Mars
|
Dieu de la
mythologie romaine
|
Mars cuirasse, figurine en bronze,
II
e
???
III
e
siecle
.
|
Caracteristiques
|
Nom
latin
|
Mars
M?urs
Marmar
|
Fonction principale
|
Dieu de la guerre
|
Fonction secondaire
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Dieu des bergers
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Associe(s)
|
Ultio
|
Equivalent(s) par
syncretisme
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Ares
,
Laran
|
Culte
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Temple(s)
|
Capitole
, Campus Martius
|
Famille
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Pere
|
Jupiter
|
Mere
|
Junon
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Fratrie
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Vulcain, Juventas, Lucine, Minerve
|
? Enfant(s)
|
Anteros, Eros, Harmonie,
Romulus et Remus
|
Symboles
|
Attribut(s)
|
Casque, glaive et pilum
|
Animal
|
Loup, pic-vert, chien, aigle et vautour
|
Vegetal
|
Chardon
|
Couleur
|
Rouge
|
modifier
|
Dans la
mythologie romaine
,
Mars
est le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence, dieu de premiere importance dans la Rome antique en tant que pere de
Romulus et Remus
, fondateur et protecteur de la cite. Mars jouait un role equivalent chez d'autres peuples du
Latium
et au-dela, notamment chez les
Sabins
, les
Samnites
et les
Osques
.
Il fait partie de la
triade precapitoline
en compagnie de
Jupiter
et
Quirinus
.
Il est identifie a l'
Ares
des
Grecs
, mais le caractere met la dignite de Mars different de maniere fondamentale de ceux de son homologue, qui est souvent traite avec mepris et effroi dans la litterature grecque
[
1
]
.
Mars est le plus important des dieux de la guerre honores par les legions romaines. Son culte connait deux moments forts, au mois de mars et en octobre, debut et fin de la saison guerriere.
Les
Romains
avaient nomme le premier mois de l'annee, qui coincidait avec le retour des beaux jours et la reprise de la guerre apres l'hiver, en son honneur. Par la suite, janvier, mois d'election des magistrats, a ete convenu comme commencement de la nouvelle annee. Mars est devenu le troisieme, et c'est ainsi que decembre,
etymologiquement
le dixieme mois, est devenu le douzieme.
Il est egalement dieu du printemps car c'est a la fin de l'hiver que commencent les activites guerrieres, et dieu de la jeunesse parce que c'est elle qui est employee dans les grandes guerres.
Le mot
M?rs
(genitif :
M?rtis
) apparait en
latin archaique
et aussi dans l'usage poetique sous la forme
M?urs
<
M?uors
(
radical
:
M?uort-
), ainsi que sous la forme a
reduplication
Marmar
. Cette derniere s'apparente a l'
osque
Mamers
, resultant probablement d'une
dissimilation
de *
Marmart-s
[
2
]
. La forme latine initiale repose sur un radical
indo-europeen
, *
M?wort-
, designant une divinite aux attributs guerriers mais aussi fertiles et agricoles
[
3
]
.
Georges Dumezil
a rapproche le nom de
M?uors
des divinites indiennes de l'orage, les
Maruts
, compagnons du dieu de la guerre
Indra
. Pour Xavier Delamarre, *
M?wort-
est le theonyme du dieu indo-europeen de la guerre
[
4
]
.
Massimo Pallottino
considere que Mars est l'equivalent de la divinite etrusque
Maris
[
5
]
.
Pour
Jean Haudry
, le nom de Mars, comme celui des Maruts, provient d'un compose dont le premier terme s'interprete comme ≪ jeune homme ≫ et le second comme ≪ bande, troupe ≫. Mars est originellement le maitre d'une confrerie guerriere
[
6
]
. Ses liens avec les troupes de jeunes hommes expliquent, tout comme pour les Maruts, certaines particularites de son culte. Il est dit
Gradivus
, originellement ≪ celui de la grele ≫, quand il se dechaine. Ses aspects agraires sont lies aux effets de la virilite juvenile, en raison de la conception traditionnelle de la semence et du champ
[
6
]
.
Ils expliquent aussi qu'il soit le seul dieu mis en rapport avec la vieille pratique italique du
ver sacrum
, prolongement de pratiques migratoires des peuples indo-europeens. Mars prenait en charge les enfants rejetes qui n'etaient encore qu'une bande jusqu'a ce qu'ils aient fonde une nouvelle communaute sedentaire. Il arrivait que les animaux qui lui sont consacres guident ces bandes et deviennent leur eponymes : un loup (
hirpus
) avait ainsi dirige les
Hirpins
, un pic (
picus
) les
Picentes
, alors que les Mamertini tiraient leur nom directement du sien
[
7
]
. La legende de l'
enlevement des Sabines
mene par Romulus et ses compagnons se rapproche, elle, davantage des
Mannerbunde
, ces confreries de jeunes hommes qui trouvent leurs compagnes chez un peuple voisin
[
8
]
.
