한국   대만   중국   일본 
Parti national ecossais ? Wikipedia Aller au contenu

Parti national ecossais

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Parti national ecossais
(en) Scottish National Party
(gd) Partaidh Naiseanta na h-Alba
(sco) Scots Naitional Pairtie
Image illustrative de l’article Parti national écossais
Logotype officiel.
Presentation
Leader John Swinney
Fondation
Siege Gordon Lamb House
3 Jackson's Entry
Edimbourg
EH8 8PJ
Mouvement de jeunesse Jeunes ecossais pour l'independance
Positionnement Centre gauche [ 1 ] , [ 2 ] , [ 3 ] , [ 4 ]
Ideologie Nationalisme ecossais [ 5 ] , [ 6 ]
Independantisme ecossais
Nationalisme civique [ 7 ] , [ 8 ]
Regionalisme [ 9 ]
Social-democratie [ 10 ] , [ 11 ]
Europhilie [ 12 ]
Affiliation europeenne ALE
Adherents 118 000 (2017) [ 13 ]
Couleurs Jaune
Site web www.snp.org
Representation
Chambre des communes
(sieges en Ecosse)
43   /   59
Chambre des lords
0   /   785
Parlement ecossais
63   /   129
Gouvernement local (en Ecosse)
453   /   1227

Le Parti national ecossais (en gaelique ecossais  : Partaidh Naiseanta na h-Alba  ; en scots  : Scots Naitional Pairtie  ; en anglais  : Scottish National Party , abrege en SNP ) est le principal parti independantiste ecossais .

Fonde en 1934, le parti retrouve de la popularite depuis les annees 1970 et suit une ligne politique de centre gauche qualifiee par le parti lui-meme de ≪ social-democrate ≫ [ 14 ] . Lors de l'etablissement du Parlement ecossais en 1999, le SNP devient le plus grand parti d'opposition.

Depuis sa victoire lors des elections legislatives ecossaises de 2007 , le Parti national ecossais dirige le gouvernement ecossais .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Avant le SNP : les racines du nationalisme ecossais [ modifier | modifier le code ]

Le developpement du nationalisme ecossais est inseparable de la question autonomiste pose en Irlande par les projets de Home Rule [ 15 ] . En effet, l'Ecosse de l' ere victorienne ne se percevait pas comme une ≪ nation sans Etat ≫ a l'instar d'autres peuples europeens comme la Pologne, la Grece ou l'Irlande. De par les circonstances de son rattachement a l’Angleterre par l' Acte d'Union de 1707, elle avait joui, en depit de conflits reguliers avec Westminster, d'une autonomie importante au sein du Royaume . Cependant, avec la crise agraire des Highlands et le sentiment croissant de ne pas voir les revendications ecossaises ecoutees, une premiere forme de nationalisme autonomiste se developpe dans les annees 1880. Face au mecontentement croissant, le poste de Scottish Secretary est restaure en 1885, et en 1886 une association a but autonomiste se forme la Scottish Home Rule Association (en francais : Association ecossaise de l'autogouvernance, abrege en SHRA) [ 16 ] . Cette association milite pour une decentralisation parlementaire a meme de restaurer l'egalite dans le partenariat desequilibre entre l'Ecosse et l'Angleterre.

Au cours des annees 1920, une serie de petits partis clairement independantistes emergent, stimules par la naissance de l’Etat Libre d'Irlande en 1921. La Scots National League est fondee en 1920, le Scots national Movement nait en 1922, et en 1928, la Glasgow University Student Nationalists Association . La fusion entre ces differentes associations independantistes et la SHRA donne naissance en 1928 au National party of Scotland , alliance instable entre autonomistes et independantistes [ 16 ] .

1934-1967 : premieres decennies a la marge [ modifier | modifier le code ]

Le SNP est forme en 1934 a la suite de la fusion entre le Parti national d'Ecosse   (en) et le Parti ecossais   (en) . Le parti etait donc a ses debuts une coalition assez heteroclite dont le positionnement sur les questions sociales etait plus que fluctuant. Il regroupait en effet le Scottish Party, plutot classe a droite, et d'autres petits partis de gauche comme la Scottish Home Rule association, (autonomiste) ou encore le Scottish National League [ 17 ] . Originellement il conciliait une ligne politique visant a plus de justice sociale et de redistribution des richesses tout en souhaitant, dans le meme temps, une reduction de l'intervention de l'Etat dans les affaires economiques [ 17 ] .

