The Clash

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The Clash
Autre nom The Clash Mark Two [ 1 ]
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre musical Punk rock , post-punk , new wave , rock experimental
Annees actives 1976 ? 1986
Labels CBS Records
Site officiel www.theclashonline.com
Composition du groupe
Anciens membres Joe Strummer (†)
Mick Jones
Paul Simonon
Keith Levene (†)
Terry Chimes
Topper Headon
Nick Sheppard
Pete Howard
Vince White
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de The Clash.

The Clash [ 2 ] est un groupe britannique de punk rock , originaire de Londres , en Angleterre . Il s'agit d'un des quatuors majeurs de l' histoire du rock [ 3 ] et du punk rock britannique. Le groupe commence sa carriere en 1976 et se dissout en 1986 . En 2003 , la formation entre au Rock and Roll Hall of Fame [ 4 ] .

Ses personnalites les plus importantes sont Joe Strummer et Mick Jones , tous deux a la guitare et au chant, ainsi que le bassiste Paul Simonon et le batteur Topper Headon . Le style du groupe, rattache au mouvement punk , se caracterise par un rock contestataire ou les textes, ≪ habites d'un elan anarchiste  ≫ [ 5 ] , jouent un role primordial [ 6 ] .

Ce groupe se caracterise egalement par sa capacite a integrer a sa musique des sonorites variees en puisant a la source des racines musicales de ses membres, parmi lesquelles le punk rock, le rock , le rockabilly , le reggae , le ska ou encore le dub [ 7 ] , [ 8 ] .

Historique [ modifier | modifier le code ]

Debuts et succes britannique (1976?1978) [ modifier | modifier le code ]

Mick Jones , un des fondateurs du groupe.

A l'origine compose de Joe Strummer , Mick Jones , Paul Simonon , Keith Levene et Terry Chimes (credite sous le nom de Tory Crimes, un jeu de mots, sur leur premier LP ), The Clash se forme a Ladbroke Grove [ 9 ] , dans la banlieue ouest de Londres , en 1976 , pendant la premiere vague du punk britannique.

Apres l'echec de leur groupe punk au nom provocateur London SS , avec Tony James (futur Generation X ), Jones et Simonon recrutent Joe Strummer, sur les conseils de leur manager Bernie Rhodes , en lui expliquant qu'il ≪ assure mais que son groupe est de la merde ≫ [ 10 ] , [ 11 ] . Strummer, de son vrai nom John Graham Mellor [ 12 ] , [ 13 ] , legerement plus age qu'eux, est alors le chanteur et guitariste des The 101'ers , un groupe de pub rock a la renommee naissante. Apres deux jours de reflexion [ 14 ] , il accepte, seduit par l'energie et le potentiel offert par ce nouveau mouvement musical grace a un concert des Sex Pistols [ 15 ] . De son cote, Keith Levene (qui integrera plus tard Public Image Limited ), un ami de Mick Jones, les rejoint en tant que guitariste et compositeur au sein du groupe.

≪ La jeunesse, apres tout, n'est pas une condition permanente et un clash de generations n'est pas aussi dangereux, fondamentalement, pour le gouvernement que le serait un clash entre les gouvernants et les gouvernes. ≫ . Cette phrase inseree au verso de la pochette de The Clash par Sebastian Conran resume le sens profond du nom du groupe [ 16 ] trouve par Paul Simonon, peu apres l'arrivee de Terry Chimes. Le mot etant regulierement cite dans le journal Evening Standard , Paul Simonon decide de le proposer aux autres membres, qui approuvent l'idee [ 17 ] .

Le , le Clash se produit en premiere partie des Sex Pistols a Sheffield . Ils interpretent Janie Jones , London's Burning et 1977 , montrant un gout certain pour le pur style punk au detriment de la diversite des melodies. Present sur place, Charles Shaar Murray, journaliste du New Musical Express , ecrit plus tard dans sa critique : ≪ Les Clash sont le genre de groupe de garage qui devraient rapidement retourner dans leur garage, de preference avec la porte fermee et le moteur en marche. ≫ [ 18 ] . Le groupe repond malicieusement a cette attaque en composant Garageland [ 19 ] . A l'automne, ils participent au festival punk du 100 Club , puis signent chez CBS Records . Keith Levene est renvoye debut septembre pour manque de motivation [ 20 ] et ne participe pas au premier album du groupe, bien qu'il y soit credite. Terry Chimes quitte le groupe a la fin novembre de la meme annee, et est brievement remplace par Rob Harper pour la tournee Anarchy Tour de . Finalement, il revient participer au premier album.

Joe Strummer , un des fondateurs du groupe.

Ils publient le single White Riot / 1977 , et leur premier album, l'eponyme The Clash , en 1977 . Le succes est rapidement au rendez-vous au Royaume-Uni . A cette periode, cependant, CBS ne distribue pas l'album aux Etats-Unis , et attend l'annee 1979 pour y sortir une version modifiee (sans le titre I'm So Bored with the USA ) qui deviendra l'album importe par un groupe britannique le mieux vendu dans le pays. Apres la sortie de ce premier album, Chimes quitte durablement le groupe d'un commun accord, en raison de divergences personnelles avec les autres membres [ 21 ] . L'album est tres bien accueilli par la presse specialisee [ 22 ] , et se classe 12 e des meilleures ventes a sa sortie [ 23 ] . Dans le neuvieme numero de Sniffin' Glue , Mark Perry , qui a pourtant critique le groupe pour sa signature chez CBS, est enthousiaste. Il ecrit dans sa chronique : ≪ L'album The Clash est comme un miroir. Il reflete toute la merde. Il nous montre la verite. Pour moi, c'est l'album le plus important jamais sorti [ 24 ] . ≫

Apres une periode de tests avec differents batteurs, le choix s'arrete finalement sur Nicholas Bowen Headon, surnomme ≪ Topper ≫ Headon par le groupe en raison de sa ressemblance avec un singe de dessin-anime. Doue, Topper sera meme surnomme The Human Drum Machine par le producteur de Give 'Em Enough Rope , Sandy Pearlman, grace a sa synchronisation impeccable [ 25 ] . Ce musicien dote d'un don pour la batterie a en realite prevu de ne rester que brievement dans le groupe, le temps pour lui de se faire une reputation avant de rejoindre un meilleur groupe. Mais, face au potentiel de son groupe actuel, il change ses plans et decide de rester [ref. necessaire] . Le , ils jouent au festival punk de Mont-de-Marsan .

Au depart, les membres de The Clash se font connaitre par leur vision politique revolutionnaire et vehemente, accompagnee d'un look novateur. Leurs vetements, caracteristiques, reconstitues et peints par eux-memes dans le style ≪ eclaboussure ≫ de Jackson Pollock , arborent des slogans revolutionnaires tels que ≪  Sten Guns in Knightsbridge  ≫ , ≪  Under Heavy Manners  ≫ , ≪  Heavy Discipline  ≫ . Pendant l'annee 1977, Strummer et Jones connaissent des ennuis avec la police pour une serie de delits mineurs allant du petit vandalisme au vol [ 26 ] , tandis que Simonon et Headon sont brievement arretes pour avoir tire sur des pigeons voyageurs avec des pistolets a air comprime du toit de leur studio d'enregistrement. Cette derniere histoire est d'ailleurs la source d'inspiration de la chanson Guns on the Roof ( 1978 ).

Succes americain (1978?1982) [ modifier | modifier le code ]

Paul Simonon en 1991 .

Le deuxieme album du groupe, intitule Give 'Em Enough Rope , est produit par Sandy Pearlman . Le batteur Topper Headon y est credite sur tous les titres. L'album sort en 1978 et atteint la deuxieme place des classements britanniques [ 27 ] , mais il echoue a entrer dans le Top 100 americain [ 28 ] . Au Royaume-Uni , l'accueil des critiques est mitige. La production est jugee trop lisse en comparaison de l'excitation brute du premier album. Cependant, le public britannique lui reserve un accueil favorable. Les Clash obtiennent leur premier titre a succes, Tommy Gun [ 29 ] .

Give 'Em Enough Rope est le premier album du groupe qui sort officiellement aux Etats-Unis. D'ailleurs, le groupe effectue sa premiere tournee americaine, appelee Pearl Harbour Tour , en son soutien au debut de l'annee 1979 [ 30 ] . Peu apres, en , leur premier album sort a son tour officiellement aux Etats-Unis [ 31 ] , mais sans les titres 48 Hours , Cheat , Protex Blue et Deny , qui sont remplaces par quelques morceaux issus de singles sortis entre l'album original de 1977 et Give 'Em Enough Rope . The Clash contient donc en plus une version de I Fought the Law de Sonny Curtis (qui sortira plus tard sur leur EP The Cost of Living ), Clash City Rockers , Complete Control et (White Man) In Hammersmith Palais .

Le troisieme album, London Calling , un double album, vendu au prix d'un simple sur l'insistance du groupe, sort en 1979 et reste le sommet de leur succes commercial. Au depart, il est accueilli au Royaume-Uni avec suspicion par leurs premiers fans, du fait que les doubles albums etaient generalement associes aux groupes de rock progressif . Ouvrant la musique punk sur d'autres univers, il offre une plus large palette de styles et d'influences musicaux que les albums precedents [ 32 ] , parmi lesquels le rockabilly a la sauce americaine et le reggae jamaicain qui faisait echo aux styles dub et ska populaires au Royaume-Uni . Accompagne a l'epoque d'un autocollant annoncant the Clash comme ≪ le seul groupe qui compte ≫ [ 33 ] , [ 34 ] , l'album est considere depuis comme l'un des meilleurs qu'un groupe de rock ait jamais produit [ 35 ] , cite 8 e de la liste des 500 plus grands albums de tous les temps etablie par le magazine Rolling Stone . Il atteint egalement la premiere place du classement des 25 albums des 25 dernieres annees de Entertainment Weekly [ 36 ] . Les titres qui le composent, tels que Train in Vain , Clampdown et London Calling , sont encore regulierement diffuses sur les ondes des chaines de radio . Lors de sa sortie, Train in Vain devient le premier tube du groupe a se classer dans le Top 40 americain, bien qu'il soit au depart un titre cache sur le vinyle original car ajoute trop tard en fin de sessions d'enregistrement.

La police de caracteres utilisee sur la pochette est un hommage au premier RCA LP eponyme d' Elvis Presley , tandis que la photo prise par Pennie Smith montre un Paul Simonon frustre fracassant sa guitare basse contre le sol lors du show au Palladium de New York en 1979. Selon Simonon, qui au depart etait contre l'utilisation de cette photo sur la pochette, il s'agit de la seule fois ou il cassa une guitare sur scene. Cette basse est aujourd'hui au musee Rock and Roll Hall of Fame , avec la legende ≪  Revolution Rock: The Story of the Clash  ≫ .

Drapeau du Front sandiniste, qui inspirera l'album Sandinista! .

A la fin de l'annee 1980 , The Clash, apres la sortie du double album London Calling , sort le triple album intitule Sandinista! (avec le numero de catalogue FSLN1 pour les initiales espagnoles du mouvement politique nicaraguayen Sandinista : Frente Sandinista de Liberacion Nacional ). Une nouvelle fois, le groupe insiste pour que l'album se vende au meme prix qu'un album simple, payant la difference en baissant ses propres royalties . Explorant divers styles musicaux, Sandinista! recoit, de la part des critiques et des fans, des reactions tres opposees. Si certains trouvent l'album confus, disperse et tres complaisant, il atteint tout de meme le sommet de la liste Pazz and Jop des meilleurs albums de l'annee selon The Village Voice [ 37 ] . Enregistrant chaque idee qu'ils ont, les membres du groupe deviennent moins interesses par la conception traditionnelle du punk que par leurs experimentations dans le reggae et le dub ( One More Time ) et elargissent leur spectre musical avec le jazz ( Look Here ), le hip-hop ( The Magnificent Seven ), la musique de chambre ( Rebel Waltz ), le gospel ( Hitsville UK et The Sound of the Sinners ), et le chant du bebe de Mickey Gallagher, le clavieriste jouant le synthetiseur .

