La
rue du Temple
est une des plus vieilles rues de
Paris
, situee entre les
3
e
et
4
e
arrondissements
, dans le
quartier du Marais
.
La rue du Temple decoree pour le Nouvel An chinois (
).
Longue de 1 335 metres la rue du Temple commence a son extremite sud au
n
o
64 de la
rue de Rivoli
et se termine a son extremite nord au
n
o
13 de la
place de la Republique
. Dans sa partie nord (
3
e
arrondissement), la rue comprend de nombreux
commerces chinois
.
Ce site est desservi par les
stations de metro
Hotel de Ville
,
Republique
et
Temple
et
Arts et metiers
.
La rue du Temple doit son nom a l'
ordre des Templiers
, installe au milieu du
XIII
e
siecle dans ce quartier dit
quartier du Temple
encore de nos jours. Des vestiges de fortifications datant de
Philippe Auguste
sont preserves aux
n
os
69 et 71 de la rue
[
1
]
.
Le trace de l'enceinte, entre la rue du Temple (
porte du Temple
) et la
rue des Archives
(
porte du Chaume
).
L'actuelle rue du Temple est formee par decret ministeriel en date du
de la reunion de
[
2
]
:
La partie de la rue du Temple situee entre la
rue de Rivoli
et la
rue de la Verrerie
porta tout d'abord le nom de ≪
rue des Coquilles
≫, puis elle devint au
XIV
e
siecle la ≪
ruelle Jean-Gentien
≫ (tresorier du roi), puis ≪
rue Jacques-Gentien
≫.
La partie comprise entre la
rue de la Verrerie
et la
rue Saint-Merri
sera nommee ≪
rue Barre-du-Bec
≫, puis ≪
rue de l'Abbaye-du-Bec-Hellouin
≫ vers le debut du
XIV
e
siecle.
La partie entre la
rue Saint-Merri
et la
rue des Haudriettes
s'est appelee ≪
rue Sainte-Avoye
≫ entre 1515 et 1851 ;
madame de Sevigne
y demeura avant de s'installer
rue de Thorigny
. A l'angle de ces rues etait la marque de la juridiction des grands prieurs de l'ordre du Temple a savoir : l'echelle du Temple qui avait pres de
16 metres
de haut
[
3
]
. Cette
echelle patibulaire
(pilori) apparait sur le
plan de Truschet et Hoyau
de 1550.
Elle est citee sous le nom
de ≪ rue Sainte Avoye ≫ dans un
manuscrit
de 1636 dont le proces-verbal de visite, en date du
, indique :
≪ pleine de boues et d'immundices ≫
.
Le
passage Sainte-Avoye
, entre la
rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
et la
rue Michel-le-Comte
, faisait partie de la ≪ grande rue du Temple ≫ puis de la ≪ rue du Temple ≫.
La partie qui etait autrefois entre la
rue Michel-le-Comte
et le
boulevard du Temple
, et qui va de nos jours de la
rue Michel-le-Comte
a la
place de la Republique
etait au
XIII
e
siecle
la
rue de la Milice-du-Temple
avant de devenir peu apres la
rue de la Chevalerie-du-Temple
.
-
Rue Sainte-Avoie (ancien nom d'une partie de la rue du Temple) en 1739 (
plan de Turgot
, carte postale).
-
Le tramway pour l'Opera dans la rue du Temple, au debut du
XX
e
siecle.
Batiments remarquables et lieux de memoire
[
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|
modifier le code
]
Dans cette rue,
Auguste-Jean-Marie Carbonneaux
(1769-1843), possedait un atelier de fonderie d'art des 1814
[
4
]
.
- N
os
12 a 16 : la rue conserve la forme qu’elle avait au
XIII
e
siecle. L'ancien hotel des
abbes du Bec-Hellouin
est situe aux
n
os
14-16
[
5
]
.
