한국   대만   중국   일본 
Marche (economie) ? Wikipedia Aller au contenu

Marche (economie)

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Un marche est l' institution sociale abstraite ou se rencontrent l' offre et la demande de biens ou de services . Le marche est ainsi le lieu, physique ou virtuel, ou les echanges commerciaux ont lieu.

Etal du marche de Notre-Dame d'Afrique , a Santa Cruz de Tenerife ( iles Canaries , Espagne ).

Definition [ modifier | modifier le code ]

Origines [ modifier | modifier le code ]

Dans son acception la plus ancienne, un marche est une institution qui accueille un commerce localise precisement dans l'espace et le temps mais de dimension variable, par exemple les marches traditionnels , les marches aux puces et Lloyd's of London . Cette institution est dite aussi ≪ place de marche ≫ (d'ou la notion d'emplacement) meme si les parties contractantes ne sont pas physiquement reunies au meme endroit. Sous l'effet de la transformation numerique , les places de marche incluent desormais aussi certaines formes de commerce en ligne , c'est-a-dire les places de marche dematerialisees ou plateformes de commerce electronique, comme une multitude de places de marche accessibles par l'internet . Etant donne ces formes dematerialisees, cette acception du marche est maintenant mieux caracterisee par l'existence d'une autorite organisatrice dediee, generalement dotee de la personnalite juridique , plutot que par l'emplacement geographique comme autrefois.

Institution sociale [ modifier | modifier le code ]

Le marche est une institution sociale, qui assure la possibilite d'une rencontre entre des offreurs (qui detiennent un bien ou un service) et des demandeurs (qui souhaitent acheter un bien ou un service). A ce titre, le marche est la condition de la possibilite du commerce [ 1 ] . Paul Samuelson et William D. Nordhaus definissent le marche comme ≪ un mecanisme par lequel des acheteurs et des vendeurs interagissent pour determiner le prix et la quantite d'un bien ou d'un service ≫ [ 2 ] .

En tant qu'institution sociale, le marche peut aussi se definir fonctionnellement et minimalement comme un processus de coordination entre plusieurs fournisseurs / vendeurs et plusieurs clients / acheteurs . Ces derniers sont mutuellement independants. La rencontre aboutit a et inclut l' echange volontaire de biens ou services substituables , sous la forme de transactions , sans limites particulieres d'espace ni de temps [ 3 ] .

Le marche est une abstraction. Il ne s'agit pas necessairement d'un marche physique, avec des etals. Le concept permet de resumer la rencontre entre des offreurs et des demandeurs aboutissant a des achats. Pour Roger Guesnerie [ 4 ] , le terme generique de marche est une abstraction qui recouvre des ≪ abstractions intermediaires qu'on appelle les marches ≫ . Il existe des marches de biens et services , marches financiers , marches monetaires , marches du travail , et meme ? a la suite du protocole de Ky?to  ? un marche du ≪ droit de polluer ≫ qui se developpe dans le cadre de la bourse du carbone .

Ainsi, Augustin Cournot ecrit ≪ on sait que les economistes entendent par marche, non pas un lieu determine ou se consomment les achats et les ventes, mais tout un territoire dont les parties sont unies par des rapports de libre commerce, en sorte que les prix s'y nivellent avec facilite et promptitude ≫ [ 5 ] .

Constitution [ modifier | modifier le code ]

Pour Philippe Aurier [ 6 ] (1990), qui s'interesse dans le cadre de sa these a l' analyse de la structure des marches dans le contexte de la concurrence entre marques, ≪ un marche est constitue par un ensemble de produits ou de marques entretenant une forme particuliere de relation ; Pour definir un marche, il est donc necessaire :
- de definir la nature de la relation: pour l'etude de la "realite du consommateur", cette relation s'analyse en termes de substituabilite. Pour l'etude de la "realite de marche", cette relation s'analyse en termes de concurrence et d'influence respective des actions marketing des marques les unes sur les autres.
- de definir l'objet de la relation, ce qui revient a preciser le degre de generalite du marche defini. L'objet de la relation peut etre la satisfaction d'un besoin du consommateur, deux marques sont substituables parce qu'elles se proposent de satisfaire le meme besoin du consommateur. L'objet de la relation peut etre defini en termes de puissance et de "relations conflictuelles entre marques" (correspondant a une volonte de prise de part de marche), il s'agit alors de concurrence (voir tableau suivant) ≫
[ 7 ] .

