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Salins d'Hyeres

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Les Salins d'Hyeres
Geographie
Pays
Aire protegee
Salins d'Hyeres ( d ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnees
Ville proche
Superficie
900 ha
Administration
Categorie UICN
IV
WDPA
Creation
1983
  Site Ramsar ( 2008 , Salins d'Hyeres)
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Localisation sur la carte de France
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Les Salins d'Hyeres sont une zone de marais salants situes sur les cotes de la mer Mediterranee , sur le territoire de la commune de Hyeres , dans le departement du Var et de la region Provence-Alpes-Cote d'Azur . Constituant l'un des espaces naturels les plus remarquables du rivage mediterraneen, ils ont ete, jusqu'en 1995 , utilises pour la production du sel .

Reconnus pour leur avifaune depuis les annees 1970 , on a denombre 298 especes presentes aux Salins, depuis le debut des suivis, commences en 2001 , dont 51 sont nicheuses, plus ou moins regulierement [ 1 ] .

Geographie [ modifier | modifier le code ]

Ce territoire comporte deux unites geographiques distinctes mais complementaires des points de vue ecologique et paysager : les Vieux Salins , situes a l'est de la commune, en direction de La Londe-les-Maures , et le Salin des Pesquiers , situe au sud de la ville, dans le double tombolo de la presqu'ile de Giens , unique en France .

Le Salin des Pesquiers [ modifier | modifier le code ]

Le Salin des Pesquiers, qui couvrent une surface de 550 hectares , sont situes au cœur du double tombolo de la presqu'ile de Giens . Ces salins, datant de 1848 , sont beaucoup plus recents que le site des Vieux Salins [ 2 ] .

On peut y observer plus de 250 especes d'oiseaux. Il existe plusieurs milieux : un reservoir d'eau profonde, des salines , des marais d'eau douce, des pinedes littorales et des dunes .

Les Vieux Salins [ modifier | modifier le code ]

Zone protegee des Vieux Salins d'Hyeres.

Les Vieux Salins couvrent une surface de 350 hectares .

Plus de 110 especes d'oiseaux sont presentes tout au long de l'annee.

Datant probablement du X e  siecle , les Vieux Salins sont composes de plusieurs exploitations regroupees au cours du XIX e  siecle [ 2 ] .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Antiquite [ modifier | modifier le code ]

Du sel aurait deja ete exploite au IV e  siecle  av. J.-C. , lors de l' Antiquite , par les habitants de la cite antique d' Olbia . Par ailleurs, il est possible que la sedentarisation a Hyeres ait eu lieu, en partie, a cause de la presence de ces salins [ 2 ] .

Moyen Age [ modifier | modifier le code ]

Les salins sont mentionnes pour la premiere fois en 963 apr. J.-C. , dans une charte de l' empereur Conrad . Le , une charte accorde a la ville de Genes le quasi-monopole de la production de sel hyerois [ 2 ] . Des ouvriers saisonniers du nord de l' Italie viennent, chaque fin d'ete, recoler le sel.

Epoque contemporaine [ modifier | modifier le code ]

Fortement concurrences par les sels etrangers et par les productions camarguaises, ainsi que soumis a la pression de la gabelle , le sel hyerois perd peu a peu de sa valeur et, une a une, les productions disparaissent et se concentrent a l'emplacement actuel des Vieux Salins.

En 1848 , la demande de sel augmentant fortement, la famille Gerard fonde la Societe des Salins et Pecherie de Hyeres et cree le Salin des Pesquiers, alors qu'une simple pecherie. En 1856 , la Compagnie des Salins du Midi acquiert le site des Vieux Salins et, apres plusieurs annees de concurrence avec la Societe des Salins et Pecherie de Hyeres , finit par la racheter, ce qui met le site des Vieux Salins ≪ en sommeil ≫ [ 2 ] .

