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Raid d'Entebbe ? Wikipedia Aller au contenu

Raid d'Entebbe

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Operation Entebbe
Operation Thunderbolt
Operation Jonathan
Description de cette image, également commentée ci-après
Commandos israeliens du Sayeret Matkal apres l'operation.
Informations generales
Date
Lieu Aeroport international d'Entebbe ( Ouganda )
Issue 102 otages sur 105 secourus
Belligerants
Drapeau d’Israël Israel
Soutenu par :
Drapeau du Kenya Kenya
FPLP-OE   (en)
Revolutionare Zellen
Drapeau de l'Ouganda Ouganda
Commandants
Drapeau d’Israël Yekoutiel Adam
Drapeau d’Israël Dan Shomron
Drapeau d’Israël Benny Peled
Drapeau d’Israël Yonatan Netanyahou
Wadie Haddad
Wilfried Bose
Drapeau de l'Ouganda Idi Amin
Forces en presence
35 commandos du sayeret Matkal , 116 parachutistes et fantassins pour l'appui, ainsi que l'equipage aerien et le personnel de secours 7 terroristes
Nombre de soldats ougandais inconnu
Pertes
Soldats israeliens
1 commando tue
5 commandos blesses
Otages
3 otages tues
10 otages blesses
1 otage executee apres le raid
Terroristes
Tous les 7 tues
Soldats ougandais
20 soldats tues
Nombre de soldats ougandais blesses inconnu
Entre 10 et 25 % [ 1 ] de la flotte aerienne ougandaise detruite

Coordonnees 0° 02′ 42″ nord, 32° 26′ 36″ est
Geolocalisation sur la carte : Ouganda
(Voir situation sur carte : Ouganda)
Opération Entebbe Opération Thunderbolt Opération Jonathan
Geolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Opération Entebbe Opération Thunderbolt Opération Jonathan

Le raid d'Entebbe , aussi connu sous le nom operation Entebbe ou operation Thunderbolt , s'est deroule dans la nuit du au , a l' aeroport international d'Entebbe en Ouganda . Organise par Israel , il a pour objectif de liberer les otages d'un avion detourne par un commando compose de membres du Front populaire de liberation de la Palestine et des Cellules revolutionnaires . Reussissant a liberer la quasi-totalite des otages encore retenus, le raid est considere comme une reussite militaire israelienne.

Le raid a ete appele operation Tonnerre par les forces militaires israeliennes l'ayant planifie et execute. Il a ete nomme retroactivement operation Jonathan [ 2 ] apres la mort du colonel Yonatan Netanyahou [ 3 ] , ≪ Jonathan ≫, le seul soldat israelien tue au cours du raid, frere aine du futur Premier ministre israelien Benyamin Netanyahou .

Salue par la population israelienne, il fut en revanche ressenti comme un camouflet par l' Ouganda et son president, Idi Amin Dada , qui voulait profiter de la prise d'otages pour regagner la confiance de la communaute internationale .

Detournement et prise d'otages [ modifier | modifier le code ]

F-BVGG, l' Airbus A300 d' Air France implique, ici a l' aeroport de Paris-Charles-de-Gaulle en septembre 1980.

Le , le vol Air France 139 , un Airbus A300B4-203 , immatricule F-BVGG, venant de Tel Aviv en Israel et transportant 246 passagers (dont une majorite d' Israeliens ) et douze membres d'equipage [ 4 ] , decolle d' Athenes en Grece , apres y avoir fait escale, pour rejoindre Paris .

Peu apres le decollage a 12  h  30 , le vol est detourne par quatre terroristes . Les preneurs d'otages sont deux membres du Front populaire de liberation de la Palestine-Operations exterieures (FPLP-OE) (Fayez Abdul-Rahim Jaber voyageant avec un passeport koweitien , et Jayel Naji al-Arjam avec un passeport bahreini ) et deux Allemands ( Wilfried Bose , voyageant avec un passeport equatorien, bras droit du terroriste Carlos , et Brigitte Kuhlmann avec un passeport peruvien) membres des Revolutionare Zellen (Cellules revolutionnaires) d' extreme gauche radicale, proches de la ≪ bande a Baader ≫ dite des Fractions Armee rouge [ 5 ] , [ 6 ] . C'est le premier detournement d'avion de la compagnie Air France [ 7 ] .

A l'epoque, les controles de securite aux aeroports sont laxistes et les detournements d'avion assez frequents. Brendan I. Koerner   (en) , auteur du livre de 2013 (en) The Skies Belong To Us   (en) , appelle 1968-1972 ≪ l'age d'or du detournement d'avion ≫ ( skyjacking ) et estime que pendant cette periode, ils se sont produits jusqu'a une fois par semaine [ 8 ] .

Des cris viennent de la cabine de cockpit de l'Airbus ou Jacques Le Moine, l'ingenieur en chef, se retrouve face a face avec Wilfried Bose, arme d'un revolver et d'une grenade a main [ 5 ] , [ 7 ] . Ce dernier en expulse le copilote et, saisissant le microphone, annonce avec un accent germanique que l'avion est detourne et qu'il s'appellerait desormais ≪ Haifa 1 ≫ [ 5 ] , [ 9 ] . Les terroristes prennent ainsi le commandement de l'avion et le detournent vers Benghazi en Libye - pays alors dirige par le dictateur antisioniste Mouammar Kadhafi [ 10 ] , [ 11 ] , [ 8 ] . Suivant les ordres de Bose qui pointe le canon de son arme contre son cou, le commandant Bacos pilote l'avion, avec la consigne de ne pas casser le train d'atterrissage car il faudrait pouvoir repartir [ 5 ] , [ 8 ] .

Les pirates de l'air commencent a recuperer les passeports des passagers et d'autres de leurs documents personnels [ 12 ] .