1942 represente un tournant decisif dans la clarification des positions du SNP : apres de violentes tensions internes, les autonomistes de la SHRA quittent le parti, ce qui le confirme dans sa vocation independantiste [ 18 ] . Cette defection ne l'empeche pas de gagner son premier siege parlementaire en 1945, a la faveur d'une election partielle . Robert McIntyre est elu a Motherwell , dans une circonscription reputee etre un bastion travailliste. Cependant, ce siege est perdu trois mois plus tard, lors des elections generales .

1967-1979 : premiers succes electoraux [ modifier | modifier le code ]

Le SNP gagne a nouveau un siege a Hamilton , en 1967, lors d'une autre election partielle . La victoire du SNP dans ce fief travailliste constitue une surprise et fait de la question ecossaise une problematique nationale, conduisant a la creation de la Commission Kilbrandon [ 19 ] . Au meme moment, le parti clarifie ses positions quant aux problematiques sociales, sous l'impulsion de son leader, William Wolfe, s'affirmant comme ≪  social-democrate  ≫ , ce qui explique partiellement le fait que le SNP se met a partir de la a truster les voix ecossaises traditionnellement favorables au Labour .

Le SNP realise un excellent resultat lors des elections generales britanniques d'octobre 1974 , en reunissant alors 30,4% des votes ecossais et en envoyant 11 deputes nationalistes a Westminster sur les 71 representant l'Ecosse.

1979-1997 : Echec de la premiere devolution et evolutions ideologiques [ modifier | modifier le code ]

Le projet de loi de 1977 sur l'organisation du referendum de devolution fut volontairement rendu plus complexe par le Parti Travailliste en posant l'exigence d'une majorite qualifiee pour que le vote de devolution soit considere comme valide : ce dispositif qui exige une majorite absolue pour la devolution associe a un taux de participation d'au moins 40 % est appele l' ≪ amendement Cunnigham ≫ du nom du parlementaire l'ayant propose. Ce dispositif est en realite une manœuvre des travaillistes hostiles a la devolution pour abroger plus facilement le texte, meme si une majorite d'Ecossais appuyait le texte. Une partie des travaillistes et surtout l'ecrasante majorite des membres du SNP soulignerent les contradictions de cet amendement : le taux de participation pour le referendum de 1975 avait ete inferieur a cette limite, et pourtant suffisant pour enteriner l'adhesion du Royaume-Uni a l' Union Europeenne . C'etait donc faire deux poids deux mesures. Cet amendement fut tout de meme vote aux Communes , avec une courte majorite de 15 voix [ 20 ] .

Le SNP presentait, a ses debuts, une ligne politique marquee par une certaine hostilite a l'egard de construction europeenne , denoncant une ≪ Europe capitaliste ≫ et un ≪ club de riches ≫ [ 21 ] . Alors meme qu'il avait fait campagne contre l'adhesion du Royaume-Uni a l'Europe pour le referendum de 1975 , une inflexion majeure se produit a partir de 1988, notamment sous l'impulsion de Jim Sillars, le parti adoptant une ligne clairement europhile . Ce changement radical est en partie du a une strategie politique : pour calmer les inquietudes de voir l'Ecosse isolee sur la scene internationale en cas d'independance, les nationalistes mettaient en avant le fait que l'Ecosse pourrait rejoindre la communaute europeenne et ainsi se passer du reste du Royaume-Uni [ 22 ] . Cette ligne est toujours celle de SNP actuel.

1997-2007 : Faire du SNP un parti de gouvernement credible [ modifier | modifier le code ]

Apres l' institution d'un Parlement ecossais , dont emane un gouvernement local charge de mettre en œuvre les competences devolues a l'Ecosse par le Royaume-Uni, le SNP monte en puissance et s'affirme a la fois comme un parti de gauche (s'inscrivant en faux face au New Labour de Tony Blair ) et un parti de gouvernement susceptible d'acceder au pouvoir. Il promet par exemple d'user de son pouvoir de modulation fiscal pour octroyer davantage de moyens aux services publics affaiblis sous l'ere Thatcher [ 23 ] .

