한국   대만   중국   일본 
SEAL Team Six ? Wikipedia Aller au contenu

SEAL Team Six

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

SEAL Team Six
Image illustrative de l’article SEAL Team Six
Insigne du Naval Special Warfare Development Group

Creation 1 er novembre 1980 [ 1 ]
Pays Etats-Unis
Branche United States Navy
Type Forces speciales
Role Guerre non conventionnelle, Contre-terrorisme
Effectif 1 342 militaires et 445 civils autorises (2 014) [ 2 ]
Fait partie de Joint Special Operations Command
Garnison Dam Neck Annex, NAS Oceana, Virginie
Surnom NSWDG, NAVSPECWARDEVGRU, DEVGRU
Guerres Operation Urgent Fury
detournement de l' Achille Lauro
Operation Just Cause
Operation Desert Storm
Operation Gothic Serpent
Operation Enduring Freedom
Operation liberte irakienne
Maersk Alabama
Operation Neptune's Spear
Commandant historique Commander Richard Marcinko

Le SEAL Team Six ( ST-6 ) est une unite americaine de lutte contre le terrorisme et d' operations speciales . Elle fait partie de l' United States Navy .

Le SEAL Team Six a longtemps utilise pour nom de couverture Naval Special Warfare Development Group (NSWDG ou NAVSPECWARDEVGRU, souvent abrege en DEVGRU ). Cette couverture a ete changee pour une autre, inconnue dans la litterature ouverte [ 3 ] .

La grande majorite des informations concernant cette unite est classifiee et les details de ses activites ne sont commentes ni par la Maison-Blanche , ni par le departement de la Defense des Etats-Unis . Bien qu'elle soit administrativement liee au Naval Special Warfare Command , elle est operationnellement commandee par le Joint Special Operations Command .

En 2011, l'unite est remarquee pour l' operation Neptune's Spear , assaut au Pakistan conduisant a la mort d' Oussama Ben Laden .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

A la suite de l'echec de l' operation Eagle Claw , en 1980 en Iran , l'etat-major americain crea un commandement interarmees pour les operations de contre-terrorisme et de liberation d'otages, le Joint Special Operations Command (JSOC). Celui-ci aurait sous ses ordres la Delta Force , des aeronefs de l' US Army et de l' US Air Force , et un element de l' US Navy pour les operations en milieu maritime [ 4 ] . Richard Marcinko revendique dans ses memoires d'avoir orchestre la decision de donner a cet element la forme d'une unite SEAL independante. Marcinko fut designe comme son premier commandant [ 5 ] . C'est lui qui choisit le nom de SEAL Team Six pour l'unite [ note 1 ] .

Marcinko etait un officier veteran du Viet Nam haut en couleur. Il menait par l'exemple et les hommes qui l'ont apprecie disent qu'ils etaient prets a le suivre n'importe ou. Mais d'autres le meprisaient comme un fanfaron arrogant [ 6 ] . Marcinko selectionna personnellement les premiers membres de son unite [ 7 ] , environ 90 hommes [ 8 ] et commenca immediatement un programme d'entrainement intense.

Cette unite etait en effet une unite SEAL differente, qui devait maitriser des competences nouvelles - et en partie les inventer : assaut de navires en mer [ note 2 ] et de plates-formes petrolieres, combat en milieux clos , etc. [ 9 ] Au lieu de fonctionner en unites de la taille maximale d'une section, le Team Six operait en equipes d'assaut de trente a quarante hommes (designees par une couleur), et si l'operation l'exigeait, en plusieurs de ces equipes d'assaut combinees [ 10 ] . Les techniques d'infiltration et d'exfiltration furent perfectionnees [ 11 ] , notamment les sauts HAHO que l'unite considere comme son point fort [ 12 ] . Ses hommes pouvaient approcher un objectif deguises en civils et, en consequence, portaient la barbe et ne coupaient pas leurs cheveux de maniere reglementaire [ 13 ] .