Apres plusieurs heures de vol, l'avion se pose a l' aeroport international de Benina a Benghazi ou il reste sept heures pour se reapprovisionner en carburant [ 10 ] . Une femme otage (Patricia Heiman Martel, ressortissante britannico-israelienne, infirmiere, nouvelle emigree en Israel , qui venait de se marier) fait croire a l'imminence d'une fausse couche et est relachee [ 13 ] , [ 5 ] .

A Entebbe [ modifier | modifier le code ]

L'avion redecolle a 21  h  40 , alors que le commandant Bacos ignore ou il va le faire atterrir [ 5 ] , pour se poser le 28 juin a h  15 a l' aeroport international d'Entebbe en Ouganda - pays recemment decolonise (1962) et instable [ 8 ] . Idi Amin Dada ayant pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire (1971) pour y etablir un regime militaire brutal, le president et dictateur du pays n'est averti (de maniere indirecte par l'ambassadeur de France Pierre-Henri Renard) de l'arrivee de l'appareil qu'au moment ou l'avion survole deja Entebbe [ 14 ] . L'Ouganda accepte alors de recevoir l'appareil, officiellement ≪ pour raisons humanitaires ≫ [ 13 ] . Les passagers realisent qu'ils sont en Ouganda quand on les autorise a relever les volets de leurs hublots a travers lesquels ils voient sur le tarmac Amin Dada en tenue militaire de camouflage , entoure de ses hommes [ 5 ] , [ 8 ] . Dans un premier temps, les passagers pensent qu'il est un ami d'Israel et qu'ils vont pouvoir rebrousser chemin rapidement [ 12 ] .

A Entebbe, les quatre preneurs d'otages sont rejoints par trois autres pirates deja sur place. Le commando semble dirige par les membres du FPLP, les deux Allemands n'etant apparemment la que pour detourner l'avion et servir ensuite de surveillants [ 13 ] . Amin Dada, venu en personne observer la situation, dit s'etre vu refuser l'acces a l'avion par le commando mais il convainc les preneurs d'otages de quitter leur appareil pour s'installer dans un local de l'aeroport [ 14 ] . Les otages sont alors evacues dans le hall de transit du vieux terminal de l'aeroport international d'Entebbe, vaste hangar desaffecte [ 10 ] , escortes par les militaires ougandais. Amin Dada leur fournit vivres, eau et materiel pour s'installer correctement dans le terminal, toujours surveilles par des hommes armes [ 5 ]  ; il affirme plus tard dans la journee a l'ambassadeur de France qu'il a tente de neutraliser les terroristes mais que sa manœuvre a echoue [ 14 ] . La BBC indique pour sa part qu'il a plutot prononce ≪ un discours de soutien au FPLP et a fourni aux pirates de l'air des troupes et des armes supplementaires ≫ [ 11 ] .

Le 29 juin, le commando palestino-germanique fait alors son premier communique officiel : il demande la liberation de 53 prisonniers pro-palestiniens, detenus pour la plupart dans les prisons israeliennes, mais egalement au Kenya , en France, en Suisse , en RFA ou en Turquie [ 13 ] . Des ce jour, les preneurs d'otages reclament egalement 5 millions de dollars de l'epoque, sous peine de commencer a executer les otages a partir du 1 er juillet [ 8 ] , [ 12 ] .

Le , 47 passagers, notamment des femmes, enfants et personnes agees, sont liberes par leurs ravisseurs, qui fixent l'ultimatum du 1 er juillet : leurs demandes doivent etre satisfaites avant 15  h , sinon ils feront sauter l'avion et les otages restants. Michel Bacos , commandant de bord et l’equipage d’Air France, qu'il convainc, refusent d’etre liberes en meme temps car leur devoir est de rester avec les passagers [ 13 ] , [ 9 ] . Le delai semblant trop court, l' ultimatum est repousse des le lendemain au a 11  h .

Les otages sont alors tries et separes selon leur passeport ou leur religion [ 9 ] , [ 15 ]  : les Israeliens et les Juifs ≪ selectionnes ≫ sont emmenes dans une autre piece plus petite et sordide (appelee ≪ la piece israelienne ≫ [ 5 ] ) [ 12 ] et menaces de mort au cas ou Israel n'accederait pas aux demandes des terroristes [ 16 ] , [ 17 ] , [ 10 ] . Parmi eux, des rescapes de la Shoah avec des numeros tatoues sur leur bras s'effraient quand ils sont ≪ selectionnes ≫ comme a Auschwitz par deux Allemands qui refusent d'etre qualifies de ≪  nazis  ≫, se revendiquant ≪  antisionistes  ≫ [ 5 ] , [ 17 ] . Brigitte Kuhlmann s'oppose a la liberation de quatre passagers juifs, belges et sud-americains (donc non-israeliens), apres les avoir vus vetus de chales de priere juifs ( talith ) lors de la priere du matin [ 18 ] , . Une seconde vague d'une centaine de passagers non-juifs est ainsi liberee : seul reste l'equipage francais qui a a nouveau refuse de partir sans tous les passagers de l'avion, soit les porteurs de passeports israeliens ou ayant la double nationalite, mais egalement les passagers juifs , soit en tout 106 personnes [ 13 ] .

Les otages non juifs liberes sont rapatries sur un vol Air France vers Paris et Londres [ 17 ] , [ 11 ] .