2007-2014 : premier parti d'Ecosse [ modifier | modifier le code ]

Aux elections legislatives ecossaises de 2007 , il remporte le plus grand nombre sieges avec 47 elus, un de plus que le Parti travailliste au pouvoir durant les cinq annees precedentes. Il forme alors un gouvernement minoritaire. Le SNP remporte ensuite une victoire ecrasante aux elections legislatives de mai 2011 , avec 45 % des suffrages et une majorite absolue de 69 deputes. Forts de cette victoire, ses dirigeants ont promis l'organisation d'un referendum sur l'independance de l'Ecosse au cours de la nouvelle mandature, fixe le .

Depuis 2014 : echec du referendum sur l'independance [ modifier | modifier le code ]

Apres la victoire du non au referendum sur l'independance, le parti enregistre une tres forte hausse d'adhesions. En sept jours, il passe de 25 624 membres [ 24 ] a 42 336 membres [ 25 ] le , puis a plus de 65 000 membres [ 26 ] en date du faisant du parti le troisieme parti du Royaume-Uni en nombre de membres et depassant ainsi les Liberaux-democrates . Un mois apres le referendum, le parti avait plus de 80 000 membres [ 27 ] . Le , le parti annonce avoir depasse 93 000 membres [ 28 ] .

Lors des elections generales britanniques de 2015 , le parti realise une tres forte percee en remportant 56 des 59 circonscriptions en Ecosse (contre 6 en 2010) et devient de fait la troisieme force politique du Royaume-Uni [ 29 ] . D'apres le journaliste Owen Jones , ce resultat ≪ s’explique en grande partie par l’impact du thatcherisme sur la region. Les Ecossais, qui ont figure parmi les premieres victimes du neoliberalisme , ont rejete les tories avec constance des les annees 1980. Le sentiment de trahison qui a suivi l’arrivee au pouvoir du New Labour d' Anthony Blair , en 1997, a ouvert a gauche un espace politique que le SNP est parvenu a occuper ? du moins sur le plan rhetorique ≫ [ 30 ] . Sa presidente, Nicola Sturgeon , entend ensuite utiliser cette victoire pour obtenir davantage de mesures de decentralisation vis-a-vis de l'Ecosse [ 31 ] . Apres un recul relatif lors des elections generales britanniques de 2017 , le Parti national ecossais progresse lors des elections anticipees de 2019 , organisees dans le contexte de negociation pour le Retrait du Royaume-Uni de l'Union europeenne , en obtenant 48 sieges sur 59 relancant ainsi le debat sur l'organisation d'un nouveau referendum sur l'independance.

Le projet independantiste porte par le SNP ne remet pas en question le systeme neoliberal selon l'auteur ecossais Rory Scothorne. La feuille de route presentee par le parti prevoit le maintien de la livre sterling et au moins une decennie de stricte austerite budgetaire . Les investissements etrangers seraient rediriges vers une classe de ≪ capitalistes nationaux ≫ censes accroitre la marchandisation de la force de travail, des ressources naturelles et des services publics [ 32 ] . D'autre part, une Ecosse independante demanderait a rejoindre l’Union europeenne et demeurerait sujette de la Couronne britannique et membre de l’ OTAN [ 32 ] .

Ideologie [ modifier | modifier le code ]

L'affirmation d'une ligne social-democrate et europhile [ modifier | modifier le code ]

A l'origine, le SNP a ete une coalition multiforme d'independantistes ecossais de gauche et de droite. Toutefois, depuis quelques annees, il a adopte des positions sociales-democrates plus traditionnelles, que le Parti travailliste avait progressivement delaisses pendant la periode des premiers ministres Blair et Brown . Il recuperera ainsi un grand nombre des electeurs travaillistes decus par les revirements de ce parti.

De nos jours, le Parti national ecossais se fait l'avocat de l'etat social, defend des positions feministes, la gratuite de l'education, et est pro-europeen.

