Naissance
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Deces
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Nom de naissance
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Jules Oury
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Pseudonyme
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Marcel Lenoir
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Nationalite
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Activites
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Autres activites
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Formation
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Maitre
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Mouvement
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Influence par
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Archives conservees par
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Marcel-Lenoir
, pseudonyme de
Jules Oury
, ne le
a
Montauban
et mort le
a
Montricoux
, est un
peintre
,
fresquiste
,
bijoutier
,
enlumineur
,
graveur
et
dessinateur
francais
.
Onyx vert
(1897), lithographie.
La Folie mystique
(1904),
Montricoux
,
musee Marcel-Lenoir
.
Ne dans une famille d'orfevre, Marcel-Lenoir se rend a
Paris
en 1889. Il y frequente l'
Ecole des arts decoratifs
, et les cours du fresquiste
Paul Baudouin
a l'
Ecole nationale superieure des beaux-arts
, puis decouvre les artistes du
Moyen Age
francais et italiens au
musee de Cluny
puis au
musee du Louvre
. Passionne par le
symbolisme
, il frequentera le poete
Paul Fort
et les milieux
Rose-Croix
, il decouvre dans le meme temps les œuvres du Suisse
Arnold Bocklin
, de l'Anglais
Edward Burne-Jones
et de
Pierre Puvis de Chavannes
.
Il abandonne le symbolisme vers 1902-1903 pour une inspiration plus proche de la nature : la matiere de ses œuvres devient plus empatee, les teintes plus vives, la perspective se deforme progressivement, la couleur est posee en a-plat avec un effet d'etagement vertical de la composition, audaces formelles imaginees par les
Nabis
vingt ans auparavant. Puissant coloriste dont les effets de matiere evoquent les
fauves
, notamment d'Europe centrale. En recherche perpetuelle de nouvelles solutions stylistiques, son œuvre est une recherche d'un age d'or qui ne cesse de parcourir la peinture francaise depuis la fin du
XIX
e
siecle.
Ayant atteint la notoriete de son vivant, il fait figure aujourd'hui de ces artistes delaisses, il est vrai que son attitude intransigeante et meme provocante jusqu'a l'exces ne favorisera pas sa diffusion. Pratiquant dans sa vie personnelle l'austerite materielle voire l'indigence avec sincerite, il ne cessa de railler les critiques et les institutions officielles
[
3
]
.
Personnage excentrique promenant a
Montparnasse
une silhouette de
Christ
pour cabaret artistique, il fut d'une ambition au-dessus de ses forces et hante de grandeur inaccessible
[
4
]
.
En 1908, parait aux presses de l'
abbaye de Creteil
, un ouvrage intitule
Raison ou deraison du peintre Marcel-Lenoir
; nul doute qu'il frequenta ce
phalanstere
artistique. En 1913, il s'installe a
Bruniquel
, louant une grange, monte une equipe de six macons pour travailler a ses fresques de grandes dimensions. Il y realise 27 fresques durant l'annee 1916. Il change de technique et la composition de son mortier ce qui donnera a son travail une grande douceur dans les tons.
En 1919-1920, Marcel-Lenoir fonde l'Institut d'esthetique contemporaine dans son atelier du 115,
rue Notre-Dame-des-Champs
a Paris et y realise l'annee suivante une exposition-manifeste, publiant un catalogue montrant en couverture son portrait par
Chana Orloff
. Il transfere cet atelier au
n
o
86 de la meme rue en 1928, juste a cote de celui de
Fernand Leger
. Il y enseigne l'art de la fresque et confie celui de la gravure a
Paul Bornet
. De nombreux createurs y recevront un enseignement de qualite, tels
Pierre Claude Dubois
,
Jean Charlot
qui exportera son savoir de fresquiste au Mexique, du yougoslave
Lazar Li?enoski
(en)
, des croates
Jozo Kljakovi?
(en)
et
Ivo Resek
, du bresilien
Antonio Goncalves Gomide
[
5
]
.
