Versions successives
Representations notables
Personnages
- Duncan
,
roi d'Ecosse
(
mime
)
- Macbeth,
general de l’armee de Duncan
(
baryton
)
- Banquo,
general de l’armee de Duncan
(
basse
)
- Lady Macbeth,
epouse de Macbeth
(
soprano dramatique
)
- Suivante de Lady Macbeth (
mezzo-soprano
)
- Macduff,
noble ecossais seigneur de Fiff
(
tenor
)
- Malcolm,
fils de Duncan
(tenor)
- Fleance,
fils de Banquo
(mime)
- Un domestique de Macbeth (mime)
- Un medecin (basse)
- Un
sicaire
(basse)
- Sorcieres, messagers du roi, nobles et proscrits ecossais, assassins, soldats anglais, bardes, esprits de l'air, apparitions (
chœur
)
Airs
- Vieni t'affretta
- Lady Macbeth - Acte I, scene 5
- Or tutti, sorgete
- Lady Macbeth - Acte I, scene 7
- La luce langue
- Lady Macbeth - Acte II, scene 2
- O volutta del soglio
- Lady Macbeth - Acte II, scene 2
- Come dal ciel precipita
- Banquo - Acte II, scene 4
- Si colmi il calice di vino
- Lady Macbeth - Acte II, scene 5
- O lieto augurio
- Macbeth - Acte III, scene 2
- Fuggi regal fantasima
- Macbeth - Acte III, scene 2
- Ah, la paterna mano
- Macduff - Acte IV, scene 1
- Una macchia e qui tuttora !
- Lady Macbeth - Acte IV, scene 4
- Pieta, rispetto, amore
- Macbeth - Acte IV, scene 5
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Macbeth
est un
opera
en quatre actes de
Giuseppe Verdi
, sur un livret de
Francesco Maria Piave
et
Andrea Maffei
, d’apres la
tragedie
de
William Shakespeare
, represente pour la premiere fois au
Teatro della Pergola
a
Florence
, le
[
1
]
.
Sources :
Mille et un operas
[
2
]
Macbeth
avait ete commande pour le carnaval. Le theatre dut ouvrir ses portes bien plus tot que prevu et le public nombreux reserva un triomphe a cette œuvre.
Deux autres versions suivirent, une en francais a
Paris
le
[
1
]
et la version finale en italien a
Milan
le
.
L’opera fut repris au Theatre Lyrique de Paris en 1865 avec quelques modifications. Mais la majorite de la partition se trouvait deja dans la version italienne. Les deux adjonctions les plus importantes sont celles de l’air
La luce langue
au
II
e
acte et du
ballet
au
III
e
. Il n’etait pas possible en effet de faire representer un opera a Paris sans un ballet. Cette version etait naturellement en francais, mais le public fut a cette occasion nettement moins seduit que le public florentin de la premiere creation.
La version definitive de cette œuvre a ete interpretee a la Scala de Milan en 1874.
L’action se deroule au debut du
XI
e
siecle en
Ecosse
, principalement au chateau de
Macbeth
. Au debut de l'acte IV, la scene se situe sur la frontiere entre l'Ecosse et l'
Angleterre
.
Prelude (exposition des themes de l’introduction du
III
e
acte et de la grande scene de somnambulisme du
IV
e
).
Pendant un orage, dans un bois en Ecosse, des sorcieres se reunissent pour ourdir de sombres complots (
Che faceste ?
).
Elles entendent arriver
Macbeth
et
Banquo
, nobles ecossais qui combattent pour leur roi
Duncan
, et decident de s’en prendre a Macbeth. Elles lui annoncent qu’il deviendra duc de Cawdor, puis roi d’Ecosse, et que la descendance de Banquo regnera a son tour sur ce royaume.
Alors que lady Macbeth qui a recu une lettre de son mari lui annoncant cela (
nel di della vittoria
) s’en rejouit (
or tutti sorgete
), un messager arrive et lui annonce que le roi Duncan dormira dans son chateau. Elle convainc son mari de l’assassiner (
oh donna mia
) pour prendre sa place sur le trone, comme cela lui a ete predit.
Macbeth, apres nombre d’hesitations (
Mi si affaccia un pugnal !
), passe a l’acte, mais en nourrit aussitot de vifs remords. Sa femme tente de faire taire ce qu’elle considere comme de la lachete (
Fatal mia donna !
) au cours d’une sublime scene a deux.
Mais la cour se reveille et elle est horrifiee de ce qui s’est produit (
Schiudi, inferno
).
Macbeth est roi, mais il confie ses craintes a sa femme (
Perche mi sfuggi
) de devoir encore verser le sang, celui de Banquo, qui soupconne la verite, et de ses fils.
Lady Macbeth ne s’en horrifie pas et laisse eclater sa joie, une fois seule, d’etre enfin reine (
La luce langue
). Elle ne reculera devant aucun crime pour parvenir a ses fins.
Dans un bois, Banquo est avec son fils Fleance et lui confie ses craintes face a l’avenir (
Come dal ciel
). Un groupe d’assassins envoye par Macbeth se jette sur eux. Banquo meurt, mais son fils parvient a se sauver.
Une salle de banquet du palais de Macbeth. Une reception est donnee et les convives sont joyeux. Lady Macbeth met tout le monde de bonne humeur (
Si colmi il calice
), jusqu’a ce que son mari, assailli par ses remords, voit apparaitre a lui le spectre de Banquo (
Di voi chi cio fece ?