Le SNP se demarque egalement par ses positions singulieres sur les questions de defense, et notamment sa volonte affichee de renoncer au feu nucleaire , considere comme inhumain par sa capacite a tuer sans discrimination. De plus le SNP critique regulierement le poids financier de la dissuasion nucleaire, proposant, a la faveur d'une renonciation, de reinvestir les fonds liberes dans l'education ou le developpement economique [ 33 ] . Cette controverse, ainsi que la volonte de affichee du SNP de retirer l'Ecosse de l' OTAN fut un element de friction tres important lors de la campagne referendaire  : en effet, le site militaire de Faslane (lieu de stockage des sous-marins nucleaires britanniques ) emploie pres de 8 200 personnes en 2020. l'enjeu etait donc une forte perte d'emploi en plus de poser la question de leur futur emplacement : aucun site ni en Angleterre ni au Pays de Galles n'a les atouts de l'actuel site. Le SNP a immediatement exclu la possibilite pour le gouvernement britannique de louer l'emplacement a une possible Ecosse independante [ 34 ] .

La question referendaire : doctrine du mandat ou souverainete populaire ? [ modifier | modifier le code ]

Concernant ses positions independantistes, il est traditionnellement divise entre gradualistes et fondamentalistes. Les premiers considerent que l'Ecosse devrait acquerir son independance progressivement, en accroissant la devolution (decentralisation) des pouvoirs jusqu'a l'independance, tandis que les seconds defendent l'idee que le Parti national ecossais devrait se concentrer sur l'acquisition de l'independance la plus rapide possible [ 35 ] . Cette ligne de fracture apparait clairement dans la question pratique de l'accession a l'independance. La tradition britannique est historiquement tres hostile a la pratique referendaire, percu comme un danger pour la souverainete du Parlement [ 36 ] . Ainsi, il n'est guere surprenant que le SNP soit en partie impregne de cette mefiance traditionnelle et mette en avant a ses debuts et jusqu'a la naissance du Parlement d’Edimbourg, la ≪ doctrine du mandat ≫  : obtenir une majorite de sieges ecossais a la Chambre des Communes serait un ≪ mandat ≫ suffisant pour le SNP pour negocier avec le gouvernement britannique l'independance de l'Ecosse. Cette position apparait clairement dans le tract de son programme politique de  : ≪ Le SNP demande au peuple ecossais de lui donner un mandat pour l'autodetermination. Ce mandat est constitue de la majorite de sieges parlementaires en Ecosse. Les deputes ainsi elus demanderont au gouvernement britannique de faire voter les lois necessaires a la mise en place d'un Parlement ecossais ayant les pleins pouvoirs sur toutes les affaires de l'Ecosse. Le premier parlement d'Ecosse sera constitue des 71 deputes representant les sieges ecossais au Parlement de Westminster, et ses premieres taches seront de former un gouvernement provisoire et de preparer une constitution qu'il soumettra a l'approbation du peuple ecossais ≫ [ 37 ] . Cependant, le SNP reste evasif sur la nature de cette ≪ approbation ≫ et ne dit pas clairement que celle-ci se fera par la voie referendaire. Il faut attendre les annees 1980 pour que le SNP s'engage clairement a soumettre la constitution du futur Etat a une consultation referendaire.

Organisation [ modifier | modifier le code ]

Le SNP est constitue de sections locales de membres du parti. Ces dernieres ont ete profondement rationalisees au cours des annees 1960, ce qui explique partiellement la percee electorale du SNP a cette periode : originellement, il n'y avait que 20 sections ( branches ). A la fin de la decennie ce sont plus de 500 sections locales, chargees de collecter des fonds, qui permettent de presenter des candidats SNP dans toutes les circonscriptions. Sur cette periode, le parti cherche a mieux former ses candidats par la publication de lignes directrices pour clarifier la position social-democrate du SNP [ 17 ] .

Ces sections forment ensuite des associations dans les circonscriptions qu'elles representent, a moins qu'il n'y ait qu'une seule section dans une circonscription. L'Ecosse est ensuite divisee en huit associations regionales dans lesquelles les associations de circonscription peuvent envoyer des delegues.

La structure politique du SNP est developpee lors de la Conference nationale annuelle et lors des reunions regulieres du Conseil National. Il y a egalement des reunions regulieres de l'Assemblee nationale.

Le parti dispose d'une organisation de jeunesse ( Young Scots for Independence ), d'une aile estudiantine ( Federation of Students Nationalists ) et d'un groupe syndical. Le mensuel independant The Scots Independent est egalement tres proche du parti.