Organisation [ modifier | modifier le code ]

A ses debuts, le SEAL Team Six etait organise en deux equipes d'assaut appelees Blue Team et Gold Team, noms inspires par la tradition de l' US Navy de creer deux equipages avec ces noms pour chaque sous-marin nucleaire [ 14 ] . Une troisieme fut creee au printemps de 1983 [ 15 ] . Pendant longtemps, le SEAL Team Six resta organise en trois equipes d'assaut (Blue Team, Gold Team et Red Team), ainsi qu'une equipe d'embarcations (Gray Team) et une equipe chargee de la selection et de l'entrainement des nouveaux operateurs (Green Team) [ 16 ] . La Black Team etait la cellule des tireurs de precision, qui en temps normal faisaient partie d'une equipe d'assaut [ 17 ] . Un article de 1986 rapporte que le SEAL Team Six comptait environ 175 hommes [ 18 ] .

Apres le , les equipes du SEAL Team Six sont appelees escadrons ( squadrons ). Chaque escadron a son identite et un insigne. Le Blue Squadron a pour embleme un pavillon a tete de mort et se surnomme ≪ les pirates ≫ ; le Gold Squadron arbore un blason avec un lion et se surnomme ≪ les chevaliers ≫ ; et le Red Squadron possede un guerrier indien d'Amerique comme embleme. Un quatrieme escadron d'assaut, le Silver Squadron, a ete cree vers 2008 en regroupant des membres des trois autres. Il recoit pour insigne un melange des trois symboles [ 19 ] . Chacun de ces escadrons est commande par un commander [ 20 ] et compte une cinquantaine d'operateurs [ 21 ] repartis en trois troupes ( troops ). Chaque troupe est commandee par un lieutenant commander et est elle-meme divisee en equipes d'environ six operateurs dirigees par des officiers mariniers superieurs [ 20 ] . Le Gray Squadron, surnomme ≪ les vikings ≫, pilote les embarcations rapides et les vehicules blindes Pandur de l'unite. Le Black Squadron est desormais une unite specialisee dans le renseignement et dans la reconnaissance. L'entite responsable de la selection du personnel est toujours appelee Green Team [ 19 ] .

Operations [ modifier | modifier le code ]

La Grenade [ modifier | modifier le code ]

Un BTR-60 grenadin detruit par des forces americaines pendant l'invasion de la Grenade. Des vehicules blindes de ce type poserent de serieuses difficultes aux equipes du SEAL Team Six a la residence du gouverneur general et a la station de radio.

Le SEAL Team Six participa a l'invasion americaine de l'ile de la Grenade , nommee operation Urgent Fury. Les deux premieres missions des SEAL furent l'extraction du gouverneur general de la Grenade Paul Scoon ainsi que la capture de l'unique tour radio de l'ile. La mission ne fut cependant pas correctement preparee et les SEAL firent face a des problemes des le debut. Lors d'un parachutage en mer au large de l'ile, quatre SEAL perirent noyes. Leurs corps ne furent jamais retrouves [ 22 ] .

Le groupe ayant la charge de la residence du gouverneur general realisa qu'il avait oublie son equipement de telecommunications satellitaires dans l'helicoptere. Apres que les SEAL eurent ete encercles par des blindes BTR-60 et un nombre non negligeable de troupes grenadiennes et cubaines, leurs seules radios furent a court de batterie. Utilisant la ligne telephonique de la residence, les SEAL reussirent a contacter un avion d'appui aerien rapproche Lockheed AC-130 . L'equipe fut bloquee dans la residence toute la nuit puis finalement degagee et exfiltree par un groupe de Marines le matin suivant [ 23 ] .

L'equipe envoyee a la station de radio connut aussi des problemes de communication. Des que les SEAL atteignirent le complexe radio, ils se trouverent incapables de mettre en place leur poste de commandement. Apres avoir repousse plusieurs vagues d'assaut de troupes cubaines et grenadines appuyees par des BTR-60, les SEAL constaterent que leur position etait intenable. Ils detruisirent la station radio et se frayerent un chemin jusqu'a l'eau ou ils se cacherent des patrouilles ennemies lancees a leurs trousses. Quand les recherches furent abandonnees, les blesses nagerent vers le large et furent recuperes, plusieurs heures apres avoir ete reperes par un avion de reconnaissance [ 24 ] .