Durant les cinq jours ou ils sont retenus en otages dans la vieille aerogare d'Entebbe, dont on leur a dit qu'elle est ≪ bourree de dynamite  ≫, et particulierement dans ≪ la piece israelienne ≫ ou leurs conditions de captivite se deteriorent, surveilles par des Ougandais et des terroristes en arme, les adultes angoisses ou fatalistes tentent de distraire les enfants avec des bouchons de bouteilles et des cartouches de cigarettes transformes en jouets ; d'autres donnent des conferences ; ils travaillent egalement par quarts , nettoyant ou partageant la nourriture devenue des restes (viande, riz, pommes de terre, bananes) pour la faire durer, assemblant une bibliotheque d'ouvrages qu'ils pensaient lire pendant le vol [ 5 ] , [ 19 ] . Certains d'entre eux tombent malades [ 12 ] . Les captifs n'ont ni vetements pour se changer ni eau pour se laver et dorment sur des bancs ou sur des matelas poses sur le sol en beton, le sommeil gache par la chaleur, les lumieres allumees toute la nuit, entoures de moustiques et de mouches [ 5 ] , [ 12 ] . Les otages recoivent quotidiennement la visite du dictateur Amin Dada et de son entourage, qui s'adresse a eux dans de longs monologues commencant par un ≪  Shalom  ! ≫, se faisant passer tantot pour leur protecteur ≪ aimant ≫, tantot pour un mediateur, en ne laissant jamais parler les otages [ 5 ] , [ 8 ] .

Negociations [ modifier | modifier le code ]

La tour de controle en 1994. Les degats dus a l'assaut sont encore visibles.

Le gouvernement d'Israel, refusant d'abord de discuter avec les ravisseurs, semble alors se laisser flechir apres les deux series de liberations et des pressions exercees par les familles des passagers toujours retenus en otage [ 10 ] . Le jeudi matin ? date limite pour que les demandes des ravisseurs fussent satisfaites ? Pierre-Henri Renard, l'ambassadeur de France, etait arrive devant l'aerogare en criant : ≪ Israel accepte la negociation ! ≫ ; les otages avaient applaudi debout, manifestant leur soulagement et leur joie [ 19 ] . Pour la premiere fois de son histoire, Israel s'inclinerait devant le chantage terroriste. Les preneurs d'otages octroient ainsi 72 heures supplementaires aux responsables israeliens, ce qui permet a ces derniers d'envisager une alternative a la cession [ 19 ] .

Levi Eshkol avec Idi Amin Dada et John Babiha, a son arrivee en visite officielle a l'aeroport d'Entebbe, lors des relations amicales entre les deux pays (12 juin 1966)

Le commando nomme comme porte-parole l'ambassadeur de Somalie en Ouganda, Hasni Abdullah Farah, ≪ doyen des ambassadeurs arabes ≫ . En face, les gouvernements concernes par les revendications terroristes sont representes par l'ambassadeur de France. Idi Amin Dada joue le role de mediateur lors de cette table ronde ; ses bonnes relations avec l' Organisation de liberation de la Palestine (OLP) et ses membres qui s'entrainent en Ouganda permettent un dialogue non hostile avec les membres du FPLP [ 14 ] . Cet avantage ne compense toutefois pas la mefiance d'Israel envers Amin Dada, qui, apres avoir tisse des liens diplomatiques avec l'Etat hebreu a son arrivee au pouvoir, les a renies un an apres, en multipliant notamment les declarations antisemites [ 14 ] , [ 10 ] . En 1972, il expulse egalement de son pays tous les Israeliens dont ceux qui avaient entraine son armee, et persecute fortement la petite communaute d' Abayudaya d'Ouganda, qui pratique le judaisme [ 8 ] , [ 20 ] .

Tsahal avait en effet donne auparavant une formation militaire a Amin Dada et a ses troupes pour l'aider dans sa lutte contre les rebelles nord-soudanais et lui avait meme offert la medaille des ailes de l' armee de l'air israelienne affichee sur sa poitrine [ 5 ] , [ 8 ] . Les officiers qui l'avaient forme sont convoques par les responsables israeliens pour transmettre ce qu'ils savent. L'un d'eux negocie au telephone avec le dictateur une resolution pacifique de la crise qui pourrait lui offrir, pretend-il, le prix Nobel de la paix [ 5 ] , [ 17 ] .

Le , Israel propose une premiere liberation de prisonniers pro-palestiniens, tout en souhaitant mettre les negociations sous l'egide des Nations unies . Les deux propositions sont refusees par le commando. Le , Israel affirme avoir commence la liberation des prisonniers, mais souhaite que l'aeroport ou l'echange se ferait soit en territoire francais ; la proposition est a nouveau refusee [ 13 ] .

De leur cote, les terroristes peinent a se mettre d'accord sur ce que Hasni Abdullah Farah, leur negociateur, doit demander, ce que ce dernier ne manque pas d'evoquer lors des echanges avec les autres parties [ 14 ] . Les ravisseurs restent toutefois resolus a tout, les Allemands du commando allant jusqu'a menacer de faire exploser l'aeroport entier. A l'issue de l'operation, il apparait que les preneurs d'otages n'ont en fait pas d'explosifs (sauf des grenades ), contrairement a leurs declarations [ 14 ] , [ 8 ] .

Operation militaire [ modifier | modifier le code ]

Preparation de l'operation [ modifier | modifier le code ]

Tout en participant a ces negociations, l'Etat israelien prepare en secret une operation militaire destinee a liberer les otages restants [ 13 ] . Le Premier ministre de l'epoque, Yitzhak Rabin , tient des reunions avec un comite de parents d'otages pendant toute la crise [ 12 ] .

Des renseignements sont collectes aupres de l'agence du Mossad qui a interroge a Paris les 47 premiers otages liberes puis les suivants [ 21 ] , [ 12 ] . Des membres de l' unite de Renseignement 8200 ecoutent les communications et les conversations, en arabe , en francais , en swahili et en allemand , et des informations sont envoyees en Israel depuis Paris par la valise diplomatique transportee par les avions d' El Al [ 16 ] . Les plans du vieil aerogare ougandais fournis par l'ancien ingenieur israelien des travaux sont minutieusement examines [ 5 ] , [ 13 ] . Un avion loue au Kenya survole Entebbe, photographie le terminal et les cliches sont aussitot envoyes en Israel [ 17 ] , [ 16 ] . Interrogee, l'ex-otage Patricia Heiman Martel transmet les informations qu'elle possede [ 5 ] . Les interrogations et les doutes des responsables israeliens qui debattent jour et nuit sont nombreux [ 5 ] , [ 8 ] . Le directeur du Mossad presente ainsi des elements servant a la future operation israelienne misant sur l'organisation et la surprise, a Yitzhak Rabin , le Premier ministre, qui approuve le projet de l'equipe Sayeret Matkal [ 16 ] , [ 5 ]  :

≪ Je soutiens cette operation. Je m’y resous sans enthousiasme. Au contraire, je mesure les dangers, le risque de pertes en vies humaines ≫ [ 17 ] .