Resultats electoraux [ modifier | modifier le code ]

Elections generales britanniques [ modifier | modifier le code ]

Resultats du SNP en Ecosse [ 38 ]
Annee % Voix Mandats Rang
1935 1,1 25 652
0   /   74
6 e
1945 1,2 30 595
0   /   74
7 e
1950 0,4 9 708
0   /   71
6 e
1951 0,3 7 299
0   /   71
6 e
1955 0,5 12 112
0   /   71
5 e
1959 0,5 21 738
0   /   71
5 e
1964 2,4 64 044
0   /   71
5 e
1966 5,0 128 474
0   /   71
4 e
1970 11,4 306 802
1   /   71
3 e
02/1974 21,9 633 180
7   /   71
3 e
10/1974 30,4 839 617
11   /   71
2 e
1979 17,3 504 259
2   /   71
3 e
1983 11,7 331 975
2   /   72
4 e
1987 14,0 416 473
3   /   72
4 e
1992 21,5 629 564
3   /   72
3 e
1997 22,1 621 550
6   /   72
2 e
2001 20,1 464 314
5   /   72
2 e
2005 17,7 412 267
6   /   59
3 e
2010 19,9 412 855
6   /   59
2 e
2015 50,0 1 454 436
56   /   59
1 er
2017 36,9 977 569
35   /   59
1 er
2019 45,0 1 242 380
48   /   59
1 er

Elections parlementaires ecossaises [ modifier | modifier le code ]

Annee Circonscriptions Voix regionales Rang Total des sieges Gouvernement
Voix % Sieges Voix % Sieges
1999 672 757 28,7
7   /   73
638 644 27,3
28   /   56
2 e
35   /   129
Opposition
2003 449 476 23,8
9   /   73
399 659 20,9
18   /   56
2 e
27   /   129
Opposition
2007 664 227 32,9
21   /   73
633 401 31,0
26   /   56
1 er
47   /   129
Salmond I
2011 902 915 45,4
53   /   73
876 421 44,0
16   /   56
1 er
69   /   129
Salmond II (2011-2014) et Sturgeon I (2014-2016)
2016 1 059 897 46,5
59   /   73
953 587 41,7
4   /   56
1 er
63   /   129
Sturgeon II
2021 1 291 204 47,7
62   /   73
1 094 374 40,3
2   /   56
1 er
64   /   129
Sturgeon III (2021-2023)
Yousaf (2023-2024) et Swinney (depuis 2024)

Elections europeennes [ modifier | modifier le code ]

Resultats du SNP en Ecosse
Annee % Mandats Rang Groupe
1979 19,4
1   /   8
DEP
1984 17,8
1   /   8
3 e RDE
1989 25,6
1   /   8
2 e ARC
1994 32,6
2   /   8
2 e ARE
1999 27,2
2   /   8
2 e Verts/ALE
2004 19,7
2   /   7
2 e Verts/ALE
2009 29,1
2   /   6
1 er Verts/ALE
2014 29,0
2   /   6
1 er Verts/ALE
2019 37,8
3   /   6
1 er Verts/ALE

Dirigeants [ modifier | modifier le code ]

Parlementaires [ modifier | modifier le code ]

Membres du Parlement du Royaume-Uni [ modifier | modifier le code ]

Membres du Parlement Mandats Circonscription
Pete Wishart depuis le Perth and North Perthshire
Stewart Hosie depuis le Dundee East
Angus MacNeil depuis le Na h-Eileanan an Iar
Hannah Bardell depuis le Livingston
Mhairi Black depuis le Paisley and Renfrewshire South
Ian Blackford depuis le Ross, Skye and Lochaber
Kirsty Blackman depuis le Aberdeen North
Deidre Brock depuis le Edinburgh North and Leith
Alan Brown depuis le Kilmarnock and Loudoun
Amy Callaghan depuis le East Dunbartonshire
Douglas Chapman depuis le Dunfermline and West Fife
Lisa Cameron depuis le East Kilbride, Strathaven and Lesmahagow
Joanna Cherry depuis le Edinburgh South West
Ronnie Cowan depuis le Inverclyde
Angela Crawley depuis le Lanark and Hamilton East
Martyn Day depuis le Linlithgow and East Falkirk
Martin Docherty depuis le West Dunbartonshire
Marion Fellows depuis le Motherwell and Wishaw
Stephen Gethins depuis le North East Fife
Patricia Gibson depuis le North Ayrshire and Arran
Patrick Grady depuis le Glasgow North
Peter Grant depuis le Glenrothes
Neil Gray depuis le Airdrie and Shotts
Drew Hendry depuis le Inverness, Nairn, Badenoch and Strathspey
Chris Law depuis le Dundee West
Stewart McDonald depuis le Glasgow South
Stuart McDonald depuis le Cumbernauld, Kilsyth and Kirkintilloch East
David Linden depuis le Glasgow East
John McNally depuis le Falkirk
Carol Monaghan depuis le Glasgow North West
Gavin Newlands depuis le Paisley and Renfrewshire North
Brendan O'Hara depuis le Argyll and Bute
Kirsten Oswald depuis le East Renfrewshire
Tommy Sheppard depuis le Edinburgh East
Chris Stephens depuis le Glasgow South West
Alison Thewliss depuis le Glasgow Central
Owen Thompson depuis le Midlothian
Philippa Whitford depuis le Central Ayrshire