La gare des Salins-d'Hyeres est mise en service en 1876 par la Compagnie des chemins de fer de Paris a Lyon et a la Mediterranee (PLM). Elle est fermee au service des marchandises en 1987 [ 3 ] .

En 1984 , les Vieux Salins sont remis en activite, mais, avec une production de 40 000 tonnes de sel par an, ils ne font pas le poids contre les sites d' Aigues-Mortes ou de Giraud , qui produisent plus de 10 fois la production hyeroise.

En 1995 , en raison de la concurrence trop forte et de l'entretien trop couteux, la production de sel dans les salins cesse definitivement [ 2 ] .

Site Ramsar [ modifier | modifier le code ]

Le 15 septembre 2008, les Salins d'Hyeres sont reconnus site Ramsar , pour l'importance de leurs habitats [ 4 ] .

Faune [ modifier | modifier le code ]

Avifaune [ modifier | modifier le code ]

De nombreuses especes d'oiseaux ont ete observees sur le site. A la fin de 2014 , 298 especes d'oiseaux avaient ete observees depuis le debut du suivi ornithologique, en 2001 . Parmi elles, 51 especes sont considerees comme nicheuses , 138 comme hivernantes et 259 comme migratrices , certaines especes cumulant plusieurs statuts a la fois, etant sedentaires (nicheuses ou non) [ 1 ] .

Especes nicheuses [ modifier | modifier le code ]

Parmi les especes nicheuses les plus interessantes, on peut signaler en particulier certaines especes de limicoles , de larides et une d' anatide , avec des effectifs remarquables pour certaines de ces especes (donnees de 2014), compte tenu de la taille du site, representes par l' avocette elegante ( Recurvirostra avosetta ), avec 310 couples , l' echasse blanche ( Himantopus himantopus ), avec 55 couples , le gravelot a collier interrompu ( Charadrius alexandrinus ), avec 20 couples , la mouette rieuse ( Chroicocephalus ridibundus ), avec 38 couples , le goeland railleur ( Chroicocephalus genei ), avec 265 couples , la sterne naine ( Sternula albifrons ), avec 65 couples , la sterne pierregarin ( Sterna hirundo ), avec 57 couples , la sterne caugek ( Thalasseus sandvicensis ), avec 33 couples et le tadorne de Belon ( Tadorna tadorna ), avec 16 couples [ 1 ] .

Toutes ces especes sont integralement protegees et classees en annexe I de la Directive oiseaux , en Annexe II de la Convention de Berne et en Annexe II de la Convention de Bonn , a l'exception de la mouette rieuse, classee en Annexe II de la Directive Oiseaux et en Annexe III de la Convention de Berne. Le site des Salins-d'Hyeres constitue l'unique lieu de reproduction de ces especes pour le departement du Var , a l'exception du tadorne de Belon, nichant egalement sur les Iles d'Hyeres , relativement proches du site.

La presence de la colonie de goeland railleur, espece menacee, inscrite ≪ vulnerable ≫ sur la liste rouge des especes nicheuses de France metropolitaine de 2016 [ 5 ] , installee sur le site des Pesquiers depuis 2009 , constitue un fait notable, etant la seule colonie de la region avec celle de Camargue , historiquement presente sur les Salin-de-Giraud [ 6 ] . En 2013 , a la suite de l'echec de la reproduction dans les Bouches-du-Rhone , le Gard et l' Herault , la colonie des Pesquiers a constitue l'unique colonie francaise de l'espece [ 6 ] .

Parmi les autres especes d'oiseaux d'eau nicheurs sur le site, on retrouve le cygne tubercule ( Cygnus olor ), le cygne noir ( Cygnus atratus ), une espece allochtone originaire d' Australie , le canard colvert ( Anas platyrhynchos ), le rale d'eau ( Rallus aquaticus ), la gallinule poule-d'eau ( Gallinula chloropus ), la foulque macroule ( Fulica atra ), le goeland leucophee ( Larus michaellis ) et probablement le grebe castagneux ( Tachybaptus ruficollis ) [ 1 ] , ainsi qu’occasionnellement le chevalier gambette ( Tringa totanus ), nicheur rare en France et dans la region Provence-Alpes-Cote d'Azur , dont l'unique mention de reproduction pour le site et le departement date de 2013 , avec un poussin observe [ 6 ] . Ce cas de reproduction est egalement le seul de la region pour l'annee 2013 [ 6 ] .