- N
o
14 : immeuble construit en 1858 sur le terrain d’un ancien hotel particulier. En 2023, un projet d’agrandissement du
Bazar de l’Hotel de Ville
voisin prevoit sa demolition mais rencontre plusieurs avis defavorables, dont ceux de la
Commission du Vieux Paris
et du maire du
4
e
arrondissement, ≪ pour des raisons a la fois patrimoniales, architecturales et aussi ecologiques ≫
[
6
]
.
- N
o
17 : emplacement d'une entree de l'hotel de
Du Guesclin
a la fin du
XIV
e
siecle (inscription)
[
7
]
.
-
Immeuble au
n
o
17 avec inscription.
- N
o
20 : emplacement, au
XVII
e
siecle, du bureau des
Gabelles
. Il est mentionne sur le
plan de Gomboust
(1652)
[
5
]
.
- N
o
22 : ancien hotel du marquis de la Maisonfort (1718) puis de Canet du Guy (1752)
[
7
]
.
-
Vue generale.
-
La porte cloutee.
-
Vue generale.
-
Base de la tourelle.
-
Detail.
-
Angle de la maison.
-
Detail du bas-relief.
- N
o
41 : l'ancienne
auberge
de l’
Aigle d’Or
etait au
XIX
e
siecle une tete de ligne de
diligences
. Un escalier
Louis
XIII
est encore visible dans le passage
[
9
]
. Dans la belle cour aux facades classees, on trouve un
cafe-theatre
, le
Cafe de la Gare
.
- N
o
43 : hotel particulier du
XVI
e
siecle aux facades classees. Mitoyen a l'ancienne auberge de l’
Aigle d'Or
. Il possede un majestueux escalier avec ferronnerie Henri
IV
et un sol pave noir et blanc. On y trouve l'
Association des jeunes Chinois de France
(ecole de langues).
N
o
43, rue du Temple, Nouvel An chinois de l'Association des jeunes Chinois de France.
- N
o
55 : maison ou est ne
Noel-Noel
- N
o
57 : l'hotel de
Maximilien Titon
(
XVI
e
siecle), fournisseur des arsenaux, se trouve au fond de la cour. Ici residait en 1830 Francois Fortune Guyot de Fere (1791-1866), un des fondateurs de la
Societe libre des beaux-arts de Paris
[
10
]
.
- N
os
60, 62-69,71 : emplacement de la
porte du Temple
de l'
enceinte de Philippe Auguste
au
XIII
e
siecle.
- N
os
61, 63 : emplacement de l'ancien
couvent des Ursulines de Sainte-Avoye
supprime en 1790 qui s'etendait jusqu'a la rue Rambuteau dont le percement en 1838 a entraine la destruction d'une partie de ses batiments. La maison du numero 61 a l'angle de la rue Geoffroy l'Angevin est un batiment ancien datant probablement en partie du
XVII
e
siecle de l'ancien couvent, remanie vers 1800 par ses acquereurs. L'immeuble voisin a l'angle de la rue Rambuteau date de l'ouverture de la rue Rambuteau au milieu du
XIX
e
siecle.
- Ce passage suit le trace de l'
enceinte de Philippe Auguste
qui sortait dans la rue du Temple actuelle entre les
n
os
60 et 62
[
12
]
. Si aucune trace de l'enceinte n'est actuellement visible, on constate toutefois que ces deux numeros ne sont pas dans le meme alignement.
- N
o
66 : ancienne maison.
- N
o
67 : maison de rapport d'epoque Louis XVI qui appartenait au couvent des Ursulines de Sante-Avoye
[
13
]
.
- N
o
69 : maison des Ursulines de Sainte-Avoye. Cette maison construite en 1522 propriete de l'
abbaye Saint-Pierre de Lagny
qui la cede en 1649 au
couvent des Ursulines de Sainte-Avoye
situe a cote. La facade d'origine de 1522 a ete modifiee au cours des siecles. L'arcade en anse de panier de droite ainsi que l'encadrement des grandes fenetres des deux etages aux deux extremites et les ouvertures etroites aux deux etages a droite.