Bien que les fans soient troubles et que les ventes chutent en Angleterre, le groupe fonctionne plus aux Etats-Unis que precedemment, principalement en surfant sur le precedent succes de London Calling . A la suite de la sortie de Sandinista! , The Clash fait sa premiere tournee mondiale, avec des dates en Asie de l'Est et en Australie . C'est a ce moment que la combinaison du calendrier dementiel de la tournee et l'enregistrement d'un nouvel album laisse apparaitre de plus en plus de frictions au sein du groupe.

Tensions et separation (1982?1983) [ modifier | modifier le code ]

Mick Jones (ici en 2008) quitte The Clash en 1983 .

Les tensions et conflits au sein du groupe, specialement depuis que le batteur du groupe, Topper Headon, est devenu instable a cause de son addiction a l' heroine [ 38 ] , menent a une separation. Cependant, en pleine tournee, le groupe reussit a enregistrer un album supplementaire, Combat Rock , qui devient meme sa meilleure vente mondiale. Avec des titres tels que Rock the Casbah et la double face A Should I Stay or Should I Go / Straight to Hell , le disque entre en force dans les hit-parades americains et britanniques [ 39 ] . A cette periode, l'unite de The Clash commence a s'effriter [ 40 ] . Il est demande a Topper Headon de quitter le groupe juste avant la sortie de ce cinquieme album. Le batteur du groupe est alors incapable de faire face a sa toxicomanie continue, qui a un impact negatif a la fois sur sa sante, sur sa technique de batterie, et sur un absenteisme devenant problematique.

A ce propos, Topper declara qu'a cette periode qu'il n'etait "pas au meilleur de [sa] forme. Quand on prend de la drogue, plus rien n'a d'importance. J'etais devenu egoiste, deloyal...et je me foutais pas mal des autres."

La veritable raison du depart de Headon est cachee par Bernie Rhodes qui parlera d'une divergence de point de vue politique [ 41 ] . Le batteur des debuts, Terry Chimes, est recrute pour les mois qui suivent.

A propos des tensions au sein du groupe, Mick Jones declara dans le documentaire Joe Strummer : The Future is Unwritten  : "On ne se supportait plus...Cela faisait des annees que nous vivions ensemble les uns sur les autres, sans jamais prendre de vacances. Aujourd'hui, les groupes partent en vacances. Ils vont s'aerer la tete. Nous, on ne faisait jamais ca. On travaillait en permanence". Puis il s'exprime sur un point de non-retour franchi lors d'un evenement violent entre lui et Joe Strummer. Un soir, Mick fit un commentaire qu'il qualifie lui meme de "deplace" a Strummer a propos de sa trop grande presence sur scene, ce a quoi le frontman de Clash repond qu'il n'a pas de lecons a se sujet a lui donner etant donne le peu de respect que Jones aurait lui-meme pour la scene. Irrite, le guitariste jeta son verre de vodka-orange au visage du chanteur, qui lui repondit d'un coup de poing en pleine figure. L'un et l'autre furent abasourdis par cet evenement. "Et ca s'est arrete la...j'ai eclate de rire", conclut Mick Jones.

La tournee Combat Rock est paradoxalement un enorme succes. En partie avec la premiere partie de la tournee d'adieu de The Who [ 42 ] , le groupe joue dans les plus grands stades americains ( JFK Stadium de Philadelphie , Pontiac Silverdome de Detroit , Shea Stadium de New York , Coliseum d' Oakland …). A cette epoque, apres une periode de recherche d'identite vestimentaire et capillaire [ 43 ] , Joe Strummer arbore une crete iroquoise , symbole alors quelque peu demode des punks, et relance la mode chez la ≪  generation MTV  ≫ [ 44 ] . La perte de Headon, membre federateur et apprecie de tous, apporte beaucoup de frictions au sein du groupe [ 45 ] . Jones et Strummer commencent a se quereller sans cesse, bien qu'il ait parfois ete dit que cette animosite venait du fait que Bernie Rhodes n'aimait pas Jones, le trouvant arrogant, et qu'il aurait monte Strummer contre celui-ci. Les membres du groupe communiquent a peine, s'evitant meme du regard, aussi bien lors des concerts qu'en coulisses. A la veille de la tournee au Royaume-Uni, Joe Strummer disparait [ 46 ] , obligeant le groupe a annuler les premieres dates. The Clash continue neanmoins a tourner, mais en 1983 , apres des annees de tournees et d'enregistrements continus, en paie le prix. Bien qu'ayant muri en tant que musiciens et individus, les membres sont encore assez jeunes (Paul Simonon et Mick Jones ont seulement 26 et 27 ans, Strummer 30) et ne savent pas faire face a de telles situations difficiles et tendues. Simonon, un ami de longue date de Jones, se rapproche plus de Strummer parce qu'il est frustre par les experimentations musicales de Mick Jones.

Topper Headon, en septembre 2008 .

Chimes claque la porte apres le Combat Rock Tour de 1982 - 1983 , convaincu qu'il ne peut continuer a supporter les incessantes querelles internes entre membres. En 1983, apres une recherche intensive, le nouveau batteur Pete Howard est recrute et accompagne le trio sur scene pendant plusieurs dates americaines au style depouille et finalement au festival de San Bernardino , Californie [ 47 ] . Tete d'affiche du festival aux cotes de David Bowie et Van Halen , The Clash donne la le plus gros concert de sa carriere devant pres d'un demi-million de spectateurs. Cette date sera aussi la derniere apparition de Mick Jones avec le groupe. En , pousses par Rhodes, Strummer et Simonon virent Jones du groupe, pretextant son attitude problematique et le fait qu'il se soit eloigne de l'idee originelle du groupe [ 48 ] .

Apres une serie d'auditions, le groupe annonce l'arrivee des guitaristes Nick Sheppard (ex-membre des Cortinas, une formation de Bristol), et Vince White. Howard continue en tant que batteur, malgre les rumeurs selon lesquelles Headon ou Chimes pourraient revenir le remplacer. La nouvelle formation joue son premier concert en janvier 1984 avec un ensemble de nouveau materiel et se lance dans une tournee autoproduite, appelee le Out of Control tour . Cette formation restera tout de meme un echec artistique [ 49 ] . Joe Strummer prefere d'ailleurs l'appeler par la suite The Clash Mark Two [ 1 ] , [ 50 ] . A ce propos, repondant a la question de savoir si cette version du groupe etait une erreur, il declare : ≪ Si vous etes autorise a faire vos erreurs, je pense que vous devriez. Mais les gens n'aiment pas vraiment vous entendre les admettre. Quoique je n'en aie jamais voulu me decharger sur les musiciens qui etaient engages la-dedans… Parce que ce n'etait pas leur faute. ≫ [ 51 ] , [ 1 ] .

En 1988 , dans une autre interview [ 52 ] , [ 53 ] , Joe Strummer avoue qu'il pense encore de temps en temps a ces musiciens : ≪ J'espere que ca ne leur a pas trop pourri la vie, parce que c'etait de bonnes personnes dans une situation perdue d'avance. ≫ . The Clash tourne de l'hiver jusqu'au debut de l'ete. A l'occasion de Scargill's Christmas Party , un spectacle caritatif donne en a l'attention des mineurs, le groupe annonce la sortie de son prochain album dans le courant de l'annee.

Cut the Crap et derniere tournee (1984?1986) [ modifier | modifier le code ]

Les sessions d'enregistrement de Cut the Crap sont chaotiques, surtout avec Bernie Rhodes et Strummer travaillant a Munich . La plupart des parties musicales sont jouees par des musiciens de studio, que Sheppard et plus tard White survolent en enrichissant de "bouts de guitare" [ 54 ] . Luttant contre Rhodes pour avoir le controle du groupe, Strummer, concernant le projet, decide de s’en laver les mains et retourne chez lui. A la meme periode, le groupe part en tournee. Appliquant des regles strictes qui permettent aux membres de transporter uniquement 10 livres sterling et des sous-vetements de rechange, le groupe voyage separement ou par deux [ 55 ] . Ils se retrouvent uniquement pour des concerts dans des espaces publics a travers le Royaume-Uni ou ils jouent des versions acoustiques de leurs tubes ainsi que des reprises telles que Twist and Shout et Stepping Stone .

Apres un concert a Athenes , Strummer s'exile en Espagne pour faire le point [ 56 ] . Debut 1986, lui et Paul Simonon dissolvent officiellement le groupe [ 57 ] . Tandis que Strummer est parti, le premier single This Is England issu de Cut the Crap sort avec un accueil principalement negatif. La chanson, comme la plupart du reste de l'album qui suit plus tard la meme annee, a ete en grande partie remixee par Rhodes, ajoutant des synthetiseurs, des boites a rythme et des chants aux enregistrements inacheves de Strummer. D'autres chansons jouees lors de la tournee restent inedites aujourd'hui, parmi lesquelles figurent Jericho , Glue Zombie et In the Pouring Rain . Bien qu'Howard fut un batteur emerite, paradoxalement toutes les pistes a la percussion ont ete produites a l'aide de boites a rythme.

Style musical [ modifier | modifier le code ]

Energie des concerts [ modifier | modifier le code ]

Joe Strummer.

Pour Joe Strummer, le son live de The Clash est comme celui d' ≪ un phoque fou aboyant au milieu d'une multitude de marteaux-piqueurs ≫ [ 58 ] . Sur scene, le style du groupe est extremement rythme. Au depart, Paul Simonon n'est qu'un novice et c'est Mick Jones qui s'occupe d'accorder sa basse [ 59 ] . Le son n'est pas parfait mais le public apprecie l'energie qu'ils degagent. Joe Strummer, quant a lui, hurle au point que peu de personnes le comprennent [ 60 ] . Au milieu des autres membres, la rage qu'il emploie pour chanter attire la majorite des regards vers lui [ 61 ] .

Leurs differentes prestations leur valent d'acquerir assez rapidement une solide reputation. Les critiques les comparent alors aux Who et Rolling Stones des debuts ou encore a Bruce Springsteen . La rage qu'ils degagent sur scene devient leur marque de fabrique [ 62 ] . Et la totale implication des membres dans leurs performances sceniques impressionne le public lors de leurs tournees [ 63 ] .

Malgre leur succes, les membres restent accessibles et proches de leurs fans. Cette attitude altruiste les detache du reste de la scene rock de l'epoque. Dans une interview, Lester Bangs , chroniqueur de Rolling Stone et de Creem , explique sa fascination pour cette approche marginale : ≪ J'ai ete stupefie quand j'etais en tournee avec The Clash pour faire une histoire sur eux, la chose qu'ils faisaient vraiment a la fin de chaque spectacle, ils sortaient au milieu de la foule et rencontraient les gamins de ces villes et disaient "Salut, a quoi ressemble cette ville ?". ≫ [ 64 ] .

Slogans accrocheurs [ modifier | modifier le code ]

Comme le declare Mick Jones, les textes de leurs chansons sont plus des slogans que des paroles traditionnelles. Aux debuts du groupe, les membres les reutilisent d'ailleurs pour confectionner leurs propres tee-shirts [ 65 ] . Sortie en face B du single de White Riot mais non presente sur le premier album, la chanson 1977 est caracteristique de cette epoque avec son passage accrocheur ≪  No Elvis, Beatles, or the Rolling Stones in 1977  ≫ . Il resume l'esprit qui regne en 1977 lors de l'explosion du mouvement punk . Le groupe respecte neanmoins ces artistes qui influencent leur musique. La critique vise la production musicale de cette epoque, qui est devenue une simple histoire de profits [ 66 ] .

Impact socio-culturel [ modifier | modifier le code ]

Incarnation du punk politique et social [ modifier | modifier le code ]

Dans les annees 1970, le vide laisse au Royaume-Uni par le parti travailliste pousse l'emergence du punk et de son engagement politique. Idealistes, avec une sensibilite poussee de gauche, The Clash est l'un des groupes incarnant le plus cet aspect du punk, principalement porte par son leader Joe Strummer [ 67 ] . ≪ Nous sommes anti-fascistes, nous sommes anti-violence, nous sommes anti-racistes et nous sommes pro-creatifs, sommes contre l'ignorance ≫ dit d'ailleurs Strummer [ 68 ] , [ 67 ] .

