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Place des femmes dans la Rome antique

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Femme romaine de la periode julio-claudienne (statue conservee au musee du Prado , a Madrid , en Espagne ).

La societe romaine etait une societe patriarcale et patrilineaire stricte. A l’origine clanique ( gentilice [ 1 ] ), l’organisation sociale donnait tout pouvoir ( potestas ) au pere vivant ( pater familias ) sur l’ensemble de sa descendance, patrimoine compris.

Les filles pouvaient quitter cette autorite par le mariage , mais pour passer aussitot sous une autre autorite masculine. Juridiquement, une Romaine n’etait donc jamais pleinement autonome. L’ histoire romaine s’etale toutefois sur plus d’un millenaire et la situation effective des femmes evolue au fil du temps, ce qui rend une synthese difficile.

Terminologie [ modifier | modifier le code ]

Plus precis que les termes generiques femina ou mulier pour ≪ femme ≫, le Romain dispose d'un vocabulaire du quotidien permettant de distinguer selon la classe d'age et le statut social : puella ou virgo pour une jeune fille, uxor ou matrona pour une femme mariee, mater mere mariee, vidua , veuve et vidula vielle femme [ 2 ] . A l'epoque archaique, puella est la fillette impubere et virgo la fille pubere, capable d'enfanter, qu'elle ait eut ou non des rapports. Jean Gage a suppose que cette terminologie refletait un systeme de classes d'age feminines, avec des rites de passage de l'une a l'autre, analogues a la coupe de la premiere barbe et la prise de toge virile des jeunes hommes romains [ 3 ] , [ 4 ] .

Durant la periode historique, l'evolution du latin donne des arguments a la critique de la these de Jean Gage : puella se generalise pour designer n'importe quelle femme jeune, tandis que virgo se restreint a la virginite. Plus encore, les mots puella et virgo semblent equivalents danns la langue juridique et ne renvoient pas a des classes d'age differenciees [ 5 ] . Si uxor designe toute femme mariee sans connotation particuliere, matrona est la matrone , l'epouse respectable d'un rang social eleve, qu'elle ait ou non des enfants [ 6 ] .

Statut juridique des femmes [ modifier | modifier le code ]

Particularite fondamentale de la civilisation romaine, le droit ( ius ), droit civil en particulier ( ius civile ) definissait le statut des individus, leurs droits et devoirs. Religieux au depart, le droit s’affranchit progressivement de cette influence pour se laiciser. Neanmoins, il demeura toujours affaire de specialistes peu nombreux et masculins ( pontifes , preteurs , consuls , empereurs , jurisconsultes ).

La notion [ 7 ] de dependance est essentielle : a l’origine, seul le pater familias n’est sous la dependance de personne. Il est dit ≪ sui iuris ≫ (autonome en droit). Ses enfants, fils et filles, sont places sous son autorite totale ( potestas ). Ils n’ont aucune autonomie, pas meme patrimoniale. Ils sont dits ≪ alieni iuris ≫ (sous le droit d’autrui). Ses petits-enfants partagent le meme statut, s’ils sont fils ou filles de ses fils ; les enfants de ses filles, par contre, lui echappent totalement : ils sont sous la potestas des maris de celles-ci. Nous sommes bien en systeme patrilineaire strict.

Quand une fille se marie, elle quitte la potestas de son pere, mais pour passer sous l’autorite ( manus , la main) de son mari. D’une certaine facon, elle demeure fille, mais de son mari ( loci filiae ). Quand meurt le paterfamilias et a ce moment seulement, ses fils deviennent a leur tour paterfamilias , independants ( sui iuris ). Une fille non encore mariee est par contre placee sous une tutelle masculine, dans la famille paternelle le plus souvent.

Juridiquement, donc, une femme romaine ne devient jamais totalement independante, sui iuris . Il n’y a pas de statut de mater familias , parallele au statut de pater familias . La famille que fonde une Romaine commence et finit avec elle [ 8 ] . La transmission est affaire d’hommes [ 9 ] . Avec le temps de nouvelles pratiques juridiques [ 10 ] et sociales apparaitront, permettant a la femme de s’autonomiser, de gerer son patrimoine, etc. La designation d’un tuteur restera neanmoins formellement necessaire, quand bien meme son role pourra etre faible.