Ces deux maisons des numeros 67 et 69 ont echappe aux destructions du couvent lors du percement de la rue Rambuteau en 1838
[
14
]
.
- N
o
70 : a l'angle de la
rue de Braque
, se trouve l’hotel de Testars, situe a l’emplacement des anciennes Boucheries des Templiers.
- N
o
71 : l’
hotel de Saint-Aignan
, construit de 1645 a 1650, par
Pierre Le Muet
pour
Claude de Mesmes
(1595-1650), comte d'Avaux, responsable des Finances en 1641. En 1680, il devient la propriete du duc de Saint-Aignan.
Paul de Beauvilliers
, qui eut la charge de l'education des duc de Bourgogne, du duc d'Anjou et du duc de Berry avec
Fenelon
, le fait remanier en 1691 par
Jacques Lepas du Buisson
. Devenu
bien national
, il fut de 1800 a 1823 la mairie de l'ancien
7
e
arrondissement. Il abrite, depuis 1998, le
musee d'Art et d'Histoire du judaisme
. Sa porte est classee ainsi que les facades sur cour
[
15
]
.
- N
o
72 : emplacement de l'hostellerie de Sainte-Avoye, dont on peut encore voir l'enseigne au-dessus de la porte.
- N
os
73 et 75 : anciennes maisons.
- N
o
77 :
Hotel de Vic
(ancien) dit aussi Bouchotte vers 1600 avec fenetre, fronton demi-circulaire, ecussons au second etage. Maison du
XVII
e
siecle partiellement classe : facade et toiture sur rue : inscription au monuments historiques par arrete du
[
16
]
- N
o
79 :
hotel de Montmor
(1623), propriete du tresorier Jean Habert de Montmor, dit ≪ Montmor le Riche ≫. Son fils
Henri Louis Habert de Montmor
, ami de
madame de Sevigne
, qui avait cree une ebauche d'Academie des sciences frequentee par
Descartes
,
Moliere
,
Huygens
,
Roberval
, et dont la tres riche bibliotheque achetee par
Colbert
fait maintenant partie du fonds de la
Bibliotheque nationale de France
, habita dans ces lieux a partir de 1643. En 1751, l'hotel devint la propriete de
Laurent Charron
(1706 ?
),
fermier general
de 1757 a 1768. C'est lui qui lui donna son aspect actuel. Les facades sur rue et sur cour et le depart de l'escalier sont inscrits aux
monuments historiques
[
17
]
.
- N
o
81 : hotel ancien (
XVIII
e
siecle
[
18
]
) presentant une belle facade sur rue de six travees a trois niveaux (celui du rez-de-chaussee degrade par des boutiques) sous combles mansardees. Les portes-fenetres classiques a double battant, avec chassis fixe en partie haute a l'etage noble et disposition des petits bois a l'ancienne sont securisees par des garde-corps ouvrages avec finesse. Les piedroits et la porte cochere sont munis de chasse-roues.
- La petite
place Renee-Vivien
occupe, a l'intersection avec la
rue Michel le Comte
(cote occidental) et la
rue des Haudriettes
(cote oriental), l'emplacement d'une maison qui portait precedemment le
n
o
80 et formait un angle avec le
n
o
11 de la rue des Haudriettes, egalement disparue avec sa voisine, ancien
n
o
9. En 1910, il existait encore a cet endroit, cote rue du Temple, une maison avec une vieille triperie avec auvent et margelle, et cote rue des Haudriettes, des vestiges de l'ancien
hotel de Trudaine
[
19
]
.
- N
o
86 : maison a pignons ou se trouvait au
Grand Siecle
un cabaret a l'enseigne de
La Croix Blanche
.
- N
os
88 et 90 : anciennes maisons.
