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OkayAfrica

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OkayAfrica
Format
Date de creation
Site web

OkayAfrica (ecrit quelquefois okayafrica ou Okay Africa ) est une plateforme mediatique numerique consacree a la culture, a la musique, a l’art de vivre et a la politique africaine, fondee en 2011 par Vanessa Wruble et Ginny Suss, en tant que site jumeau d' Okayplayer .

Objectifs de la creation et contenu [ modifier | modifier le code ]

Dans une interview accordee a One Magazine , Ginny Suss, cofondatrice et longtemps vice-presidente d'OkayAfrica (de 2011 a 2017), a declare que l’idee initiale etait de creer un site web qui fasse office de plaque tournante pour les creations musicales, les creations culturelles, l’art de vivre et les reflexions politiques sur le continent africain [ 1 ] . Selon l’autre cofondatrice, Vanessa Wruble, ce site veut ≪changer la facon de raconter l'Afrique≫ [ 2 ] . Il aborde aussi des themes tels que la perception de l’Afrique dans les medias americains [ 3 ] , ou encore la BD africaine [ 4 ] . Dans une interview accordee au Black Enterprise Magazine, l'ancien PDG d'OkayAfrica, Abiola Oke, met en avant la popularite du site comme un signe que le divertissement africain et la culture musicale traversent un age d'or en ligne [ 5 ] .

En 2017, OkayAfrica a egalement cree une plateforme specifique pour une selection annuelle etablie par ses journalistes de 100 femmes africaines de premier plan, 100women.okayafrica.com. La liste est publiee chaque annee depuis lors. Cette liste est organisee en dix categories : STEM , medias, musique, litterature, television et cinema, sport et bien-etre, style et beaute, affaires et economie, politique et militantisme, arts [ 6 ] .

Accueil [ modifier | modifier le code ]

Fonde en 2011, le site est devenu une reference, notamment aupres de la diaspora africaine, sur la musique et la culture africaines modernes [ 7 ] , [ 8 ] .

Ce site a recu des eloges de la part d'artistes et d'intellectuels africains. La sociologue nigeriane Oreoluwa Somolu, par exemple, note que l'un des principaux arguments du site est qu'il est fait par des Africains pour des Africains [ 9 ] . Elle estime qu'OkayAfrica permet ainsi aux Africains d'exercer un controle sur leurs propres recits dans les medias grand public. L'auteur congolais Alain Mabanckou ecrit que des plateformes comme OkayAfrica lui semblent importantes parce qu'elles favorisent l'accessibilite a l'information et contribuent au dialogue culturel, politique et social [ 10 ] .

References [ modifier | modifier le code ]

  1. (en) ≪  Okayafrica: Staying in touch with youth culture in Africa  ≫, One ,‎ ( lire en ligne )
  2. Isabelle Hanne, ≪  A Washington, “une marche des femmes a l’intersection de toutes les luttes”  ≫, Liberation ,‎ ( lire en ligne )
  3. ≪  Medias.A la television americaine, l’Afrique representee “positivement” dans seulement 14 % des cas  ≫, Courrier International ,‎ ( lire en ligne )
  4. ≪  Bd.Avec Hawi, l’Ethiopie a sa premiere super-heroine  ≫, Courrier international ,‎ ( lire en ligne )
  5. (en) Janell Hazelwood, ≪  Young & Disrupting : Okayafrica CEO Talks Journey From Wall Street to Emerging Culture Brand  ≫, Black Enterprise ,‎ ( lire en ligne )
  6. (en) Garreth Van Niekerk, ≪  South African Women Shine On OkayAfrica's 100 Women List  ≫, HuffPost ,‎ ( lire en ligne )
  7. (en) ≪  Africa: Okay Africa Wants to 'Project African Talent to a Global Audience in a Different Way' - Online and Video Site With a Million Uniques and Live Events  ≫, Digital Content Africa (London) ,‎ ( lire en ligne )
  8. Jean-Sebastien Josset, ≪  Les sons de la semaine #3 : ≪ Africa in Your Earbuds ≫, Didier Awadi et Wyclef Jean, Blitz et Nneka…  ≫, Jeune Afrique ,‎ ( lire en ligne )
  9. (en) Oreoluwa Somolu, ≪  'Telling Our Own Stories' : African Women Blogging for Social Change  ≫, Gender and Development , vol.  15, n o  3,‎ , p.  477?489 ( DOI   10.1080/13552070701630640 , JSTOR   20461231 , S2CID   71871265 )
  10. (en) Alain Mabanckou et Dominic Thomas, ≪  New Technologies and the Popular : Alain Mabanckou's Blog  ≫, Research in African Literatures , vol.  39, n o  4,‎ , p.  58?71 ( DOI   10.2979/RAL.2008.39.4.58 , JSTOR   30135303 , S2CID   144482747 )