En ce qui concerne l’heritage, la fille herite, au meme titre que le fils, de son pere. Par contre, les enfants n’heritent pas de leur mere : le patrimoine maternel (dot non consommee) retourne dans sa famille paternelle (systeme agnatique).

Place dans la societe [ modifier | modifier le code ]

Buste d'une jeune fille romaine III e  siecle.

Les mots d' Auguste , citant Metellus Numidicus , resument la vision romaine de la place de la femme dans la societe, a l'ouverture de notre ere : ≪ La nature a fait en sorte que nous ne puissions pas vivre avec elles de maniere particulierement confortable, mais nous ne pouvons pas du tout vivre sans elles ≫ [ 11 ] . A la fois incapables et indispensables, subalternes mais integrees dans la societe, les femmes romaines remplissent des fonctions essentielles a la survie de la cite [ 12 ] .

Cependant, les femmes, comme dans de nombreuses civilisations, sont politiquement mineures et exclues de la plupart des droits civiques ou de tout role au sein de la vie publique. Elles n'en etaient pas moins aussi estimees dans la famille que les fils.

De plus, une loi votee sous l'empereur Vespasien (r. 69-79 apr. J.-C. ) dispose qu'une femme se compromettant avec un esclave doit etre consideree comme telle [ 13 ] . Quant aux esclaves feminines, elles sont considerees encore plus inferieures si cela est possible. Etre romaine permet neanmoins d’etre choisie comme vestale , de participer a certains cultes traditionnels et de contracter le mariage legal. Certains aspects de la tradition romaine leur accordent des droits dont les femmes ne disposent pas dans d'autres cultures :

  • leur temoignage est recevable devant un tribunal (sauf de la part des courtisanes, venales par definition) ;
  • elles peuvent heriter a part entiere ;
  • elles ont droit comme les hommes a l’eloge funebre lors de leurs funerailles, tradition que Tite-Live fait remonter a l’epoque du sac de Rome par les Gaulois ( 390 av. J.-C. ), lorsque les dames romaines avaient offert leurs bijoux pour financer la rancon exigee par les Gaulois [ 14 ] .

Enfin, selon une tradition que les Romains faisaient remonter a l' enlevement des Sabines , les Romaines aisees sont dispensees de tout travail domestique ou agricole, excepte filer la laine et elever les enfants [ 15 ] .

Mariage et divorce [ modifier | modifier le code ]

Il existait deux formes de mariage : un mariage rituel, officiel, car sacre et un autre plus populaire, qui permettait le divorce.

Chez les plus riches, le mariage etait en general arrange pour des raisons sociales et economiques. Les filles etaient mariees tres jeunes, les textes de loi autorisaient leur mariage a partir de 12 ans, et de 14 ans pour les garcons. Le mari, suppose prendre soin de sa femme, se mariait en general vers vingt ans a l'epoque classique [ 16 ] et etait d'une condition sociale egale ou superieure a celle de l'epouse. A leur mariage, elles ne changeaient pas de gens . En public, les Romaines tentaient d'incarner beaute et dignite. La monogamie etait de regle.

Le divorce est d'abord l'apanage des hommes, mais reste rare au debut de la Republique. Le premier divorce connu de l'histoire romaine date du III e  siecle  av. J.-C. , obtenu par Spurius Carvilius Ruga , en raison de l'impossibilite physique de procreer de son epouse, qu'il aimait pourtant [ 17 ] . A la fin de la Republique, les femmes mariees sine manu peuvent repudier leurs maris. Le divorce devient alors plus simple et se banalise. Auguste et Domitien imposerent des lois plus restrictives sur le divorce avec le consentement mutuel et le divorce pour faute grave (adultere, proxenetisme, etc.) [ 18 ] .