Il recoit, en 1920, la commande du
Couronnement de la Vierge
(1923) pour l'
Institut catholique de Toulouse
, sur laquelle il travaille avec ses eleves. Il y incorpore une serie de portraits des notables de la ville, ainsi que son propre portrait et ceux de sa femme et de son fils.
M
gr
Germain Breton
y est represente en pretre, en tete de la procession. D'autres personnalites de Toulouse ou de ses connaissances comme
Camille Soula
, le comte
Henri Begouen
,
Henri de Lingua de Saint-Blanquat
ou
Jacques Adrien Crouzel
, y figurent.
Il meurt le
a
Montricoux
(
Tarn-et-Garonne
) et est inhume dans le cimetiere de
Pechcausen
. Il etait marie et pere de famille
[
6
]
.
Le
musee Marcel-Lenoir
du
chateau de Montricoux
a Montricoux conserve un important fonds de son œuvre.
Le Triomphe de la Vierge couronnee par Dieu le Pere, presentant au monde son fils crucifie
(1923), fresque,
Institut catholique de Toulouse
.
Nature morte a la vache qui rit
(1924-1931),
Lons-le-Saunier
, La Maison de
La vache qui rit
.
- Lons-le-Saunier
, La Maison de
La vache qui rit
:
Nature morte a la Vache qui rit
.
- Montricoux
:
- musee Marcel-Lenoir
[
7
]
:
- A la Gloire de Dieu
, vers 1928, aquarelle et gouache sur panneau de bois ;
- Vierge au voile bleu
, vers 1917, fresque ;
- Jeune femme aux anglaises
, 1921, fresque ;
- Joie de vivre
, vers 1920-1921, fresque ;
- Les Heureux
, vers 1920, fresque ;
- Couronnement du Christ
, huile sur toile ;
- Paysage de Saint-Antonin
, huile sur toile ;
- Le Printemps
, huile sur toile ;
- Les Funerailles blanches
, huile sur toile ;
- Nature morte aux saumons et aux tomates
, huile sur toile ;
- Vierge a la pomme
, huile sur toile ;
- Autoportrait
, fusain ;
- Jeune fille au chapeau de paille
;
- L’Echarpe blanche
;
- Arnould
, 1896, lithographie ;
- Invocation a la Madone a l'Onyx
, 1897, lithographie ;
- Le Monstre
, vers 1900, lithographie ;
- La Pensee
, 1901, affiche ;
- eglise Saint-Pierre :
L'Annonciation
, 1920, fresque.
- Paris
:
- Toulouse
,
Institut catholique
:
Le Triomphe de la Vierge couronnee par Dieu le Pere, presentant au monde son fils crucifie
, 1923, fresque, avec la collaboration de Licenoski-Lasar pour les cartons et d'Antonio Gomide, Pierre Claude Dubois, Louis Bouquet et Maurice Albe pour la fresque
[
8
]
.
- 1917 :
exposition d'art francais
a Barcelone,
Visage du Christ
.
- 1917 : Paris,
galerie Goupil
,
n
o
15
rue de la Ville-l'Eveque
,
Femme au Ruban rouge
;
La Vierge a l'Enfant
;
Vierge assise
;
L'Enfant a l'aureole
.
- 1919 : Paris, galerie d'art des Editions Gres et
C
ie
,
Vierge assise
;
L'Enfant a l'aureole
;
La Japonaise
.
- 1920 : Paris, galerie Adolphe Le Goupy,
n
o
15
boulevard de la Madeleine
,
L'Annonciation
.
- 1920 : Paris,
La Sorbonne
,
L'Annonciation
, fresque presentee par une conference de
Guy-Felix Fontenaille
.
- 1921 : Paris, exposition de fresques a l'atelier du
n
o
115
rue Notre-Dame-des-Champs
,
Femme au corsage rouge
;
Femme a l'echarpe bleue
;
Portrait de l'auteur
;
Pastorale
;
La Petite Source
;
La Flagellation
;
Tete de femme
;
Femme a la corbeille
;
Femme au bras leve
;
Femmes aux bras leves
;
Femme aux yeux mi-clos
;
Femme aux anglaises
;
Candeur
;
Tete de Vierge
;
Jesus au jardin des oliviers
;
La Joie de vivre
;
Les Fruits
;
Sanguine
;
La jolie maison
;
Ails et noix
.
