한국   대만   중국   일본 
Sphere culturelle chinoise ? Wikipedia Aller au contenu

Sphere culturelle chinoise

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Sphere culturelle chinoise
Image illustrative de l’article Sphère culturelle chinoise
La Chine et sa sphere d’influence culturelle (plus de 1,6 milliard d'habitants).
Membres
Asie Chine continentale , Coree du Nord , Coree du Sud , Hong Kong , Japon , Macao , Singapour , Taiwan , Viet Nam

La sphere culturelle chinoise ou sphere culturelle d'Asie de l'est est composee de pays largement influences par la culture chinoise ou qui l'ont ete durant des etapes cles de leur histoire. Cette notion est a distinguer des zones ou la culture chinoise stricto sensu domine aujourd'hui.

Zones de souverainete chinoise [ modifier | modifier le code ]

Cet ensemble comprend de facon generale les zones administrees par des populations appartenant majoritairement a une ethnie chinoise  :

Zone culturelle chinoise [ modifier | modifier le code ]

Deux pays comportent des populations significatives de locuteurs natifs d'une langue chinoise :

Zone a forte influence [ modifier | modifier le code ]

On peut egalement adjoindre les pays qui subirent une forte influence historique , religieuse , migratoire et culturelle chinoise :

Jusqu'au debut du XX e  siecle , les caracteres han ont ete la forme principale d'ecriture chez une vaste majorite de la population d'Asie orientale. Les connaissances devant generalement etre ecrites pour etre transmises de facon perenne, les traditions et religions de tout l' Extreme-Orient ont fortement ete influencees par les coutumes chinoises durant environ deux millenaires.

Ces pays ont eu et conservent des cultures indigenes marquees. Des auteurs [ ref.  souhaitee] (par exemple Samuel Huntington ) considerent par ailleurs le Japon comme une civilisation distincte en raison de ses particularites insulaires.

Religions [ modifier | modifier le code ]

Taoisme [ modifier | modifier le code ]

Lao Tseu ecrit Dao de jing , vers 600 av. J.-C. dont le fondement est la voie ( , dao ) et la recherche de l' immortalite et a defaut de la longevite. Les divinites y sont appeles immortels ( 仙人 , xi?nren ). Elle cree notamment le principe de la dualite du yin et du yang ( ?? / 陰陽 , y?nyang ), du vide ( / , wu ) et du non-agir ( 无? / 無爲 , wuwei ). Ces principes ayant certaines proximite avec les philosophies indiennes , sont fondamentaux dans la medecine chinoise , et la cuisine chinoise , qui est considere par le taoisme comme element fondamental de la medecine et essentielle a l'atteinte de l'immortalite. Elles resterons impregnes dans le confucianisme, le bouddhisme et les pays ayant adopte la culture chinoise, et on les y retrouve dans les elements de tous les jours, par exemple le drapeau de la Coree du Sud , les noms des deux principales lignes de chemin de fer au japon (san-in ( 山陰 ? ) et San-y? ( 山陽 ? ) ). Les couleurs, bleu pour froid (yin) et rouge pour chaud (yang) (comme sur le drapeau coreen) sur les appareils de controle de temperature.

Confucianisme et neoconfucianisme [ modifier | modifier le code ]

Contrairement au bouddhisme, et comme la taoisme, le confucianisme est une philosophie , cree par Confucius qui a emerge directement en Chine au III e  siecle  av. J.-C. , d'abord rejetee, elle est devenue la philosophie officielle sous l'empereur Han Wudi (-156 ~ -87) en tant que doctrine d'Etat. Elle prone notamment que les etres humains peuvent apprendre et s'ameliorer par le biais d'efforts personnels et communautaires. Le confucianisme se concentre sur la culture de la vertu et le maintien de l'ethique, dont les plus fondamentaux sont ren (仁), yi (義) et l? (禮). Le ren est une obligation d'altruisme et d'humanite pour les autres individus, le yi est le maintien de la droiture et la disposition morale a faire le bien, et l? est un systeme de normes et de bienseance qui guide les actions des individus dans la vie quotidienne. La Chine, le Japon, de la Coree et le Viet Nam partagent une vision philosophique confuceenne du monde. Au Viet Nam, le modele d' examens imperiaux pour devenir fonctionnaire de la cour fut inspire de celui de la Chine jusqu'a l' epoque coloniale francaise . Il fut egalement utilise en Coree durant les epoques Goryeo et de la dynastie Joseon .