Les adjectifs latins derives du nom du dieu Mars et signifiant ≪ de Mars, relatif a Mars ≫ sont
martius
, sur lequel fut forme le nom du mois de mars,
Martius
; et
martialis
, dont provient par emprunt savant le francais
martial
. Les
anthroponymes
tels que
Martin
et
Marc
representent egalement d'anciens derives latins du nom de Mars,
Mart-inus
et
Marcus
< *
Mart-(i)cus
≪ dedie / consacre a Mars ≫
[
9
]
.
Mars est le fils de
Jupiter
et de
Junon
. Les poetes latins lui donnent cependant une autre origine : jalouse de ce que Jupiter a mis au monde
Minerve
sans sa participation, Junon veut, a son tour, concevoir et engendrer. La deesse
Flore
lui indique une fleur qui croit dans les campagnes d'Olene en
Achaie
, et dont le seul contact produit cet effet. Grace a cette fleur, elle devient mere de Mars. Elle le fait elever par
Priape
, de qui il apprend la danse et les autres exercices du corps, preludes de la guerre.
Les poetes donnent a Mars plusieurs femmes et plusieurs enfants. Il serait l'epoux de
Bellone
, ou possiblement son frere. Il a de Venus deux fils,
Deimos
et
Phobos
(la Terreur et la Crainte, qui accompagnent leur pere sur le champ de bataille ; ils donnent leur nom aux deux lunes de la planete Mars), et une fille,
Hermione
ou Harmonie, qui epouse
Cadmus
. La liaison de Mars et Venus se termine brusquement selon l'interpretation grecque du mythe d'Ares et Aphrodite. De Thebe, il a Evadne, femme de Capanee, un des sept chefs thebains ; de Pirene, Cycnus qui, monte sur le cheval Arion, combat contre Hercule et est tue par ce heros.
Les anciens habitants de l'Italie donnent Nerio comme epouse de Mars. Il est aussi celebre pour avoir engendre, avec
Rhea Silvia
, les deux jumeaux
Romulus et Remus
, dont le premier fut le premier
roi
de
Rome
et participa a l'
enlevement des Sabines
[
10
]
.
Les anciens monuments representent le dieu Mars d'une maniere assez uniforme, sous la figure d'un homme arme d'un casque, d'une lance, d'une epee et d'un bouclier ; tantot nu, tantot en costume de guerre, meme avec un manteau sur les epaules. Parfois, il porte la barbe, mais le plus souvent il est imberbe, et souvent il tient a la main le baton de commandement. Sur sa poitrine, on distingue l'
egide
avec la tete de
Meduse
. Il est tantot monte sur son char traine par des chevaux fougueux, tantot a pied, toujours dans une attitude guerriere. Mais son surnom de
Gravidus
signifie : ≪ charge, rempli, lourd, fecond ≫, indice d'anciens attributs lies a la fertilite et l'agriculture
[
11
]
. Celui-ci peut egalement designer un dieu de la grele, une evolution classique, les bandes guerrieres etant assimilees au phenomene de l'orage
[
12
]
.
Les anciens
Sabins
l'assimilent a leur propre dieu guerrier
Quirinus
(du latin
quiris
≪ pique, lance ≫), nom qui donnera egalement le mot
quirites
, terme employe pour designer les citoyens romains.
On le represente aussi sous la forme d'un loup.
Dans la guerre, Mars n'a de rapport qu'avec le combat. Ce qui precede juridiquement les hostilites ne le concerne pas. Si la lance est un symbole de Mars, c'est lui qui entre en jeu quand le
fetial
ouvre les hostilites en la lancant sur la terre ennemie. Dans le combat, le general peut souvent s'adresser a un autre dieu pour obtenir la victoire. De tels vœux sont rarement adresses a Mars lui-meme, car combat et victoire sont deux choses differentes
[
7
]
.
Mars se dechaine, fait combattre. Il est pour Rome
Mars Pater
≪ pere ≫, mais aussi
Mars Caecus
car il est ≪ aveugle ≫ dans le combat. C'est la raison pour laquelle on peut s'adresser a une autre divinite pour conduire a terme les combats
[
7
]
.
