Le
Parti national ecossais
(en
gaelique ecossais
:
Partaidh Naiseanta na h-Alba
; en
scots
:
Scots Naitional Pairtie
; en
anglais
:
Scottish National Party
, abrege en
SNP
) est le principal
parti
independantiste
ecossais
.
Fonde en 1934, le parti retrouve de la popularite depuis les
annees 1970
et suit une ligne politique de centre gauche qualifiee par le parti lui-meme de ≪ social-democrate ≫
[
14
]
. Lors de l'etablissement du
Parlement ecossais
en 1999, le SNP devient le plus grand parti d'opposition.
Depuis sa victoire lors des
elections legislatives ecossaises de 2007
, le Parti national ecossais dirige le
gouvernement ecossais
.
Avant le SNP : les racines du nationalisme ecossais
[
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]
Le developpement du nationalisme ecossais est inseparable de la question autonomiste pose en
Irlande
par les projets de
Home Rule
[
15
]
. En effet, l'Ecosse de l'
ere victorienne
ne se percevait pas comme une ≪ nation sans Etat ≫ a l'instar d'autres peuples europeens comme la Pologne, la Grece ou l'Irlande. De par les circonstances de son rattachement a l’Angleterre par l'
Acte d'Union
de 1707, elle avait joui, en depit de conflits reguliers avec Westminster, d'une autonomie importante au sein du
Royaume
. Cependant, avec
la crise agraire des Highlands
et le sentiment croissant de ne pas voir les revendications ecossaises ecoutees, une premiere forme de nationalisme autonomiste se developpe dans les annees 1880. Face au mecontentement croissant, le poste de
Scottish Secretary
est restaure en 1885, et en 1886 une association a but autonomiste se forme la Scottish Home Rule Association (en francais : Association ecossaise de l'autogouvernance, abrege en SHRA)
[
16
]
. Cette association milite pour une
decentralisation parlementaire
a meme de restaurer l'egalite dans le partenariat desequilibre entre l'Ecosse et l'Angleterre.
Au cours des annees 1920, une serie de petits partis clairement independantistes emergent, stimules par la
naissance de l’Etat Libre d'Irlande
en 1921. La
Scots National League
est fondee en 1920, le
Scots national Movement
nait en 1922, et en 1928, la
Glasgow University Student Nationalists Association
. La fusion entre ces differentes associations independantistes et la SHRA donne naissance en 1928 au
National party of Scotland
, alliance instable entre autonomistes et independantistes
[
16
]
.
1934-1967 : premieres decennies a la marge
[
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|
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]
Le SNP est forme en 1934 a la suite de la fusion entre le
Parti national d'Ecosse
(en)
et le
Parti ecossais
(en)
. Le parti etait donc a ses debuts une coalition assez heteroclite dont le positionnement sur les questions sociales etait plus que fluctuant. Il regroupait en effet le Scottish Party, plutot classe a droite, et d'autres petits partis de gauche comme la Scottish Home Rule association, (autonomiste) ou encore le Scottish National League
[
17
]
. Originellement il conciliait une ligne politique visant a plus de justice sociale et de
redistribution des richesses
tout en souhaitant, dans le meme temps, une reduction de l'intervention de l'Etat dans les affaires economiques
[
17
]
.
1942 represente un tournant decisif dans la clarification des positions du SNP : apres de violentes tensions internes, les autonomistes de la SHRA quittent le parti, ce qui le confirme dans sa vocation independantiste
[
18
]
. Cette defection ne l'empeche pas de gagner son premier siege parlementaire en 1945, a la faveur d'une
election partielle
. Robert McIntyre est elu a
Motherwell
, dans une circonscription reputee etre un bastion travailliste. Cependant, ce siege est perdu trois mois plus tard, lors des
elections generales
.
Le SNP gagne a nouveau un siege a
Hamilton
, en 1967, lors d'une autre
election partielle
. La victoire du SNP dans ce fief travailliste constitue une surprise et fait de la question ecossaise une problematique nationale, conduisant a la creation de la
Commission Kilbrandon
[
19
]
. Au meme moment, le parti clarifie ses positions quant aux problematiques sociales, sous l'impulsion de son leader, William Wolfe, s'affirmant comme
≪
social-democrate
≫
, ce qui explique partiellement le fait que le SNP se met a partir de la a truster les voix ecossaises traditionnellement favorables au
Labour
.