Polysemique [ modifier | modifier le code ]

Dans une acception qui correspond a une categorie de commerce plus diffuse dans l'espace et le temps, un marche designe aussi un segment commercial correspondant a des categories particulieres de biens ou services, d'acheteurs, d'aire geographique, ou de forme institutionnelle, par exemple le ≪ marche des deux-roues  ≫, le ≪ marche de l'argent ≫, le ≪marche de la menagere de moins de cinquante ans  ≫, le ≪ marche italien  ≫, les ≪  marches internationaux  ≫. Cette acception du marche est purement analytique et ne s'accompagne pas d'une autorite organisatrice dediee. Le ≪ marche ≫ designe alors les echanges commerciaux de facon generique , sans limites d'espace, de temps, de categories d'objets ou d'acteurs, ni de forme institutionnelle, par exemple dans l' economie de marche . Par metaphore , un marche peut aussi designer une categorie d'echanges sociaux non commerciaux, comme le ≪ marche des idees ≫.

Par metonymie , un marche peut aussi designer la demande individuelle qui donne lieu a une transaction ou bien la transaction elle-meme, comme dans l'expression ≪  faire un marche  ≫. Cette acception peut etre technique dans le cadre d'un appel d'offres lance a un ensemble de vendeurs, comme un marche public dans le cas ou l'acheteur serait une administration publique .

Outre d'eventuelles autorites organisatrices, la plupart des marches modernes sont formellement gouvernes par de multiples regimes juridiques et autorites de tutelle , plus ou moins specialises par segment commercial, par exemple la Repression des fraudes en France , les autorites de la concurrence , les SAFER pour le marche foncier rural en France, etc. Le commerce peut etre regi en plus par des traites , des organismes et des associations internationaux ou des organisations supranationales .

Conditions [ modifier | modifier le code ]

Deux conditions importantes au bon fonctionnement d'un marche sont la liberte commerciale et la participation de plusieurs vendeurs et plusieurs acheteurs :

Histoire du marche [ modifier | modifier le code ]

Societes primitives [ modifier | modifier le code ]

Dans les societes primitives les biens etaient mis en commun puis redistribues. Les echanges de biens et de services se faisaient egalement dans le cadre d'alliances durables ou combines a des liens sociaux ou couples a une certaine reciprocite [ 8 ] .

L'activite marchande s'est developpee il y a plus de mille ans entre les cites mesopotamiennes. Elle etait administree par les pouvoirs en place qui remuneraient les commercants. Le commerce proprement dit est ne mille ans plus tard a partir des cites pheniciennes [ 9 ] .

Marches locaux medievaux [ modifier | modifier le code ]

Les marches locaux ont ete crees au Moyen Age par les princes [ 10 ] . Ils ont frequemment ete mis en place par la violence pour permettre aux seigneurs de convertir en especes les prelevements en nature effectues sur les paysans. Le seigneur determinait les lieux du marche, les dates ou il avait lieu, voire les prix. Ces marches etaient reglementes dans l'interet du seigneur et des populations [ 11 ] . Ils servaient a subvenir aux besoins de la localite et a fournir des produits de la campagne et des ustensiles de la vie de tous les jours. Cet echange marchand etait d'ordinaire un metier secondaire pour les paysans ou les personnes occupees a une industrie domestique [ 12 ] .

Le commerce proprement dit s'est developpe lors du Moyen Age a partir du commerce exterieur [ 13 ] . Ce commerce avait lieu dans les foires et les ports. Il etait sans influence sur les marches locaux et sur l'organisation interieure de l'economie [ 14 ] . Avant le Moyen Age, ≪ le commerce exterieur (relevait) plus de l'aventure, de l'exploration, de la chasse, de la piraterie et de la guerre que du troc ≫ [ 15 ] .