Panama [ modifier | modifier le code ]

Lors de l'invasion du Panama en 1989, la Task Force Blue d'une Joint Special Operations Task Force fut constituee d'elements du SEAL Team Six [ 25 ] . La Task Force Blue avait pour mission de fouiller les residences du dictateur Manuel Noriega dans la zone de Colon et de l'ouest du Panama pour capturer le dictateur [ 26 ] , et de delivrer d'eventuels otages [ 27 ] .

Guerre du Golfe [ modifier | modifier le code ]

Pendant la guerre du Golfe , un petit element du SEAL Team Six fut ajoute au sein d'une force operationnelle du Joint Special Operations Command (JSOC) deployee pour la chasse aux Scuds aux cotes de deux escadrons de la Delta Force [ 28 ] .

Le , un detachement de quatre embarcations rapides du SEAL Team Six fut affecte au Naval Special Warfare Task Group (NSWTG) commandant les forces speciales navales americaines et koweitiennes, en remplacement de la Special Boat Unit-12 (SBU-12) dont les embarcations etaient usees par des mois d'operations. Ce detachement, avec des membres de la SBU-12 en complement, transporta notamment les SEAL lors de leur mission de diversion a Mina Saud [ 29 ] .

Afghanistan [ modifier | modifier le code ]

Combats du Takur Ghar [ modifier | modifier le code ]

Lors de l' operation Anaconda , au cours d'une infiltration, l'officier marinier de premiere classe Neil Roberts, du SEAL Team Six, tomba d'un helicoptere quand ce dernier fut touche par des combattants d'Al-Qaida. Roberts tenta de se defendre en utilisant sa mitrailleuse SAW. Il fut probablement tue environ une heure trente apres sa chute. Plusieurs SEAL de son equipe furent blesses en tentant de le secourir, et leur Combat Controller , le sergent John Chapman, fut tue. Les tentatives ulterieures pour secourir le SEAL entrainerent la mort de cinq autres personnes.

Mort de Linda Norgrove, 8 octobre 2010 [ modifier | modifier le code ]

Le 26 septembre 2010 , quatre travailleurs humanitaires , la Britannique Linda Norgrove et trois Afghans, sont enleves par des talibans dans la province de Kunar , dans l’est de l’Afghanistan. Craignant que Linda Norgrove soit tuee ou deplacee vers le Pakistan, une operation de liberation est lancee.

La SEAL Team Six lance un assaut le avant l'aube. Lors de l'attaque, les forces americaines tuent plusieurs ravisseurs et trois agriculteurs locaux. L'otage britannique est grievement blessee durant l'operation, touchee par une grenade lancee par un commando americain. Elle meurt peu apres [ 30 ] .

Crash du Chinook 6 aout 2011 [ modifier | modifier le code ]

Le , un helicoptere CH-47 Chinook s'ecrase dans l'est de Kaboul. Ce crash est du a une attaque a la roquette des talibans. Le nombre de victimes s'eleve a 38, dont 17 hommes du SEAL Team Six .

Pakistan [ modifier | modifier le code ]

Le Black Squadron du SEAL Team Six serait notamment charge des operations ≪ cross border ≫, franchissant la frontiere afghano-pakistanaise pour operer secretement dans les zones tribales pakistanaises pour y cibler les camps terroristes qui s'y trouvent [ 31 ] . Une seule de ces operations a ete connue avec quelques details, lorsqu'un raid pres de Angor Adda dans le Waziristan du Sud le a ete suivi de protestations de la part des autorites pakistanaises [ 32 ] .

Operation finale contre Ben Laden [ modifier | modifier le code ]

Le , un commando heliporte du Red Squadron du Naval Special Warfare Development Group venu d' Afghanistan a effectue un raid sur la residence fortifiee d'Oussama Ben Laden a Abbottabad au Pakistan et l'a tue ainsi que deux autres membres de sa famille et deux collaborateurs. L'un des deux helicopteres utilise a ete detruit et evacue (a l'exception de la poutre de queue), et le commando emportant le corps de Ben Laden a quitte les lieux a bord de l'helicoptere restant [ 33 ] .