De nombreuses especes de passereaux , rapaces et autres oiseaux non strictement apparentes a l'eau sont egalement nicheuses, l' epervier d'Europe ( Accipiter nisus ), le faucon crecerelle ( Falco tinnunculus ), le coucou geai ( Clamator glandarius ), nicheur rare en France , le petit-duc scops ( Otus scops ), le guepier d'Europe ( Merops apiaster ), nicheur a surveiller, sa population nicheuse etant estimee a 400 couples dans le departement, le cochevis huppe ( Galerida cristata ), nicheur rare, ayant quasiment disparu dans le Var et en declin, l' alouette calandrelle ( Calandrella brachydactyla ), nicheuse tres rare dans le departement, la reproduction n'etant prouvee que sur le site et suspectee dans l'extreme nord du Var, le pipit rousseline ( Anthus campestris ), nicheur peu commun dans le departement, la bergeronnette printaniere ( Motacilla flava ssp ), la bergeronnette grise ( Motacilla alba ), le rossignol philomele ( Luscinia megarhynchos ), la bouscarle de Cetti ( Cettia cetti ), la cisticole des joncs ( Cisticola juncidis ), la rousserolle effarvatte ( Acrocephalus scirpaceus ), la rousserolle turdoide ( Acrocephalus arundinaceus ), nicheuse en declin dans la region et rare dans le departement, essentiellement presente dans les zones humides hyeroises et les etangs de Villepey , a Frejus , la fauvette melanocephale ( Sylvia melanocephala ), la fauvette a tete noire ( Sylvia atricapilla ), le roitelet a triple bandeau ( Regulus ignicapillus ), la mesange bleue ( Parus caeruleus ), la mesange charbonniere ( Parus major ), la mesange huppee ( Lophophanes cristatus ), le grimpereau des jardins ( Certhia brachydactyla ), le geai des chenes ( Garrulus glandarius ), la pie bavarde ( Pica pica ), la corneille noire ( Corvus corone ), l' etourneau sansonnet ( Sturnus vulgaris ), le moineau domestique ( Passer domesticus ), le moineau friquet ( Passer montanus ), le pinson des arbres ( Fringilla coelebs ), le chardonneret elegant ( Carduelis carduelis ), le martin-pecheur d'Europe ( Alcedo atthis ), donc la nidification est prouvee depuis 2015 et probablement le pic vert ( Picus viridis ) et le pigeon ramier ( Columba palumbus ), ainsi que le tarier patre ( Saxicola torquata ) [ 1 ] .

On peut enfin noter une tentative de reproduction de la mythique espece du flamant rose ( Phoenicopterus roseus ) (ne nichant en France qu'en Camargue, a l'etang du Fangassier) sur le site des Pesquiers en 2013 , avec la construction de trois nids et la ponte d'un œuf. Cependant, les mauvaises conditions meteorologiques et surtout des derangements occasionnes par des canadairs , lors d’entrainements dans le golfe de Giens , a proximite immediate du site, ont provoque un abandon du site, les flamants roses etant tres sensibles aux derangements en periode de reproduction.