Il garde peu de symboles naturalistes a la difference de
Thor
ou d'
Indra
, autres dieux guerriers. C'est sur la terre que les Romains le trouvent : en temps de paix sur le ≪ champ ≫ de Mars, dans la guerre au milieu de l'armee. L'armee romaine est en effet eloignee des bandes de guerriers indo-europeens et la discipline y compte plus que le
furor
qui etait le ressort des anciennes victoires. Les combats singuliers sont exceptionnels. Aussi, tout en restant plus sauvage que les hommes qu'il anime, Mars a du suivre l'evolution
[
7
]
.
Plusieurs rites placent l'intervention de Mars dans un decor rural en rapport avec l'agriculture ou l'elevage
[
13
]
. Il est invoque dans les
Ambarualia
, dans la circumambulation autour des terres cultivables de Rome. Neanmoins, selon Dumezil, c'est moins en tant que dieu agraire que Mars intervient qu'en tant que dieu combattant capable de proteger contre les ennemis humains, mais egalement contre les puissances malignes. Le paysan de
Caton
le prie ainsi pour qu'il arrete et repousse les maladies visibles et invisibles, garde saufs bergers et troupeaux, et pour qu'il permette aux plantes de grandir et d'arriver a bonne issue
[
7
]
, reflet selon Haudry des forces de virilite juvenile qu'il incarne
[
6
]
.
Il est egalement invoque avec
Sylvanus
pour proteger les bœufs dans les paturages d'ete de la montagne boisee
[
7
]
.
A Rome, Mars est tout specialement honore. L'autel de Mars dans le
Champ de Mars
(
Campus Martius
), le quartier de Rome qui lui doit son nom, etait cense avoir ete consacree par
Numa
lui-meme, le second roi de Rome semi-legendaire, epris de paix. Jusqu'a
Auguste
, les sanctuaires de Mars ont repondu a une regle explicite. Le dieu avait sa place, non dans la ville ou la paix devait regner, mais a l'exterieur de l'enceinte au seuil de la ville. Le centre de son culte etait ainsi place a l'origine a l'exterieur du
pomerium
, l'enceinte sacree de Rome.
Auguste
introduit le dieu dans le centre de la religion romaine par l'etablissement du temple de
Mars Ultor
(
temple de Mars vengeur
), le plus celebre des nombreux temples qui lui furent dedies, dans son nouveau forum
[
7
]
.
Des le regne de
Numa Pompilius
, Mars eut au service de son culte et de ses autels un college de pretres, choisis parmi les patriciens. Ces pretres, appeles
Saliens
, etaient preposes a la garde des douze boucliers sacres en forme de huit, ou
anciles
, dont l'un, disait-on, etait tombe du ciel. Tous les ans, a la fete du dieu, les Saliens, portant les boucliers, et vetus d'une tunique de pourpre, parcouraient la ville en dansant et sautant
[
14
]
,
[
15
]
.
Leur chef marchait a leur tete, commencait la danse, et ils en imitaient les pas. Cette procession tres solennelle se terminait au temple du dieu par un somptueux et delicat festin.
Le cycle de ses fetes se divise en deux groupes, l'un ouvrant la saison guerriere au mois de mars, l'autre la fermant en octobre : au printemps, ce sont les
Equiria
avec des courses de chevaux, organisees sur le
Champ de Mars
(
et
), la lustration des armes aux
Quinquatries
(
) et celle des trompettes au
Tubilustrium
(
,
)
[
7
]
.
En octobre, ce sont les rituels du Cheval d'Octobre aux Ides et la lustration des armes le 19. Il faut y ajouter aux
Calendes
le rituel du
Tigillum sororium
explicite par la legende d'Horace et la necessite de la purification des guerriers des violences de la guerre
[
7
]
.
La ceremonie du
Cheval d'octobre
(
October Equus
) est consideree comme l'une des plus anciennes de la Rome antique. Elle est typique des fetes qui terminaient la saison militaire. Elle designait la victime d'un sacrifice solennel, offert le jour des
Ides
de ce mois a Mars, par le
Flamen
martialis
, en presence des
pontifes
. La ceremonie avait lieu au Champ de Mars. Elle debutait par une course de chars atteles de deux chevaux ; c'est le cheval de droite du char victorieux qui fournissait la victime. Celle-ci etait tuee d'un coup de javelot et immolee sur un autel tres ancien, situe au lieu-dit :
ad Ciconias Nixas
, le meme autour duquel les
Saliens
dansaient en mars la danse des armes. Aussitot le cheval egorge, on lui coupait la queue, qu'on transportait en courant a la
Regia
, afin d'en egoutter le sang sur les cendres du foyer de
Vesta
. Ce melange etait incorpore au produit de la combustion des veaux mort-nes, dont le sacrifice formait l'element principal de la
October Equus
. Le troisieme acte de la fete debutait par la decollation du cheval ; la tete tranchee etait ornee d'une guirlande de pains
[
16
]
et devenait l'objet d'une lutte entre les habitants des quartiers limitrophes de la
Voie sacree
et de
Subure
, devenant ainsi pour ses possesseurs d'une annee un gage de lustration et de prosperite.