- N
o
105 : ancien cafe decore entre 1905 et 1920 ; les panneaux de ceramique ont sans doute ete inspires par des papiers peints. Cet ensemble se compose de quatre panneaux (ni dates, ni signes) representant des vues de Paris au
XVII
e
siecle : la tour du Temple, le
quai des Orfevres
, l'ancien hotel de Guise et l'
hotel Barbette
[
21
]
.
- N
o
106 : central telephonique, œuvre de Francois Le Cœur
[
22
]
; quatre piliers massifs divisent la facade, datee des annees 1920-1925, en trois travees bombees et s'incurvent en partie haute pour soutenir une corniche a degre. Traitement decoratif du beton
[
23
]
.
- N
o
108 : emplacement ou se trouvait la salle Leger, lieu de reunions notamment politiques fin
XIX
e
siecle :
≪ La salle Leger, 108, rue du Temple, se trouvait sur une partie de l'emplacement actuel du Central telephonique. Elle etait garnie sommairement de chaises de paille et de bancs de sapin. On y accedait par l'escalier classique en colimacon
[
24
]
. ≫
- N
o
122 (anciennement
n
o
40) : la famille d'
Honore de Balzac
s'y installa en 1814 et y vecut jusqu'en 1819.
Apres avoir croise
perpendiculairement
la
rue Reaumur
et la
rue de Bretagne
, la rue du Temple longe, du cote des numeros pairs, le
square du Temple
, borde de l'autre cote par la mairie du
3
e
arrondissement.
Hotel Bergeret.
- N
o
158 bis : emplacement de l’entree de l’
enclos du Temple
. Elle etait composee d’une porte principale, d’une
poterne
et de deux grosses tours. Un
pont-levis
franchissait le fosse devant la rue du Temple. Effondree en 1729, elle est reconstruite en 1733 et detruite a la
Revolution
[
5
]
.
- N
o
168 :
plaque commemorative
a la memoire de resistants tombes pour la
Liberation de Paris
le
(Marcel Bisiaux, Henri Khayatti, l'adjudant Caron et un soldat non identifie de la
2
e
DB
)
[
28
]
.
- Entre les
n
os
178 et 207
[
29
]
se trouve l'emplacement de l'ancienne
porte du Temple
de l'
enceinte de Charles
V
. Cette porte etait situee au debouche de l'actuelle
rue Meslay
(anciennement ≪ rue du Rempart ≫) au niveau du
n
o
2 et du
n
o
207 de la rue du Temple.
- N
o
180 : patisserie et salon de the, installes au rez-de-chaussee d'un immeuble datant de 1870. Le plafond peint, representant la
deesse Ceres
, date de la fin du
XIX
e
siecle. Le salon de the est reamenage en 1928 par l'architecte
Boucher
[Qui ?]
, dans un
style Art Deco
, faisant appel a l'embleme
maconnique
du triangle. Facade refaite en 1940
[
30
]
.
- N
o
195 :
eglise Sainte-Elisabeth-de-Hongrie
. Quelques metres plus loin, la rue du Temple est rejointe par la
rue de Turbigo
. Le cote impair de la fin de la rue de Turbigo et le cote pair de la rue du Temple encadrent la
place Elisabeth-Dmitrieff
, ou debouche l'unique sortie de la station de metro
Temple
. La rue du Temple atteint quelques dizaines de metres plus loin la
place de la Republique
.
- ↑
L'ensemble du paragraphe est extrait de
Jacques Hillairet
,
Dictionnaire historique des rues de Paris
,
Editions de Minuit
, Paris, 1963,
p.
1231-1239
(
ISBN
2707310549
)
.
- ↑
Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, decrets et arretes prefectoraux concernant les voies publiques
.
- ↑
Jacques Hillairet,
Connaissance du Vieux Paris
, Editions Princesse, Paris, 1978,
p.
153.