La majeure partie des groupes punks britanniques contemporains des Clash ne font pas preuve d'un aussi grand sens politique, comme The Sex Pistols ou The Damned. Meme la scene americaine des Ramones , Talking Heads et Blondie est denuee de sens politique. Pour beaucoup, dont Billy Bragg , l'apport de The Clash et en particulier de Joe Strummer dans ce domaine est donc determinant : ≪ S'il n'y avait pas eu les Clash, le punk aurait ete simplement une raillerie, une epingle de surete et une paire de pantalon de servage ≫ [ 69 ] . Issu de la tradition des musiciens engages [ 70 ] , l'un des combats politiques du groupe est de pousser la jeunesse a se rebeller contre le conservatisme oppressif du thatcherisme [ 71 ] . C'est pourquoi Joe Strummer est parfois considere depuis sa mort comme etant a la fois compositeur et militant politique [pas clair] [ 72 ] .

Pour Lester Bangs, ce qui credibilise le discours du groupe, c'est son authenticite plus que les origines sociales de ses membres. Ainsi, dans son article The Clash long d'une trentaine de pages, il ecrit a leur sujet : ≪ Le fait est que, comme Richard Hell le dit, le rock 'n' roll est une arene dans laquelle vous vous recreez, et tout ce qui est dit au sujet de l'authenticite est juste un tas de connerie. Les Clash sont authentiques parce que leur musique porte en elle une telle conviction brutale, pas parce que ce sont de bons sauvages . ≫ [ 73 ]

Ideologie [ modifier | modifier le code ]

Mark Perry, createur du fanzine Sniffin' Glue .

Inspire par le precepte du do it yourself [ 74 ] , le groupe choisit pourtant a ses debuts de signer dans une major plutot que chez un label independant. Lorsque le groupe signe avec la firme CBS Records pour £ 100 000 [ 75 ] , certains fans sont donc decontenances [ 76 ] . Mark Perry declare meme a ce sujet : ≪ le punk est mort le jour ou les Clash ont signe chez CBS ≫ [ 77 ] . Conscient de ces critiques, Joe Strummer repond dans une interview pour Melody Maker  : ≪ Ecoutez, nous voulons atteindre beaucoup de gens. Si nous avions monte notre propre label, nous serions seulement arrives a toucher quelques centaines ou peut-etre milliers de personnes. Ou est le bien la-dedans quand vous essayez d'etre realistes sur ces choses ? ≫ [ 78 ] . Mais au meme moment le mouvement punk commence a se transformer en un vaste business [ 79 ] , la communaute eprouve donc de la defiance pour cette annonce et le groupe Crass compose la chanson Punk Is Dead dans laquelle il hurle : ≪ CBS promeut les Clash / Mais ce n'est pas pour la revolution, c'est juste pour le cash. ≫ [ 80 ] .

Le groupe pense pourtant avoir la main sur le cote artistique. Mais lorsque CBS sort le single sans demander l'avis des membres, ceux-ci sont irrites. En reponse, ils ecrivent la chanson Complete Control qui attaque leur maison de disques [ 81 ] .

L'argent a toujours ete le probleme recurrent du groupe The Clash. Ainsi, lors de la tournee Anarchy Tour , apres l'annulation de la plupart des concerts, d'autres salles plus petites sont trouvees, diminuant ainsi les recettes. Par provocation, sur la scene de Leeds , Joe Strummer arbore un Tee-shirt ou l'on peut lire : ≪  Social Security £9.70  ≫ (≪ securite sociale £9,70 ≫), soit la modique somme qu'il touche par semaine. Le dechainement du public pendant les concerts du groupe aboutit a des degradations lourdes lors de nombreux concerts, que le groupe s'attache a payer… D'ailleurs, Bernie Rhodes couvre les depenses de sa poche durant cette periode. De la meme maniere, lorsqu'en 1980 le groupe sort son quatrieme album, Sandinista ! , il decide d'abandonner ses royalties sur les 200 000 premiers exemplaires. En sortant ce triple album au prix habituel d'un double (voire moins), les membres de The Clash souhaitent fournir au public le maximum de morceaux possible pour une somme abordable [ 82 ] . Paul Simonon resume alors la pensee qui pousse le groupe a agir de la sorte : ≪ Mais c'est le pari que nous devons prendre. Nous croyons que ce que nous faisons est juste. Si on devait nous imposer ce que les gens disent, ce ne serait plus The Clash ≫ [ 83 ] , [ 84 ] . Ainsi, malgre l'argent amasse par les tournees du groupe, dont celle aux Etats-Unis avec les Who, le groupe est regulierement proche de la banqueroute . En 1981, malgre les succes de leurs quatre premiers albums, les membres se battent avec leur maison de disques pour toucher un salaire hebdomadaire d'environ 200 dollars par personne [ 84 ] .

Themes abordes [ modifier | modifier le code ]

L'etoile rouge, symbole souvent repris par The Clash.

≪ Pour moi, le punk rock etait un mouvement social. Nous essayions de faire politiquement les choses dont nous pensions qu'elles etaient importantes pour notre generation et, avec un peu de chance, inspirerait une autre generation a aller encore plus loin [ 85 ] ? Joe Strummer [ 86 ] . ≫ Opposition a l'imperialisme [ 87 ] , denonciation de l'injustice raciale, critique du capitalisme, The Clash avec a leur tete Joe Strummer abordent de nombreux themes qui leur sont chers pour ouvrir les yeux de la jeunesse [ 86 ] . Dans leur repertoire de chansons, les Clash ont avec Remote Control un titre qui denote une certaine paranoia . Inspire par 1984 de George Orwell , la chanson est illustree dans The Clash Song Book ( 1978 ) par le message ≪  Big Brother vous regarde. ≫ . Empreinte de colere envers les oppresseurs (gouvernement local, politiciens, monde des affaires, police), cette chanson remet en cause l'ordre etabli, si critique envers le mouvement punk [ 88 ] .

Les membres de The Clash sont percus comme les pionniers du punk politique et se voient affubles du nom de ≪ loubards de l'homme intelligent ≫ ( ≪  thinking man's yobs  ≫ ) des 1977 dans un article de Tony Parsons de NME [ 89 ] , [ 90 ] . Leur vision politique s'exprime explicitement dans leurs paroles, des leurs premiers enregistrements tels que White Riot . Inspire a Joe Strummer a la suite des emeutes du carnaval de Notting Hill de 1976 [ 91 ] , le texte de cette chanson encourage la jeunesse blanche desabusee a s'engager politiquement de facon active a l'instar de la minorite noire [ 92 ] . Alors que l'Angleterre est en pleine recession, la jeunesse punk anglaise se reconnait dans ces paroles qui expriment la frustration de l'epoque [ 93 ] .

Career Opportunities en est un autre exemple, denoncant les emplois sous-payes, le style d'emplois en usine et le manque d'alternatives. La chanson London's Burning , quant a elle, traite de la complaisance politique. L'aspect politique de leurs textes est un des traits caracteristique du groupe ( Spanish Bombs , The Guns of Brixton , Something About England , Straight to Hell ...).

Des 1976, dans une interview pour Sniffin' Glue , Strummer explique que la musique se doit d'etre un moyen d'expression plus qu'un simple loisir : ≪ ecoute, la situation est beaucoup trop serieuse pour s'amuser, mec ≫ [ 94 ] . Washington Bullets en est un exemple. Dans ce titre de Sandinista! , l'armee americaine est decriee pour son implication dans divers renversements politiques a travers le monde et en particulier l'Amerique du Sud [ 95 ] . Sur un rythme disco et avec Headon au chant, ils s'amusent meme a comparer les deux blocs americain et sovietique en 1980 dans Ivan Meets GI Joe [ 96 ] , morceau evocateur de l'epoque [ 97 ] .

Au fil des albums et de divers entretiens, le groupe claironne son scepticisme envers les medias , en particulier ceux de masse [ 98 ] . Dans une interview, Joe Strummer explique sa perception des medias : ≪ Dans notre musique, nous essayons d'equilibrer un peu les choses en donnant aux gens des informations qu'ils ne vont pas avoir a la tele ou dans un journal. ≫ [ 99 ] , [ 100 ] . Alors que CBS refuse de sortir leur premier album aux Etats-Unis et leur impose le producteur Sandy Pearlman pour le suivant [ 101 ] , The Clash attaquent frontalement l'industrie musicale avec leur deuxieme disque de 1978. Intitule ≪  Give them enough rope (and they will hang themselves)  ≫ , il signifie litteralement ≪ Laissez-leur du mou (et ils se passeront la corde au cou) ≫ . La pochette qui l'accompagne montre un cadavre devore par des vautours, une metaphore des maisons de disques [ 102 ] .

Les annees 1970 voient les Etats-Unis dominer culturellement l'Angleterre [ 103 ] . The Clash denonce cette Amerique toute puissante et son imperialisme. Ainsi, Joe Strummer explique : ≪  I'm so bored with the USA denoncait cet imperialisme cheap, mais pas la musique americaine, pas le blues, pas leur grand cinema, pas les gens [ 104 ] . ≫ Antimilitaristes , les musiciens de The Clash chantent des themes en rapport avec la guerre a plusieurs reprises. The Call-Up appelle a la desertion du service militaire avec ses paroles ≪  It's up to you not to heed the call-up / I don't wanna die / I don't wanna kill  ≫ . C'est a la fois les jeunes sovietiques avec la guerre d'Afghanistan et les Americains avec la crise iranienne des otages qui sont alors concernes par cette chanson [ 105 ] . Dans la meme veine, Charlie Don't Surf [ 106 ] , inspiree par Apocalypse Now de Francis Ford Coppola [ 107 ] , a une approche ironique de la guerre. Ceci renforce l'attaque dirigee contre ceux qui veulent imposer leur vision du monde [ 108 ] . Dans la chanson Career Opportunities , sortie sur l'album The Clash en 1977 , un passage exprime le rejet de l'autorite militaire et le refus d'aller se battre lors de son service national ( ≪  I hate the army an' I hate the RAF / I don't wanna go fighting in the tropical heat  ≫ ).

Engagement politique [ modifier | modifier le code ]

Logo de la Fraction armee rouge .

A l'image de nombreux groupes de la premiere vague punk , The Clash proteste contre la monarchie et l' aristocratie au Royaume-Uni et a travers le monde. Neanmoins, ils ne partagent pas la meme vision nihiliste de la politique qu'ont la plupart de ces groupes. Ceci leur attire d'ailleurs de nombreuses critiques de la part d'autres groupes influents tels que Crass et Angelic Upstarts . En 1978 , a l'occasion du spectacle Rock Against Racism organise par l' Anti-Nazi League , Joe Strummer porte un tee-shirt controverse portant la mention ≪  Brigate-Rosse  ≫ accompagnee de l'insigne de la Fraction armee rouge ( Andreas Baader - Ulrike Meinhof ). Il affirmera plus tard que ce geste n'avait pas pour but d'apporter son soutien aux brigades terroristes d' extreme gauche d'Allemagne et d'Italie, mais seulement faire parler de lui. Dans le film Rude Boy , Strummer, interroge sur la signification de son T-shirt, affirme que c'est le nom d'une pizzeria. De meme, dans la chanson Tommy Gun , son attitude est ambigue. Caroline Coon apporte un eclairage sur ce que les Clash faisaient en realite a cette epoque : ≪  Those tough, militaristic songs were what we needed as we went into Thatcherism [ 109 ]  ≫ (≪ ces chansons, dures et militaristes, etaient ce dont nous avions besoin alors que nous entrions dans le thatcherisme  ≫).