- 2006 : Paris, galerie Antoine Laurentin.
- Marcel-Lenoir,
Raison ou deraison du peintre Marcel-Lenoir
, Paris,
Editions de L'Abbaye
, 1908.
- ≪ Marcel-Lenoir, peintre fresquiste, ses ecrits ≫, dans
Les cahiers de la Douce France
publie par
Emmanuel de Thubert
, 1928
- Chana Orloff
,
Portrait de Marcel-Lenoir
, 1920, bois grave
[
5
]
.
- Marcel-Lenoir,
Autoportrait
, 1921, fusain
[
7
]
.
- Francois Antoine Vizzavona
Portrait de Marcel-Lenoir
, vers 1922, photographie
[
ref.
souhaitee]
.
- |
Marc Vaux
,
Portrait de Marcel-Lenoir
, vers 1922, photographie
[
ref.
souhaitee]
.
- Licenoski-Lasar
,
Portrait de Marcel-Lenoir
, 1928, huile sur toile
[
ref.
souhaitee]
.
- ↑
≪
https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis
≫, sous le nom MARCEL-LENOIR
(consulte le
)
- ↑
≪
https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis
≫, sous le nom MARCEL-LENOIR Jules OURY, dit
(consulte le
)
- ↑
Catalogue de l'exposition a la galerie Antoine Laurentin en 2006.
- ↑
Andre Salmon,
Montparnasse, memoires
, Arcadia Editions
(
ISBN
2-913019-19-6
)
.
- ↑
a
et
b
Marie-Ange Namy, ≪ Marcel-Lenoir et la fresque ≫, In :
In Situ. Revue des patrimoines
, 22, 2013, ≪ La peinture murale : heritage et renouveau ≫ (
en ligne
).
- ↑
L'Independant, hebdomadaire du Tarn-et-Garonne
,
.
- ↑
a
et
b
Site du musee Marcel-Lenoir
- ↑
≪
Le Triomphe de la Vierge couronnee par Dieu le Pere, presentant au monde son fils crucifie
≫
, notice sur le site de l'Institut catholique de Toulouse.
- ↑
Pierre Sanchez,
Petit dictionnaire du Salon d'Automne
, Dijon, L'Echelle de Jacob, 2006,
p.
848.
- ↑
Il participe a la fresque de l'Institut catholique de Toulouse, puis en 1928, au projet de
A la Gloire de Dieu
.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Dictionnaire Benezit
.
- Emile Boissier,
L'enlumineurMarcel-Lenoir, l'homme et l'œuvre
, Paris, Arnould, 1899.
- Marie-Ange Namy,
Couronnement de la Vierge Institut Catholique de Toulouse
, Toulouse, les editions du Musee Marcel-Lenoir, 2008.
- Marie-Ange Namy,
Marcel-Lenoir, le cantique des mains, un peintre de Montparnasse. Eglise Notre-Dame des Champs a Paris
, Toulouse, les editions du musee Marcel-Lenoir, 2010.
- Marie-Ange Namy, ≪ Le couronnement de la Vierge, Toulouse : Le paradis mystique de Marcel-Lenoir ≫, in
L'Auta
,
n
o
30, 2011,
p.
368-376
.
- Henri Ramey
, ≪ Apres la manifestation de Bruniquel en l'honneur du peintre Marcel-Lenoir ≫,
La Depeche du Midi
, 1949.
- Luce Rivet, ≪ A propos de Marcel-Lenoir ≫,
Bulletin du Musee Ingres
,
n
o
61-62, 1990,
p.
76-79
.
- Denis Lavalle et Jacques Thuillier, ≪ A propos de l'art mural en France ≫,
Revue de l'Art
, volume 108,
n
o
108, 1995,
p.
10.
- Camille Soula
, ≪ Le Couronnement de la Vierge de Marcel-Lenoir ≫,
La Renaissance des arts francais et des industries de luxe
,
n
o
8, 1923.