Marche et modernite [ modifier | modifier le code ]

Max Weber considere que le marche releve de la modernite, et insiste sur la rationalite introduite par le marche dans la societe moderne, qu'il oppose a la rationalite plus partielle des communautes anciennes : ≪ La sociation par l'echange sur le marche en tant qu'archetype de toute activite sociale rationnelle, s'oppose maintenant a toutes formes de communaute dont nous avions parle jusqu'a present, lesquelles n'impliquent qu'une rationalisation partielle de leur activite communautaire ≫ [ 16 ] .

Fonctionnement du marche [ modifier | modifier le code ]

Mecanisme d'ajustement [ modifier | modifier le code ]

L'economie a etudie les mecanismes d'ajustement qui president les marches. Le marche etablit l'equilibre entre l'offre et la demande par l'intermediaire des prix. Cet equilibre est obtenu grace aux retroactions negatives. Si les prix montent, la demande diminue. S'ils baissent, elle augmente.

Leon Walras introduit la notion du commissaire-priseur en notant ≪ les marches les mieux organises sous le rapport de la concurrence sont ceux ou les ventes et les achats se font a la criee, par l'intermediaire d'agents tels qu'agents de change, courtiers de commerce, crieurs, qui les centralisent, de telle sorte qu'aucun echange n'ait lieu sans que les conditions en soient annoncees et connues et sans que les vendeurs puissent aller au rabais et les acheteurs a l'enchere ≫ [ 17 ] .

Pour Alfred Marshall , l'ajustement sur le marche se fait avant tout par la quantite alors que pour Leon Walras, l'ajustement se fait par les prix [ 18 ] .

Chez Adam Smith au contraire les prix ne sont pas donnes avant l'echange mais en resultent ≪ l'interet individuel ne resorbe et ne regle les ecarts des prix de marche que dans la mesure ou un premier ecart le constitue comme reagissant plutot qu'agissant ≫ [ 19 ] .

Institutions du marche [ modifier | modifier le code ]

Pour Roger Guesnerie [ 20 ] pour qu'il y ait marche, au moins deux institutions sont necessaires. Selon Xavier de la Vega et les regulationnistes les institutions sont l'ensemble des regles formelles (lois, constitutions, reglements) et informelles (conventions, routines, normes sociales) qui encadrent les interactions [ 21 ] . Ces regles sont :

  • Des regles de droit necessaires pour garantir les echanges . Hernando de Soto dans Le Mystere du capital insiste sur l'importance d'un systeme de droits de propriete clairement garanti par l' Etat . Selon lui, la generalisation et la standardisation des titres de propriete permet une plus grande confiance dans les relations entre acteurs economiques (et donc un marche plus fluide) qui entraine la creation d'un systeme complexe de mutualisation du risque (et donc un marche plus souple, moins soumis aux a-coups) pour in fine aboutir a une economie plus prospere.
  • La monnaie

Les regulationnistes font remarquer que, vu l'asymetrie d'information entre acheteurs et vendeurs, des dispositifs institutionnels sont necessaires pour fixer un prix. Par exemple : lois, agences de notation, lieux d'echange, marches au cadran, cotations electroniques, reputation. Au Moyen Age, les artisans se regroupaient dans des guildes afin de garantir la qualite des produits qu'ils offrent. De meme, l'agregation des offres et des demandes n'est pas spontanee. Au Moyen Age, les lieux, les dates des marches et les conditions de transparence etaient fixees par les seigneurs. Pour les regulationnistes, le marche est une construction sociale et non le resultat d'un etat de nature spontanement engendre [ 22 ] .

Coordination de marche [ modifier | modifier le code ]

Depuis les travaux de Ronald Coase et de leur approfondissement par Oliver Williamson , les economistes distinguent deux modes de coordination des activites economiques : un mode decentralise, ou les individus sont libres : le marche ; un mode centralise ou les etres humains sont soumis a une hierarchie : la firme.