Membres du Parlement ecossais [ modifier | modifier le code ]

Membres du Parlement ecossais Mandats Circonscription
Angela Constance depuis le Almond Valley
Roseanna Cunningham depuis le Perthshire South and Kinross-shire
James Dornan depuis le Glasgow Cathcart
Annabelle Ewing depuis le Cowdenbeath
Joe FitzPatrick depuis le Dundee City Ouest
Kate Forbes depuis le Skye, Lochaber and Kinross
Jeane Freeman depuis le Carrick, Cumnock and Doon Valley
Jenny Gilruth depuis le Mid Fife and Glenrothes
Mairi Gougeon depuis le Angus North and Mearns
Emma Harper depuis le South Scotland
Clare Haughey depuis le Rutherglen
Fiona Hyslop depuis le Linlithgow
Derek Mackay depuis le Renfrewshire North and West
Joan McAlpine depuis le South Scotland
Christina McKelvie depuis le Hamilton, Larkhall and Stonehouse
Stuart McMillan depuis le Greenock and Inverclyde
Gil Paterson depuis le Clydebank and Milngavie
Shona Robison depuis le Dundee City Est
Gail Ross depuis le Caithness, Sutherland and Ross
Michael Russell depuis le Argyll and Bute
Nicola Sturgeon depuis le Glasgow Southside
John Swinney depuis le Perthshire North
Maree Todd depuis le Highlands and Islands
Maureen Watt depuis le Aberdeen South and North Kincardine
Paul Wheelhouse depuis le South Scotland
Humza Yousaf depuis le Glasgow Pollok

Soutien notable [ modifier | modifier le code ]