Especes hivernantes [ modifier | modifier le code ]

Differentes especes ne sont presentes sur le site qu'en hiver. Chez les oiseaux d'eau, on retrouve rarement le plongeon catmarin ( Gavia stellata ), le plongeon imbrin ( Gavia immer ), le plongeon arctique ( Gavia arctica ), le fou de Bassan ( Morus bassanus ) et le cormoran huppe de Mediterranee ( Phalacrocorax aristotelis desmaretii ) sur le site meme, etant bien plus regulierement observes en mer, a proximite immediate du site dans le golfe de Giens , le grebe a cou noir ( Podiceps nigricollis ) et le grand cormoran ( Phalacrocorax carbo ), appreciant les bassins les plus profonds, riches en poissons, des ardeides comme le heron garde-bœufs ( Bubulcus ibis ) et la grande aigrette ( Casmerodius albus ), de nombreuses especes d' anatides , tels que le canard siffleur ( Anas penelope ), le canard chipeau ( Anas strepera ), la sarcelle d'hiver ( Anas crecca ), le canard pilet ( Anas acuta ), le canard souchet ( Anas clypeata ), la nette rousse ( Netta rufina ), le fuligule milouin ( Aythya ferina ) et rarement le harle huppe ( Mergus serrator ), le fuligule morillon ( Aythya fuligula ) et l' oie cendree ( Anser anser ), quelques limicoles comme l’ huitrier pie ( Haematopus ostralegus ), le vanneau huppe ( Vanellus vanellus ), le becasseau variable ( Calidris alpina ), le becasseau minute ( Calidris minuta ), la becassine des marais ( Gallinago gallinago ), le grand gravelot ( Charadrius hiaticula ), le pluvier argente ( Pluvialis squatarola ), le chevalier gambette ( Tringa totanus ) et le chevalier guignette ( Actitis hypoleucos ), ainsi qu’occasionnellement le chevalier arlequin ( Tringa erythropus ) et rarement la becassine sourde ( Lymnocryptes minimus ). Le goeland railleur peut exceptionnellement hiverner sur le site.

Chez les autres especes, plus ou moins affiliees aux zones humides, on retrouve quelques rapaces, le busard des roseaux ( Circus aeruginosus ), le busard Saint-Martin ( Circus cyaneus ), la buse variable ( Buteo buteo ), l'un des rapaces les plus communs de France et occasionnellement le hibou des marais ( Asio flammeus ), le pigeon domestique ( Columba livia dom. ), des passereaux, comme l' alouette lulu ( Lullula arborea ), l' hirondelle de rochers ( Hirundo rupestris ), le pipit farlouse ( Anthus pratensis ), le pipit spioncelle ( Anthus spinoletta ), la bergeronnette des ruisseaux ( Motacilla cinerea ), le troglodyte mignon ( Troglodytes troglodytes ), l' accenteur mouchet ( Prunella modularis ), le rouge-gorge familier ( Erithacus rubecula ), le tarier patre ( Saxicola torquata ), la grive musicienne ( Turdus philomelos ), la fauvette pitchou ( Sylvia undata ), le pouillot veloce ( Phylloscopus collybita ), le roitelet huppe ( Regulus regulus ), la mesange a longue queue ( Aegithalos caudatus ), la remiz penduline ( Remiz pendulinus ), le serin cini ( Serinus serinus ), le verdier d'Europe ( Carduelis chloris ), le tarin des aulnes ( Carduelis spinus ), la linotte melodieuse ( Carduelis cannabina ), le bruant zizi ( Emberiza cirlus ), le bruant des roseaux ( Emberiza schoeniclus ) et occasionnellement le bruant fou ( Emberiza cia ), le gros-bec casse noyaux ( Coccothraustes coccothraustes ) et la lusciniole a moustache ( Acrocephalus melanopogon ), ainsi que rarement le pinson du nord ( Fringilla montifringilla ) et le bruant des neiges ( Plectrophenax nivalis ) et tres rarement la panure a moustaches ( Panurus biarmicus ).

Especes migratrices [ modifier | modifier le code ]

De tres nombreuses especes migratrices sont observees sur le site, les especes changeant selon les periodes de l'annee.