Le marche engendre des couts de transaction (recherche d'information, incertitude, opportunisme des agents, etc.) et la firme des couts d'organisation (appareil bureaucratique, difficulte de gerer des ensembles complexes, etc.). Si les couts de transaction sont inferieurs aux couts d'organisation, il est interessant de recourir au marche et pour les entreprises d'eventuellement adopter une strategie d'externalisation . Dans le cas contraire, il est interessant de recourir a la firme et eventuellement pour les societes d'adopter une strategie d' integration verticale ou d' integration horizontale .

Marche et societe [ modifier | modifier le code ]

Construction sociale du marche [ modifier | modifier le code ]

Les travaux de sociologie economique sur les marches montrent que les marches sont des constructions sociales . Par exemple, l'etude de Marie-France Garia-Parpet sur le marche aux fraises en Sologne montre que le marche n'est pas ≪ naturel ≫ mais socialement construit et met en avant le role des economistes eux-memes dans la construction de ce marche parfait [ 23 ] , [ 24 ] .

Societe de marche [ modifier | modifier le code ]

Karl Polanyi , dans son ouvrage La Grande Transformation , distingue la societe de marche de l' economie de marche . L'economie de marche se forme lorsque des biens strategiques qui n'avaient pas vocation a etre des marchandises sont traites comme telles. Il s'agit du travail, de la terre et de la monnaie. Ces biens n'avaient pas pour objet d'etre vendus. Ce n'etaient pas des marchandises. L'economie de marche devient une societe de marche lorsque le marche impose ses lois aux institutions et a la societe. Polanyi parle alors d'une societe encastree dans son economie alors que l'economie devrait etre encastree dans la societe [ 25 ] .

Marche et Etat [ modifier | modifier le code ]

La relation entre l'Etat et le marche, et la frontiere entre l'activite des deux, est l'une des grandes questions de l'economie contemporaine [ 26 ] . Certains auteurs insistent sur le role de l'Etat, tandis que d'autres voient le marche comme une alternative plus ou moins partielle a l'Etat. Charles Lindhom , dans The Market system , remarque que ≪ si le systeme de marche est une danse, c'est l'Etat qui fournit la piste et l'orchestre ≫  : la puissance publique fournit les bases sur lesquelles le marche peut se deployer [ 27 ] .

Samuelson et Nordhaus ecrivent que ≪ l'essentiel de notre vie economique se deroule sans intervention de l'Etat ; c'est la vraie merveille de notre societe ≫ [ 28 ] . Toutefois des defaillances du marche liees aux externalites aux monopoles , etc. peuvent justifier une intervention publique.

Marche et societe [ modifier | modifier le code ]

Marche dans une perspective sociale [ modifier | modifier le code ]

Le marche n'est pas independant de la societe. Le laissez faire n'a rien de naturel. Les marches ne sont pas auto-institues [ 29 ] . Les marches libres n'auraient pas existe si on avait laisse les choses a elle-meme [ 30 ] . La societe delimite la place du marche. Des choix existent malgre la pretention de certains a imposer un modele comme seul possible et seul efficace [ 31 ] . Le marche comme mecanisme est utilise plus ou moins intensivement dans une societe donnee [ 32 ] . Karl Polanyi estime qu'il y aurait a ce niveau un terrain de recherche que les sciences sociales devraient approfondir. Il faudrait pour cela coupler l'histoire economique et l'anthropologie sociale [ 33 ] . Il souligne que la fin de la societe de marche ne signifie pas du tout l'absence de marche. Le marche cesserait seulement d'etre un organe d'autoregulation economique [ 34 ] .

Marche et systeme politique [ modifier | modifier le code ]

≪ le systeme politique qui permet a chacun de participer a la vie publique, qui reconnait chaque individualite et qui a finalement pour but d'aider chaque individu a etre acteur de sa vie ≫ [ 1 ] . En effet, selon cet auteur, le marche suppose l'egalite des individus et s'oppose aux societes aristocratiques ou l'essentiel est le statut des personnes. Par ailleurs, le marche est un ≪ ferment de liberation ≫ comme le montre, pour Laurence Fontaine, le cas des femmes commercantes de Nouakchott [ 1 ] . Enfin, le marche tend a pousser les individus a developper leur savoir et savoir-faire, leur capabilite pour reprendre un terme d' Amartya Sen [ 35 ] . Toutefois, le marche peut etre aussi un lieu de tricherie et de violences, l'important alors c'est le systeme de lois qui les encadre [ 36 ] .