Vie quotidienne [ modifier | modifier le code ]

Les aristocrates [ modifier | modifier le code ]

Les femmes aristocrates devaient s’occuper d’une maison grande et complexe. Comme les couples les plus riches possedaient souvent plusieurs maisons et domaines a la campagne avec des dizaines ou meme des centaines d’esclaves, dont certains etaient eduques et possedaient de nombreuses competences, cette responsabilite revenait a gerer une petite, moyenne, voire grande entreprise. Comme les hommes aristocrates les plus ambitieux etaient souvent absent, parfois durant plusieurs annees (en campagne militaire ou par leurs taches administratives), la maintenance de la propriete familiale et les decisions importantes etaient laissees a la maitresse de maison, la matrone  ; par exemple, durant les campagnes militaires de Jules Cesar , sa femme Calpurnia Pisonis etait responsable de ses biens. Quand Ovide , l'un des plus grands poetes de Rome, fut exile par Auguste en 8 ap. J.-C., sa femme profita de ses relations sociales et politiques pour conserver la propriete familiale, de laquelle dependait leur existence. Ovide exprime souvent son amour et son admiration pour elle dans la poesie qu’il ecrira durant son exil.

L’une des taches les plus importantes pour une femme dans une grande maison etait la fabrication de vetements. Dans les premieres periodes romaines, le filage de laine etait une occupation domestique centrale, et indiquait l’autosuffisance d’une famille, la laine etant produite sur leur propriete. Meme dans un environnement urbain, la laine etait souvent le symbole des devoirs d’une femme, et l’equipement pour filer pouvait apparaitre sur le monument funeraire d’une femme, pour montrer la bonne et honorable matrone qu’elle avait ete. On attendait meme des femmes des classes superieures qu'elles filent comme l'avaient fait leurs ancetres ? une pratique imposee dans la maisonnee d' Auguste a la fin de la periode republicaine et citee comme une sorte d'affectation sans pareille [ 16 ] .

Les femmes et l'armee romaine [ modifier | modifier le code ]

Les textes classiques n’en disent pas beaucoup sur les femmes et l’armee romaine. L’empereur Auguste (27 av. J.-C. ?14 apr. J.-C.) n’autorisait pas le mariage de soldats ordinaires, interdiction qui dura presque deux siecles. Cependant il a ete suggere depuis les annees 1980, que les femmes et les enfants de centurions vivaient avec eux aux frontieres et dans les forts provinciaux. Au debut des annees 1990, on a decouvert des chaussures de femmes et d’enfant sur le site de Vindolanda (fort romain situe sur le mur d’Hadrien, dans le nord de l’Angleterre), en plus de plaques de bronze, offertes aux soldats provinciaux dont les 25 ans de service leur valut la citoyennete romaine, prenant en compte leurs femmes et enfants. De la meme maniere en Allemagne, d’autres preuves de cette pratique ont ete decouvertes sous la forme de broches et de chaussures. La colonne de Trajan depeint six femmes parmi des soldats qui tiennent des offrandes en guise de sacrifices, pendant une ceremonie religieuse.

Politique [ modifier | modifier le code ]

Les femmes ne pouvaient ni occuper des fonctions politiques, ni servir dans l’armee, mais la mythologie de la Republique reconnaissait le patriotisme, les vertus et l’abnegation des femmes, et condamnait l’egoisme ou un comportement deloyal.

Pendant les guerres civiles qui mirent fin a la Republique, Appian temoigne de l’heroisme des femmes qui sauverent leur mari. Une epitaphe connu sous le nom de LaudatioTuriae montre encore l'eloge d’un mari a sa femme, qui, pendant la guerre civile suivant la mort de Jules Cesar, mit en danger sa propre vie et abandonna ses bijoux pour soutenir son mari exile. Les deux epoux survecurent aux aleas du temps et purent profiter d’un long mariage. Porcia , la fille de Caton d’Utique et femme de Brutus l’assassin, eut une fin moins heureuse (pour son epoque) mais certes heroique : elle se tua lors du declin de la Republique, comme son pere.