Le SNP realise un excellent resultat lors des
elections generales britanniques d'octobre 1974
, en reunissant alors 30,4% des votes ecossais et en envoyant 11 deputes nationalistes a
Westminster
sur les 71 representant l'Ecosse.
1979-1997 : Echec de la premiere devolution et evolutions ideologiques
[
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]
Le projet de loi de 1977 sur l'organisation du referendum de devolution fut volontairement rendu plus complexe par le
Parti Travailliste
en posant l'exigence d'une
majorite qualifiee
pour que le vote de devolution soit considere comme valide : ce dispositif qui exige une
majorite absolue
pour la devolution associe a un taux de participation d'au moins 40 % est appele l'
≪ amendement Cunnigham ≫
du nom du parlementaire l'ayant propose. Ce dispositif est en realite une manœuvre des travaillistes hostiles a la devolution pour abroger plus facilement le texte, meme si une majorite d'Ecossais appuyait le texte. Une partie des travaillistes et surtout l'ecrasante majorite des membres du SNP soulignerent les contradictions de cet amendement : le taux de participation pour le referendum de 1975 avait ete inferieur a cette limite, et pourtant suffisant pour enteriner l'adhesion du Royaume-Uni a l'
Union Europeenne
. C'etait donc faire deux poids deux mesures. Cet amendement fut tout de meme vote aux
Communes
, avec une courte majorite de 15 voix
[
20
]
.
Le SNP presentait, a ses debuts, une ligne politique marquee par une certaine hostilite a l'egard de
construction europeenne
, denoncant une
≪ Europe capitaliste ≫
et un
≪ club de riches ≫
[
21
]
. Alors meme qu'il avait fait campagne contre l'adhesion du Royaume-Uni a l'Europe pour le
referendum de 1975
, une inflexion majeure se produit a partir de 1988, notamment sous l'impulsion de Jim Sillars, le parti adoptant une ligne clairement
europhile
. Ce changement radical est en partie du a une strategie politique : pour calmer les inquietudes de voir l'Ecosse isolee sur la scene internationale en cas d'independance, les nationalistes mettaient en avant le fait que l'Ecosse pourrait rejoindre la communaute europeenne et ainsi se passer du reste du Royaume-Uni
[
22
]
. Cette ligne est toujours celle de SNP actuel.
1997-2007 : Faire du SNP un parti de gouvernement credible
[
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|
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]
Apres l'
institution d'un Parlement ecossais
, dont emane un gouvernement local charge de mettre en œuvre les competences devolues a l'Ecosse par le Royaume-Uni, le SNP monte en puissance et s'affirme a la fois comme un parti de gauche (s'inscrivant en faux face au
New Labour
de
Tony Blair
) et un parti de gouvernement susceptible d'acceder au pouvoir. Il promet par exemple d'user de son pouvoir de modulation fiscal pour octroyer davantage de moyens aux services publics affaiblis sous l'ere
Thatcher
[
23
]
.
Aux
elections legislatives ecossaises de 2007
, il remporte le plus grand nombre sieges avec 47 elus, un de plus que le
Parti travailliste
au pouvoir durant les cinq annees precedentes. Il forme alors un gouvernement minoritaire. Le SNP remporte ensuite une victoire ecrasante aux
elections legislatives de mai 2011
, avec 45 % des suffrages et une majorite absolue de 69 deputes. Forts de cette victoire, ses dirigeants ont promis l'organisation d'un
referendum sur l'independance de l'Ecosse
au cours de la nouvelle mandature, fixe le
.
Depuis 2014 : echec du referendum sur l'independance
[
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|
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]
Apres la victoire du non au referendum sur l'independance, le parti enregistre une tres forte hausse d'adhesions. En sept jours, il passe de 25 624 membres
[
24
]
a 42 336 membres
[
25
]
le
, puis a plus de 65 000 membres
[
26
]
en date du
faisant du parti le troisieme parti du Royaume-Uni en nombre de membres et depassant ainsi les
Liberaux-democrates
. Un mois apres le referendum, le parti avait plus de 80 000 membres
[
27
]
. Le
, le parti annonce avoir depasse 93 000 membres
[
28
]
.