En outre, le terminal desaffecte dans lequel sont etablis les preneurs d'otages et leurs victimes est l'œuvre d'une societe israelienne, Solel Boneh, qui fournit les plans a Tsahal [ 13 ] , [ 16 ] . Le 2 juillet, les forces speciales israeliennes s'entrainent au sauvetage des passagers du vol francais - une replique partielle du vieux terminal ougandais a ete construite a cet effet durant la preparation de l'operation [ 12 ] , [ 22 ] . Grace aux informations recueillies, l'Etat hebreu tente une operation de nuit qui implique un voyage de 4 000 kilometres (2 500  miles ) pour ses forces [ 13 ] , [ 21 ] .

Le lendemain, le cabinet israelien approuve definitivement le sauvetage par une force d'assaut a envoyer sur place, le jour meme [ 12 ] .

Mise en action [ modifier | modifier le code ]

L'operation est declenchee le 1976, en fin d'apres-midi, soit six jours apres la prise d'otages. Quatre avions de transport Hercules C-130 de l' armee de l'air israelienne decollent de la base de Charm el-Cheikh , alors sous controle israelien. A bord du premier, se trouvent 35 commandos de l' unite d'elite Sayeret Matkal dont leur chef, Yonatan Netanyahou , qui doivent prendre d'assaut le vieux terminal ougandais et liberer les otages. Deux autres commandants sont l'officier Yekoutiel (Kuti) Adam et Shaul Mofaz [ 10 ] . De plus, les appareils transportent aussi une centaine de parachutistes et de fantassins de la brigade Golani et quatre blindes legers BTR-40 [ 23 ] qui doivent bloquer toute reaction de l' armee ougandaise et assurer la securite des cargos Hercules au sol [ 24 ] . Un avion est charge d'equipements medicaux (hopital mobile) et un autre heberge le poste de commandement de l’operation [ 17 ] , [ 8 ] . Ils sont escortes par des chasseurs a reaction Phantom [ 6 ] .

Volant a basse altitude pour eviter d'etre reperes par les radars [ 25 ] , les appareils suivent la trajectoire d'un vol d' El-Al reliant Tel Aviv et Nairobi  ; arrives au lac Victoria , l'appareil transportant le commando israelien prend de l'avance pour se poser plus discretement [ 13 ] . L' aeroport de Nairobi est utilise comme base de retrait et comme infirmerie pour les eventuels blesses [ 10 ] , [ 5 ] .

Apres huit heures de vol, l'appareil de Netanyahou atterrit a 23  h dans l'obscurite totale a l'aeroport d'Entebbe, sans etre repere par le controle aerien ougandais [ 5 ] , [ 12 ] . Il debarque trois vehicules : deux Land Rover et une Mercedes noire, ressemblant aux voitures utilisees habituellement par les officiels ougandais [ 26 ] .

Sur la route d'acces au terminal, deux soldats ougandais tentent d'arreter ce convoi et les premiers coups de feu sont tires. Les Israeliens continuent jusqu'au pied de la tour de controle adjacente au terminal ou ils debarquent de leurs vehicules et donnent l'assaut au terminal. C'est dans les derniers metres avant d'entrer dans le batiment que le commandant de l'unite, Yonatan Netanyahou , apres avoir ouvert le feu sur un garde ougandais qui avait leve son arme en remarquant les vehicules suspects, est abattu, apparemment par un preneur d'otages tirant de l'interieur du terminal, et meurt dans les bras du Dr Ephraim Sneh, commandant de l'unite medicale, qui tentait de le sauver [ 5 ] , [ 8 ] .

Les autres commandos de Sayeret Matkal investissent le terminal par plusieurs entrees. Dans le hall principal ou se trouvent les otages, ils abattent les quatre preneurs d'otages presents et, par erreur, deux otages qui se levent malgre les ordres, en hebreu et en anglais, de rester couches donnes au porte-voix [ 17 ] , [ 5 ] . Une troisieme passagere est aussi tuee, mais par les armes des terroristes [ 5 ] . Au cours de l’assaut, le commandant de bord Bacos crie a ses passagers en francais  : ≪ Couchez vous, ce sont les Israeliens qui attaquent… ! ≫ Plus tard, un journaliste lui posera la question de savoir comment il avait pu deviner que c’etaient des soldats israeliens et Michel Bacos de repondre : ≪ Mais qui d’autre auriez-vous voulu que cela fut ?≫ [ 27 ] . L'un des commandos israeliens s'adresse egalement aux otages : ≪ Ecoutez les gars, nous sommes venus vous ramener a la maison ≫ [ 5 ] .

Trois minutes apres l'atterrissage du premier avion, les otages du terminal sont en securite. De son cote, un autre groupe de l'unite d'elite israelienne attaque la salle d'attente VIP et y abat les trois derniers preneurs d'otages qui s'y trouvaient. Lors de l'investissement du reste du terminal, plusieurs soldats ougandais sont egalement tues par les Israeliens [ 28 ] .

Les avions C-130 suivants se posent a leur tour, debarquant troupes et vehicules qui bloquent la route venant de la ville d'Entebbe et la base aerienne adjacente ou huit MiG ougandais stationnes seront mis hors de combat. Les alentours du terminal sont alors securises, a l'exception de tirs sporadiques provenant de la tour de controle ougandaise. De son cote, le nouveau terminal est securise par des parachutistes ? l'un d'entre eux est blesse au cou par un policier ougandais et restera paralyse.

