Muzio Pansa

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Muzio Pansa
Biographie
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Deces
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Costante Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maitre

Muzio Pansa , ou Mutio Pansa , ne le a Penne et mort le dans la meme ville, est un philosophe, poete et bibliographe italien.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Muzio Pansa naquit vers 1560, a Penne , dans l’ Abruzze ulterieure . Apres avoir acheve ses etudes, il vint a Rome , ou il vecut plusieurs annees dans la societe des savants. Il eut en 1588 l’honneur d’offrir au pape Sixte V un volume de vers qu’il avait composes a la louange de ce pontife. C’est a la meme epoque qu’il fut admis a l’academie des Aggirati , sous le nom de Costante . Ayant embrasse la profession de medecin , il s’etablit a Chieti et partagea des lors son temps entre les devoirs de son etat et la culture des lettres. Il devait etre a Rome en 1622, puisqu’il y fit imprimer cette annee des Hymnes pour la canonisation de St- Ignace de Loyola , de St- Francois Xavier , de St- Philippe Neri et de Ste- Therese d'Avila . Il est assez probable que son zele et ses talents finirent par le faire employer par la cour pontificale et qu’il mourut a Rome ; mais a cet egard on est reduit a des conjectures.

Œuvres [ modifier | modifier le code ]

L’article de Niccolo Toppi sur Pansa dans la Biblioteca napoletana , quoique assez long, ne contient aucun des renseignements qu’on desirerait y trouver. Ce biographe s’est trompe, meme dans l’indication des ouvrages de Pansa, mais il s’est en partie rectifie dans les Additions, p. 365, et Leonardo Nicodemo, son continuateur, a corrige les erreurs qu’il avait laissees subsister. On se contentera de citer ici les principaux ouvrages de cet ecrivain :

  • Della libreria vaticana, ragionamenti diversi , Rome, 1590, in-4°. Ce volume, rare sans etre recherche des amateurs, est rempli de digressions assez curieuses, mais deplacees, et qui ont fait perdre de vue a l’auteur le sujet qu’il se proposait de traiter. Il est divise en quatre parties. Dans la premiere, apres avoir parle de l’invention des lettres, des progres de l’ imprimerie , Pansa vient enfin a la Bibliotheque apostolique vaticane  ; mais, a l’occasion des peintures dont elle est ornee, il decrit longuement les travaux que Sixte V avait entrepris pour les embellissements de Rome. La seconde partie renferme l’histoire des principaux conciles, depuis celui de Nicee jusqu’a celui de Trente  ; la troisieme, une notice des bibliotheques les plus celebres des anciens, parmi lesquelles on est assez surpris de voir celle qui fut fondee a Rome par St-Pierre , et enfin la quatrieme, des recherches sur les divers personnages qui sont en possession de l’honneur d’avoir invente les lettres et les differents caracteres dont Pansa donna, autant qu’il le put, les divers alphabets . On voit par cette courte analyse que l’auteur ne manquait pas d’instruction ; mais il donne de frequentes preuves de son defaut de gout et de critique.
  • Rime , Chieti, 1596, in-8° ;
  • De osculo seu consensu ethnicæ et christianæ theologicæ philosophiæ , ibid., 1604, in-4° ; Marbourg ,1603 ou 1605, in-8°. Cette seconde edition est la meilleure. L’auteur se proposait de montrer dans cet ouvrage que les principes des anciens philosophes s’accordent toujours avec ceux du christianisme ; mais Morhof ( Polyhist. litter. ) et Brucker ( Hist. crit. philosoph. ) ne trouvent pas qu’il ait atteint son but.

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]