Lors des
elections generales britanniques de 2015
, le parti realise une tres forte percee en remportant 56 des 59 circonscriptions en Ecosse (contre 6 en 2010) et devient de fait la troisieme force politique du Royaume-Uni
[
29
]
. D'apres le journaliste
Owen Jones
, ce resultat ≪ s’explique en grande partie par l’impact du
thatcherisme
sur la region. Les Ecossais, qui ont figure parmi les premieres victimes du
neoliberalisme
, ont rejete les tories avec constance des les annees 1980. Le sentiment de trahison qui a suivi l’arrivee au pouvoir du
New Labour
d'
Anthony Blair
, en 1997, a ouvert a gauche un espace politique que le SNP est parvenu a occuper ? du moins sur le plan rhetorique ≫
[
30
]
. Sa presidente,
Nicola Sturgeon
, entend ensuite utiliser cette victoire pour obtenir davantage de mesures de decentralisation vis-a-vis de l'Ecosse
[
31
]
. Apres un recul relatif lors des
elections generales britanniques de 2017
, le Parti national ecossais progresse lors des
elections anticipees de 2019
, organisees dans le contexte de negociation pour le
Retrait du Royaume-Uni de l'Union europeenne
, en obtenant 48 sieges sur 59 relancant ainsi le debat sur l'organisation d'un nouveau referendum sur l'independance.
Le projet independantiste porte par le SNP ne remet pas en question le systeme
neoliberal
selon l'auteur ecossais Rory Scothorne. La feuille de route presentee par le parti prevoit le maintien de la livre sterling et au moins une decennie de stricte
austerite budgetaire
. Les investissements etrangers seraient rediriges vers une classe de ≪ capitalistes nationaux ≫ censes accroitre la marchandisation de la force de travail, des ressources naturelles et des services publics
[
32
]
. D'autre part, une Ecosse independante demanderait a rejoindre l’Union europeenne et demeurerait sujette de la
Couronne britannique
et membre de l’
OTAN
[
32
]
.
L'affirmation d'une ligne social-democrate et europhile
[
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|
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]
A l'origine, le SNP a ete une coalition multiforme d'independantistes ecossais de gauche et de droite. Toutefois, depuis quelques annees, il a adopte des positions
sociales-democrates
plus traditionnelles, que le Parti travailliste avait progressivement delaisses pendant la periode des premiers ministres
Blair
et
Brown
. Il recuperera ainsi un grand nombre des electeurs travaillistes decus par les revirements de ce parti.
De nos jours, le Parti national ecossais se fait l'avocat de l'etat social, defend des positions feministes, la gratuite de l'education, et est pro-europeen.
Le SNP se demarque egalement par ses positions singulieres sur les questions de defense, et notamment sa volonte affichee de renoncer au
feu nucleaire
, considere comme inhumain par sa capacite a tuer sans discrimination. De plus le SNP critique regulierement le poids financier de la dissuasion nucleaire, proposant, a la faveur d'une renonciation, de reinvestir les fonds liberes dans l'education ou le developpement economique
[
33
]
. Cette controverse, ainsi que la volonte de affichee du SNP de retirer l'Ecosse de l'
OTAN
fut un element de friction tres important lors de la
campagne referendaire
: en effet, le site militaire de
Faslane
(lieu de stockage des
sous-marins nucleaires britanniques
) emploie pres de 8 200 personnes en 2020. l'enjeu etait donc une forte perte d'emploi en plus de poser la question de leur futur emplacement : aucun site ni en
Angleterre
ni au
Pays de Galles
n'a les atouts de l'actuel site. Le SNP a immediatement exclu la possibilite pour le gouvernement britannique de louer l'emplacement a une possible Ecosse independante
[
34
]
.
La question referendaire : doctrine du mandat ou souverainete populaire ?