- ↑
Elisabeth Lebon,
Repertoire le fondeur et le sculpteur
, revue de l'
INHA
.
- ↑
a
b
et
c
Danielle
Chadych
et Malika
Turin
,
Le Marais: evolution d'un paysage urbain promenades d'architecture et d'histoire
, Parigramme,
(
ISBN
978-2-84096-900-6
)
.
- ↑
Philippe Baverel,
≪ Paris : dans le Marais, le projet d’agrandissement du
BHV
fait grincer des dents ≫
,
Le Parisien
,
.
- ↑
a
et
b
Jacques Hillairet
,
Dictionnaire historique des rues de Paris
,
t.
2
,
p.
543.
- ↑
Jacques Hillairet,
Dictionnaire historique des rues de Paris
,
t.
2
,
p.
544.
- ↑
a
et
b
Guide bleu
,
Hachette livre
, 1988
(
ISBN
201011485X
)
,
p.
333.
- ↑
Journal des Artistes
,
4
e
annee,
1
er
volume, 1830.
- ↑
Archives nationales de France, contrat de mariage,
notice 795
fol 50
.
- ↑
Guy
le Halle
,
Histoire des fortifications de Paris et leur extension en Ile-de-France
, Editions Horvath,
, 293
p.
(
ISBN
2-7171-0925-0
)
.
- ↑
Danielle Chadych,
Le Marais : evolution d'un paysage urbain
, Paris,
Parigramme
,
, 638
p.
(
ISBN
978-2-84096-683-8
)
,
p.
322
- ↑
Danielle Chadych,
Le Marais : evolution d'un paysage urbain
, Paris,
Parigramme
,
, 638
p.
(
ISBN
978-2-84096-683-8
)
,
p.
341
- ↑
Michel le Moel, ≪ Sources d'archives pour une restauration de l'hotel de Saint-Aignan ≫, dans
Cahiers de la Rotonde
,
n
o
6, Paris, 1983,
p.
35-69
,
29
fig
.
- ↑
≪
Base Merimee
≫, sur
www2.culture.gouv.fr
(consulte le
)
.
- ↑
Base Merimee
.
- ↑
≪ 81, rue du Temple ≫ sur le site
bercail.com
consulte le
.
- ↑
Felix de Rochegude,
Promenades dans toutes les rues de Paris
, 1910, Hachette, Paris,
p.
42 (
en ligne
).
- ↑
Jacques Hillairet,
Gibets, piloris et cachots du vieux Paris
, Paris, Les editions de Minuit,
, page 54.
- ↑
≪
Base merimee
≫
(consulte le
)
.
- ↑
≪
Le Cœur, Francois (1872-1934)
≫
.
- ↑
≪
Base Merimee
≫, sur
www2.culture.gouv.fr
(consulte le
)
.
- ↑
Maurice Dommanget
,
Edouard Vaillant, un grand socialiste, 1840-1915
, Paris,
La Table Ronde editeur
, 1956,
p.
268.
- ↑
a
et
b
[Guillebon 1988]
Regine Plinval de Guillebon,
La manufacture de porcelaine de Guerhard et Dihl, dite du duc d'Angouleme
,
The French porcelain society
(
n
o
4),
, 22
p.
(
lire en ligne
[PDF]
sur
thefrenchporcelainsociety.com
)
,
p.
8 -9
.
- ↑
Guillebon 1988
,
p.
3.
- ↑
Guillebon 1988
,
p.
5.
- ↑
≪
Un millier de plaques commemorent a Paris l'Occupation et la Liberation
≫, sur
La Depeche du Midi
,
(consulte le
)
.
- ↑
Jacques Hillairet
,
Dictionnaire historique des rues de Paris
48° 52′ 01″ N, 2° 21′ 44″ E
.
- ↑
≪
Base Merimee
≫, sur
www2.culture.gouv.fr
(consulte le
)
.
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