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La
maison-mere
, dans le langage usuel des
instituts de vie consacree
, est la maison ou fut fondee la premiere communaute religieuse d’un nouvel institut
[
1
]
.
C'est de la maison-mere que sont partis les groupes fondateurs d’autres couvents ou institutions apostoliques. Cela peut signifier egalement la maison ou reside habituellement le superieur general ou la superieure generale, avec son gouvernement et l’administration generale de la
congregation religieuse
; il est plus correct alors de parler de
maison generale
ou de
maison generalice
. Ainsi par exemple pour les congregations des
Sœurs de la Providence de Portieux
, la maison generale est a
Paris
, mais la maison-mere est a
Portieux
.
L’usage du terme, qui n’a pas de valeur
canonique
, est plus commun parmi les instituts feminins que masculins de vie religieuse. Il peut avoir de plus une connotation affective si la maison-mere fut celle ou vecut et mourut la fondatrice de l’institut. L’
ordre de Citeaux
, qui dans sa
Carta Caritatis
avait un systeme structure de filiation monastique, parle d’
≪ abbaye-mere ≫
et
≪ abbaye-fille ≫
; les differentes ≪ branches ≫ de l'ordre dependaient en outre chacune d'une
abbaye primaire
qui avait autorite sur l'ensemble de sa lignee.
Par extension, le mot est entre dans le vocabulaire des entreprises commerciales ayant leur quartier general et branches locales. On y parle communement de la
≪ maison-mere ≫
et ses succursales.