Apres six jours d'attente, les otages et l'equipage aerien sont rapidement rassembles et embarques dans les avions israeliens, sans avoir pu etre exactement comptes. Les trois premiers C-130 se rassemblent devant le nouveau terminal pour etre ravitailles en carburant mais peu apres, ils sont prevenus que le Kenya les a autorises a se ravitailler a Nairobi . Les forces israeliennes embarquent dans les avions dont le dernier decolle a minuit quarante, une heure quarante apres le premier atterrissage [ 29 ] .

Bilan [ modifier | modifier le code ]

Au total, le raid israelien a dure une trentaine de minutes [ 16 ] , [ 11 ]  ; 105 passagers et les membres de l'equipage sont rapatries en Israel le 4 juillet , ≪ jour glorieux pour Israel et le peuple juif du monde entier ≫ [ 8 ] . Yitzhak Rabin, qui avait autorise la mission, et Shimon Peres sont parmi ceux qui les accueillent sur le tarmac israelien [ 12 ] .

Sept preneurs d'otages ont ete tues, ainsi que trois otages juifs (Jean-Jacques Mimouni 19 ans, Pasco Cohen 52 ans, Ida Borochovitch 56 ans) et un officier israelien (Yonatan Netanyahou) [ 9 ] , [ 5 ] , [ 6 ] . Touche par une balle, le soldat israelien Sorin Hershko restera paralyse a vie [ 30 ] .

Quant a l'armee ougandaise, elle a perdu apparemment vingt hommes, meme si Amin Dada en evoque ≪ une centaine ≫ . De plus, plusieurs appareils de combat ougandais ont ete mis hors de combat ; le ministre ougandais des Affaires etrangeres parle de onze avions detruits, tandis que l'ambassadeur de France precise ≪ trois ou quatre MiG-17 […] serieusement endommages, mais non detruits ≫ . Les appareils cites sont quatre MiG-17 et apparemment sept MiG-21 [ 31 ] (ce qui representait un quart de l'aviation ougandaise [ 32 ] ) [ 11 ] , precedemment fournis a l'Ouganda par l' Union sovietique [ 6 ] .

Une des otages n'est plus presente dans l'aeroport lors du raid et ne peut donc etre secourue. Il s'agit de Dora Bloch   (en) , Anglo-Israelienne de 74 ans, soignee a l'hopital de Kampala , ou elle avait ete admise a la suite d'un grave malaise. Elle est tuee au lendemain du raid par des soldats ougandais, sans qu'aucune nouvelle d'elle ne puisse filtrer hors de l'Ouganda avant la chute d'Amin Dada [ 13 ] . Devant le silence ougandais, la Grande-Bretagne rompt ses liens avec la nation d' Afrique de l'Est [ 8 ] . En , Henry Kyemba , alors ministre ougandais de la Sante, raconte a la commission ougandaise des droits de l'homme que Dora Bloch a ete trainee de force hors de l'hopital, malgre l'opposition du personnel medical, et assassinee par deux officiers de l'armee suivant les ordres d'Amin Dada [ 13 ] , [ 8 ] . Ses restes furent retrouves en 1979, apres la guerre entre la Tanzanie et l'Ouganda qui precipita la chute du dictateur [ 33 ] , [ 34 ] .

La mort des trois otages durant l'operation n'est pas non plus eclaircie : deux des trois (Mimouni, Cohen et Borochovitch) sont morts sans doute tues par les soldats israeliens (la mort de Mimouni est d'abord presentee a ses parents comme ≪ une crise d'asthme  ≫ , alors que son corps est crible de balles), tandis que Borochovitch est apparemment tuee par un terroriste. L’armee israelienne ne reconnait pas sa responsabilite dans ces morts [ 13 ] .

A posteriori , les temoignages des rescapes semblent tous preciser que la pirate allemande Brigitte Kuhlmann les traitait violemment, au debut physiquement puis verbalement avec des critiques antisemites , et etait de fait surnommee ≪ la Nazie ≫, alors que son compagnon Wilfried Bose , arguant l’alibi progressiste , avait semble commencer a douter de son acte apres avoir echange avec plusieurs otages puis les traitant avec amenite jusqu'a tenter de les proteger de la mitraille lors de l'operation de sauvetage [ 35 ] , [ 7 ] , [ 36 ] .

Reactions [ modifier | modifier le code ]

En Israel, les rejouissances sont de mise face au succes du raid audacieux qualifie d'heroique [ 5 ] , [ 8 ] . Le retour des otages est un grand triomphe qui redonne confiance et fierte aux Israeliens descendus dans la rue, ≪ chantant, dansant et meme soufflant du shofar en signe de celebration ≫ [ 8 ] .

En revanche, Idi Amin Dada est furieux. Il se presente, lui et son pays, comme victime d'Israel ; toujours en possession de l'Airbus d'Air France, il reclame une compensation au gouvernement francais pour le lui rendre [ 13 ] . Le , l'Ouganda, soutenu par l' Organisation de l'unite africaine (OUA) [ 37 ] , convoque une session du Conseil de securite de l' ONU , afin d'obtenir une condamnation du raid israelien pour violation de sa souverainete nationale . Israel defend sa position en assurant que les terroristes etaient attendus par les Ougandais, et que cette connivence justifie a elle seule l'action militaire, initiative prise sans l'aide d'aucun autre pays [ 13 ] . Le FPLP affirme que le raid a obtenu au contraire l'aide du Kenya et de l' Allemagne ? ce que les archives diplomatiques confirment partiellement [ 13 ] . L'Allemagne a en outre envoye aupres d'Amin Dada le chef de sa brigade antiterroriste, creee apres la prise d'otages de Munich de 1972 [ 14 ]  ; Israel a egalement sollicite l'aide du Royaume-Uni dont l'ambassadeur se trouve a l'aeroport durant le raid [ 14 ] . Bien que les debats durent plusieurs jours, le Conseil de securite des Nations unies (qui avait declare un an auparavant que le sionisme etait du racisme , dans une resolution parrainee par 25 pays dont l'Ouganda [ 8 ] , [ 27 ] ) refuse de passer une resolution dans le sens desire par l'OUA [ 38 ] , estimant qu'Israel n'a pas agi dans le but de nuire a l'Ouganda, mais pour liberer ses ressortissants des mains des terroristes. A l'issue de cette decision, l' Airbus A300 est rendu a la France sans compensation apparente [ 13 ] .

