Le
parachute
est un dispositif destine a freiner le mouvement, principalement vertical d'un objet ou d'un individu dans les airs. Historiquement, le parachute sert a rendre possible le retour au sol en bonne condition d'une personne abandonnant un
aeronef
, mais le terme a ete applique a de nombreux dispositifs destines a empecher une chute ou a ralentir un appareil au moyen d'un dispositif semblable a un parachute de descente.
Le principal sport ou loisir qui en decline est le
parachutisme
. Il est utilitaire dans l'activite du
parachutisme militaire
.
Le mot parachute est constitue du
prefixe
para-
(du
latin
paro
(
≪
parer
,
contrer
≫
)) et du mot francais
chute
(fait de tomber) : protection contre la chute. Le mot a ete invente par
Louis-Sebastien Lenormand
en 1785.
Il existe quatre sortes de parachutes :
- Le dispositif constitue d'une voile destine a ralentir la
chute
d'un humain ou d'un objet, afin qu'il arrive avec une vitesse suffisamment faible sur le sol. Le principe physique utilise par ce type de parachute est la
trainee aerodynamique
qui est creee par le deplacement du parachute dans l'air.
- Par extension, le
≪ parachute ≫
est un dispositif en toile qui freine certains engins a l'atterrissage (voir l'article
frein
).
- Par analogie avec la forme des parachutes hemispheriques, sont appelees ainsi
les poches
que les plongeurs sous-marins emportent parfois pour ramener a la surface des objets lourds ; apres avoir arrime la charge a la poche, on la remplit avec de l'air tire d'une bouteille en faisant fuser le detendeur, et la
poussee d'Archimede
fait le reste.
- Enfin, le
≪ parachute ≫
peut egalement etre un crochet muni de dents d'appui qu'
Elisha Otis
eut l'idee de monter sur les guides des cages d'
ascenseur
, dotant ainsi les ascenseurs de la securite necessaire pour generaliser leur installation
[
1
]
.
L'antiquite et la culture chinoise et arabe mentionnent des cas de sauts, en general a partir d'une tour, freines a l'aide de dispositifs
ad hoc
(
cerf-volant
, toile soutenue par des armatures,
etc.
). Au
III
e
millenaire
av. J.-C.
, un empereur de la
dynastie Xia
parvient a sauter hors d'une grange en feu en tenant a bout de bras deux parasols.
En 852,
Ibn Firnas
decide de voler en se lancant depuis la
grande mosquee de Cordoue
a l'aide d'un enorme manteau pour amortir sa chute. En 880, a l'age de 70 ans, il se fait confectionner des ailes de bois recouvertes d'un habit de soie qu'il avait garni de plumes de rapaces. Il se lance d'une tour surplombant une vallee, et, meme si l'atterrissage est mauvais (il s'est fracture deux cotes), il resta dans les airs un certain temps en vol plane. Il fut observe par une foule qu'il avait par avance invitee. L'historien du
XVII
e
siecle
Al Maqqari
, qui rapporte cette histoire, attribue son echec a l'absence d'une queue a son appareil.
Leonard de Vinci
suivit une approche semblable et rajouta une queue, mais le systeme imagine n'avait vraiment pas assez de surface de sustentation pour fonctionner correctement et il faudra attendre
Ader
ou les premiers planeurs du
XIX
e
siecle comme ceux d'
Otto Lilienthal
pour voir ce concept herite de la legende d'
Icare
veritablement fonctionner.
On rapporte qu'a l'epoque de la Renaissance, l'ingenieur croate
Fausto Veranzio
(Faust Veran?i?) reussit un saut depuis l'une des tours de Venise.
Leonard de Vinci
dessine lui aussi une premiere ebauche de parachute.
Newton
, a la fin du
XVII
e
siecle, donne une explication theorique au comportement des corps pesants et de la resistance de l'air mais n'en tire aucune conclusion pratique
[
2
]
. En l'an 2000, l'Anglais
Adrian Nicholas
(en)
teste le modele de Vinci (7 metres de cotes) avec des materiaux de la
Renaissance
. Ce parachute de bois et de toile pesant tout de meme 85
kg
, la fin de la chute s'effectue avec un parachute moderne
[
3
]
. Quelques annees plus tard, le
, le Suisse Olivier Vietti-Teppa refait l'experience, mais avec une version modifiee et surtout des materiaux d'aujourd'hui ; il se pose avec succes sous un parachute moderne (apres avoir abandonne son engin
historique
)
[
4
]
.