Operations en Somalie [ modifier | modifier le code ]

Liberation du capitaine Richard Phillips, 12 avril 2009 [ modifier | modifier le code ]

A la suite de la prise d'otage du Maersk Alabama par des pirates somaliens au large d' Eyl , les hommes de la Team Six neutralisent les pirates a bord du bateau de sauvetage du MV Maersk Alabama avec lequel ils avaient pris la fuite, retenant en otage le capitaine Richard Phillips. L'intervention se solde par la mort de trois preneurs d'otage, la capture de leur chef et la liberation du capitaine.

Liberation d'otages a terre, 24 janvier 2012 [ modifier | modifier le code ]

Une vingtaine de commandos de la Team Six des SEAL a ete parachutee au milieu de la nuit du 24 au , pres du village somalien de Galkayo. Ils ont libere en quelques minutes deux otages, le Danois Poul Hagen Thisted et l'Americaine Jessica Buchanan, deux humanitaires kidnappes le [ 34 ] .

Operations au Yemen [ modifier | modifier le code ]

Liberation d'otages a terre, 26 novembre 2014 [ modifier | modifier le code ]

Une equipe de la Team Six des SEAL a sauve huit otages detenus dans une grotte par al-Qaida dans la peninsule arabique dans une partie reculee du nord du Yemen. Un responsable yemenite a declare que cinq autres otages dont un journaliste americain qui etait aussi un objectif du raid avait ete deplace ailleurs quelques jours avant la mission de sauvetage ne soit lancee. Un responsable americain a confirme qu'environ deux douzaines de forces d'operations speciales US et une equipe de troupes antiterroristes yemenites ont effectue une descente pres de la frontiere avec l'Arabie saoudite et ont sauve six Yemenites, un Saoudien et un Ethiopien. Huit terroristes ont ete tues pendant l'operation [ 35 ] .

Equipement [ modifier | modifier le code ]

Des ses debuts, le SEAL Team Six a eu une grande liberte pour choisir son equipement, choix qui ont parfois precede leur adoption par les autres unites SEAL.

Armement [ modifier | modifier le code ]

A sa creation, l'arme de poing choisie par l'unite est le revolver Smith & Wesson Model 66 en .357 Magnum [ 36 ] et l'arme d'epaule pour les assauts est le HK MP5 (MP5A3, version silencieuse MP5SD3, version courte MP5K utilisee dissimulee dans une valise pour la protection rapprochee), dont le reste des SEAL sera equipe a partir de 1984 [ 37 ] .

L'unite suivit les tests de pistolets faits par les forces armees et adopta la gamme Beretta 92 (Beretta 92S-1 a partir de 1982 puis 92F, alias M9, a partir de 1985 [ 38 ] ). Le revolver Smith & Wesson Model 686 remplace le Model 66 a partir de [ 39 ] . Au debut de 1987, le Team Six s'equipe en Sig-Sauer P226 , qui sera commande pour equiper tous les SEAL l'annee suivante [ 40 ] a la suite de ruptures de glissieres sur les Beretta [ 41 ] .

Cote mitrailleuses, outre la classique M60 [ 42 ] , le SEAL Team Six a acquis un nombre limite de HK21 durant sa premiere annee d'existence [ 43 ] . Lors de l'invasion de la Grenade en 1983, ses membres disposaient egalement d'un fusil de precision calibre 12,7  mm RAI 500 et de quelques lance-grenades antichars RAW ( Rifleman's Assault Weapon   (en) ) se fixant sous fusil [ 44 ] .

Selon ≪ Mark Owen ≫ lorsqu'il entra au SEAL Team Six en 2004, il fut dote des armes suivantes [ 45 ]  :

  • un pistolet Sig-Sauer P226
  • un pistolet H&K 45C
  • un pistolet-mitrailleur HK MP7
  • un fusil HK416 avec canon de 10 pouces (25 centimetres) de longueur equipe d'un silencieux et d'un viseur point rouge EOTech double d'un grossissement 3x, et un autre pour le tir a plus longue distance equipe d'un canon de 14 pouces (35 centimetres), d'une lunette de visee nocturne 2,5x10, d'un silencieux, d'un pointeur laser et d'un viseur thermique amovible
  • un lance-grenades M79 raccourci

Critiques [ modifier | modifier le code ]

Les methodes de l'unite ont ete mises en cause dans des enquetes. En 2015, le New York Times diffuse une longue enquete [ 46 ] , comme The Intercept en 2017 [ 47 ] , devoilant notamment les ≪ bavures ≫ commises par des ≪ soldats pratiquement livres a eux-memes ≫ . Le secret autour des operations de la SEAL Team Six rend difficile toute evaluation [ 48 ] .