[
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|
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]
Concernant ses positions independantistes, il est traditionnellement divise entre gradualistes et fondamentalistes. Les premiers considerent que l'Ecosse devrait acquerir son independance progressivement, en accroissant la devolution (decentralisation) des pouvoirs jusqu'a l'independance, tandis que les seconds defendent l'idee que le Parti national ecossais devrait se concentrer sur l'acquisition de l'independance la plus rapide possible
[
35
]
. Cette ligne de fracture apparait clairement dans la question pratique de l'accession a l'independance. La tradition britannique est historiquement tres hostile a la pratique referendaire, percu comme un danger pour la souverainete du Parlement
[
36
]
. Ainsi, il n'est guere surprenant que le SNP soit en partie impregne de cette mefiance traditionnelle et mette en avant a ses debuts et jusqu'a la naissance du Parlement d’Edimbourg, la
≪ doctrine du mandat ≫
: obtenir une majorite de sieges ecossais a la Chambre des Communes serait un
≪ mandat ≫
suffisant pour le SNP pour negocier avec le
gouvernement britannique
l'independance de l'Ecosse. Cette position apparait clairement dans le tract de son programme politique de
:
≪ Le SNP demande au peuple ecossais de lui donner un mandat pour l'autodetermination. Ce mandat est constitue de la majorite de sieges parlementaires en Ecosse. Les deputes ainsi elus demanderont au gouvernement britannique de faire voter les lois necessaires a la mise en place d'un Parlement ecossais ayant les pleins pouvoirs sur toutes les affaires de l'Ecosse. Le premier parlement d'Ecosse sera constitue des 71 deputes representant les sieges ecossais au Parlement de Westminster, et ses premieres taches seront de former un gouvernement provisoire et de preparer une constitution qu'il soumettra a l'approbation du peuple ecossais ≫
[
37
]
. Cependant, le SNP reste evasif sur la nature de cette
≪ approbation ≫
et ne dit pas clairement que celle-ci se fera par la voie referendaire. Il faut attendre les annees 1980 pour que le SNP s'engage clairement a soumettre la constitution du futur Etat a une consultation referendaire.
Le SNP est constitue de sections locales de membres du parti. Ces dernieres ont ete profondement rationalisees au cours des annees 1960, ce qui explique partiellement la percee electorale du SNP a cette periode : originellement, il n'y avait que 20 sections (
branches
). A la fin de la decennie ce sont plus de 500 sections locales, chargees de collecter des fonds, qui permettent de presenter des candidats SNP dans toutes les circonscriptions. Sur cette periode, le parti cherche a mieux former ses candidats par la publication de lignes directrices pour clarifier la position social-democrate du SNP
[
17
]
.
Ces sections forment ensuite des associations dans les circonscriptions qu'elles representent, a moins qu'il n'y ait qu'une seule section dans une circonscription. L'Ecosse est ensuite divisee en huit associations regionales dans lesquelles les associations de circonscription peuvent envoyer des delegues.
La structure politique du SNP est developpee lors de la Conference nationale annuelle et lors des reunions regulieres du Conseil National. Il y a egalement des reunions regulieres de l'Assemblee nationale.
Le parti dispose d'une organisation de jeunesse (
Young Scots for Independence
), d'une aile estudiantine (
Federation of Students Nationalists
) et d'un groupe syndical. Le mensuel independant
The Scots Independent
est egalement tres proche du parti.
