
(en incluant les
Galiciens
, 11,6)
- Grecs
(11,6)
- Bielorusses
(10,2)
- Roms
(10,0)
- Tcheques
(y compris les
Moraves
, 9,80)
- Suedois
(8,00)
- Serbes
(7,70)
- Suisses
(7,00)
- Bulgares
(en incluant les
Pomaks
, 6,70)
- Catalans
(en incluant les
Valenciens
(en)
, 6,40)
- Irlandais
(6,10)
- Occitans
(en incluant les
Aranais
, 5,95)
- Tatars
(en incluant les
Tatars de Crimee
, 5,70)
- Ecossais
(5,50)
- Finnois
(5,34)
- Albanais
(5,30)
- Danois
(5,10)
- Slovaques
(5,00)
- Siciliens
(5,05)
|
< 5 millions
|
|
Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,
National Minorities In Europe
, Purdue University Press, 2004
(
ISBN
978-3700314431
)
: ≪
The Peoples of Europe by Demographic Size
≫, table 1,
p.
11f.
|