Comme femme celebre, on compte Livia Drusille Augusta (58 av. J.-C. ? 29 apr. J.-C. ), la femme d’Auguste et la femme la plus puissante au debut de l’Empire romain, qui fut plusieurs fois regente, fidele conseillere d’Auguste. Plusieurs femmes de la famille imperiale, comme l’arriere-petite-fille de Livia et la sœur de Caligula, Agrippine la Jeune, eurent une influence politique.

Les femmes contribuaient egalement aux efforts pour renverser des empereurs qui abusaient de leur pouvoir. Peu apres la mort de Drusilla, sœur de Caligula, son mari veuf Marcus Aemilius Lepidus, sa sœur Agrippine La Jeune et Livilla ourdirent une conspiration pour renverser Caligula. Leur plan fut decouvert, et Lepidus execute. Agrippine et Livilla furent exilees, et ne revinrent de cet exil seulement quand leur oncle paternel Claudius arriva au pouvoir apres l’assassinat de Caligula en 41 apr. J.-C.

Les femmes pouvaient aussi etre motivees par des causes moins nobles. La troisieme femme de Claudius, Valeria Messaline, conspira avec Caius Silius pour renverser son mari dans l’espoir de s’installer au pouvoir avec son amant.

Tacite immortalisa Epicharis pour sa participation a la conjuration de Pison, ou elle essaya de gagner le soutien des flottes romaines. Mais au lieu de cela, elle fut arretee. Une fois la conspiration decouverte, elle ne revela rien meme sous l'emprise de la torture. Cela s'oppose d'ailleurs a certains senateurs, qui n’etaient pas soumis a la torture mais qui pourtant donnaient de nombreux details. Tacite loue egalement Egnatia Maximilia qui sacrifia sa fortune pour soutenir son mari innocent face a Neron.

Mais la femme qui eut la plus grande influence politique de l'histoire de la Rome antique fut Galla Placidia , la regente de l'empereur Valentinien III qui garda une tres grande influence politique meme apres que son fils eut atteint sa majorite.

Maternite [ modifier | modifier le code ]

Eduquee et voyageuse, Vibia Sabina , petite-niece de l'empereur Trajan, devint la femme de son successeur, Hadrien. Elle est une figure emblematique de la femme independante.

La bienseance a toujours voulu que les femmes romaines s’occupent de leurs enfants et prennent a cœur leur maternite. Pourtant, les femmes de l’aristocratie , habituees a un certain degre d’independance, ont montre un manque de penchant croissant pour cette activite maternelle traditionnelle. En effet, au I er  siecle, les nourrices se substituaient souvent aux meres dans les categories sociales superieures. Des sources litteraires, comme le poete comique Plaute , montrent la banalite de cette pratique. Malgre ces nouvelles habitudes, le lait de la mere reste encore et toujours considere comme le meilleur pour le bebe. Ainsi, les plus grandes patriciennes allaitaient elles-memes, a moins que des raisons physiques ne les en empechent. Si une femme (souvent de pauvre condition) etait dans l’incapacite de subvenir aux besoins de son propre enfant, elle avait la possibilite de visiter le Columna Lactaria et d'y obtenir la charite et bienfaisance de nourrices proposant d’offrir leur lait aux plus demunies.

L’investissement des hommes dans les rites infantiles semble variable. Les traditionalistes qui defendent les valeurs familiales comme Caton semblent y avoir pris gout : ce dernier aimait assister au bain et a l’emmaillotage de son enfant.

Les femmes romaines furent non seulement reconnues et valorisees pour le nombre d’enfants qu’elles portaient mais aussi pour leur role dans leur education, destinee a former de bons citoyens. Pour instruire ses enfants, une mere romaine exemplaire doit elle-meme etre instruite. Une des femmes romaines les plus celebres par son influence etait Cornelia , la mere des Gracques . Jules Cesar , dont le pere est mort quand il etait encore jeune adolescent, avait une relation proche avec sa mere, Aurelia, dont l’influence politique n’etait pas negligeable.