Resultats du SNP en Ecosse
[
38
]
Annee
|
%
|
Voix
|
Mandats
|
Rang
|
1935
|
1,1
|
25 652
|
|
6
e
|
1945
|
1,2
|
30 595
|
|
7
e
|
1950
|
0,4
|
9 708
|
|
6
e
|
1951
|
0,3
|
7 299
|
|
6
e
|
1955
|
0,5
|
12 112
|
|
5
e
|
1959
|
0,5
|
21 738
|
|
5
e
|
1964
|
2,4
|
64 044
|
|
5
e
|
1966
|
5,0
|
128 474
|
|
4
e
|
1970
|
11,4
|
306 802
|
|
3
e
|
02/1974
|
21,9
|
633 180
|
|
3
e
|
10/1974
|
30,4
|
839 617
|
|
2
e
|
1979
|
17,3
|
504 259
|
|
3
e
|
1983
|
11,7
|
331 975
|
|
4
e
|
1987
|
14,0
|
416 473
|
|
4
e
|
1992
|
21,5
|
629 564
|
|
3
e
|
1997
|
22,1
|
621 550
|
|
2
e
|
2001
|
20,1
|
464 314
|
|
2
e
|
2005
|
17,7
|
412 267
|
|
3
e
|
2010
|
19,9
|
412 855
|
|
2
e
|
2015
|
50,0
|
1 454 436
|
|
1
er
|
2017
|
36,9
|
977 569
|
|
1
er
|
2019
|
45,0
|
1 242 380
|
|
1
er
|
Annee
|
Circonscriptions
|
Voix regionales
|
Rang
|
Total des sieges
|
Gouvernement
|
Voix
|
%
|
Sieges
|
Voix
|
%
|
Sieges
|
1999
|
672 757
|
28,7
|
|
638 644
|
27,3
|
|
2
e
|
|
Opposition
|
2003
|
449 476
|
23,8
|
|
399 659
|
20,9
|
|
2
e
|
|
Opposition
|
2007
|
664 227
|
32,9
|
|
633 401
|
31,0
|
|
1
er
|
|
Salmond I
|
2011
|
902 915
|
45,4
|
|
876 421
|
44,0
|
|
1
er
|
|
Salmond II
(2011-2014)
et
Sturgeon I
(2014-2016)
|
2016
|
1 059 897
|
46,5
|
|
953 587
|
41,7
|
|
1
er
|
|
Sturgeon II
|
2021
|
1 291 204
|
47,7
|
|
1 094 374
|
40,3
|
|
1
er
|
|
Sturgeon III
(2021-2023)
Yousaf
(2023-2024)
et
Swinney
(depuis 2024)
|
Membres du Parlement ecossais
|
Mandats
|
Circonscription
|
Angela Constance
|
depuis le
|
Almond Valley
|
Roseanna Cunningham
|
depuis le
|
Perthshire South and Kinross-shire
|
James Dornan
|
depuis le
|
Glasgow Cathcart
|
Annabelle Ewing
|
depuis le
|
Cowdenbeath
|
Joe FitzPatrick
|
depuis le
|
Dundee City Ouest
|
Kate Forbes
|
depuis le
|
Skye, Lochaber and Kinross
|
Jeane Freeman
|
depuis le
|
Carrick, Cumnock and Doon Valley
|
Jenny Gilruth
|
depuis le
|
Mid Fife and Glenrothes
|
Mairi Gougeon
|
depuis le
|
Angus North and Mearns
|
Emma Harper
|
depuis le
|
South Scotland
|
Clare Haughey
|
depuis le
|
Rutherglen
|
Fiona Hyslop
|
depuis le
|
Linlithgow
|
Derek Mackay
|
depuis le
|
Renfrewshire North and West
|
Joan McAlpine
|
depuis le
|
South Scotland
|
Christina McKelvie
|
depuis le
|
Hamilton, Larkhall and Stonehouse
|
Stuart McMillan
|
depuis le
|
Greenock and Inverclyde
|
Gil Paterson
|
depuis le
|
Clydebank and Milngavie
|
Shona Robison
|
depuis le
|
Dundee City Est
|
Gail Ross
|
depuis le
|
Caithness, Sutherland and Ross
|
Michael Russell
|
depuis le
|
Argyll and Bute
|
Nicola Sturgeon
|
depuis le
|
Glasgow Southside
|
John Swinney
|
depuis le
|
Perthshire North
|
Maree Todd
|
depuis le
|
Highlands and Islands
|
Maureen Watt
|
depuis le
|
Aberdeen South and North Kincardine
|
Paul Wheelhouse
|
depuis le
|
South Scotland
|
Humza Yousaf
|
depuis le
|
Glasgow Pollok
|
Depuis les
annees 1990
, le parti etait soutenu par
Sean Connery
. L'acteur ecossais expliquait ainsi : ≪ L'Ecosse doit redevenir une nation independante non parce qu'elle est differente, mais juste parce qu'elle est semblable a n'importe quel autre petit pays riche d'Europe ≫.
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