L'utilisation massive de l'unite entre 2006 et 2008 conduit a faire de l'acte de tuer une routine. Plusieurs bavures sont commises : en 2009 huit etudiants sont tues lors d'une mission ratee en Afghanistan. La mort de Linda Norgrove est le fait d'un jeune soldat inexperimente qui est retire de l'unite en guise de sanction. En 2011, lors d'un assaut contre des pirates, un soldat americain tue un pirate de 91 coups de couteau en represailles a la mort de quatre otages. L'unite est neanmoins soutenue politiquement largement, notamment par ce qu'elle offre un cout economique interessant [ 46 ] , [ 48 ] .

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilise comme source pour la redaction de cet article.

Sources secondaires

  • (en) Orr Kelly , Brave Men?Dark Waters : The Untold Story of the Navy SEALs , New York, Pocket Books, Simon & Schuster, ( 1 re   ed. 1992), 330  p. ( ISBN   0-671-86762-8 , lire en ligne ) , chap.  11 (≪ The March of the Jedi ≫)
  • (en) Mark Mazzetti, Nicholas Kulish, Christopher Drew, Serge F. Kovaleski, Sean D. Naylor et John Ismay, ≪  SEAL Team 6 : A Secret History of Quiet Killings and Blurred Lines  ≫, New York Times ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  • (en) ≪  Inside SEAL Team 6  ≫, New York Times ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Matthew Cole, ≪  The Crimes of SEAL Team 6  ≫, The Intercept ,‎ ( lire en ligne , consulte le )

Recueils de temoignages

  • (en) Orr Kelly , Never Fight Fair! : Navy SEALs' Stories of Combat and Adventure , Novato, Californie, Presidio Press, , 337  p. ( ISBN   0-89141-519-X ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Richard Marcinko , The Real Team : True Stories from the Real-Life SEALs Featured in the Rogue Warrior® Series , New York, Pocket Books, ( 1 re   ed. 1999), 304  p. ( ISBN   978-1-4767-9128-9 ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Kevin Dockery, Navy SEALs : A History Part III: Post-Vietnam to the Present , New York, Berkeley Books, ( ISBN   0-425-19034-X ) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Memoires et biographies