On peut y observer pour les oiseaux d'eau, le blongios nain ( Ixobrychus minutus ), le bihoreau gris ( Nycticorax nycticorax ), le crabier chevelu ( Ardeola ralloides ), le heron pourpre ( Ardea purpurea ) et plus rarement le butor etoile ( Botaurus stellaris ) pour les ardeides, la sarcelle d'ete ( Anas querquedula ) pour les anatides, le petit gravelot ( Charadrius dubius ), le pluvier dore ( Pluvialis apricaria ), le becasseau maubeche ( Calidris canutus ), le becasseau sanderling ( Calidris alba ), le becasseau cocorli ( Calidris ferruginea ), le combattant varie ( Philomachus pugnax ), la barge a queue noire ( Limosa limosa ), la barge rousse ( Limosa lapponica ), le courlis corlieu ( Numenius phaeopus ), le chevalier aboyeur ( Tringa nebularia ), le chevalier culblanc ( Tringa ochropus ), le chevalier sylvain ( Tringa glareola ) et le tournepierre a collier ( Arenaria interpres ) et plus rarement le chevalier stagnatile ( Tringa stagnatilis ), le pluvier guignard ( Eudromias morinellus ) et le becasseau de Temmink ( Calidris temminckii ) pour les limicoles, la mouette melanocephale ( Larus melanocephalus ), la guifette moustac ( Chlidonias hybridus ), la guifette noire ( Chlidonias niger ), la sterne hansel ( Gelochelidon nilotica ), la sterne caspienne ( Hydroprogne caspia ) et plus occasionnellement la guifette leucoptere ( Chlidonias leucopterus ), la mouette pygmee ( Larus minutus ), le goeland brun ( Larus fuscus ), le goeland cendre ( Larus canus ) et le goeland d'Audoin ( Larus audouinii ), originaire des iles mediterraneennes dont la Corse , pour les larides, ainsi qu'occasionnellement les discretes marouettes ponctuees ( Porzana porzana ) et poussins ( Porzana parva ) pour les rallides et l' ibis falcinelle ( Plegadis falcinellus ), la spatule blanche ( Platalea leucorodia ), l' œdicneme criard ( Burhinus oedicnemus ) et la glareole a collier ( Glareola pratincola ).

Chez les grands voiliers et les rapaces ont deja ete vus la bondree apivore ( Pernis apivorus ), le milan noir ( Milvus migrans ), le circaete Jean-le-Blanc ( Circaetus gallicus ), le busard cendre ( Circus pygargus ), le balbuzard pecheur ( Pandion haliaetus ), le faucon hobereau ( Falco subbuteo ), la grue cendree ( Grus grus ), occasionnellement la chouette hulotte ( Strix aluco ), la cheveche d'Athena ( Athene noctua ), l' autour des palombes ( Accipiter gentilis ), le faucon kobez ( Falco vespertinus ), le faucon emerillon ( Falco columbarius ), le milan royal ( Milvus milvus ), pouvant aussi exceptionnellement hiverner, le faucon d’Eleonore ( Falco eleonorae ), un faucon mediterraneen, rare en France, l' aigle botte ( Hieraaetus pennatus ), la cigogne blanche ( Ciconia ciconia ) et la cigogne noire ( Ciconia nigra ).