Selon Aglietta et Reberioux [ 37 ] le marche s'accommode de n'importe quel regime politique. Les decouvertes les plus recentes concernant les dates de naissance du marche etablissent que le marche n'est pas la matrice de la democratie [ 38 ] .

Polanyi estime que le fascisme est la consequence directe des dysfonctionnements d'une societe de marche [ 39 ] .

Marche et ethique [ modifier | modifier le code ]

Suspension de la norme ethique [ modifier | modifier le code ]

Le marche libre n'est lie a aucune norme ethique [ 40 ] . Il se justifie par son efficacite. A ce titre Hayek estime que le marche n'a pas a faire l'objet d'un jugement de justice [ 41 ] .

Appauvrissement des relations sociales [ modifier | modifier le code ]

Pour Jean Gadrey , le marche libre conduit a un appauvrissement des relations sociales d'entraide et de proximite [ 42 ] . Ce que confirme Polanyi en citant un anthropologue specialiste d'une tribu africaine : ≪ [dans cette tribu] la misere est impossible. Il n'est pas question que quelqu'un, s'il a besoin d'etre aide, ne le soit pas ≫ . Sous le regime du marche les gens peuvent mourir de faim [ 43 ] . Jean Gadrey estime que les regles du jeu de l'economie marchande doivent etre etablies politiquement en prenant en compte le contenu social [ 44 ] .

Pour Boltanski et Thevenot cites par Olivier Favereau [ 45 ] , le marche devrait s'inspirer de criteres de justice plutot que se contenter d'etre un mode de coordination.

Repugnance de marche [ modifier | modifier le code ]

L'economiste Alvin Roth a theorise la notion de repugnance pour designer la reticence des agents economiques vis-a-vis de l'instauration de certains marches comme le marche d' organes [ 46 ] , [ 47 ] .

Critiques et limites [ modifier | modifier le code ]

Defaillances de marche [ modifier | modifier le code ]

Une defaillance de marche est une situation de dysfonctionnement du marche. Les caracteristiques du marche optimal ne sont pas remplies, ce qui l'empeche de fonctionner. Certaines defaillances sont dues a la nature du marche elle-meme, et necessite alors l'intervention de la puissance publique [ 48 ] .

Bulles speculatives et mimetisme sur les marches [ modifier | modifier le code ]

Certains auteurs soulignent que les acteurs sur les marches ont tendance a l'imitation et au mimetisme ce qui peut provoquer des bulles speculatives [ 49 ] . John Maynard Keynes compare ainsi, dans la Theorie generale de l'emploi, de l'interet et de la monnaie (1936), les marches a des concours de beaute , quoique la comparaison vaille surtout pour les marches boursiers [ 50 ] .