Le groupe apportera aussi son soutien a d'autres concerts caritatifs, dont les plus celebres sont ceux de pour la population du Cambodge, organise par Paul McCartney . L'album sorti a la suite de ces concerts contient d'ailleurs une chanson de The Clash, Armagideon Time . The Clash offre egalement son soutien aux sandinistes au Nicaragua et a d'autres mouvements marxistes d' Amerique latine (comme en temoigne le titre de leur album de 1980, Sandinista! ). A l'epoque de leur album London Calling , sorti en decembre 1979 , le groupe essaie de garder l'energie punk tout en developpant de plus en plus d'experimentations musicales. Bien que particulierement mefiants vis-a-vis de leur celebrite naissante, ils reservent toujours un bon accueil a leurs fans en coulisse apres leurs concerts, faisant preuve d'ouverture d'esprit, d'interet intellectuel et de compassion dans leurs relations avec eux. Le titre de London Calling evoque la devise du journaliste radio americain Edward R. Murrow durant la Seconde Guerre mondiale . Ses paroles annoncent d'ailleurs : ≪  …war is declared and battle come down…  ≫ [ 110 ] . Elle met en garde ceux qui esperent qu'ils soient les sauveurs : ≪  … now don't look to us / Phoney Beatlemania has bitten the dust…  ≫ [ 111 ] , dresse un sombre portrait de l'epoque : ≪  The ice age is coming, the sun's zooming in / Engines stop running, the wheat is growing thin  ≫ [ 112 ] mais appelle ceux qui ecoutent a sortir de leur hebetude droguee et a reprendre le combat sans constamment se tourner vers les Clash eux-memes pour des reponses ? ≪  Forget it, brother, we can go it alone… Quit holding out and draw another breath… I don't want to shout / But while we were talking I saw you nodding out…  ≫ [ 113 ] ? demandant finalement, ≪  After all this, won't you give me a smile ?  ≫ [ 114 ] .

Pendant l'existence de The Clash, les musiciens ne sont jamais guides par l'argent. Meme contre leurs interets, les tickets pour leurs concerts sont vendus a des prix raisonnables. Le groupe insiste egalement aupres de CBS pour que leurs double et triple albums, London Calling et Sandinista! , soient vendus au prix d'un simple (environ £5). Pour cela, ils cedent leurs royalties jusqu’a atteindre les 200 000 ventes. Cette logique du ≪ en avoir pour son argent ≫ a pour effet de les laisser toujours sous l'emprise de leur label. Ce n'est qu'a partir de 1982 qu'ils peuvent maitriser completement leur propre carriere musicale.

Manifestations [ modifier | modifier le code ]

La sortie de White Riot est accompagnee d'un malentendu : certains critiques et journalistes relaient l'idee que The Clash est un groupe nationaliste [ 115 ] . Pourtant, la chanson crie l'inverse. The Clash participe d'ailleurs a un concert pour la Ligue antinazie, puis au Rock Against Racism . Lance par Red Saunders et Roger Huddle en 1976, le mouvement Rock Against Racism recueille le soutien de nombreux musiciens et intellectuels et prend rapidement de l'ampleur. En , le Rock Against Racism Carnival rassemble 100 000 personnes de Trafalgar Square jusqu'a Victoria Park [ 116 ] . Le concert en plein air qui est donne pour l'occasion voit se succeder The Clash, The Buzzcocks , Steel Pulse , X-Ray Spex , The Ruts , Sham 69 , Generation X et le Tom Robinson Band. L'importance des Clash est telle dans ce mouvement que Red Saunders expliquera : ≪ s’il devait y avoir une bande originale d’une revolution urbaine, ce serait les Clash ≫ [ 117 ] .

Polemiques [ modifier | modifier le code ]

Durant sa tournee promotionnelle internationale White Riot Tour (avec les Buzzcocks et The Jam ) du premier album, le groupe commence a se creer une image conflictuelle, en partie a cause des arrestations de ses membres pour vandalisme [ 118 ] . Le , apres un concert a St Albans , la police anglaise stoppe le car transportant les membres et l'entourage du groupe. Strummer et Headon sont arretes pour avoir vole des taies d'oreiller et une cle d'un hotel Holiday Inn de Seaton Burn pres de Newcastle [ 119 ] . Ils seront condamnes chacun a une amende de 100  [ 120 ] .

Tout au long de leur carriere, les membres du groupe connaissent regulierement des demeles avec la justice. Le , Joe Strummer et Topper Headon sont arretes a Londres apres avoir ecrit le nom du groupe sur un mur [ 121 ] . Le , Joe Strummer et Paul Simonon sont arretes cette fois-ci a Glasgow pour ivresse et desordre sur la voie publique [ 122 ] . Pendant les trois premieres annees de leur carriere, les membres du groupe sont bases dans ce qui s'appelle maintenant ≪ The Stables ≫ Market a Camden Town , a Londres. Le , lors d'un enregistrement, Topper Headon et Paul Simonon sont arretes pour avoir abattu des pigeons depuis le toit de leur studio avec un fusil a air comprime . Ces volatiles se sont reveles etre en realite des pigeons voyageurs d'une grande valeur.

Mais si la police s'est deplacee ce jour-la pour arreter les deux musiciens, c'est parce que la police britannique des transports ferroviaires ( ≪  British rail transport police  ≫ ) possedent des bureaux non loin du studio. En se basant sur la reputation ≪ anti-establishment ≫ du groupe punk, elle pense que ceux-ci souhaitent tirer sur les trains [ 123 ] . Un helicoptere et des officiers du departement d'enquete criminelle ( ≪  Criminal Investigation Department  ≫ ) sont deployes pour l'arrestation [ 124 ] . A la suite de cet incident, le groupe compose la chanson Guns on the Roof sur l'album Give Em Enough Rope [ 125 ] .

Connexions culturelles [ modifier | modifier le code ]

Issus du meme mouvement, les Sex Pistols et The Clash ont une histoire commune. Au depart, malgre la concurrence entre Malcolm McLaren et Bernie Rhodes pour installer leur groupe respectif comme chef de file du mouvement punk , les deux groupes tournent en meme temps. Les Pistols sont les tetes d'affiche, les Clash un des groupes de support. Pourtant, les deux groupes n'ont pas la meme philosophie, ni les memes buts. Comme l'explique Mick Jones, ≪ Il y avait de la camaraderie jusqu'a un certain degre, mais evidemment un peu d'esprit de competition, aussi : vous etes dans une equipe differente. S'il y avait bien une chose au depart du punk qu'un groupe de gens qui pensait seulement a la destruction et a un autre qui pensait a creer, c'etait les Sex Pistols et nous. Nous avions deux approches differentes, des finalites opposees. ≫ [ 126 ] .

D'ailleurs, Mark Perry , editeur et createur du fanzine Sniffin' Glue , considere que le groupe The Clash delivrait un veritable message. Selon lui, les Pistols n'avaient pas de veritable sens et se concentraient principalement sur la haine et la derision. En revanche, The Clash abordaient des themes inspires des problemes quotidiens, comme le chomage ou la misere, la base meme du mouvement punk . Musicalement, Joe Strummer affirmait, en interview, que meme dans un style basique et primaire comme le punk, le batteur devait obligatoirement etre doue et experimente sous peine de plomber les concerts, tandis que les Pistols revendiquaient, tout comme The Ramones, la volonte, quel que soit l'instrument, de jouer meme sans savoir.

≪ The Clash etait le meilleur groupe au monde et ils auraient ete plus grands que U2 sans aucun doute. Pendant longtemps, ils ont ete ceux a qui nous nous sommes mesures. ≫ [ 127 ] - Larry Mullen de U2 . Les Clash ont influence une grande partie des groupes rock depuis les annees 1980, en commencant par The Wallflowers ou U2. Bono les a d'ailleurs decouverts lors d'un concert a Dublin [ 128 ] . Selon lui, ≪ The Clash etait le plus grand groupe de rock. Ils ont ecrit le reglement pour U2. ≫ [ 129 ] .

Fan du groupe et de son leader, Sharleen Spiteri , la chanteuse du groupe Texas , utilise la meme guitare que ce dernier, une Fender Telecaster noire [ 130 ] . En effet, a ses debuts, Strummer s'achete une Telecaster de 1966 pour 120  qu'il personnalise en la peignant lui-meme en noir. D'ailleurs, en 2007, en echo au fait que Strummer ait garde la sienne toute sa carriere [ 131 ] , le fabricant realise la ≪ Telecaster Joe Strummer ≫ [ 132 ] . En hommage au groupe, la compilation Burning London: The Clash Tribute est sortie en 1999 avec des reprises par No Doubt , Third Eye Blind , 311 et Silverchair entre autres. Babyshambles , The Paddingtons, Dirty Pretty Things , Guillemots , The Kooks et environ 20 autres artistes ont egalement sorti une reprise de Janie Jones pour le Strummerville Music Charity [ 133 ] .

A ses debuts avec Hot Pants , Manu Chao a The Clash pour groupe de reference [ 134 ] . Meme si au depart il n'est pas specialement attache au mouvement punk , il est emballe par un concert que donne le groupe britannique au Palais des Sports [ 135 ] .

Noir Desir a egalement ete influence par The Clash. Lors d'une interview donnee a Vibrations Magazine , Bertrand Cantat declare que l'album London Calling fait partie de sa discotheque privilegiee : ≪ Mais aussi les autres, parce que le punk a ete important pour moi, a tous les niveaux, parce qu’ils ont pas mal explore, ont ouvert sur le dub, et que si on a une petite baisse de regime sur l’ile, ca peut remonter les bretelles [ 136 ] . ≫ Les membres du groupe Telephone ont de nombreuses fois evoque la parente entre leur demarche et celles des Clash, citant Strummer et Jones comme leurs auteurs et compositeurs favoris. En 1984, les Tetes Raides , alors qu'ils se font encore appeler "Red Ted", commencent par jouer du punk, egalement inspires de The Clash [ 137 ] , [ 138 ] . En 2009 , les editions Buchet Chastel publient un recueil de nouvelles intitule ≪ London Calling - 19 histoires rock et noires ≫ sous la direction de Jean-Noel Levavasseur . Dix-neuf auteurs principalement issus du roman noir francais s'y approprient les 19 chansons de l'album pour y puiser 19 nouvelles.

Ouverture musicale [ modifier | modifier le code ]

L'une des particularites de ce groupe punk est son eclectisme musical. Des son premier album, The Clash impose a CBS la reprise de Police and Thieves , un titre reggae de Junior Murvin . Cette demarche d'ouvrir le repertoire punk a d'autres morceaux les demarque du reste des groupes de l'epoque [ 139 ] . Au cours de son existence, le groupe explore un maximum de courants musicaux [ 140 ] , s'essayant par exemple au groove avec Magnificent Seven et Lightning strikes et continue quasi systematiquement de s'inspirer de la musicalite du reggae ( (White Man) In Hammersmith's Palais entre autres).

Le groupe considere neanmoins que puiser dans les rythmes reggae et les racines de la musique noire reste une demarche typiquement punk. Ainsi, a l'occasion de la sortie de Sandinista! , Paul Simonon declare dans Rolling Stone  : ≪ Les gens ne comprennent pas. Le punk etait sur le point de changer - et la regle numero un etait : il n'y a pas de regle. ≫ [ 141 ] , [ 84 ] . L'enregistrement de cet album (qui devient un triple-album en raison de la liste des morceaux enregistres qui s'allongeait) est realise dans une ambiance creative qui ne se donne pas de limite. Ainsi, le ≪ son ≫ du groupe, travaille au fil des albums par l'ingenieur du son Bill Price, a du mal a garder son identite sur certains morceaux, par l'apport d'instruments inhabituels chez les punks (synthetiseurs, boites a rythme, violons…). Strummer se souviendra que, dans l'enthousiasme debride qui a regne pendant les enregistrements, il aurait joue de la balalaika s'il en avait trouve une dans le studio. C'est pourtant l'envie de s'inspirer de nouvelles sonorites qui pousse le groupe a se separer.

En 1983 , Mick Jones souhaite continuer a inserer des references hip-hop dans les chansons qu'ils composent, a l'instar de ce qui a ete fait pour l'album Sandinista! . Mais apres avoir explore le rap ( The Magnificient seven ), le dub avec entre autres Robber Dub , le ska, le rockabilly ( Brand New Cadillac de Vince Taylor ) ou meme la soul ( Stagger Lee ) [ 140 ] , Joe Strummer et Paul Simonon cherchent a retourner aux sources du punk pour l'album suivant. Ce point de divergence participera a l'eviction de Mick Jones [ 82 ] .