A l'adresse du conseil de securite, l' ambassadeur d'Israel aupres des Nations unies, Chaim Herzog declare :

≪ Nous avons un message simple au Conseil : nous sommes fiers de ce que nous avons fait, parce que cela demontre au monde entier que pour un petit pays, Israel en la circonstance, avec lequel les membres du Conseil de securite sont maintenant tous familiers, la dignite, la vie humaine et la liberte constituent les valeurs les plus elevees. Nous sommes fiers, non seulement parce que nous avons sauve la vie d'une centaine de personnes innocentes ? hommes, femmes et enfants ? mais aussi parce que la signification de notre acte signifie la liberte humaine. ≫

? Chaim Herzog, Heroes of Israel , p.  284.

La plupart des pays occidentaux saluent la prouesse militaire de l'Etat hebreu [ 13 ] , [ 5 ] . L'operation est qualifiee de ≪ raid le plus audacieux des temps modernes ≫ [ 19 ] , [ 39 ] . L' Iran transmet a Israel ≪ toutes (ses) felicitations et (sa) plus grande estime ≫, qualifiant les troupes israeliennes de ≪ commandos courageux ≫ et les terroristes de ≪ cruels et inhumains ≫, et presente ses condoleances pour ≪ la mort en martyr ≫ du commandant Yonathan Netanyahou [ 16 ] .

En France, le president de la Republique est Valery Giscard d’Estaing , son Premier ministre Jacques Chirac et son ministre des Affaires etrangeres, Jean Sauvagnargues . L’Elysee se rejouit de la liberation des otages (dont une partie est francaise, retenus avec l'equipage francais d’un avion francais) mais ne nomme pas leur liberateur ni meme le remercie ; le quai d'Orsay cite toutefois ≪ Israel ≫ en deplorant lui aussi son ≪ viol de la souverainete de l’Ouganda ≫ [ 27 ] . Le 4 juillet, le journal Liberation affiche ce titre amalgamant : ≪ Championnat du terrorisme, Israel en tete ≫ avec un editorial de Serge July [ 30 ] .

Quant a Amin Dada, si la plupart des medias occidentaux le soupconnent de complicite envers les terroristes (a tort, selon les archives diplomatiques ), ses actions en faveur des deux vagues de liberation des otages lui valent les remerciements de Valery Giscard d'Estaing, president de la Republique francaise [ 13 ] . Selon l’ambassadeur Pierre-Henri Renard, ce serait en effet le gouvernement francais qui aurait presse Amin Dada, proche des pays occidentaux, d'accepter de recevoir l'avion detourne pour eviter que les pirates de l'air ne cherchent refuge aupres d'un pays plus distant sur le plan diplomatique [ 14 ] . Cependant, les preneurs d'otages ont bien ete rejoints et secondes a Entebbe par d'autres terroristes complices deja sur place [ 12 ] , [ 5 ] .

Apres ce qu'il vit comme une humiliation, Amin Dada assassine 12 de ses propres soldats, ≪ les accusant de collaborer avec Israel. ≫ Puis, pour punir la collaboration du Kenya dans l'entreprise de sauvetage, il ordonne le massacre de 245 Kenyans et 3 000 autres Kenyans vivant en Ouganda fuient pour eviter le meme sort [ 8 ] , [ 40 ] . Le , le ministre kenyan de l'Agriculture, Bruce McKenzie   (en) , est tue lorsque, de retour d'une reunion avec Amin Dada, une bombe explose a bord de son avion. Certains affirment qu'Amin Dada a fait assassiner McKenzie pour lui faire payer son role dans le succes du raid deux ans auparavant. En effet, c'est McKenzie qui a convaincu le president Jomo Kenyatta d'aider les Israeliens en leur fournissant des renseignements et en leur laissant utiliser son pays comme base arriere [ 41 ] , [ 42 ] .

Apres l'operation d'Entebbe, les Palestiniens n'ont plus tente de detournement d'avion, renoncant a cette tactique pour populariser le nationalisme palestinien [ 5 ] . Quelques annees plus tard, l' OLP renonce a ≪ la lutte armee  ≫ [ 5 ] .

Depuis, le raid sur Entebbe est enseigne dans les colleges militaires , y compris a l' academie royale de Sandhurst , ≪ en tant qu'operation modele des forces speciales ≫ [ 5 ] . L' armee americaine a egalement developpe des unites de sauvetage, sur le modele de celle employee a Entebbe [ 8 ] .

Dans ses memoires , Shimon Peres ecrit : ≪ Etant donne la mince ligne entre le succes et l'echec, sachant que ce qui fonctionne dans une circonstance peut etre desastreux dans une autre, qu'est-ce que de telles operations ont a nous apprendre ? Ce n'est certainement pas qu'une action militaire audacieuse soit ou ne soit pas la meilleure solution ; c'est qu'oser reflechir a ses options est toujours la meilleure solution ≫ [ 8 ] .

De nos jours, Entebbe et les sentiments que l'operation a suscites sont ≪ devenus tres lointains ≫, sauf pour toutes les personnes impliquees [ 5 ] .

Commemoration [ modifier | modifier le code ]

En 2015, une exposition de documents inedits et d'objets sur le raid d'Entebbe se tient au Centre Yitzhak Rabin a Ramat Aviv , pres de l' Universite de Tel Aviv [ 16 ] .