Edition en francais : Richard Marcinko et John Weisman , Un guerrier non conventionnel : Memoires du fondateur du SEAL Team 6 , Nimrod, , 423  p. ( ISBN   978-2-37753-005-2 )
  • (en) Robert A. Gormly , Combat Swimmer : Memoirs of a Navy SEAL , New York, Onyx, ( 1 re   ed. 1998), 310  p. ( ISBN   0-451-19302-4 ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Dennis Chalker et Kevin Dockery , One Perfect Op : An Insider's Account of the Navy SEAL Special Warfare Teams , New York, HarperCollins , , 352  p. ( ISBN   0-380-97804-0 ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Chuck Pfarrer , Warrior Soul : The Memoir of a Navy SEAL , New York, Random House ,
  • (en) Howard E. Wasdin et Stephen Templin , SEAL Team Six : Memoirs of an Elite Navy SEAL Sniper , New York, St. Martin's Press , , 352  p. ( ISBN   978-0-312-69945-1 ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Edition en francais : Howard E. Wasdin et Stephen Templin , Sniper Navy Seals : J'etais tireur d'elite dans les forces speciales , Altipresse,
  • (en) Eric Blehm , Fearless : The Undaunted Courage and Ultimate Sacrifice of Navy SEAL Team SIX Operator Adam Brown , WaterBrook Press, , 257  p. ( ISBN   978-0-307-73069-5 )
  • (en) Don Mann et Ralph Pezzullo , Inside SEAL Team Six : My Life and Missions with America's Elite Warriors , New York, Little, Brown and Company , ( ISBN   978-0-316-20431-6 )
  • (en) Mark Owen et Kevin Maurer , No Easy Day : The Firsthand Account of the Mission That Killed Osama Bin Laden , Dutton Adult, , 316  p. ( ISBN   978-0-525-95372-2 )
Edition en francais : Mark Owen et Kevin Maurer ( trad.  de l'anglais), Ce jour-la : Au cœur du commando qui a tue Ben Laden , Paris, Seuil , , 310  p. ( ISBN   978-2-02-110255-0 )
  • (en) Mark Owen et Kevin Maurer , No Hero : The Evolution of a Navy SEAL , Dutton, , 290  p. ( ISBN   978-0-525-95452-1 )
Edition en francais : Mark Owen et Kevin Maurer ( trad.  de l'anglais), No Hero , Paris, Seuil , , 283  p. ( ISBN   978-2-02-117045-0 )
  • (en) Robert J. O'Neill , The Operator : Firing the Shots that Killed Osama bin Laden and My Years as a SEAL Team Warrior , New York, Scribner, , 368  p. ( ISBN   978-1-5011-4503-2 , lire en ligne )
Edition en francais : Robert J. O'Neill , L'operateur : Le temoignage exceptionnel du Navy SEAL aux 400 missions de combat qui a elimine Ben Laden , Nimrod, , 348  p. ( ISBN   978-2-915243-91-8 et 978-2-915243-95-6 )
Edition en francais : Will Chesney et Joe Layden ( trad.  de l'anglais), Cairo, un chien hors du commun , Mareuil editions, ( ISBN   9782372543378 )
  • (en) Justin K. Sheffield , MOB VI : A SEAL Team Six Operator's Battles in the Fight for Good Over Evil , Defiance Press & Publishing, ( ISBN   978-0-9987704-1-3 )

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. A l'epoque, il n'existait que deux SEAL Teams , le SEAL Team One et le SEAL Team Two . Le but etait d'intoxiquer les Sovietiques sur le nombre d'unites SEAL existantes. Marcinko ( Marcinko et Weisman 1992 , p.  202-203, 205) dit avoir choisi le numero six car six sections SEAL, quatre du ST-1 et deux du ST-2, avaient deja recu une formation contre-terroriste avant la creation du ST-6. Cependant, plusieurs autres sources parlent d'une unique section contre-terroriste au ST-1 sous diverses appellations : ≪  Echo platoon  ≫ ( Chalker et Dockery 2002 , p.  61-62), ≪  the counterterrorism SEAL platoon “Contingency Team”  ≫ ( (en) Morgan Tanner, ≪  Profile in Courage  ≫, Soldier of Fortune ,‎ , p.  43 ), ≪  the first U.S. Navy counterterrorist platoon [...] “Quick Reaction Platoon.”  ≫ ( (en) John B. Dwyer, ≪  Swamp Warrior  ≫, Soldier of Fortune ,‎ , p.  98 ).
  2. Une description de ces techniques est donnee dans (en) Bill Salisbury, ≪  Military men on last week's CH-46 crash off Pt. Loma : Young men, ship takedowns, and property values  ≫, San Diego Reader ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .

References [ modifier | modifier le code ]