Carrieres post-Clash [ modifier | modifier le code ]

Joe Strummer [ modifier | modifier le code ]

En 1986, Strummer collabore avec son ancien compere Mick Jones sur le second album de BAD , No. 10 Upping St. . Il le coproduit et coecrit sept chansons. Strummer joue la comedie dans quelques films, notamment dans Walker d'Alex Cox et Mystery Train de Jim Jarmusch . Il effectue egalement une apparition cameo pour Aki Kaurismaki dans I hired a Contract Killer ou il chante Burning Lights/Afro-Cuban Be-Bop . Il se fait remarquer a cette periode pour sa participation a des bandes originales , dont Love Kills pour le film Sid and Nancy . Il coproduit plus tard celle de Grosse Pointe Blank avec John Cusack qui rencontre du succes. Apres quelques experimentations avec des groupes de soutien au succes limite, il refait surface en 1989 en realisant son premier album solo. Earthquake Weather n'est ni un succes critique, ni un succes commercial. Strummer part neanmoins en tournee avec une nouvelle troupe de musiciens, le Latino Rockabilly War, avant de sortir le single Trash City . En 1991 / 1992 , Strummer rejoint les Pogues apres l'eviction de l'ancien chanteur Shane MacGowan pour une serie de concerts a travers l'Europe.

Finalement, a la fin des annees 1990, Joe Strummer rassemble des musiciens de haut vol sous le nom de The Mescaleros . Le , Joe Strummer and The Mescaleros donne un concert caritatif pour les pompiers londoniens (FBU) a l'Acton Town Hall de Londres [ 142 ] . A cette occasion, Mick Jones rejoint le groupe sur scene sur Bankrobber , White Riot et London's Burning [ 143 ] .

Joe Strummer monte sur scene pour la derniere fois le a la Liverpool Academy. Il meurt subitement le mois suivant d'une crise cardiaque a l'age de 50 ans [ 144 ] . Streetcore , l'album des Mescaleros sur lequel il travaillait, sort a titre posthume en 2003 . Sa reception critique est elogieuse. Mick Jones avouera plus tard a la presse que cette mort est intervenue alors que les ex-membres de The Clash songeaient serieusement a se remettre ensemble pour une tournee mondiale. Leurs retrouvailles pour le documentaire Westway to the World de Don Letts (2001) leur avait redonne l'envie.

Mick Jones [ modifier | modifier le code ]

Don Letts en avec BAD

Apres son expulsion de The Clash, Mick Jones forme brievement (fin 83 debut 84), le groupe Top Risk Action Company (T.R.A.C.) en compagnie de Topper Headon (batterie) Leo E-Zee Kill Williams (Bass) et John Boy Lennard (Saxophone). Le groupe ne donnera aucun concert mais realisera une K7 demo de plusieurs titres. Parallelement, Mick Jones s'investit dans la creation du premier album de General Public "All the rage" mais n'apparait pas dans les credits de l'album lors de sa sortie (alors qu'on peut entendre sa guitare sur certains titres).

Puis il forme Big Audio Dynamite (ou BAD) en 1984 accompagne notamment de Don Letts , realisateur de plusieurs videos sur les Clash. Leur premier album, This is Big Audio Dynamite , sort l'annee suivante. Le disque suivant, No. 10 Upping St. , reunit Jones et Strummer. En 1988 le groupe sort Tighten Up Vol 88 (dont la pochette est peinte par Paul Simonon), puis un ultime album l'annee suivante nomme "Megatop Phoenix" tres oriente acid house, et se separe.

Mick Jones, met en place un nouveau groupe sous le nom de Big Audio Dynamite II, qui enregistre un premier album "Kool Aid" puis "The globe" l'annee suivante dans une version remaniee dont le morceau d'ouverture nomme "Rush" connait un certain succes, ce qui permettra au groupe de partir dans une longue tournee a travers le monde en ouvrant pour le groupe U2. En 1994, sous le nom Big Audio, le groupe sort "Higher power", puis "F-Punk" sous le nom de Big Audio Dynamite.

Producteur, Mick Jones travaille avec les Libertines pour leurs deux albums studio et Babyshambles pour leur premier. Depuis, il joue et a enregistre un nouvel album, "The Last Post", avec son nouveau groupe Carbon/Silicon .

Paul Simonon [ modifier | modifier le code ]

Paul Simonon avec The Good, the Bad and the Queen

A la suite de l'eclatement de The Clash, Simonon forme un groupe appele Havana 3a.m. , lequel enregistre seulement un album au Japon avant de rapidement abandonner [ 145 ] . Il retourne alors a ses racines en devenant artiste peintre, exposant dans plusieurs galeries d'art et contribuant a la couverture du troisieme album de Mick Jones et BAD, Tighten Up Vol. 88 . Le refus de Simonon de rejouer de la musique est l'une des principales explications donnees pour laquelle The Clash est l'un des quelques groupes punks des annees 1970 a ne pas s'etre reforme lors de la periode nostalgique punk de la fin des annees 1990.

Simonon collaborera avec Damon Albarn de Blur et de la formation virtuelle Gorillaz , Simon Tong de The Verve et Tony Allen , principal fondateur de l' afrobeat et batteur de Fela Kuti . Ensemble, ils creent The Good, the Bad and the Queen dont le premier concert a ete donne le au Roundhouse de Camden Town .

Topper Headon [ modifier | modifier le code ]

La contribution de Headon a The Clash n'est pas limitee a son jeu a la batterie. Il compose et arrange la musique pour Ivan Meets G.I. Joe (ou il chante aussi) et Rock The Casbah pratiquement tout seul. Ce dernier titre est d'ailleurs leur plus gros hit aux Etats-Unis ou il atteint la 8 e place du Billboard en 1982 . A cette epoque cependant, Headon est vire du groupe en raison des consequences de son addiction a l'heroine.

A l'exception d'un petit groupe de RnB avec qui il enregistre un LP intitule Waking Up et le 12" E.P. Drumming Man en 1986 , Headon disparait du milieu musical jusqu'au documentaire retrospectif de Don Letts Westway to the World . Il y fait son mea culpea au sujet de sa toxicomanie, vivant des royalties provenant des Clash, atteint d’ hypercyphose [ 146 ] , et apres plusieurs annees d'echec dans sa quete d'une rehabilitation, il est maintenant sain et monte sur scene a nouveau [ 147 ] .

Autres membres [ modifier | modifier le code ]

  • Terry Chimes : Chimes joue avec divers autres groupes entre et apres ses participations avec the Clash. Il est le batteur de Black Sabbath pendant deux ans au milieu des annees 1980. Retire de la scene musicale, il devient ensuite chiropraticien . Depuis 1994, il exerce dans son propre cabinet a Woodford dans la banlieue sud de Londres.
  • Pete Howard : Howard joue pour Fiction Records dans le groupe Eat, avant de former Vent 414 avec Miles Hunt en 1996 . Il rejoint Queen Adreena en 2002 .
  • Keith Levene : Apres son depart des Clash et peu apres la separation des Sex Pistols , Levene cofonde Public Image Limited (PiL) avec John Lydon (alias Johnny Rotten ). Son style de jeu a la guitare a ete beaucoup imite par plusieurs punk rockers ou autre, tels que The Edge de U2 . Sur des enregistrements suivants de PiL, Levene echange parfois sa guitare pour le synthetiseur. Il quitte PiL definitivement en 1983 a la suite d'une altercation avec Lydon.
  • Nick Sheppard : De 1986 a 1989 , il s'associe a Gareth Sager (ancien de The Pop Group et de Rip Rig & Panic) dans Head, mais leurs trois albums ne rencontrent pas leur public. Sheppard travaille ensuite avec Koozie Johns dans Shot et signe avec IRS Records en 1991 , le label de Miles Copeland [ 148 ] . Cependant, aucun enregistrement du groupe n'est jamais sorti en disque. Sheppard demenage en Australie en 1993 et joue pour Heavy Smoker and the New Egyptian Kings.

Membres [ modifier | modifier le code ]

Premiers membres [ modifier | modifier le code ]

Autres membres [ modifier | modifier le code ]

Chronologie [ modifier | modifier le code ]

Pete HowardTopper HeadonTerry ChimesVince WhiteNick SheppardKeith LevenePaul SimononMick JonesJoe Strummer
Membres de The Clash par date et par instrument

Discographie [ modifier | modifier le code ]

Videographie [ modifier | modifier le code ]

  • Rude Boy
  • Westway to the World
  • The Essential Clash
  • Up Close and Personal (documentaire)
  • The Future is Unwritten (documentaire)
  • Live - Revolution Rock (documentaire produit par Don Letts inclus titres live rares et inedits)
  • In Tokyo (live filme au Sun Plaza Hall a Tokyo le )

Tournees [ modifier | modifier le code ]

Tableau n°2 : Tournees de The Clash
Annee Titre Mois Lieu Commentaire
1976 Anarchy Tour decembre Angleterre En premiere partie des Sex Pistols
1977 White Riot Tour mai Angleterre
1977 Get out of Control Tour octobre-decembre Royaume-Uni
1978 On Parole Tour juin-juillet Royaume-Uni
1978 Sort it out Tour octobre-decembre Royaume-Uni + Europe
1979 Pearl Harbour Tour octobre-decembre Etats-Unis + Canada
1979 The Clash Take the Fifth Tour septembre-octobre Etats-Unis + Canada
1980 16 Tons Tour janvier-juin Royaume-Uni + Etats-Unis + Europe
1981 Impossible Mission Tour avril-mai Europe
1981 Radio Clash octobre Royaume-Uni + Europe
1982 Far East Tour janvier-fevrier Japon + Nouvelle-Zelande + Australie + Chine
1982 Casbah Club Tour mai-aout Etats-Unis + Canada + Royaume-Uni
1982 Combat Rock Tour aout-octobre Etats-Unis En premiere partie de The Who