Le quarantieme anniversaire de l'operation Tonnerre est marque par une ceremonie sur les lieux memes de l'operation, en presence du Premier ministre israelien Benyamin Netanyahou et du president ougandais Yoweri Museveni [ 43 ] .

Autres [ modifier | modifier le code ]

Des decennies apres le raid sur Entebbe, certains anciens otages ont pu rencontrer leurs sauveurs pour la premiere fois car jusque-la, leur identite n'avait pas ete revelee en raison du secret de l'unite dans laquelle ils servaient [ 12 ] .

Controverses [ modifier | modifier le code ]

Le role de Yonatan Netanyahou , devenu heros national en Israel, est controverse, qualifie parfois d'exagere. Mort quelques instants apres l'atterrissage de son avion a Entebbe, sa decision fatidique d'ouvrir le feu sur-le-champ est discretement commentee - ou ignoree [ 5 ] .

En 2020, le Committee for Accuracy in Middle East Reporting and Analysis (CAMERA), organisation pro-israelienne de surveillance des medias denonce le BBC World Service pour avoir diffuse un programme sur le sauvetage des otages d'Entebbe de 1976, en considerant ses declarations biaisees ou inexactes : l'episode, intitule My Part in a Historic Hostage Rescue , centre sur le role de l'officier Rami Sherman, membre de l'escadron israelien ayant libere les otages d'Entebbe, montre l'animatrice Emily Webb demandant a Sherman s'il avait eu des ≪ reserves ≫ a ≪ violer le territoire ougandais en participant ≫ a cette operation qu'elle qualifie de ≪ controversee ≫, tout en designant les terroristes comme etant des ≪  pirates de l'air  ≫ engages dans une ≪  guerilla  ≫. Aussi, comme le mot ≪ terroristes ≫, le nom de l'organisation, FPLP , n'est jamais cite [ 44 ] .

Films [ modifier | modifier le code ]

L'evenement a ete le sujet de plusieurs films.

Il en est question dans Le Dernier Roi d'Ecosse de Kevin Macdonald , qui presente le heros fuyant a l'occasion de la liberation d'une partie des otages.

L'operation est aussi mentionnee dans la mini-serie Carlos du Francais Olivier Assayas , en 2010 [ 46 ]

Le raid d'Entebbe est egalement raconte dans un episode de Situation de Crise , une emission de National Geographic Channel .