Mais l'histoire du parachute n'a pu veritablement commencer qu'a partir du developpement d'
aeronefs
fonctionnels ;
montgolfiere
d'abord, puis
avions
. Le parachutage de petits animaux est experimente dans les annees 1780 par des physiciens comme
Jean-Pierre Blanchard
et
Louis-Sebastien Lenormand
. Ce dernier invente le terme
≪ parachute ≫
, par analogie avec le ≪ parasol ≫ auquel ressemble son engin, qu'il utilise pour sauter de l'observatoire de
Montpellier
le
. Son engin est muni de fortes armatures de bois.
Determination de la taille du parachute par M. le chevalier Du Buat
En se basant sur ses propres mesures de trainee (dans l'eau
[
5
]
)
Pierre_du_Buat
a calcule en 1786
[
6
]
qu'un homme dote d'un parachute de 18 pieds de diametre (en forme de disque circulaire) pourrait resister ≪ a la commotion qui termine la chute ≫ [c.-a-d. le choc de l'atterrissage], la vitesse d’atterrissage etant fixee a 19 pieds par seconde
[
7
]
.
Verification :
Du Buat effectue son calcul en prenant le ≪ poids d’un homme de 150 livres, & celui de la machine
[
8
]
de 30 [livres]. ≫
Le texte de du Buat date de 1786. L’unite ≪ de poids ≫ (plus exactement de
masse
) en France valait alors 0,4895 Kg.
En unite moderne, la masse de l’homme et du parachute est alors :
>. Et leur poids :
Cette force en newtons doit etre equilibree par la trainee aerodynamique du parachute. Celle-ci vaut, selon la formule classique
[
9
]
:
(en prenant le
pied
a 0,32484 m)
D'ou l'on tire le
d'un disque tel que determine par du Buat comme valant
. Ce n’est pas si mal puisque la valeur admise de nos jours pour le Cx d’un disque est
(tableau ci-contre)…
On peut aussi noter que, par hasard, le
souvent utilise pour le parachute est
[
10
]
,
[
11
]
(valeur tres proche des 1,38 que nous venons de degager) (tableau ci-contre).
Ceci signifie que les resultats de du Buat (diametre de 18 pieds -soit 5,85 m- pour une vitesse terminale de 19 pieds par seconde -soit 22,22 km/h-) sont realistes.
Attention au fait que le
d'un hemisphere creux, presente ouverture face au vent, vaut entre 1,3 et 1,4
[
12
]
, mais il s'abaisse entre 0,62 et 0,77 lorsque l'on prend comme surface de reference pour le
la surface de voilure posee a plat (surface de la cheminee et des fentes eventuelles y comprises)
[
12
]
.
Fin 1796,
Andre-Jacques Garnerin
reussit le parachutage d'un chien a partir d'un ballon. Il met alors au point un dispositif compose seulement de toile. Avec lui, il s'elance avec succes le
depuis un ballon situe a 915 metres au-dessus du
Tivoli de Paris
[
13
]
. Son parachute initial, comme l'engin de
Louis-Sebastien Lenormand
, oscille dangereusement
[
14
]
,
[
12
]
, probleme qu'il resout grace a l'invention de la tuyere centrale (encore nommee
cheminee
)
[
15
]
. L'engin comporte une coupole et une nacelle accroches au ballon gonfle a l'hydrogene. A bonne altitude, les cordes qui le retiennent au ballon sont coupees et la nacelle redescend vers le sol retenue par le parachute ouvert au-dessus d'elle. Le
, l'eleve et future epouse de Garnerin,
Jeanne Labrosse
, devient la premiere femme parachutiste
[
16
]
.
Differentes ameliorations sont ensuite apportees au parachute : en 1887, l'Americain Tom Baldwin remplace la lourde nacelle par un simple harnais. Charles Broadwick place le parachute plie dans un sac a dos lace et en 1908, introduit la tirette d'ouverture automatique. Le
a lieu le premier saut en parachute depuis un avion, effectue par un
Americain
,
Albert Berry
au-dessus de
Saint-Louis (Missouri)
; son engin, lourd et encombrant, s'est accroche au
train d'atterrissage
de son avion. Par chance, il atterrit entier. A la meme epoque la tentative de
Franz Reichelt
de creer un costume-parachute se solde par la mort de son auteur, lorsqu'il saute, pour l'essayer, du premier etage de la
tour Eiffel
.
En 1912 le Slovaque
?tefan Bani?
invente un parachute en forme de parapluie, et fait don de son brevet (
n
o
1108484
[
17
]
) a l'armee americaine en 1914.