La vision biologique de la femme [ modifier | modifier le code ]

Malgre l’opinion d’ Hippocrate sur le corps des femmes et leur faiblesse physique, les Romaines ont mene des vies bien actives du fait de leur engagement dans la vie sociale et familiale. La physiologie des femmes a peu a peu commence a etre vue d’une facon plus positive et moins etrangere a celle des hommes.

Dans les traditions les plus anciennes, la grossesse et l’accouchement occupaient une place centrale et etaient considerees comme la raison d’etre du corps feminin.

Loisirs [ modifier | modifier le code ]

Femmes en bikini , Villa Romana del Casale.

Les femmes de la Rome Antique ne restaient pas cloitrees dans leur maison comme les Atheniennes. Les femmes riches etaient transportees par des esclaves dans des litieres a travers la ville [ 19 ] . Il n’etait pas inhabituel de voir des femmes se donner rendez-vous entre amies, pour assister a des rites religieux ou se rendre aux bains. Les familles les plus riches possedaient des thermes prives, mais la plupart allaient dans les etablissements publics qui offraient un large eventail d’activites comme la gymnastique et eventuellement des services sexuels.

Une des questions les plus debattues sur la vie sociale romaine est celle de la mixite dans les bains. Avant la fin de la Republique, certains indices laissent a penser que les femmes se baignaient dans des endroits separes, ou que femmes et hommes avaient des horaires differents. Mais a partir de la fin de la republique, on releve certains signes de mixite sociale et ce avant l'essor du christianisme . Certains specialistes pensaient que seules les femmes des classes inferieures se baignaient avec les hommes mais Clement d’Alexandrie observa que des femmes de plus haut rang social pouvaient etre vues nues aux bains. Hadrien interdira la mixite aux bains. Plus generalement, les coutumes variaient non seulement selon le temps et l’espace, mais aussi selon les etablissements. De cette facon, les femmes pouvaient choisir d'aller aux bains avec des personnes de meme sexe seulement, ou non [ 20 ] .

De plus, les femmes pouvaient assister aux debats au Forum , aux jeux ( ludi ), aux courses de chars , et aux representations theatrales. Toutefois elles devaient s'asseoir aux memes rangs que les esclaves et les enfants, c’est-a-dire au fond de l’amphitheatre. A la fin de la Republique, elles assistaient regulierement aux diners, alors qu'auparavant elles dinaient seulement entre elles [ 21 ] . Les Romains les plus conservateurs tels que Caton l’Ancien (234-149 av. J.-C. ) consideraient comme indecent pour une femme de tenir un role actif dans la societe ; ses recriminations indiquaient qu’en effet certaines femmes prenaient la parole dans la sphere publique [ 22 ] .

En outre, les generaux romains emmenaient quelquefois leur femme avec eux en campagnes militaires meme si cette pratique etait fortement deconseillee. Ainsi, la mere de Caligula , Agrippine l’Ainee accompagnait souvent son mari Germanicus lors de ses campagnes dans le nord de la Germanie, et l’empereur Claude naquit en Gaule pour cette raison. Les femmes les plus riches pouvaient voyager a travers l’empire et participaient ou tout au moins assistaient aux ceremonies religieuses [ 23 ] . Elles voyageaient aussi quand l’ete devenait trop chaud a Rome [ 24 ] .

Prostitution [ modifier | modifier le code ]

Vestales imaginees par le peintre Constantin Holscher (1861?1921).

Statuts particuliers [ modifier | modifier le code ]

Les Vestales [ modifier | modifier le code ]

Elles constitue le seul college sacerdotal exclusivement feminin a Rome, place sous l'autorite du pontifex maximus et propose au culte de Vesta .