La philosophie japonaise a commence a se developper par un syncretisme entre les croyances locales shintoistes et celles du bouddhisme, le confucianisme, le taoisme et d'autres ecoles de philosophie chinoise. En Coree, ce sont plutot des elements du chamanisme qui furent integres au neoconfucianisme importe de Chine. Au Vietnam, le neoconfucianisme est influence par les religions traditionnelles vietnamiennes et fait partie des trois grands enseignements, les Tam giao , avec le taoisme (egalement originaire de Chine) et le bouddhisme.

Bouddhisme [ modifier | modifier le code ]

La Chine, le Japon , la Coree et le Viet Nam partagent une histoire du bouddhisme mahayana . Originaire du sous-continent indien au V e  siecle  av. J.-C. , le bouddhisme se serait propage depuis le nord-est de l'Inde par la route de la soie a travers l' Empire kouchan ( I er  siecle  av. J.-C. ? III e  siecle ) un des premiers sinon premier pays bouddhistes, situe entre les actuels Inde, Pakistan , Afghanistan et Xinjiang , puis au sein de la Chine jusqu'a la cote est.

Une fois assimile en Chine, la branche chinoise du bouddhisme mah?y?na , ≪ appele chan  ≫ y est creee. Elle s'impregne partiellement du taoisme , les divinites bouddhistes ( boddhisatva ), ont change de representation et parfois de sexe (comme Avalokite?vara masculin, devenue Guanyin , femminine dans le chan, comme c'est egalement le cas dans le bouddhisme therav?da ou petit vehicule). Guanyin y devient la divinite la plus veneree, devant Siddhartha Gautama (le Bouddha ) lui meme.

Le chan essaima vers de nombreuses regions, notamment vers le sud au Viet Nam (prononce Thi?n ). Il s'est transmis Coree (prononce son ), puis au Japon (prononce zen ) a partir du VI e  siecle , en particulier pendant la dynastie Tang , periode durant laquelle la culture chinoise connut son rayonnement maximal. Au VII e  siecle , selon les recits nepalais, chinois et tibetains, la dynastie Licchavi (actuel Nepal ) et la Chine apportent le bouddhisme, via des princesses offertes en mariage a Songtsen Gampo (609? a 650), fondateur de l' empire du Tibet qui suivra le bouddhisme vajray?na (dit esoterique ou tantrique ). Au VIII e  siecle , Amoghavajra , probablement ne de pere indien et de mere d'origine sogdienne , fonde une ecole vajrayana a Chang'an . Un de ses eleves, Huiguo , le transmet au moine japonais K?kai , qui fonde le bouddhisme shingon au Japon. L'Asie de l'Est abrite desormais la plus grande population bouddhiste au monde, toutes confessions confondues, avec environ 200 a 300 millions d'habitants.

Langues [ modifier | modifier le code ]

Langues chinoises dans le monde :
  • Pays ou le chinois est une langue officielle
  • > 5 000 000 locuteurs du chinois
  • > 1 000 000 locuteurs du chinois
  • > 500 000 locuteurs du chinois
  • > 100 000 locuteurs du chinois
  • Communautes de locuteurs du chinois

Chinois comme langue officielle [ modifier | modifier le code ]

La Chine continentale , Taiwan et Singapour utilisent encore officiellement les caracteres et la langue chinoises .