En 1913, l'Allemand
Otto Heinecke
met au point le parachute plie et empaquete avec ouverture automatique a l'ejection de l'avion. Le
l'Americaine
Tiny Broadwick
effectue le premier saut realise par une femme depuis un avion. Le
, le
Francais
Adolphe Pegoud
, au depart de l'aerodrome Borel a
Chateaufort
dans les
Yvelines
, saute de son avion
Bleriot
sacrifie pour l'occasion a 250
metres
du sol. Il heurte avec son epaule l'empennage de son avion et termine sa chute dans un arbre (voir :
debuts de l'aviation dans les Yvelines
). Le
, a
Juvisy
, le
lieutenant
-
aviateur
Jean Ors
saute en parachute d'une hauteur de trois cents metres depuis un
Deperdussin
pilote par Lemoine
[
18
]
et atterrit sain et sauf. Au cours de la
Premiere Guerre mondiale
, le parachute de secours n'est en usage que sur les ballons d'observation.
Constant Duclos
[
19
]
realise le deuxieme saut militaire, apres celui du lieutenant Ors, le
. Les equipages partageant sans remission le sort de leur avion ou
dirigeable
desempare ; seul l'
empire allemand
en equipe ses
pilotes
, et seulement a partir de 1918. Outre des considerations d'ordre
psychologique
? il a meme ete ecrit que certains
etats-majors
avaient peur que les pilotes n'abandonnent un peu trop vite leurs avions en cas de danger ?, ce retard est avant tout du au fait que le parachute represente encore un poids significatif pour les appareils de l'epoque, legers et de faible puissance, et une gene pour l'equipage. Du cote allemand, les reticences officielles sont balayees au debut de 1918 et le parachute allemand de type Heinecke sauve la vie de nombreux pilotes dont
Hermann Goring
.
Le
parachutisme militaire
est une idee qui ne peut etre mise en œuvre qu'a partir du moment ou des avions gros porteurs sont disponibles. Les experimentations pendant les annees 1930, notamment par les Allemands et les Russes (lesquels tentent meme des largages a tres basse altitude sans parachute, en comptant sur la neige comme amortisseur…), debouchent au cours de la
Seconde Guerre mondiale
sur des operations militaires ambitieuses (invasion de la Crete par les Allemands, debarquement allie en Normandie puis tentative de percee en Hollande), souvent tres couteuses pour les
≪ paras ≫
. A cette epoque on voit la naissance du
largage aerien
, ou des charges avec parachute sont lancees d'un avion pour ravitailler les troupes au sol. Apres la
Seconde Guerre mondiale
, le
parachutisme sportif
commence a se developper dans la foulee du parachutisme militaire, mais rapidement les parachutes utilises et les pratiques s'adaptent a un usage sensiblement different (les paras militaires sont largues a faible altitude, avec un grand poids en materiel, et avec un dispositif d'ouverture automatique ; les sportifs se lancent a plus haute altitude, font des figures a plusieurs, commandent eux-memes l'ouverture du parachute, visent un point tres precis etc.). Dans les annees 1980, pour cet usage, le parachute classique commence a laisser la place a la voile rectangulaire (developpee dans les annees 1970, comme les
parapentes
) et le vocabulaire s'adapte : on distingue le
≪ parachute rond ≫
(le classique) et les
≪ ailes ≫
.
En 1959 et 1960,
Joseph Kittinger
effectue une serie de quatre sauts dans le cadre du projet Excelsior. Le dernier saut, effectue le
, enregistra quatre records simultanes ; le saut en parachute le plus haut (il saute d’une altitude de 31 300 metres), la plus haute ascension en ballon, la plus longue
chute libre
(4 minutes et demie), et la plus grande vitesse atteinte par un etre humain dans l’atmosphere (avec une pointe de vitesse de
988
km/h
).
Actuellement, seuls les militaires restent fideles a la forme ronde, et encore seulement pour les largages de paras en groupe et en
≪ automatique ≫
, mais dans tous les autres cas, l'aile s'est imposee progressivement. La forme ronde, initialement conservee pour l'initiation et les parachutes de secours, a maintenant cede sa place meme pour ces usages. Ceci, grace a la maniabilite et a la possibilite de mieux piloter l'engin, de controler sa vitesse horizontale ou verticale (on peut tomber comme une pierre puis se poser a vitesse quasiment nulle), de faire des figures. Des ailes peuvent supporter sans probleme le poids de deux personnes, avec des harnais biplaces, utilises en initiation. Il n'y a pas de parachutes de secours dans les
avions de ligne
et de tourisme, que ce soit pour les passagers ou pour l'equipage. Il peut y en avoir dans les avions militaires, les
planeurs
et les avions de voltige.