La BBC Radio 4 diffuse One Day In Entebbe presente par Jonathan Freedland [ 5 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. (en) Michael Brzoska et Frederic S. Pearson , Arms and Warfare : Escalation, De-escalation, and Negotiation , Univ of South Carolina Press, , 316  p. ( ISBN   978-0-87249-982-9 , lire en ligne ) , p.  203 .
  2. (en) ≪  Timeline of Events - Half a Century of Independence 1948-1998  ≫, sur Ministere des Affaires etrangeres , (consulte le )  : ≪  The action is named Operation Jonathan, after Jonathan Netanyahu, an officer killed during the action.  ≫ .
  3. ≪  Ce jour-la : dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976 un commando israelien frappe l'aeroport d'Entebbe en Ouganda - jeuneafrique.com  ≫, (consulte le ) .
  4. (en) Herbert Druks , The uncertain alliance : the U.S. and Israel from Kennedy to the peace process , Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group , coll.  ≪  Contributions to the study of world history  ≫, , 294  p. ( ISBN   0-313-31424-1 , lire en ligne ) , p.  156 .
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah et ai (en) ≪  'We thought this would be the end of us': the raid on Entebbe, 40 years on  ≫, sur the Guardian , (consulte le )
  6. a b c et d (en) ≪  Entebbe raid | Summary & Facts | Britannica  ≫, sur www.britannica.com (consulte le )
  7. a b et c "Entebbe: The Most Daring Raid of Israel's Special Forces" , Simon Dunstan, The Rosen Publishing Group, 2011, 978-1-4488-1868-6 ( ISBN   1-4488-1868-0 ) , p.   10-16
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v (en-US) ≪  Operation Thunderbolt: The Raid On Entebbe  ≫, sur Unpacked , (consulte le )
  9. a b c et d ≪  Deces du pilote d'Air France heros du detournement a Entebbe en 1976  ≫, sur L'Orient-Le Jour , (consulte le )
  10. a b c d e f g et h Michael Prazan , Une histoire du terrorisme , Flammarion, ( ISBN   978-2-08-128084-7 , lire en ligne )
  11. a b c d et e (en-GB) ≪  1976: Israelis rescue Entebbe hostages  ≫, BBC ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  12. a b c d e f g h i j k l m et n (en-GB) ≪  Entebbe: A mother's week of 'indescribable fear'  ≫, BBC News ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  13. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Marc Ouahnon, ≪  Quarante ans apres la prise d'otages d'Entebbe, les revelations des archives diplomatiques  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne ) .
  14. a b c d e f g h i et j Michel Arseneault , ≪  40 ans apres le raid israelien d’Entebbe, en Ouganda : merci Idi Amin Dada ?  ≫, Radio France International ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .
  15. S. Dunstan, op. cit. , p.  20
  16. a b c d e f g et h i24NEWS , ≪  Israel: Exposition Inedite Sur L'operation Entebbe En 1976  ≫, sur I24news , (consulte le )
  17. a b c d e f g et h David Gakunzi, ≪  Raid sur Entebbe : audace, courage et responsabilite  ≫, sur La Regle du Jeu , (consulte le )
  18. Setting the Record Straight: Entebbe Was Not Auschwitz , Yossi Melman, haaretz.com ,
  19. a b c et d Jacques Derogy, Hesi Carmel, Christian Hoche..., ≪  Les secrets du commando l' ≪Operation Tonnerre≫  ≫, sur LExpress.fr , (consulte le )
  20. (en) Irwin M. Berg, ≪Among the Abayudaya≫, 'Commentary , vol. 103, n° 1 er janvier 1997, p.   52-54 .
  21. a et b (en) ≪  Raid on Entebbe - The Miracle of Operation Thunderbolt  ≫, sur chabadhartford.com
  22. McRaven 1993 , p.  533.
  23. Une photo figure sur (en) Ronen Bergman et Lior Ben-Ami, ≪  Operation Entebbe as told by the commandos: The fight outside  ≫, sur ynetnews.com , (consulte le ) . Ces blindes sont des vehicules egyptiens ou syriens captures pendant les conflits israelo-arabes et remis en service dans l'armee israelienne. McRaven 1993 , p.  523, 572 les appelle Buffalo.
  24. McRaven 1993 , p.  524, 545.
  25. En volant a si basse altitude (a un moment donne, a moins de 35 pieds du sol), des vomissements intenses sont provoques chez les personnes a bord. Lire en ligne
  26. McRaven 1993 , p.  547.
  27. a b et c Jacques Tarnero, ≪  Disparition d’un heros francais : Michel Bacos, le commandant de l’Airbus detourne sur Entebbe  ≫, sur Crif - Conseil Representatif des Institutions Juives de France , (consulte le )
  28. McRaven 1993 , p.  547-557.
  29. McRaven 1993 , p.  557-562.
  30. a et b ≪  Jacques Tarnero : ≪ A Entebbe, les salauds sont les terroristes, allemands et palestiniens ≫  ≫, sur Actualites Juives , (consulte le )
  31. (en) Nigeria : bulletin on foreign affairs , vol.  6, Nigerian Institute of International Affairs, ( presentation en ligne ) , p.  2 .
  32. (en) Hans Kundnani , Utopia or Auschwitz? : Germany's 1968 generation and the Holocaust , Columbia University Press , , 374  p. ( ISBN   978-0-231-70137-2 et 0-231-70137-3 , lire en ligne ) , p.  134 .
  33. (en) ≪  1976 : British grandmother missing in Uganda  ≫ [ archive du ] , BBC News (consulte le ) .
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  35. (en) Yossi Melman, ≪  Setting the Record Straight: Entebbe Was Not Auschwitz  ≫, Haaretz ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  36. S. Dunstan, op. cit. , p.  13
  37. Dont il est alors le president   (en) en exercice.
  38. [1] .
  39. (en) Judy Maltz, ≪  Haunted Nazi Hunter Who Played a Crucial Role in the Raid on Entebbe  ≫, Haaretz ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  40. (en) Keesing's Record of World Events Volume 22, August, 1976 Uganda, Kenya, Page 27891
  41. (en) Fred Oluoch, ≪  Spy who was killed in plane crash  ≫, Daily Nation , (consulte le )
  42. (en) Yossi Melman   (en) , ≪  A history of cooperation between Israel and Kenya  ≫, The Jerusalem Post , (consulte le )
  43. Raphael Ahren, ≪  Netanyahu : l’operation Entebbe a prouve que les juifs n’etaient plus impuissants  ≫, sur The Times of israel , .
  44. (en-US) ≪  BBC program on Operation Thunderbolt inaccurate - media watchdog group  ≫, sur The Jerusalem Post | JPost.com , (consulte le )
  45. ≪  ≪ Otages a Entebbe ≫ : une transposition maladroite de la prise d’otages de 1976  ≫, Le Monde.fr ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  46. a et b Jordan Hoffman , ≪  Le nouveau film sur l’operation ‘Entebbe’ est entache par le message politique  ≫, sur fr.timesofisrael.com , (consulte le )

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Sources et bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Yeshayahu Ben Porat , Eitan Haber et Zeev Schiff ( trad.  de l'anglais), Entebbe , Paris, Hachette , , 416  p. ( ISBN   2-01-003914-9 , presentation en ligne ) .
  • William Stevenson et Uri Dan ( trad.  de l'anglais), 90 minutes a Entebbe : Tonnerre israelien sur l'Ouganda , Montreal/Paris, Alain Stanke, , 280  p. , 15  cm × 23  cm , broche ( ISBN   0-88566-042-0 , presentation en ligne ) .
  • Tony Williamson ( trad.  de l'anglais), Entebbe : les secrets du raid israelien , Paris, Plon, , 187  p. ( ISBN   2-259-00178-5 ) , traduit et adapte par Gerard de Villiers , raconte cette histoire a travers les yeux d'un terroriste, de plusieurs otages et de l'etat-major israelien.
  • Claude Moufflet , Otages a Kampala , Paris, Presses de la Cite, , 185  p. ( ISBN   2-258-00149-8 ) , recit d'un otage francais libere dans le dernier groupe quelques jours avant l'assaut (les temoignages des derniers Francais non juifs qui furent liberes par l'armee israelienne sont egalement presents).
  • (he) Yitzhak David , ????? ?? ?????? [≪ Je suis egalement revenu d'Entebbe ≫], Zohar Publishing House,‎  : Yitzhak David, blesse lors de l'operation de sauvetage, etait l'adjoint au maire de Kiryat-Bialik et un survivant d'Auschwitz.
  • ≪ L'operation d'Entebbe ≫, Avions & pilotes : l'aviation racontee par les pilotes d'aujourd'hui , n o  8, .
  • (en) William H. McRaven , The Theory of Special Operations (memoire de Master), Monterey, Californie, Naval Postgraduate School, , 604  p. ( lire en ligne [PDF] ) , chap.  IX (≪ Operation Jonathan: The Israeli raid on Entebbe, Uganda ? 4 July 1976 ≫)
  • ≪ Aventures dans le ciel : coup d'eclat a Entebbe ≫, Aviasport , n o  557, .
  • Laurent Andre, Pascal Pelletier ; Entebbe - Operation Yonathan , A&H editions, 2022

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

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