Depuis les annees 1990 , le parti etait soutenu par Sean Connery . L'acteur ecossais expliquait ainsi : ≪ L'Ecosse doit redevenir une nation independante non parce qu'elle est differente, mais juste parce qu'elle est semblable a n'importe quel autre petit pays riche d'Europe ≫.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. (en) Robert Garner et Richard Kelly, British Political Parties Today , Manchester University Press , , 272  p. ( ISBN   978-0-7190-5105-0 , lire en ligne ) , p.  187 .
  2. (en) Ari-Veikko Anttiroiko et Matti Malkia, Encyclopedia of Digital Government , Idea Group Inc (IGI), , 1916  p. ( ISBN   978-1-59140-790-4 , lire en ligne ) , p.  398 .
  3. (en) Josep M. Colomer, Political Institutions in Europe , Routledge , , 320  p. ( ISBN   978-1-134-07354-2 , lire en ligne ) , p.  26 .
  4. (en) Ibpus.com et International Business Publications, USA, Scotland Business Law Handbook : Strategic Information and Laws , Int'l Business Publications, ( ISBN   978-1-4387-7095-6 , lire en ligne ) , p.  29 .
  5. (en) Gerry Hassan , The Modern SNP : From Protest to Power , Edinburgh University Press , , 5, 9 .
  6. (en) Christopher Harvie, Scotland and Nationalism : Scottish Society and Politics, 1707 to the Present , Psychology Press, , 278  p. ( ISBN   978-0-415-32724-4 , lire en ligne ) .
  7. (en) James Mitchell , Lynn Bennie et Rob Johns , The Scottish National Party : Transition to Power , Oxford University Press , , 107?116  p. .
  8. (en) Michael Keating , Nationalist Movements in Comparative Perspective , Edinburgh University Press , , 214?217  p. .
  9. (en) Frans Schrijver, Regionalism After Regionalisation : Spain, France and the United Kingdom , Amsterdam University Press , , 261?290  p. ( ISBN   978-90-5629-428-1 , lire en ligne ) .
  10. (en) Eve Hepburn, New Challenges for Stateless Nationalist and Regionalist Parties , Routledge , , 176  p. ( ISBN   978-1-317-96596-1 , lire en ligne ) , p.  9 .
  11. (en) Bob Lingard, Politics, Policies and Pedagogies in Education : The Selected Works of Bob Lingard , Routledge , , 234  p. ( ISBN   978-1-135-01998-3 , lire en ligne ) , p.  120 .
  12. (en) Severin Carrell, ≪  Scotland to campaign officially to remain in the EU  ≫, sur The Guardian , .
  13. (en) Richard Keen et Lukas Audickas , ≪  Membership of UK Political Parties  ≫ [ archive du ] [PDF] , sur parliament.uk , House of Commons Library, (consulte le )  : ≪  There are around 118,000 members of the Scottish National Party, as of August 2017, according to information from the Party's Central Office.  ≫ , p.  13.
  14. (en) Calum Ross , ≪  Sturgeon: The SNP is a social democracy model which is under threat across the world  ≫, sur Press and Journal , (consulte le )
  15. Duclos 2014 , p.  29.
  16. a et b Duclos 2014 , p.  30-31.
  17. a b et c Camp-Pietrain 2014 , p.  44.
  18. Duclos 2014 , p.  32.
  19. Dixon 2006 .
  20. Duclos 2014 , p.  67-68.
  21. Camp-Pietrain 2014 , p.  46.
  22. Camp-Pietrain 2014 , p.  47.
  23. Camp-Pietrain 2014 , p.  49.
  24. (en) ≪  More Scots Join SNP in a Week Than Scottish Labour’s Total Membership  ≫, sur Newsweek (consulte le )
  25. (en) ≪  Thousands set for Yes rallies as SNP members up  ≫, sur edinburghnews.scotsman.com (consulte le )
  26. (en) ≪  SNP membership soars to over 65,000  ≫ (consulte le )
  27. (en) ≪  SNP membership reaches 80,000 following Scottish referendum  ≫, sur dailyrecord.co.uk (consulte le ) .
  28. (en) ≪  SNP branch appointments following surge in membership  ≫, sur The Shetland Times , (consulte le )
  29. Barthelemy Gaillard, ≪  Royaume-Uni : la percee historique des nationalistes ecossais  ≫, sur europe1.fr , .
  30. Owen Jones , ≪  Au Royaume-Uni, la victoire des bourreaux  ≫, sur Le Monde diplomatique ,
  31. Florentin Collomp, ≪  David Cameron face au chantage a l'independance des nationalistes ecossais  ≫, sur Le Figaro , .
  32. a et b Rory Scothorne , ≪  L’Ecosse reve d’independance  ≫, sur Le Monde diplomatique ,
  33. Camp-Pietrain 2014 , p.  185.
  34. Camp-Pietrain 2014 , p.  187.
  35. Camp-Pietrain 2014 , p.  45.
  36. Duclos 2014 , p.  54.
  37. Duclos 2014 , p.  80.
  38. (en) Feargal McGuinness, Richard Cracknell, Mark Taylor, UK Election Statistics : 1918-2012 , House of Commons Library, ( lire en ligne ) .

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Keith Dixon, ≪  Le retour du chardon : nationalisme et devolution en Ecosse (1967-1999)  ≫, Etudes Anglaises , vol.  59,‎ , p.  441-451 ( lire en ligne , consulte le )
  • Edwige Camp-Pietrain , L’Ecosse et la tentation de l'independance : Le referendum d'autodetermination de 2014 , Villeneuve d'Ascq,
  • Nathalie Duclos, L'Ecosse en quete d'independance. Le referendum de 2014. , Paris, PUPS , , 299  p. ( ISBN   978-2-84050-946-2 )
  • Michael O'Neil, Devolution and British Politics , Routledge Editions, New York, 2013.

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]