Les imperatrices [ modifier | modifier le code ]

Generalement epouses de l'empereur, elles portent le titre d' Augusta et sont garantes de son avenir dynastique.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. D'apres le mot latin gens qui designait un groupement familial portant un meme identifiant (gentilice) et cense remonter a un ancetre commun, plus ou moins mythique ou heroique.
  2. ?terbenc Erker 2015 , p.  98.
  3. Jean Gage , Matronalia , Bruxelles, coll.  ≪ Latomus ≫ ( n o  LX), , p.  37-39 .
  4. Boels-Janssen 1993 , p.  59-60.
  5. Boels-Janssen 1993 , p.  62, 65.
  6. Boels-Janssen 1993 , p.  227-228.
  7. Pour le developpement qui suit, voir Thomas 1990 et Ducos 1996 , en particulier le chapitre 3.
  8. L’expression est d’un juriste romain, Ulpien ( Thomas 1990 ).
  9. Ce que transmet d'essentiel le paterfamilias a sa descendance, bien plus que des biens materiels, c'est cette potestas qui seule permet d'assurer la continuite de la gens et donc de la societe. A cette partie de son legs, seuls ses fils ont acces.
  10. En particulier le mariage sine manu , qui confere bien plus d'influence a l'epouse.
  11. Mark Cartwright , ≪  Le Role des Femmes dans le Monde Romain  ≫, sur Encyclopedie de l'Histoire du Monde (consulte le )
  12. Marie-Therese Raepsaet-Charlier , ≪  La femme, la famille, la parente a Rome : themes actuels de la recherche  ≫, L'Antiquite Classique , vol.  62, n o  1,‎ , p.  247?253 ( DOI   10.3406/antiq.1993.1175 , lire en ligne , consulte le )
  13. La Bedoyere et Salles 2012 .
  14. Tite-Live 2006 , livre V, 50.
  15. Grimal 2007 , p.  23 et 49.
  16. a et b Grimal 2007 , p.  360-361.
  17. Gourevitch 2009 , p.  116.
  18. Lambolley 1995 , p.  140.
  19. Assa 1960 , p.  73
  20. Fagan 1999 , p.  26-27.
  21. Assa 1960 , p.  92
  22. Tite-Live 2006 , p.  182.
  23. Assa 1960 , p.  102
  24. Assa 1960 , p.  96

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

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  • Georges Duby et Michelle Perrot , Histoire des femmes en Occident , t.  1 : L'Antiquite , Plon,
    • Chapitre 3 : Yan Thomas , ≪ La division des sexes en droit romain ≫ , dans Histoire des femmes en occident ,
    • Chapitre 6 : Aline Rousselle,, ≪ La politique des corps - Entre procreation et continence a Rome ≫ , dans Histoire des femmes en occident ,
    • Chapitre 8 : John Scheid , ≪ D'indispensables ≪ etrangeres ≫ - Les roles religieux des femmes a Rome ≫ , dans Histoire des femmes en occident ,
  • Michele Ducos, Rome et le droit , Paris, Le Livre de Poche, coll.  ≪ Inedit - Histoire ≫,
  • Danielle Gourevitch , ≪  La matrone romaine poussee a la procreation  ≫, Topoi. Orient-Occident , n o  Supplement 10 Femmes, cultures et societes dans les civilisations mediterraneennes et proche-orientales de l’Antiquite,‎ , p.  115-125 ( lire en ligne ) .
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  • Pierre Grimal , ≪ La femme romaine ≫ , dans Rome et l'Amour ,
  • Guy de La Bedoyere et Catherine Salles, La Rome Antique , ( ISBN   978-2-754-04948-1 )
  • Jean-Luc Lambolley, Lexique d'histoire et de civilisation romaines , Paris, Ellipses,
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References non citees dans l'article [ modifier | modifier le code ]

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  • Patrick Laurence, Les droits de la femme au Bas-Empire romain. Le Code theodosien , Paris, Chemins de tr@verse, . Le Code Theodosien contient plus de deux cents lois permettant de connaitre le statut et la condition des femmes dans le Bas-Empire romain, aux quatrieme-sixieme siecles de notre ere. Ces lois portent sur des sujets multiples qui abordent l'ensemble des aspects des droits de la femme a cette epoque : la situation des mineures et des pupilles, les fiancailles et le mariage, le rapt, les interdits matrimoniaux, la question des concubines, les relations entre les femmes et l'esclavage, celles entre la mere et ses enfants, l'adultere, le divorce et le remariage, le veuvage, les femmes et le travail, leur position par rapport a l’Eglise, ainsi que leur condition financiere.