En Chine continentale, on parle officiellement le mandarin standard ( chinois simplifie  : 普通?  ; chinois traditionnel  : 普通話  ; pinyin  : p?t?nghua ), mais egalement d'autres langues chinoises (principalement wu , cantonais et min pour les Hans ). Les regions autonomes ont leurs propres langues officielles en plus du mandarin, dont les plus importantes sont le ouighour , le mongol tchakhar , le tibetain standard (de Lhassa ) et le zhuang . Ces langues n'appartiennent pas a la meme famille linguistique que le chinois.

A Taiwan, on parle officiellement le mandarin , appele localement guoyu ( chinois traditionnel  : 國語  ; chinois simplifie  : ??  ; pinyin  : guoy? ), base sur la prononciation de Nankin du mandarin, pendant la republique de Chine (1912-1949) sur le continent, lequel differe du mandarin standard de Chine continentale essentiellement d'un point de vue lexical, a la suite de la separation des deux parties. Le minnan et le hakka , sont deux autres langues han, issues egalement de populations ayant migrees depuis le continent. Le minnan evolua aussi localement au contact du japonais durant les 50 ans de colonisation et est desormais appele taiwanais . On retrouve egalement des langues austronesiennes parlees par les aborigenes .

Dans les regions administratives speciales d' Hong Kong (ancienne concession britannique ) et de Macao (ancienne concession portugaise ), on parle le cantonais ou la langue du colonisateur (anglais ou portugais). Si le mandarin n'y a jamais ete absent, il est de plus en plus parle avec l'accroissement des echanges avec la Chine continentale depuis la retrocession .

Chinois comme langue importante mais non officielle [ modifier | modifier le code ]

  • Parmi les langues en Malaisie , une partie importante de la population parle une ou plusieurs des 4 langues chinoises han suivantes : 21,3 % min (dont est issu le minnan), 10,7 % le cantonais, 10,3 % le hakka et 4,1 % le mandarin [ 1 ] .

Usage historique et administratif des caracteres chinois [ modifier | modifier le code ]

Coree [ modifier | modifier le code ]

En Coree du Sud, leur usage fut supplante par celui des caracteres coreens hangeul , surtout a partir de la fin de la domination japonaise de la peninsule coreenne . Ils ne sont plus utilises que marginalement, un millier de caracteres dits hanja font partie de l'education obligatoire et doivent etre connus par les eleves de niveau secondaire .

En Coree du Nord, les caracteres chinois furent integralement remplaces par les hangeul . La langue coreenne du nord a d'ailleurs ete expurgee de nombreux termes sino-chinois, lesquels furent remplaces par des equivalents purement coreens.

Japon [ modifier | modifier le code ]

Le Japon a utilise durant toute son histoire les kanjis . L'invention des syllabaires katakanas et hiraganas , qui sont aujourd'hui complementaires aux kanjis, derive elle-meme d'une deformation calligraphique des sinogrammes. Le japonais contemporain comporte des dizaines de milliers de mots qui se basent sur les prononciations on'yomi heritees du chinois. Les caracteres sino-japonais, sous forme de ky?jitai , furent pratiquement identiques au chinois traditionnel jusqu'a la moitie du XX e  siecle, avant d'officialiser les formes shinjitai . Plusieurs formes shinjitai d'usage courant sont d'ailleurs identiques a celle du chinois simplifie , comme rencontre ( ? , kai ? ) , pays ( ? , koku ? ) ou transfert ( ? , den ? ) .

Viet Nam [ modifier | modifier le code ]

Le Viet Nam n'utilise presque plus les ch? nho ; on les retrouve encore sur des lieux historiques ou religieux. La langue vietnamienne comportent cependant un lexique extremement riche de mots ayant le chinois pour origine. Une proportion significative de ces emprunts eurent lieu durant le premier millenaire, alors que la peninsule indochinoise etait vassale de l'empire du Milieu . La nature isolante du chinois facilite l'integration de termes dans le systeme linguistique vietnamien, celui-ci isolant egalement chacun des mots par un espacement.

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]