Autres apparitions [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a b et c Strummer on Man, God, Law and The Clash par Richard Cromelin - Interview du pour le Los Angeles Times .
  2. Contrairement a ce que l'on trouve communement comme traduction francaise du nom du groupe, ≪  le Clash ≫ semble etre preferable a ≪  les Clash ≫. De plus, ≪ The Clash ≫ indique le singulier, ≪ The Clashes ≫ etant le pluriel. Le livre Punk - Sex Pistols, Clash et l'explosion punk de Bruno Blum appuie egalement cette traduction ( ISBN   978-2-258-06959-6 ) .
  3. (en) Biographic par Steve McGarry, dans le New York Daily News , 2 septembre 2007, ≪ One of the most influential bands in rock history, The Clash was inducted into the rock and roll hall of fame in 2003. ≫
  4. (en) ≪  The Clash  ≫, The Rock and Roll Hall of Fame and Museum, (consulte le )  : ≪  Quite simply, the Clash were among the most explosive and exciting bands in rock and roll history.  ≫
  5. Jean-Philippe Gonot, The Clash , Le Castor astral , 2017, page 108 .
  6. (en) Active or Passive: Two Rock Voices par Robert Hilburn, dans le Los Angeles Times , le , ≪ The Clash is Active; it deals in ideas. (...) the primary intent of Active rockers is to say something, and to say it with the individuality that is at the base of all worthwhile art. ≫
  7. (en) ≪  The Clash: Biography  ≫, Rolling Stone (consulte le )  : ≪ Their music was roots-based but future-visionary; their experiments with funk, reggae, and rap never took them far from a three-minute pop song. ≫
  8. (en) ≪  The Clash  ≫, MTV (consulte le )  : ≪ From the outset, the band was more musically adventurous, expanding its hard rock & roll with reggae, dub, and rockabilly among other roots musics. ≫
  9. [PDF] (en) Tom Vague, ≪  Chapter 6 - The Sound Of The Westway  ≫, Tom Vague's Portobello Pop Market Guide , sur HISTORYtalk (consulte le )  : ≪  In other versions that came out in Clash interviews over the years, the pivotal meeting took place on Ladbroke Grove, Ladbroke Road, Westbourne Grove, Golborne Road, in Shepherd’s Bush, the Lisson Grove dole office, or it was a total fabrication to cover up the premeditated poaching of Strummer.  ≫ .
  10. (en) Jean Encoule, citation de Mick Jones, ≪  Ignore alien orders  ≫, sur trakMARX.com , (consulte le )  : ≪  "Your group’s shit but you’re a top front man, come & join our band" (or something along those lines).  ≫
  11. Hugo Cassavetti, HOMMAGE a JOE STRUMMER, leader de CLASH , Telerama n°2764, le 4 janvier 2003.
  12. Apres avoir eu le pseudonyme de Woody Mellor, il decide de se faire appeler Joe Strummer en reference a ses competences rudimentaires en guitare ( ≪  to strum  ≫  : gratter une guitare).
  13. Explication du pseudonyme dans Redemption Song: The Ballad of Joe Strummer par Chris Salewicz, editions Farrar Straus and Giroux, 15 mai 2007 - ( ISBN   978-0-571-21178-4 et 057121178X ) .
  14. Bernie Rhodes a Joe Strummer : ≪ Tu es in ou out ? Tu as quarante-huit heures pour te decider. - PUNK L'Histoire Complete  ≫
  15. (en) CNN , Associated Press & Reuters , ≪  Clash star Joe Strummer dies  ≫, sur CNN.com , (consulte le )  : ≪  In 1976, Strummer saw the pioneer British punkers the Sex Pistols in concert. He abruptly dropped pub rock and formed The Clash  ≫ .
  16. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 188
  17. (en) Alan Cross, ≪  Joe Strummer- Part 1 - Seg. 2  ≫, The Ongoing History of New Music , sur Edge 102 (consulte le )  : ≪  It was Paul Simonon who came up with the name. After considering a dozen different names (including "The Psycho Negatives" and "The Weak Heartdrops"), Paul saw a headline in the London evening standard. Something about a Clash with police.  ≫ .
  18. (es) ≪  The Clash are the kind of garage band who should speedily be returned to their garage, preferably with the door locked and the motor running  ≫ - Histoire de The Clash sur Punk 77
  19. (en) Adam Wood, ≪  Punk : Resistance through Style  ≫, Punk , sur pennyblackmusic.co.uk , (consulte le )  : ≪ The Clash responded with the gleefully vicious Garageland : "Back in the garage with my bullshit detector/Carbon monoxide making sure its effective." ≫ .
  20. Dans le documentaire Westway to the World ( Don Letts , 1999), Mick Jones explique que Keith Levene a ete renvoye parce qu'il ne venait jamais aux repetitions.
  21. Dans le documentaire Westway to the World , Mick Jones parle de lui comme ≪ l'un des meilleurs batteurs ≫ ( ≪  the best drummers around  ≫
  22. Par exemple, dans sa critique de l'album pour Sounds , Peter Silverton ecrit le 9 avril 1977  : ≪  If You Don't Like The Clash, You Don't Like Rock 'N 'Roll  ≫ .
  23. ≪  La Saga des Clash  ≫, sur RTL , (consulte le )  : ≪ L’album The Clash se classe N°12 en Angleterre, mais leur premier single, “White riot”, ne depasse pas la trente-huitieme place du hit-parade. Il faut dire que le groupe fait peur et qu’il ne passe pratiquement pas en radio. ≫ .
  24. Mark Perry , Sniffin' Glue n°9, avril-mai 1977, ≪  The Clash Album is like a mirror. It reflects all the shit. It shows us the truth. To me, it is the most important album ever released.  ≫
  25. (en) Greg Prato, ≪  Topper Headon  ≫, Biography , sur Allmusic.com (consulte le )  : ≪  Headon appeared on such Clash albums as 1978's Give 'Em Enough Rope (on which producer Sandy Pearlman dubbed Headon "The Human Drum Machine,"  ≫ .
  26. (en) "Strummer's lasting culture Clash" en BBC .
  27. (en) ≪  UK Chart Archive  ≫, everyHit.co.uk. (consulte le )
  28. (en) Martin C. Strong, John Peel (Preface), The Great Rock Discography , Canongate Books, , 1730  p. ( ISBN   978-1-84195-615-2 et 1841956155 ) , p. 143, ≪  The album's more rockest, less frenetic approach met with some criticism and despite the label's best efforts, the record juste failed to crack the American Top 100.  ≫
  29. (en) Phil Hardy, Dave Laing, Stephen Barnard et Don Perretta, Encyclopedia of Rock , Schirmer Books, , 480  p. ( ISBN   978-0-02-919562-8 et 0029195624 ) , p. 104, ≪  (...) continued to produce their second album, Give 'Em Enough Rope, in the autumn of 1978. This album gave them their first real UK single hit. Tommy Gun (...)  ≫
  30. (en) Allan Jones, Banging on the White House door , article de Melody Maker , le 24 fevrier 1979. ≪  In January 1979, The Clash set out on their chaotic First tour of America.  ≫
  31. (en) Al Spice, The Rough Guide to Rock , Rough Guides Limited, , 1225  p. ( ISBN   978-1-84353-105-0 et 1843531054 , lire en ligne ) , p. 203, ≪  During this time, the debut LP was finally released in America by CBS (albeit in a shortened form), who had previously shied away from its confrontational approach.  ≫
  32. Francis Zegut , ≪  Souvenir : The Clash : London Calling  ≫, La musique c'est comme la vie, ca se respire... , sur Zegut.blogspot.com , (consulte le )  : ≪ Avec la meme energie, le meme combat, une politisation beaucoup plus marquee, ≪ London Calling ≫ va apporter au punk une diversite musicale incroyable en y incorporant le reggae, le ska, le rockabilly, le rythm’n’blues. ≫ .
  33. (en) ≪  The only band that matters  ≫
  34. (en) Pat Blashill, ≪  London Calling  ≫, Critique d'album , sur Rolling Stone , (consulte le )  : ≪  In 1979, London Calling was sold with a sticker declaring that the Clash were the only band that matters, and they acted as if they believed their own hype.  ≫ .
  35. (en) Stephen Thomas Erlewine, ≪  London Calling  ≫, Review , sur AllMusic (consulte le )  : ≪  The result is a stunning statement of purpose and one of the greatest rock & roll albums ever recorded.  ≫ .
  36. (en) Tom Sinclair, ≪  The Best Album of All Time  ≫, Fall Music Preview , sur Entertainment Weekly (consulte le )  : ≪  The 25th anniversary of a seminal punk album -- The Clash's London Calling is as groundbreaking, explosive, and politically relevant as ever.  ≫ .
  37. Liste officielle et critique de 1981 par Robert Christgau
  38. (en) Peter S. Scholtes, ≪  Byzantine Rock: A Brief History of the Clash's "Rock the Casbah  ≫, Clashback , sur Minneapolis-St. Paul City Pages , (consulte le )  : ≪  May 29, 1982: Mired in addiction, Topper is kicked out of the Clash.  ≫ .
  39. Nicolas Ungemuth, ≪  The Clash  ≫, sur Le Figaro , (consulte le )  : ≪ Avec des singles comme Rock the Casbah' ou The Magnificent Seven , qui incorporent des elements de funk ou du hip-hop alors bourgeonnant, les Clash conquierent l'Amerique. ≫ .
  40. ≪  5. 1982 : Combat Rock  ≫, The Clash, 30 ans deja , sur Le JDD , (consulte le )  : ≪ Un retour aux sources toujours aussi inspire malgre les dissensions au sein du groupe et une lassitude de plus en plus visible. ≫ .
  41. The Clash : chapitre 15 - Joe Strummer porte disparu - article retracant l'histoire du rock sur cosmosonic.com
  42. Joseph Ghosn, dans Les Inrockuptibles , 14 fevrier 2003, Hors Serie special The Clash. ≪ A la fin des sessions, le groupe vire son batteur Topper Headon, accuse de trop se defoncer, puis part en tournee avec les Who. ≫
  43. Last Gang in Town: The Story and Myth of the Clash par Marcus Gray. ( ISBN   978-0-8050-4641-0 et 0805046410 ) .
  44. (en) Article A life of revolution rock par Geoff Edgers, publie dans The Boston Globe le 24/12/2002.
  45. Maddrum, ≪  BIOGRAPHIE : Topper HEADON  ≫, sur La toile des batteurs , (consulte le )  : ≪ Heroinomane, Topper Headon devenait mou sur scene et agressif dans la vie, il faisait tout a l'envers, il se fait donc virer du groupe en 1982, juste apres l’enregistrement du 5 e album ≪ Combat Rock ≫. C’est a partir de cette periode que le groupe commence a s’effriter dangereusement. ≫ .
  46. Pierrick Roux, ≪  The Clash : Biographie  ≫, sur RamDam.com (consulte le )  : ≪ En 1982, c'est Combat Rock avec deux nouveaux tubes imparables: Should I Stay Or Should I Go ? et Rock The Casbah , mais c'est aussi le moment ou Strummer commence a peter les plombs ! Il part sans laisser d'adresse, se cachant a Paris chez des amis. ≫ .
  47. (en) Dafydd Rees et Luke Crampton, Rock Movers & Shakers : An A-Z of People Who Made Rock Happen , ABC-Clio Inc, ( ISBN   978-0-87436-661-7 et 0874366615 ) , p. 110, ≪  Group appears on the first of the 3-day "US '83 Festival" in San Bernardino  ≫
  48. (en) Chris Knowles, Clash City Showdown , Pagefree Publishing, , 268  p. ( ISBN   978-1-58961-138-2 et 1589611381 , lire en ligne ) , p. 115, ≪  Remaining original members Joe Strummer and Paul Simonon stated that Jones had "strayed from the original idea of the Clash."  ≫
  49. (en) Pierre Perrone, ≪  The worst gigs of all time  ≫, sur The Independent , (consulte le )  : ≪  Limping on: The Clash, Edinburgh Playhouse, 3 March 1984  ≫
  50. (en) Alexis Petridis, ≪  The immaculate punk  ≫, sur The Guardian , (consulte le )  : ≪  Conversely, the Clash mark two, formed after Mick Jones's sacking and oft-derided (not least by Strummer himself, who called their 1985 album Cut the Crap "a shitty way to end a great group") come out of the film surprisingly well.  ≫