Un parachute sportif avec :
- sur chacune des bretelles un
systeme trois anneaux
- au milieu le declencheur de securite automatique du parachute de secours (petit boitier au bouton rouge)
- en rouge a gauche la poignee de liberation de la voile principale
- a droite la poignee metallique d'ouverture du parachute de secours
- tout en bas l'extracteur (souvent appele
hand-deploy
) qui va ouvrir le parachute principal
|
Contrairement a l'idee largement repandue dans le grand public, les parachutes servant au parachutisme sportif, par opposition au
parachutisme militaire
, ne sont plus des parachutes de type hemispheriques (concus pour le largage en masse de troupes militaires aeroportees et ayant une capacite de manœuvre tres limites) mais des ≪ ailes ≫, ayant une vitesse horizontale, pouvant se diriger, mais ne pouvant pas reprendre de l'altitude comme un
parapente
. Cette capacite de vol d'une voile de parachute permet au parachutiste de se poser debout sur ses pieds et sans choc lorsque la manœuvre d'atterrissage est correctement effectuee.
Un parachute sportif se compose :
- d'un
sac-harnais
: c'est a la fois un sac qui contient les voiles (principale et de secours) et un harnais dans lequel prend place le parachutiste ;
- de deux voiles, une voilure principale et une voilure de secours qui sont reliees aux
elevateurs
par les
suspentes
, les elevateurs de secours font partie integrante du harnais et les elevateurs principaux sont relies au sac-harnais par un systeme de liberation dit
systeme trois anneaux
. Ce systeme permet de desolidariser la voilure principale du harnais pour permettre l'epanouissement de la voilure de secours en cas de besoin sans qu'elle n'interfere avec la voile principale ;
- la voilure dite ≪ principale ≫ est celle que le parachutiste ouvre normalement. Elle se situe dans la partie basse du
sac-harnais
et est pliee par le parachutiste lui-meme ou par un plieur, apres chaque saut ; sa surface est comprise entre 7 et 30
m
2
suivant l'experience et le gabarit du sautant.
- la voilure de secours est une deuxieme voile, utilisee en cas de defaillance ou de non ouverture de la voile principale. La voilure de secours doit etre pliee par un plieur qualifie, car le pliage est tres minutieux et technique, et doit etre fait avec le plus grand soin.
- d'un declencheur de securite (obligatoire dans certains pays comme la France) dont le but est d'ouvrir automatiquement le parachute de secours dans le cas ou le parachutiste serait encore en chute a une altitude donnee. Pour ce faire, le declencheur mesure la vitesse de descente et l'altitude, grace a un systeme de vario-barometre mecanique (systeme
FXC
) ou electronique (systeme
Argus
,
Cypres
ou
Vigil
).
L'ouverture de la voile principale se fait souvent a l'aide d'un extracteur, que le parachutiste place dans le vent relatif produit par sa chute ; il s'agit d'un petit parachute qui se gonfle des que le parachutiste le lache, car il le tient par son sommet. Des lors, l'extracteur retire l'aiguille de fermeture du sac-harnais qui s'ouvre et extrait le POD (nom du sac de deploiement contenant le parachute). Les suspentes se mettent en tension et sortent des elastiques qui les solidarisent au POD et le ferment. Ce dernier s'ouvre donc et libere la voile qui se gonfle progressivement. Pour que l'ouverture de la voile ne soit pas trop violente un glisseur temporise son ouverture en limitant la quantite d'air qui arrive sous la voile. L'ouverture complete d'une voile principale se fait entre 2 et 4 secondes.
L'ouverture d'une voile de secours peut se faire soit :
- manuellement par une procedure de secours (aussi appelee liberation, car avant, on libere la voile principale pour qu'elle n'interfere pas avec la voile de secours)
- automatiquement par un declencheur de securite, si a une certaine altitude le parachutiste est toujours a une vitesse de chute anormalement elevee
- automatiquement apres une liberation lorsqu'un systeme de type LOR (pour liberation ouverture reserve) existe
Une voile de secours se pilote de la meme maniere que la voile principale. Son ouverture, plus rapide que celle de la voile principale resulte d'une conception differente :
- l'extracteur est propulse par un ressort
- les suspentes ne sont pas fixees avec des elastiques au POD, mais juste lovees les unes sur les autres
- le POD n'est pas solidaire de la voile
- le glisseur a un trou au milieu qui permet a de l'air de s'engouffrer pour gonfler plus vite la voile
- Resultat d'une procedure de secours (PDS) a la suite d'une mauvaise ouverture de la voile principale
-
A gauche en orange, la voile principale qui a ete liberee. En blanc, la voile de secours, toujours attachee au sac harnais qui est en noir.