Chez les passereaux et especes proches, on peut observer de passage, la tourterelle des bois ( Streptopelia turtur ), le coucou gris ( Cuculus canorus ), l' engoulevent d'Europe ( Caprimulgus europaeus ), le martinet noir ( Apus apus ), le martinet a ventre blanc ( Tachymarptis melba ), plus occasionnellement le martinet pale ( Apus pallidus ), le rollier d'Europe ( Coracias garulus ), la huppe fasciee ( Upupa epops ), le torcol fourmilier ( Jynx torquilla ), l' alouette des champs ( Alauda arvensis ), l' hirondelle rustique ( Hirundo rustica ), l' hirondelle de fenetre ( Delichon urbicum ), l' hirondelle de rivage ( Riparia riparia ), plus occasionnellement l' hirondelle rousseline ( Cecropis daurica ), le pipit des arbres ( Anthus trivialis ), le rougequeue noir ( Phoenicurus ochruros ), le rougequeue a front blanc ( Phoenicurus phoenicurus ), le tarier des pres ( Saxicola rubetra ), le pouillot de Bonelli ( Phylloscopus bonelli ), le pouillot fitis ( Phylloscopus trochilus ), le pouillot siffleur ( Phylloscopus sibilatrix ), le gobemouche noir ( Ficedula hypoleuca ), le gobemouche gris ( Muscicapa striata ), le phragmite des joncs ( Acrocephalus schoenobaenus ), la gorgebleue a miroir ( Luscinia svecica ), une sous-espece de la bergeronnette printaniere, la bergeronnette d'Italie ( Motacilla flava cinereocapilla ), la pie-grieche ecorcheur ( Lanius collurio ), la pie-grieche meridionale ( Lanius meridionalis ), la pie-grieche a tete rousse ( Lanius senator ), rarement sa sous-espece corse ≪  badius  ≫, la fauvette des jardins ( Sylvia borin ), la fauvette grisette ( Sylvia communis ), la fauvette passerinette ( Sylvia cantillans ), rarement la fauvette babillarde ( Sylvia curruca ), la fauvette orphee ( Sylvia hortensis ) et le bruant ortolan ( Emberiza hortulana ), le traquet motteux ( Oenanthe oenanthe ), rarement le traquet oreillard ( Oenanthe hispanica ), le merle noir ( Turdus merula ) et occasionnellement la grive draine ( Turdus viscivorus ).

De maniere anecdotique, on peut aussi mentionner quelques observations pour le pigeon colombin ( Columba oenas) , le corbeau freux ( Corvus frugilegus ), la corneille mantelee ( Corvus cornix ), le pic epeiche ( Dendrocopos major ) et le pic epeichette ( Dendrocopos minor ), la grive mauvis ( Turdus iliacus ), la grive litorne ( Turdus pilaris ), la mesange noire ( Parus ater ), le bruant jaune ( Emberiza citrinella ), l' hypolais polyglotte ( Hyppolais polyglotta ), la locustelle tachetee ( Locustella naevia ), le loriot d'Europe ( Oriolus oriolus ), le monticole de roche ( Monticola saxatilis ), le merle a plastron ( Turdus torquatus ) et la becasse des bois ( Scolopax rusticola ).

Especes sedentaires [ modifier | modifier le code ]

Plusieurs especes frequentent le site tout au long de l'annee, certaines y etant egalement nicheuses et d'autres non. Parmi les especes citees precedemment, nichant sur le site, on retrouve le grebe castagneux ( Tachybaptus ruficollis ), le flamant rose ( Phoenicopterus roseus ), le cygne tubercule ( Cygnus olor ), le cygne noir ( Cygnus atratus ), le canard colvert ( Anas platyrhynchos ), le tadorne de Belon ( Tadorna tadorna ), dont les effectifs de l'ete se reduisent aux jeunes de l'annee, une grande partie des adultes allant muer en mer des Wadden , sur le littoral de la mer du Nord , l' epervier d'Europe ( Accipiter nisus ), le faucon crecerelle ( Falco tinnunculus ), le rale d'eau ( Rallus aquaticus ), la gallinule poule d'eau ( Gallinula chloropus ), la foulque macroule ( Fulica atra ), le gravelot a collier interrompu ( Charadrius alexandrinus ), le goeland leucophee ( Larus michaellis ), le pigeon ramier ( Columba palumbus ), le pic vert ( Picus viridis ), le cochevis huppe ( Galerida cristata ), la bergeronnette grise ( Motacilla alba ), la bouscarle de Cetti ( Cettia cetti ), la cisticole des joncs ( Cisticola juncidis ), la fauvette melanocephale ( Sylvia melanocephala ), la fauvette a tete noire ( Sylvia atricapilla ), le roitelet a triple bandeau ( Regulus ignicapillus ), la mesange bleue ( Parus caeruleus ), charbonniere ( Parus major ) et huppee ( Parus cristatus ), le grimpereau des jardins ( Certhia brachydactyla ), le geai des chenes ( Garrulus glandarius ), la pie bavarde ( Pica pica ), la corneille noire ( Corvus corone ), l' etourneau sansonnet ( Sturnus vulgaris ), le moineau domestique ( Passer domesticus ), le moineau friquet ( Passer montanus ), le pinson des arbres ( Fringilla coelebs ) et le chardonneret elegant ( Carduelis carduelis ).