Andre Orlean releve que, sur un marche, les retroactions peuvent etre positives, notamment en cas de mimetisme [ 51 ] . La montee des prix de l'immobilier [ 52 ] ou d'actions en Bourse [ 53 ] accroit les achats des operateurs qui achetent pour revendre a plus ou moins court terme et tirer profit de cette hausse. Le marche est alors destabilisateur.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a b et c Fontaine, p.  84
  2. Samuelson et Nordhaus, 16 e  edition, 1998, 2000, p.  27
  3. F. A. von Hayek , ≪  Economics and Knowledge  ≫, Economica , vol.  4, n o  13,‎ , p.  33?54 ( ISSN   0013-0427 , DOI   10.2307/2548786 , lire en ligne , consulte le )
  4. Guesnerie, 2006, p.  23
  5. Augustin Cournot, Recherches sur les principes mathematiques de la theorie des richesses , chap. IV, V cite dans Alfred Marshall , 1906, Principes d'economie politique , Librairie de Droit et de Jurisprudence et Gordon&Beach, 1971, p.  105
  6. ≪  Philippe AURIER  ≫, sur iae.umontpellier.fr (consulte le )
  7. Philippe Aurier. Analyse de la structure des marches et etude du concept de concurrence entre les marques : une application sur donnees de panel . Gestion et management. HEC PARIS, 1990. Francais. NNT : 1990EHEC0010 . pastel-00994956
  8. Polanyi, pp.  355-356
  9. Alternatives economiques. Hors-serie, n° 77 , p.  12.
  10. Alternatives economiques. Hors-serie, n° 77 , p.  26.
  11. Colloque, pp.  32, 35 et 36
  12. Polanyi, p.  360
  13. Polanyi, p.  359
  14. Polanyi, p.  93
  15. Polanyi, p.  91
  16. Max Weber, economie et societe 2, p.  410
  17. Walras, p.  44
  18. ≪ Le modele de Walras sera un modele d'ajustement par le prix ; le modele de Marshall un modele d'ajustement par la quantite ≫ , Jessua, 1991, pp.  337-338
  19. Mathiot, 1990, p.  116
  20. Guesnerie, 2006, pp.  23-24
  21. ≪ L'economie des institutions ≫, in Sciences Humaines , n o  1642, octobre 2005
  22. Boyer 2004, pp.  16-18
  23. Philippe Steiner , ≪  Le marche selon la sociologie economique  ≫, Revue europeenne des sciences sociales , vol.  XLIII, n o  132,‎ ( DOI   10.4000/ress.326 , lire en ligne )
  24. Marie-France Garcia , ≪  La construction sociale d'un marche parfait : Le marche au cadran de Fontaines-en-Sologne  ≫, Actes de la recherche en sciences sociales , vol.  65, n o  1,‎ , p.  2-13
  25. Revue du MAUSS, n° 29 , p.  12, 69, 187.
  26. Jean-Claude Prager et Francois Villeroy de Galhau , Dix-huit lecons sur la politique economique: a la recherche de la regulation , Seuil, ( ISBN   978-2-02-057072-5 , lire en ligne )
  27. (en) Charles Lindblom, The Market System , 2001
  28. Samuelson et Nordhaus, 2000, p.  26
  29. Theorie de la regulation, p.  534
  30. Polanyi, p.  189
  31. Gadrey, p.  38
  32. Colloque, p.  111
  33. Polanyi, p.  73
  34. Polanyi, p.  324
  35. Fontaine, p.  88
  36. Fontaine, p.  89
  37. Aglietta et Reberioux reproduit dans les Bonnes Feuilles de la revue Partage de novembre 2004, p.  23
  38. Revue du MAUSS, n° 29 , p.  89.
  39. Polanyi, pp.  302, 305 et 308
  40. Max Weber, economie et societe 2, p.  412
  41. L'activite marchande sans le marche, p.  122
  42. Gadrey, p.  52
  43. Polanyi, p.  220, citant L.P. Mair, An African People in the Twentieth Century, 1934 et p.  216
  44. Gadrey, p.  47
  45. L'activite marchande sans le marche, p.  120
  46. Nicolas Brisset , ≪  Un marche sans marchandise ? Repugnance et matching market  ≫, Revue d'economie politique , vol.  126, n o  2,‎ ( DOI   10.3917/redp.262.0317 )
  47. (en) Alvin E. Roth , ≪  Repugnance as a Constraint on Markets  ≫, The Journal of Economic Perspectives , vol.  21, n o  3,‎ , p.  37-58 ( DOI   10.1257/jep.21.3.37 )
  48. James R. Otteson , Seven deadly economic sins : obstacles to prosperity and happiness every citizen should know , ( ISBN   978-1-108-91530-4 , 1-108-91530-2 et 978-1-108-91099-6 , OCLC   1182019808 , lire en ligne )
  49. Voir Dupuy, 1997, pp.  266-276
  50. Gregory N. Mankiw , Macroeconomie , De Boeck Superieur, ( ISBN   978-2-8073-0147-4 , lire en ligne )
  51. Orlean, 2011, p.  84
  52. Orlean,2009, pp.  19-20
  53. Orlean, 2011, p.  267

Annexes [ modifier | modifier le code ]

Sur les autres projets Wikimedia :

Il existe une categorie consacree a ce sujet : Marche (economie) .

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilise comme source pour la redaction de cet article.

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]