  1. (en) Supplemental Appropriation and Rescission Bill, 1981: Hearings Before Subcommittees of the Committee on Appropriations, House of Representatives, Ninety-seventh Congress, First Session , vol.  Part 4, US Government Printing Office, ( lire en ligne ) , p.  321
  2. Special Operations Forces: Opportunities Exist to Improve Transparency of Funding and Assess Potential to Lessen Some Deployments , US Government Accountability Office, rapport GAO-15-571, Washington, juillet 2015 [ lire en ligne ] p.  46
  3. (en) Marc Ambinder , ≪  Delta Force Gets a Name Change  ≫, The Atlantic ,‎ ( lire en ligne )
  4. Kelly 1993 , p.  208-210.
  5. Marcinko et Weisman 1992 , p.  201-211.
  6. Kelly 1993 , p.  210-211.
  7. Marcinko et Weisman 1992 , p.  214-220, Kelly 1993 , p.  213
  8. Marcinko et Weisman 1992 , p.  205 donnent le nombre de 15 officiers et 75 sous-officiers et militaires du rang prevus. (en) Jason F. Wright, ≪  Wright Words: Founding member of SEAL Team Six shares journey to LDS Church  ≫, sur Deseret News , (consulte le ) parle de 76 membres fondateurs. Lors d'une audition, le Rear Admiral Richard A. Miller a precise que l'unite avait 15 postes d'officiers et 83 d'autres grades autorises ( (en) Supplemental Appropriation and Rescission Bill, 1981: Hearings Before Subcommittees of the Committee on Appropriations, House of Representatives, Ninety-seventh Congress, First Session , vol.  Part 4, US Government Printing Office, ( lire en ligne ) , p.  321 ).
  9. Dockery 2003 , p.  25.
  10. Kelly 1993 , p.  216. Voir aussi le fait que le Team Six fut l'unite SEAL qui introduisit l'innovation d'avoir des lieutenant commanders a des postes operationnels ( Dockery 2003 , p.  72).
  11. Dockery 2003 , p.  117.
  12. Naylor 2015 , p.  380, Kelly 1995 , p.  273, 275-276. On peut remarquer que les memoires de Marcinko, Pfarrer et la partie concernant le SEAL Team Six de ceux de Gormly commencent tous par un recit de saut HAHO.
  13. Marcinko et Weisman 1992 , p.  205, Kelly 1993 , p.  217
  14. Dockery 2003 , p.  25. Voir aussi Marcinko 2000 , p.  234
  15. Chalker et Dockery 2002 , p.  129
  16. (en) Sean Naylor , Relentless Strike : The Secret History of Joint Special Operations Command , New York, St. Martin's Press , , 560  p. ( ISBN   978-1-250-01454-2 ) , p.  42
  17. Wasdin et Templin 2011 , p.  146, 150-151, 155
  18. (en) Robert A. Manning et Steven Emerson , ≪  Special Forces. Can they do the job?  ≫, U.S. News & World Report ,‎ , p.  39
  19. a et b ≪ Inside SEAL Team 6 ≫ 2015
  20. a et b (en) Chris Martin, ≪  Beyond Neptune Spear : The Secret History of SEAL Team 6 (Part 2)  ≫, sur sofrep.com , (consulte le ) .
  21. (en) Sean D. Naylor , ≪  SEALs in bin Laden raid drawn from Red Squadron  ≫, Navy Times ,‎ ( lire en ligne )
  22. Sur le parachutage fatal et les tentatives de reconnaissance de Point Salines, voir (en) Forrest L. Marion, Brothers in Berets : The Evolution of Air Force Special Tactics, 1953-2003 , Maxwell AFB, Alabama, Air University Press, , 426  p. ( ISBN   978-1-58566-278-4 , lire en ligne ) , p.  169-172 , ainsi que les temoignages dans Kelly 1995 , chap.  42 ≪ Jump into a Dark Sea ≫, p.  283-288 ; Gormly 1999 , p.  207-210 ; (en) John T. Carney, Jr. et Benjamin F. Schemmer , No Room for Error : The Covert Operations of America's Special Tactics Units from Iran To Afghanistan , New York, Random House (Presidio Press), ( 1 re   ed. 2002), 340  p. ( ISBN   978-0-345-45335-8 ) , p.  132-134, 139-140  ; et Dockery 2003 , p.  103-107, 139-140.