Viennent s'y ajouter quelques especes non nicheuses sur le site comme l' aigrette garzette ( Egretta garzetta ), le heron cendre ( Ardea cinerea ), le courlis cendre ( Numenius arquata ), le choucas des tours ( Corvus monedula ) et la tourterelle turque ( Streptopelia decaocto ).

La chouette effraie ( Tyto alba ), espece nicheuse tres rare dans le departement, semble etre presente sur le site a l'annee.

Raretes [ modifier | modifier le code ]

Les Salins d'Hyeres dressent un bilan impressionnant en termes d'observation d'oiseaux consideres comme des raretes, tant au niveau departemental que regional, voir au niveau national. Cela peut en partie s'expliquer par la pression d'observation sur le site, mais surtout en raison de sa localisation et de la rarete et la diversite de ses milieux, etant l'une des dernieres zones humides sur le littoral entre la Camargue et la frontiere italienne, avec les etangs de Villepey , les salins de Saint-Tropez et l'embouchure du Var .

Parmi elles, on peut citer le grebe jougris ( Podiceps grisegena ), le grebe esclavon ( Podiceps auritus ) (dont une fois en 2011 ), le pelican blanc ( Pelecanus onocrotalus ), chez les anatides le cygne de Bewick ( Cygnus columbianus ) (dont une fois en 2013 ), le cygne chanteur ( Cygnus cygnus ), l' oie des moissons ( Anser fabalis ), l' oie rieuse ( Anser albifrons ), la bernache cravant ( Branta bernicla ), le tadorne casarca ( Tadorna ferruginea ), la sarcelle marbree ( Marmaronetta angustirostris ), le fuligule nyroca ( Aythya nyroca ), le fuligule milouinan ( Aythya marila ), l' eider a duvet ( Somateria mollissima ), la harelde boreale ( Clangula hyemalis ), la macreuse noire ( Melanitta nigra ), la macreuse brune ( Melanitta fusca ), le garrot a œil d'or ( Bucephala clangula ), le harle bievre ( Mergus merganser ), chez les rapaces le busard pale ( Circus macrourus ), enregistrant sa premiere mention en 2014, l' aigle de Bonelli ( Hieraaetus fasciatus ), nicheur extremement rare, uniquement dans le sud de la France, le faucon crecerellette ( Falco naumanni ), le faucon lanier ( Falco biarmicus ) et le faucon sacre ( Falco cherrug ), l' outarde canepetiere ( Tetrax tetrax ), chez les charadriiformes le pluvier fauve ( Pluvialis fulva ), enregistrant sa premiere mention en 2014, le becasseau tachete ( Calidris melanotos ), le becasseau falcinelle ( Limicola falcinellus ), le becasseau rousset ( Tryngites subruficollis ), la becassine double ( Gallinago media ), le chevalier bargette ( Xenus cinereus ), le phalarope a bec etroit ( Phalaropus lobatus ), le phalarope a bec large ( Phalaropus fulicarus ), le phalarope de Wilson ( Phalaropus tricolor ), le labbe a longue queue ( Stercorarius longicaudus ), le labbe parasite ( Stercorarius parasiticus ), la mouette de Franklin ( Larus pipixcan ), enregistrant sa premiere mention en 2014, la sterne voyageuse ( Sterna bengalensis ), la sterne royale ( Thalasseus maximus ), enregistant sa premiere mention en 2014, chez les passereaux l' alouette calandre ( Melanocorypha calandra ), le pipit de Richard ( Anthus richardi ), le pipit a gorge rousse ( Anthus cervinus ), la bergeronnette citrine ( Moticilla citreola ), plusieurs sous-especes rares en France de la bergeronnette printaniere, la bergeronnette des Balkans ( Moticilla flava feldegg ), la bergeronnette flaveole ( Motacilla flava flavissima ) et la bergeronnette a tete grise ou bergeronnette nordique ( Motacilla flava thunbergi ), la sous-espece britannique de la bergeronnette grise, la bergeronnette de Yarell ( Motacilla alba yarelli ), le traquet du desert ( Oenanthe deserti ), la locustelle luscinoide ( Locustella luscinioides ), l' hypolais icterine ( Hypolais icterina ), le phragmite aquatique ( Acrocephalus paludicola ), la rousserolle verderolle ( Acrocephalus palustris ), la rousserolle isabelle ( Acrocephalus agricola ), enregistrant sa premiere mention en 2014, la fauvette a lunettes ( Sylvia conspicillata ), le pouillot a grands sourcils ( Phylloscopus inornatus ), le pouillot de Pallas ( Phylloscopus proregulus ), enregistrant sa premiere mention en 2014, le gobemouche a collier ( Ficedula albicollis ), la sous-espece nordique de la mesange a longue queue, la mesange a longue queue a tete blanche ( Aegithalos caudatus caudatus ), la pie-grieche a poitrine rose ( Lanius minor ), l' etourneau unicolore ( Sturnus unicolor ), l' etourneau roselin ( Sturnus roseus ), le bruant lapon ( Calcarius lapponicus ), le bruant nain ( Emberiza pusilla ) et le bruant melanocephale ( Emberiza melanocephala ).