L'immolation du Cheval d'octobre suivant la forme rituelle etait encore pratiquee a Rome au declin de la Republique, et elle survecut quelque temps a l'etablissement du christianisme. Les historiens des religions ont trouve des paralleles de ce rite chez les anciens Germains
[
17
]
.
Georges Dumezil
a reconnu l'origine indo-europeenne et l'anciennete de la ceremonie du Cheval d'octobre en la comparant a un rituel indien
[
18
]
.
On offrait a Mars comme victimes le taureau, le verrat, le belier et, plus rarement, le cheval. Le coq, le vautour, le loup et le pic-vert lui etaient consacres. Les dames romaines lui sacrifiaient un coq le premier jour du mois qui porte son nom, et c'est par ce mois que l'annee romaine commencait jusqu'au temps de Jules Cesar.
L'identification au dieu grec
Ares
n'a pas, sauf dans la litterature et dans les arts, modifie de maniere consequente le type de Mars. Ainsi, l'intimite de Mars et de Venus ne prend de l'importance que sous les
Iulii
qui se presentent comme descendant de Venus
[
7
]
.
La plupart des legendes connues concernant le dieu Mars sont une adaptation romaine des aventures d'Ares.
Alcippe, la fille de Mars, aurait ete violentee par un des fils de
Neptune
. Mars la vengea en tuant l'auteur du crime. Neptune, desespere par la mort de son fils, fit comparaitre Mars pour qu'il soit juge devant les douze grands Dieux de l'Olympe. Junon assigna
Mercure
pour qu'il defende la cause de son fils. Il le defendit si bien que celui-la fut absous. Le jugement eut lieu sur une colline d'Athenes appelee depuis
Areopage
ou sur la
colline de Quirinus
, ou s'etablit le fameux tribunal athenien.
Ascalaphus
, fils de Mars, qui commandait les Beotiens au siege de
Troie
, ayant ete tue, Mars courut le venger lui-meme, malgre Jupiter, qui avait defendu aux dieux de prendre parti pour ou contre les Troyens. Le roi du ciel eut un exces de colere mais Minerve apaisa sa fureur en promettant de soutenir les Grecs. En effet, elle incita Diomede a se battre contre Mars, qui fut blesse au flanc par la lance de ce heros. C'est
Minerve
qui avait dirige le coup. Mars, en retirant l'arme de sa blessure, jeta un cri epouvantable, et aussitot remonta a l'
Olympe
au milieu d'un tourbillon de poussiere. Jupiter le reprimanda severement, mais fit ordonner au medecin des Dieux de guerir son fils.
Pean
mit sur sa blessure un baume qui le guerit sans peine, car, dans un Dieu, il n'y a rien qui soit mortel.
Ovide
, a la suite d'
Homere
, a raconte les amours de Mars et Venus. Mars se mefiait de
Phebus
, qui etait le gentil rival aupres de la belle deesse, et avait place en sentinelle
Alectryon
, son favori ; mais, celui-ci s'etant endormi, Phebus apercut les coupables et courut prevenir
Vulcain
. L'epoux outrage les enveloppa dans un reseau (des filets ou des rets en quelque sorte) aussi solide qu'invisible, et rendit tous les Dieux temoins de leur crime et de leur confusion. Mars punit son favori en le metamorphosant en coq ; depuis cette epoque, cet oiseau tache de reparer sa faute en annoncant, par son chant, le ≪ lever de l'astre du jour ≫. Vulcain, a la priere de Neptune et sous sa caution, defit les merveilleux liens. Les captifs, mis en liberte, s'envolerent aussitot, l'un dans la
Thrace
, son pays natal, l'autre a
Paphos
dans sa retraite preferee.
Il y avait a Rome une fontaine veneree et specialement consacree a Mars.
Neron
s'y baigna. Ce mepris des croyances populaires ne fit qu'augmenter l'aversion qu'on eprouvait pour ce tyran. A dater de ce jour, sa sante etant devenue languissante, le peuple ne douta point que, par son sacrilege, il s'etait attire la vengeance des dieux.
Le nom du
Champ de Mars
romain a donne son nom a celui que l'on trouve a
Paris
. L'actuelle
Corseul
dans les
Cotes-d'Armor
est generalement identifiee a
Fanum Martis
(≪ le temple de Mars ≫) a
l'epoque romaine
.
Le
mardi
est le jour dedie au dieu Mars (du latin
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- Mars
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Mars et Mercure : nouvelles recherches sur l'interpretation gauloise des divinites romaines
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