  51. ≪  Yeah. If you're allowed to make your mistakes, I think you should. But people don't really like hearing you admit them. Although I'd never wanted to dump on the musicians that were involved in that… Because it was not their fault.  ≫
  52. Interview de Joe Strummer par Sean O'Hagan, du NME , pour la sortie de l'album retrospectif The Story of the Clash
  53. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 310
  54. (en) Ralph Heibutzki, ≪  This ain't the Strummer of love : A conversation with Vince White  ≫, sur Vincewhite.com , (consulte le )  : ≪  Those feelings deepened in January 1985, when work began on he new album?which, Vince and Pete discovered, had largely been completed by the time they arrived in Munich, Germany.  ≫
  55. (en) Ralph Heibutzki, ≪  Recording of Cut The Crap  ≫, sur blackmarketclash.com (consulte le )  : ≪  Even then, however, Strummer had traveled separately from his new colleagues -- whose alienation deepened when he began intimating that their abilities might not be required for the upcoming recording sessions.  ≫
  56. (en) Martin Morrow, ≪  Revolution rock - Documentary pays tribute to Clash frontman Joe Strummer  ≫, sur CBCNews.ca , (consulte le )  : ≪  After briefly fronting a new Clash lineup, Strummer took off to Spain; by 1986, the band was history.  ≫ .
  57. (en) Stephen Thomas Erlewine , ≪  The Clash ? Artist Biography  ≫, sur AllMusic (consulte le ) .
  58. (en) Tom Sinclair, ≪  Titan Of The Clash  ≫, sur Entertainment Weekly , (consulte le )  : ≪  a mad seal barking over a mass of pneumatic drills  ≫
  59. ≪  Paul Simonon  ≫, sur Evene.fr (consulte le )  : ≪ Lors de ses premiers concerts avec les Clash, Paul Simonon, pas encore tres a l'aise avec sa basse, est oblige de demander au guitariste Mick Jones de la lui reaccorder entre deux chansons, a la grande surprise des spectateurs. ≫
  60. Chris Salewicz, citation de Don Letts , ≪  Part 2: Under Heavy Manners [1976-1977]  ≫, Redemption Song: The Ballad of Joe Strummer , sur Pop Matters , (consulte le )  : ≪ I remember when I first saw the Clash I didn’t actually hear what he was saying?well, no one could understand what Joe was saying?but you knew something was going on because the power and energy were so intense. ≫
  61. Serge Kaganski, Christian Fevret, ≪  Joe Strummer - Tenue de route  ≫, sur Les Inrockuptibles n° 141 , (consulte le )  : ≪ Lui ecrivait les textes, chantait les trois quarts des chansons, tenait la position centrale sur scene. La, dans le chaudron de l'emeute blanche, on ne regardait que lui, ou quasiment : arc-boute sur son pied de micro, guitare serree au poing comme une oriflamme, le corps en transe, la bouille eructante, secouee de spasmes. Decoupe mi-Bashung mi-Rotten revisitee Cochran, port altier, col releve, genou battant la chamade, Joe Strummer etait la rage faite homme, toute l'energie du monde en chair et en nerfs... Un Gavroche punk qui menait son groupe comme on monte aux barricades, le chevalier des hormones adolescentes, le heraut des rebellions fantasmees. ≫
  62. Hugo Cassavetti, Live at Shea Stadium , , dans Telerama n°3066, ≪ Parce que pour qui a eu la chance de voir Clash sur scene autrefois, le souvenir reste accroche a une presence electrisante, a une ambiance explosive et a une generosite rarement egalee plutot qu'a une rigueur musicale. ≫
  63. (en) There'll be Dancing in the Streets - The Clash - Tough But Tender, They're Taking America par James Henke dans Rolling Stone , le , ≪  Like the Who, the Rolling Stones in their prime or any other truly great rock & roll hand, the Clash are at their best onstage. The music, delivered at ear-shattering volume, takes an awesome proportions; for nearly two hours, the energy never lets up. Strummer, planted center stage, embodies this intensity. Short and wiry, his hair greased back like a Fifties rock & roll star, he bears a striking resemblance to Bruce Springsteen. When he grabs the mike, the veins in his neck and forehead bulge, his arm muscles tense, and his eyes close tight. He spits out lyrics with the defiance of a man trying to convince the authorities of his innocence as he's being led off to the electric chair. His thrashing rhythm-guitar playing, described by one friend as resembling a Veg-o-matic, is no less energetic.  ≫
  64. (en) Stuart Coupe, ≪  LESTER BANGS Interview  ≫, sur Cousin Creep , (consulte le )  : ≪  (...) as opposed to The Clash that just give and give and give, and give some more and are really concerned about their audience. I was amazed when I was on tour with The Clash to do a story on them, the thing that they would actually do at the end of each show, go out into the audience and meet the kids in these towns and say "Hi, what’s this town like?". And then they would take some of the kids they really enjoyed talking to back to the hotel with them and sit up through the night talking to them. It wasn’t a groupie scene, you know, they were really actually interested in these kids and what they were up to, and what they were like. And that kind of openness and accessibly I think is much more exciting and everything then all this elitism.  ≫
  65. (en) Mick JONES, Steve KANDELL, ≪  A Riot of Our Own  ≫, 1977 - PUNK EXPLODES ! , sur SPIN.com , (consulte le )  : ≪ We had slogans for lyrics -- we used to display them on our shirts ≫ .
  66. Jean-Francois PLUIJGERS, ≪  ≪ No Elvis, Beatles or the Rolling Stones ≫  ≫, TRANCHES DE ROCK (7/10) , sur La Libre Belgique , (consulte le )  : ≪ L'explosion d'alors est en germe depuis quelques annees - en reaction, notamment, a l'ennui genere par la production musicale du moment, boursouflee et lenifiante dans sa large majorite; on vit l'epoque, sinistree, du rock progressif. ≫ .
  67. a et b (en) Adam Wood, ≪  Punk : London's Burning  ≫, Punk , sur pennyblackmusic.co.uk , (consulte le )  : ≪ The most notable of political punk bands were the Clash, who were a virulently left wing and anti-racist group. ≫ .
  68. (en) ≪  We’re anti fascist, we’re anti violence, we’re anti racist and we’re pro-creative, we’re against ignorance  ≫
  69. (en) Billy Bragg, ≪  Billy Bragg: The Joe I knew  ≫, sur BBC , (consulte le )  : ≪ Were it not for the Clash, punk would have been just a sneer, a safety pin and a pair of bondage trousers. ≫
  70. (en) The Best Gang in Town - The Clash offers visions of a rock-'n'-roll apocalypse par Jay Cocks dans Time , le 5 mars 1979 , ≪  Such an ambition might be unsuitably lofty but for the fact that the group comes from a tradition that uses music not only as an outlet but as a force, an effective instrument of social change.  ≫
  71. (en) Chris Heard, BBC News Online entertainment staff, ≪  Rocking against Thatcher  ≫, 25 Years of Thatcherism , sur BBC NEWS , (consulte le )  : ≪  Among its earliest proponents were The Clash, whose debut album bristled with songs of urban blight and racial disharmony.  ≫ .
  72. (en) Let Fury Have The Hour : The Punk Rock Politics Of Joe Strummer , recueil d'articles et de chroniques sur l'engagement politique de Joe Strummer et des Clash, sous la direction d'Antonino D'Ambrosio, edition Nation Books, octobre 2004, ( ISBN   978-1-56025-625-0 et 1560256257 )
  73. (en) The Clash par Lester Bangs, Rolling Stone , decembre 1977, ≪  The point is that, like Richard Hell says, rock 'n' roll is an arena in which you recreate yourself, and all this blathering about authenticity is just a bunch of crap. The Clash are authentic because their music carries such brutal conviction, not because they're Noble Savages.  ≫
  74. (en) Peter La Chapelle, Proud to be an Okie : cultural politics, country music, and migration to Southern California , Berkeley, Calif., University of California Press , , 350  p. ( ISBN   978-0-520-24889-2 et 0520248899 , lire en ligne ) , p. 74. ≪  From Dylan to Springsteen, and from the Sex Pistols and the Clash to Lucinda Williams and System of a Down, do-it-yourself has been the vital core of rock (…)  ≫
  75. (es) Histoire de The Clash sur Portal Mundos
  76. [PDF] (en) Steve Waksman, ≪  Metal, Punk and Motorhead - Generic Crossover in the Heart of Punk Explosion  ≫, sur Echo: A Music-Centered Journal , (consulte le )  : ≪  For many, the band’s political vision, predicated on a strong critique of the British social and economic system, suggested a path of resistance to dominant structures that was partly undermined by their willingness to work under the auspices of a large corporate concern.  ≫
  77. (es) ≪  Punk died the day The Clash signed to CBS  ≫ - Histoire de The Clash sur Punk 77
  78. Strummer Speaks. par Simon Kinnersley, Melody Maker , le 11 mars 1978 , ≪  Listen, we want to reach a lot of people. If we’d put our own label together we’d have only reached a few hundred or maybe thousand people. What’s the good of that when you’re trying to be realistic about these things ?  ≫
  79. Roderic Mounir, ≪  Punk, mort ou vif  ≫, sur Le Courrier , (consulte le )  : ≪ Inutile de le nier: passe le premier choc, le Punk s'est mue en un business lucratif. ≫
  80. (en) Crass , ≪  Paroles de la chanson Punk Is Dead  ≫, sur Punk Lyrics  : ≪  CBS promote the Clash, / But it ain't for revolution, it's just for cash.  ≫
  81. (en) Article Clash Warfare par Greil Marcus dans New West , le 25 septembre 1978, ≪  Their strongest record yet released, "Complete Control," is on paper nothing more than a denunciation of CBS, their British label, for releasing a single without first clearing it with the band. As a 45, it comes across not as a petulant complaint about "artistic freedom" but as a cosmic last stand: a definition of how much fury and determination are worth, and of how good they can feel. This is hard rock to rank with "Hound Dog" and "Gimmie Shelter"-music that, for the few minutes it lasts, seems to trivialize both.  ≫
  82. a et b Francois Caron, article dans le Dictionnaire du Rock , sous la direction de Michka Assayas , editions Robert Laffont, 2000 - ( ISBN   978-2-221-91260-7 )
  83. (en) ≪  But that's the gamble we have to take. We believe what we're doing is right. If we had to be dictated by what other people say, it wouldn't be the Clash.  ≫
  84. a b et c (en) Clashing In ? - The world's greatest band's great gamble , article de David Fricke, Rolling Stone , le 16 avril 1981
  85. ≪  Punk rock for me was a social movement. We tried to do the things politically we thought were important to our generation and hopefully would inspire another generation to go even further.  ≫
  86. a et b (en) Antonino D'Ambrosio, ≪  Let fury have the hour : the passionate politics of Joe Strummer  ≫, Monthly Review , sur findarticles.com , (consulte le )
  87. Eric Bietry-Rivierre, ≪  Julien Temple revient sur le meilleur des punks rockers  ≫, sur Le Figaro , (consulte le )  : ≪ Mais, plus malin, Joe prefere nuancer : ≪ le futur n'est pas ecrit ≫ dit-il. Et d'imprimer sa marque sur la realite thatcherienne comme sur l'imperialisme americain par ses textes ecrits au lance-flammes. ≫
  88. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 173
  89. (en) Chris Salewicz , Redemption song : the ballad of Joe Strummer , Macmillan , , 629 pages ( ISBN   978-0-571-21178-4 et 0-571-21178-X ) , p.  183