  23. (en) Brian W. Reeves , Navy SEALs : Theory vs. Reality (memoire de maitrise en analyse de defense), Monterey, Californie, Naval Postgraduate School, ( lire en ligne [PDF] ) , p.  57-63 (DTIC accession number ADA342802), Gormly 1999 , p.  214-223, et les temoignages dans Kelly 1995 , chap.  43 ≪ A Beautiful Day to Go to War ≫, p.  289-296 ; Chalker et Dockery 2002 , p.  145-172 ; et Dockery 2003 , p.  118-123, 381-384.
  24. (en) Dick Couch et William Doyle , Navy SEALs : Their Untold Story , New York, William Morrow (HarperCollins Publishers), ( ISBN   978-0-06-233660-6 ) , p.  121-137 , Gormly 1999 , p.  214, 223, 228
  25. (en) Greg Walker , At the Hurricane's Eye : U.S. Special Operations Forces from Vietnam to Desert Storm , New York, Ivy Books, , 278  p. ( ISBN   0-8041-0955-9 ) , p.  143
  26. (en) Tom Clancy , Carl Stiner et Tony Koltz , Shadow Warriors : Inside the Special Forces , New York, G. P. Putnam's Sons , , 548  p. ( ISBN   0-399-14783-7 ) , p.  369
  27. (en) Ronald H. Cole, Operation Just Cause: the Planning and Execution of Joint Operations in Panama, February 1988-January 1990 , Washington, D.C., Joint History Office, Office of the Chairman of the Joint Chiefs of Staff, 1995 p.  21
  28. (en) Douglas C. Waller, The Commandos: The Inside Story of America's Secret Soldiers , Dell Publishing , New York, 1995 ( ISBN   0-440-22046-7 ) (edition originale Simon & Schuster, 1994) p.  404 ; Sean Naylor, Relentless Strike , p.  52
  29. (en) James D. Gray, ≪  NSW boat teams set stage for Desert Storm  ≫, Tip of the Spear ,‎ , p.  24-25  ; (en) Principal Deputy Under Secretary (Strategy and Resources), Conduct of the Persian Gulf War: Final Report to Congress , departement de la Defense, Washington DC, avril 1992, Appendix J, pages J-2 a J-4
  30. ≪  L'humanitaire Linda Norgrove a bien ete tuee par une grenade lancee par l'armee americaine qui etait venue la liberer  ≫, sur Franceinfo , (consulte le ) .
  31. (en) Marc Ambinder et D. B. Grady , The Command : Deep Inside the President's Secret Army , Hoboken, New Jersey, John Wiley & Sons , , 70  p. ( ISBN   978-1-118-34672-3 et 978-1-118-33148-4 )
  32. (en) Sean D. Naylor, ≪  Spec ops raids into Pakistan halted  ≫ [ archive du ] , sur ArmyTimes.com , (consulte le )
  33. Corrine Lesnes, ≪  Le raid sur le compound de Ben Laden: details  ≫ ( Archive.org ? Wikiwix ? Archive.is ? Google ? Que faire ? ) , Le Monde, (consulte le ) .
  34. Isabelle Lasserre, ≪  Les Navy Seals liberent deux otages en Somalie  ≫, Le Figaro ,‎ ( lire en ligne Accès libre, consulte le ) .
  35. (en) Eric Schmitt, ≪  U.S.-Led Raid Frees 8 Qaeda Hostages From a Yemeni Cave  ≫, The New York Times ,‎ ( lire en ligne Accès payant, consulte le ) .
  36. (en) Kevin Dockery , Weapons of the Navy SEALs , New York, Berkley Publishing Group, , 538  p. ( ISBN   0-425-19834-0 ) , p.  54
  37. Dockery 2004 , p.  105, 109-114, 123.
  38. Dockery 2004 , p.  55-59.
  39. Dockery 2004 , p.  57.
  40. Dockery 2004 , p.  60.
  41. Contrairement a son ouvrage anterieur de 2004, (en) Kevin Dockery , Future Weapons of the Navy SEALs , New York, Berkley Publishing Group, , 326  p. ( ISBN   978-0-425-21750-4 ) , p.  166 date le premier incident a septembre 1987, soit apres le choix du P226 par le Team Six .
  42. Chalker et Dockery 2002 , p.  161-164.
  43. Dockery 2004 , p.  329-330.
  44. Chalker et Dockery 2002 , p.  161-162.
  45. Owen et Maurer 2012 , p.  44-45
  46. a et b Mazzetti et al. 2015 .
  47. Cole 2017 .
  48. a et b Jean-Christophe Catalon, ≪  Les vainqueurs de Ben Laden, soldats heroiques ou Inglourious Basterds ?  ≫, sur Les Inrockuptibles , (consulte le ) .