Le sac blanc qui depasse de la voile principale c'est l'extracteur de la voile principale qui permet d'ouvrir cette derniere. On le tire a la main. D'ou son nom :
hand-deploy
.
-
Les elevateurs (a droite en bleu), les suspentes (blanches), le glisseur de la voile principale (en bleu au niveau des suspentes) et les commandes de la voile principale (en jaune, au niveau des elevateurs). La corde noire sur l'elevateur a droite de l'image, c'est le LOR qui ouvre la voile de secours des que la voile principale est liberee. Mais il faut tout de meme tirer sur la poignee d'ouverture du secours car le LOR est desactivable.
-
En haut, le POD de la voile de secours n'est pas solidaire de la voile de secours. L'extracteur de la voile de secours contient un ressort qui a pour but d'eloigner rapidement le POD du parachutiste afin qu'il soit dans le vent relatif et que la voile de secours s'ouvre vite et avec le moins d'interference possible avec le parachutiste.
-
Le sac harnais avec les elevateurs de la voile de secours en bleu et ses commandes en rouge. La voile de secours se trouve en haut du sac harnais et la voile principale en bas.
La poignee rouge et noire avec le jonc jaune c'est la poignee de liberation qui libere la voile principale.
Le seul element manquant est la poignee d'ouverture du secours qui a ete perdue : la recuperation des poignees n'est pas une priorite quand on fait une PDS. Seule la securite est essentielle.
- ↑
Ce "parachute" arretait l'ascenseur dans sa chute en cas de rupture de son cable.
- ↑
Les premieres inventions
, par Michel Rival, Larousse Paris 2005.
- ↑
(en)
≪
The Times & The Sunday Times
≫, sur
timesonline.co.uk
(consulte le
)
.
- ↑
Un Suisse saute de 650 metres avec le parachute de Leonard de Vinci - AOL Actualite
.
- ↑
Pierre_du_Buat
avait montre prealablement que les mesures de resistance dans l’air et dans l’eau pouvaient etre correlees en termes de masse volumique du fluide resistant.
- ↑
P. 311 PRINCIPES D'HYDRAULIQUE VERIFIES par un grand nombre d'Experiences faites par ordre du Gouvernement, par M. le chevalier DU BUAT, Tome second, 1786,
[1]
.
- ↑
Soit la vitesse acquise par un homme tombant d’une hauteur de 6 pieds.
- ↑
Le mot parachute n’est pas utilise par du Buat. Il parle de ≪ machine ≫.
- ↑
Cette formule classique etait deja admise du temps de du Buat.
- ↑
…en reference a la section frontale du parachute en fonctionnement, soit le disque.
- ↑
Ce
est celui de l'hemisphere creux du tableau ci-contre, a savoir 1,42.
- ↑
a
b
et
c
Parachute_Recovery_Systems_design_Manual, Theo W. Knacke, US Navy ed, 1991,
[2]
.
- ↑
L'aerostier
Andre-Jacques Garnerin
fit ses essais au-dessus du
Tivoli de Paris
, un parc de promenade et d'attractions situe, a cette epoque entre l'actuel
parc Monceau
et l'actuelle
rue Saint-Lazare
.
- ↑
L'ecoulement autour d'un hemisphere creux, presente ouverture face au vent, resulte en la formation de
tourbillons alternes de Benard-Karman
lesquels, par les depressions qu'ils creent chacun, vont attaquer alternativement les cotes de l'hemisphere : ceci va induire les oscillations cycliques des premiers parachutes sans
tuyere centrale
.
- ↑
Histoire du parachute,
la Nature
, 1892
- ↑
Apres
Andre-Jacques Garnerin
et
Jeanne Labrosse
, la niece du premier,
Elisa Garnerin
(1791-1853), fit une belle carriere de parachutiste a partir de 1815.
- ↑
Patent US1108484
- ↑
≪
Jean Ors, un parachutier isseen
≫, sur
historim.fr
,
(consulte le
)
- ↑
≪
Le parachute pendant la Grande Guerre
≫
[PDF]
, sur
horizon14-18
(consulte le
)
- ↑
≪ Parachute ≫, Dense Danse, mars 2019
.