On peut egalement noter l'observation de deux hybrides aigrette garzette x aigrette des recifs en 2014 , constituant une premiere pour le site.

Autres especes [ modifier | modifier le code ]

D'autres especes, comme les Cistudes , les Couleuvres de Montpellier , les Tarentes de Mauretanie , diverses especes de crapauds et grenouilles ainsi que les loups et les mulets vivent egalement dans les salins.

Divers predateurs sont egalement presents sur le site, comme la pie bavarde , le goeland leucophee ou le renard roux , ce dernier etant tout de meme celui qui cause le plus de dommages aux populations d'oiseaux [ 1 ] . Des sangliers ainsi que des chats domestiques seraient egalement presents dans les salins [ 1 ] .

Flore [ modifier | modifier le code ]

La vegetation est palustre ( phragmitaies ...). On y trouve principalement de la salicorne , qui pousse et s'adapte tres bien dans les zones tres salees. Dans les Pesquiers on trouve aussi quelques bosquets de Chenes verts et des Pins d'Alep .

On peut egalement remarquer des plantes invasives comme les Griffes de sorcieres et l' Eucalyptus .

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a b c d e f et g Aurelien Audevard, Bilan ornithologique des Salins d’Hyeres - annee 2014 Document PDF tire du site Faune-Paca. Consulte le 20 novembre 2016.
  2. a b c d e et f ≪  A la decouverte des Salins d'Hyeres  ≫, sur hyeres.fr , (consulte le ) .
  3. ≪  Ligne de La Pauline-Hyeres aux Salins-d'Hyeres  ≫, sur Histoire de lignes oubliees... , (consulte le ) .
  4. (en) ≪  Salins d'Hyeres  ≫, sur Service d’information sur les Sites Ramsar (consulte le )
  5. , UICN France, MNHN, LPO, SEOF & ONCFS (2016) La Liste rouge des especes menacees en France ? Chapitre Oiseaux de France metropolitaine. Paris, France. Consulte le 20 novembre 2016.
  6. a b c et d Aurelien Audevard, Bilan ornithologique des Salins d’Hyeres - annee 2013 Document PDF tire du site Faune-Paca. Consulte le 20 novembre 2016.

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]