    ≪ The interview on the NME free EP was by the paper's punk young gun, Tony Parsons, extracts from the dialogue of an article that appeared in the April 2, 1977, edition of NME: the three Clash members appeared in profile on the cover of an issue that carried the caption "Thinking Man's Yobs." ≫

  90. (en) Jackie McCarthy , ≪  White riot  ≫, Seattle Weekly.com ,‎ ( lire en ligne )  :

    ≪  In this footage, you can see Strummer and guitarist Mick Jones working very hard at constructing the Clash Image: "the thinking man's yobs," as an NME cover famously characterized them.  ≫

  91. (en) ≪  1976: Notting Hill Carnival ends in riot  ≫, Stories From 30 Aug , sur BBC ON THIS DAY , (consulte le )
  92. (en) Alexander Billet, ≪  Long Live The Clash!  ≫, Thirty Years of "White Riot" , sur counterpunch.org , (consulte le )  : ≪  Taking manager Rhodes’ encouragement to ‘write about what’s happening,’ Joe would write The Clash’s first single: 'White Riot.'  ≫ .
  93. Pascal Dupont, ≪  La premiere lutte des Clash  ≫, Punk , sur LEXPRESS.fr , (consulte le )  : ≪ Il faut se rappeler le contexte social, tendu, les chiffres du chomage, affolants, l'aide sociale, qui diminuait. Avant meme Margaret Thatcher et son plan d'austerite, le Labour verrouille. ≫ .
  94. (en) Joe Strummer, interview des Clash dans Sniffin' glue par Steve Walsh, septembre 1976. ≪  Look, the situation is far too serious for enjoyment, man.  ≫
  95. (en) Craig Hansen Werner, dans Change Is Gonna Come - Music, Race and the Soul of America , ( ISBN   978-0-7567-5851-6 et 0756758513 ) , page 222. ≪  Washington Bullets" condemns the Us-backed overthrow of Salvador Allende's democratically elected Marxist governement in Chile.  ≫
  96. (en) James M. Curtis, dans Rock Eras : Interpretations of Music and Society, 1954-1984 , Popular Press, janvier 2003, ( ISBN   978-0-87972-368-2 et 0879723688 ) , page 314. ≪  The Clash explicitly compare the two superpowers on "Ivan Meets GI Joe."  ≫
  97. (en) Jimmy Guterman, ≪  Jason Ringenberg Meets "Ivan Meets GI Joe"  ≫, sur The Sandinista Project , (consulte le )  : ≪  "Ivan Meets GI Joe" is in many ways the most locked-in-its-time song on the original Sandinista! Sung by Topper, it's a straight disco track with lyrics moving U.S.-Soviet competition to an atomic dancefloor.  ≫
  98. (en) Milo Miles, ≪  Joe Strummer, 1952?2002 - Up in Heaven (Not Only Here)  ≫, sur The Village Voice , (consulte le )  : ≪  Strummer was the political chairman of the gang and he made sure their activist program was vivid if vague: Be proletarian, pro-revolt of the disenfranchised in all nations; show reflexive distrust of authority leftist and rightist, savvy skepticism about mass media and willingness to co-opt it;  ≫
  99. ≪  In our music, we try to balance things a little by giving people information that they aren’t going to get on TV or in a newspaper.  ≫
  100. Article A RE-FORMED CLASH IS BACK ON THE ATTACK par Robert Hilburn, Los Angeles Times , le
  101. Christian Lebrun, dans le n°125 de BEST, decembre 1978. ≪ Seulement, CBS, n’en appreciant pas le son (!) refusa de le sortir aux USA, et imposa un producteur de son choix pour la seconde tentative : Sandy Pearlman, manager et producteur du groupe-maison Blue Oyster Cult. ≫
  102. (fr) Jean-Luc Manet, dans Les Inrockuptibles , Hors Serie special The Clash, 14 fevrier 2003. ≪ Le titre a lui seul synthetise tous les problemes et tiraillements qui perturbent le Clash des 1978. Et cette pochette ou les vautours de l’industrie du disque et des forces de repression se disputent la carcasse d’un pauvre desperado tombe sur le front de la liberte ? ≫
  103. Jon Savage et Denys Ridrimont ( trad.  de l'anglais), England's dreaming : les Sex Pistols et le punk , Paris, Editions Allia , , 688  p. ( ISBN   2-84485-102-9 ) , page 269, ≪ "I'm So Bored With The USA" (j'en ai tellement marre des Etats-Unis) etait une charge geniale qui fulminait contre la culture populaire de l'epoque. "a ce moment-la, Kojak et Columbo etaient importants", dit Strummer. ≫
  104. Serge Kaganski, ≪  The Clash - La charge heroique  ≫, Interview , sur les inrocks.com , (consulte le )
  105. (en) John Floyd, ≪  Viva Sandinista! - Is the Clash still the only band that matters?  ≫, sur Dallas Observer , (consulte le )
  106. ≪ Charlie ≫ signifie Vi?t C?ng dans l'argot de l'armee americaine. Utilise pendant la guerre du Viet Nam , c'est un diminutif de ≪ Victor Charlie ≫.
  107. (en) Raoul Hernandez, ≪  The Magnificent Seven - Why Sandinista! Is Better Than London Calling  ≫, sur The Austin Chronicle , (consulte le )  : ≪  "Charlie Don't Surf," sounds like it was edited out of the film that inspired it, Apocalypse Now.  ≫
  108. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 253
  109. Pat Gilbert, Passion Is A Fashion: The Real Story of The Clash , Da Capo Press, 10 mai 2005, ( ISBN   978-0-306-81434-1 et 030681434X ) , p. 190
  110. ≪ …la guerre est declaree et la bataille fait rage… ≫
  111. ≪ …maintenant ne nous regarde pas / La Beatlemania bidon a mordu la poussiere… ≫
  112. ≪ L'age de glace arrive, le soleil zoome / Les machines s'arretent de fonctionner, le ble pousse maigrement ≫
  113. ≪ Oublie le, mon frere, nous pouvons y aller seuls… Cesse de resister et prend un autre souffle… Je ne veux pas crier / Mais tandis nous parlons, je vois que tu baisses la tete… ≫
  114. ≪ Apres tout ca, ne me ferais-tu pas un sourire ? ≫
  115. Pascal Dupont, ≪  La premiere lutte des Clash  ≫, Punk , sur L'EXPRESS , (consulte le )  : ≪ The Clash responded with the gleefully vicious Garageland : "Back in the garage with my bullshit detector/Carbon monoxide making sure its effective." ≫
  116. (en) ≪  Spring gig to commemorate anti-racist march  ≫, sur Virtual Festivals , (consulte le )  : ≪  the famous Rock Against Racism Carnival, which saw the likes of The Clash and Tom Robinson performing to around 100,000 protesters as they marched in opposition to the National Front.  ≫
  117. (en) Red Saunders, ≪  Joe Strummer: the sounds of an urban revolution  ≫, sur socialistworker.org , (consulte le )  : ≪  If ever there could have been a soundtrack to an urban revolution The Clash would have been it.  ≫ .
  118. (en) "Strummer's lasting culture Clash" sur BBC
  119. (en) ChartAttack.com Staff, ≪  15 Reasons Joe Strummer Was Cool  ≫, News , sur Chart Attack , (consulte le )  : ≪  The pair were also fined 100 pounds for stealing a pillow case from a Holiday Inn and failing to appear in court.  ≫
  120. (en) News Desk, ≪  Today In Music History - June 11  ≫, This Day in Rock , sur Sound Generator , (consulte le )  : ≪  Joe Strummer and Topper Headon were detained overnight in prison in Newcastle upon Tyne & having failed to appear at Morpeth Magistrates on May 21 to answer a charge relating to the theft of a Holiday Inn pillow case. They were both fined £100.  ≫
  121. (en) ≪  The Clash  ≫, This Day in Rock , sur Rolling Stone , (consulte le )  : ≪  On this day in 1977, the Clash's Joe Strummer and Topper Headon were arrested in London after writing the band's name on a wall.  ≫
  122. (en) ≪  The Clash  ≫, day in rock , sur Rolling Stone , (consulte le )  : ≪  On this day in 1978, Clash bandmates Joe Strummer and Paul Simonon were arrested for beingdrunk and disorderly in Glasgow.  ≫
  123. (en) flash-hammer, ≪  Give 'em Enough Stars  ≫, Review of Give 'Em Enough Rope , sur Epinions.com , (consulte le )  : ≪  The rooftop they were on looked out onto a train station, and a worker thought they were shooting at trains and phoned the police.  ≫
  124. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 216
  125. (en) Joel M. Hoard, ≪  Cleveland Calling The Clash  ≫, sur The Michigan Daily , (consulte le )  : ≪  "Guns on the Roof", while it may seem like a tirade on government and warfare, actually tells the story of bassist Paul Simonon and drummer Topper Headon's arrest for shooting pigeons with an air rifle on the roof of a London building.  ≫
  126. (en) Mick Jones, Steve Kandell, ≪  A Riot of Our Own  ≫, 1977 - PUNK EXPLODES ! , sur SPIN.com , (consulte le )  : ≪ We were friendly with the Sex Pistols. There was camaraderie to a certain extent but obviously some competitiveness, as well: You're on a different team. If there was such a thing in the punk days as one set of people who thought of only destroying and one set who thought about creating, that was the Sex Pistols and us. We had two different approaches, opposite ends. ≫ .
  127. (en) Sean O'Hagan, citation de Larry Mullen, ≪  God bless the people's punk  ≫, Tribute to Joe Strummer 1952-2002 , sur The Observer , (consulte le )  : ≪  The Clash were the best group in the world and they would have been bigger than U2 without a doubt. For a long time, they were who we measured ourselves against.  ≫
  128. Joe Strummer : The Future is unwritten de Julien Temple - film documentaire sorti le 11 juillet 2007
  129. (en) ≪  Clash star Strummer dies  ≫, sur BBC News , (consulte le )  : ≪  The Clash was the greatest rock band. They wrote the rule book for U2.  ≫ .
  130. ≪  La Saga de Texas  ≫, sur RTL , (consulte le )  : ≪ Elle vient de s'acheter une guitare, une Fender Telecaster noire, comme celle de Joe Strummer, une de ses idoles. ≫ .
  131. (en) Tony Bacon, Six Decades of the Fender Telecaster : The story of the world's first solidbody electric guitar , Backbeat Books, , 144  p. ( ISBN   0-87930-856-7 ) , p. 72, 73, 75
  132. (en) ≪  Site entierement consacre a Joe Strummer et a sa Telecaster  ≫, sur Fender (consulte le )
  133. (en) ≪  Barat and Doherty reunite  ≫, Yahoo ,‎ ( lire en ligne )
  134. Jean-Jacques Dufayet, Jean-Claude Demari, ≪  Manu Chao - De la gloire a l’esperance  ≫, Chronique album , sur Rfi , (consulte le )  : ≪ Pour Manu, le choc se nomme Stiff Little Fingers et, surtout, The Clash ≫
  135. ≪  BIOGRAPHIE de Manu Chao  ≫, sur bestofmanuchao.com (consulte le )  : ≪ Avec les Hot Pants, nous etions partis bourlinguer en Espagne a quinze dans un bus pour essayer de trouver des concerts. A Grenade, un mec nous a aides a jouer dans deux ou trois bistrots. Ce type habitait chez Strummer quand il a ecrit Spanish Bombs. On etait fous. Quand j'ai commence a ecrire des chansons, Clash etait pour moi le groupe de reference. A l'epoque ou je n'ecoutais pas du tout des groupes punk, je suis alle voir un concert de Clash au Palais des Sports. Je n'avais jamais vu un public comme ca, la salle etait comme une mer et faisait d'enormes vagues. Pour nous, c'est aussi un exemple de carriere. ≫
  136. Jacques Denis, ≪  Bertrand Cantat  ≫, Artist's Playlist , sur Vibrations music.com , (consulte le )
  137. Bertrand Dicale, ≪  Les Tetes raides entre Pias et les Clash - La gravite et le sourire d’enfant  ≫, sur Rfi , (consulte le )
  138. Anne, ≪  Les Tetes Raides > Biographie / Des Red Ted aux Tetes Raides  ≫, sur W-Fenec.org , (consulte le )  : ≪ Ne en 1984 sous le nom Red Ted de la rencontre de Christian, Iso et Cali, les Tetes Raides, donnaient alors dans l'energie punk la plus brute dans la pure tradition du punk anglais, Clash en tete. ≫
  139. Hommage a Joe Strummer, leader de CLASH par Hugo Cassavetti, extrait de Telerama n°2764 du 4 janvier 2003
  140. a et b Vincent Brunner, ≪  The Clash - L'eclaireur kamikaze  ≫, Chronique , sur Les inrocks.com , (consulte le )
  141. (en) ≪  People don't understand. Punk was about change - and rule number one was: there are no rules.  ≫
  142. (en) Chris Salewicz, Redemption Song : The Ballad of Joe Strummer , Farrar Straus and Giroux, , 629  p. ( ISBN   978-0-571-21178-4 ) , chapitre 1, Straight to Heaven , ≪  One of Joe Strummer's last concerts was at Acton Town Hall last month, a benefit for the Fire Brigades Union. Andy Gilchrist, the leader of the FBU, was apparently politicized after seeing the Clash perform a "Rock Against Racism" concert in Hackney in 1978 (...)  ≫
  143. (en) Fred Mills, ≪  Ex-Clash Members, Bragg, to Play Strummer Tribute  ≫, Articles - News , Harp magazine, (consulte le )  : ≪  It was an incredible night with Joe and Mick Jones joining forces on stage for the first time in nearly 20 years.  ≫
  144. Rudy Hermans, ≪  Deces du leader de Clash  ≫, RTBF enLign, (consulte le )  : ≪ Joe Strummer s’en est alle le 22 decembre au paradis des rockers. Il etait age de 50 ans. ≫
  145. (en) Martin C. Strong, The Essential Rock Discography , Canongate Books, , 1250  p. ( ISBN   978-1-84195-860-6 et 1841958603 ) , page 208, ≪  In the early 90's, SIMONON formed HAVANA 3 AM who comprised NIGEL DIXON (ex-WHIRLWIND), GARY MYRICK and TRAVIS WILLIAMS.  ≫
  146. (en) Nick Headon, ≪  Backache calling ... Nick Headon reveals the treatment that helped his back pain  ≫, Health , sur Daily Mail , (consulte le )  : ≪  Nick has hyperkyphosis, a rounded back or excessive forward curve of the spine (scoliosis is when it curves to the side).  ≫
  147. (en) Nick Headon, ≪  Backache calling… Nick Headon reveals the treatment that helped his back pain  ≫, Health , sur Daily Mail , (consulte le )  : ≪  I spent the next 26 years in a mess. Despite receiving plenty of royalties from my time with The Clash, I was bankrupt and homeless for a long period, staying on friends' sofas and busking on the Underground because I had spent everything on living the high life. I spent a year in prison for a drug offence in 1986.  ≫ .
  148. Miles Copeland III est le frere de Stewart Copeland du groupe The Police et le fils de Lorraine Copeland
  149. ≪  Secrets de tournage  ≫, sur Allocine

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