). Il devient comme fou et surprend l’assemblee. Lorsque cela lui arrive une seconde fois (
Va, spirto d'abisso !...
), les invites se posent des questions et deviennent soupconneux envers lui (
Biechi arcani !...
).
La caverne des sorcieres. Elles preparent toutes sortes de philtres magiques pour Macbeth (
Tre volte miagola la gatta
).
Macbeth arrive, il desire obtenir des reponses a ses angoisses aupres des sorcieres (
Finche appelli
). Elles lui font voir differents spectres censes l’aider. Le premier lui dit de se mefier de Macduff, puis une serie de huit rois parait a ses yeux, tous descendants de Banquo (
Fuggi, regal fantasima
). On lui affirme d’autre part qu’il n’a rien a craindre de tout homme ne d’une femme (
Esser puoi sanguinario
) et tant que la foret de Birnam n’avancera pas vers Dusinan (
Glorioso, invincibil sarai
). Macbeth s’evanouit et, lorsqu’il revient a lui, sa femme est a ses cotes (
Vi trovo alfin !
). Il lui raconte ce qu’il a vu et ils decident alors de se venger de Macduff qui a fui en Angleterre.
En Angleterre. Les proscrits ecossais sont reunis et se lamentent sur leur patrie qui souffre (
Patria oppressa !
). Macduff surtout est eplore, sa femme et ses enfants qu’il avait laisses en partant ont ete massacres par Macbeth. Il jure de se venger (
O figli, o figli miei !… Ah, la paterna mano
). Survient
Malcolm
, le fils de Duncan, qui escorte l’armee du roi d’Angleterre venue a son secours. Ensemble, ils decident de marcher contre le tyran (
La patria tradita
).
Grande scene de somnambulisme. Lady Macbeth, assaillie a son tour par les remords d’avoir fait tant de mal, exprime sa douleur au milieu de son sommeil (
Una macchia e qui tuttora...
).
Macbeth rage en voyant arriver contre lui les Anglais allies aux Ecossais, mais il refuse de ceder, persuade qu’il n’a rien a craindre d’eux (
Perfidi ! All'anglo contro me v'unite !
). Lorsqu’il apprend la mort de sa femme, apres la scene de somnambulisme, il demeure presque indifferent, assure que la vie ne vaut rien (
La vita... che importa ?...
).
Mais ses guerriers lui apprennent que la foret de Birnam avance (les Anglais ont pris des branches de la foret pour se cacher). Lorsque Macduff entre pour se venger de Macbeth, il lui apprend qu’il a ete arrache du sein maternel avant de naitre. Il tue Macbeth.
L’opera se conclut par un chœur final de rejouissance (
Vittoria !...
).
Ainsi, le librettiste de Verdi a garde l’essentiel de la piece de Shakespeare, avec l’assassinat de Duncan (
I
er
acte), l’apparition de Banquo (
II
e
acte), la grande scene des apparitions (
III
e
acte), et la scene de somnambulisme (
IV
e
acte). Verdi comptait particulierement sur la scene des apparitions du
III
e
acte pour creer une forte impression sur le public.
Pour installer une ambiance mysterieuse et angoissante, Verdi n’a du laisser aucun temps mort dans la musique, de bout en bout, elle est pensee de maniere a impliquer le spectateur dans un etat particulier, que ni une histoire d’amour ni un evenement heureux ne peuvent rompre. Et c’est le tour de force qu’il reussit, comme plus tard
Poulenc
dans son
Dialogues des Carmelites
. On note meme une gradation de l’intensite dramatique.
Le cas de Lady Macbeth est significatif. Elle dispose de quatre
arias
ou
cabalettes
durant toute l’œuvre. Le premier (
Vieni t'affretta !… or tutti sorgete
) est un air vocalisant et conventionnel d’entree qui sert a presenter le personnage et a mettre le public en train. Le deuxieme (
La luce langue
) est un air beaucoup plus court, plus sobre peut-etre, du moins son debut, et le troisieme, la
chanson a boire
du
II
e
acte (
Si colmi il calice
) se rapproche beaucoup du premier air. Il sert a se positionner par contraste a la scene d’apparition du spectre de Banquo. Le dernier air est la longue scene de somnambulisme (
Una macchia e qui tuttora...
), qui la presente debarrassee de tout artifice, de toute vocalise (different en cela de la celebre scene de folie de
Lucia di Lammermoor
de
Donizetti
), et meme le contre-re bemol final ne semble pas depareiller, mais seulement marquer la fin des espoirs et illusions de Lady Macbeth. Le role de Lady Macbeth est donc tres lourd vocalement, car la cantatrice qui le chante doit avoir une excellent
colorature
, meme dans l’aigu, au premier acte, et des qualites de soprano dramatique au
IV
e
, dans la scene de somnambulisme, qui est essentiellement ecrite pour elle dans le medium-grave, avec le contre-re bemol final. Sa tessiture est donc etendue.
De meme, l’air de Macbeth au
IV
e
acte (
Pieta, rispetto, amore
) est empreint d’un calme et d’une douleur toute romantique. Le duo du premier acte (
Fatal mia donna !
) et la scene d’apparition de Banquo (
Di voi chi cio fece ?
) vont dans le meme sens que la scene de somnambulisme.
L’opera tout entier exprime un desir de nouveaute, de recherche, pour que l’effet desire soit en parfaite harmonie avec le texte. Les deux points culminants de cette entreprise sont le duo du
I
er
acte et la grande scene de somnambulisme, qui semblent se repondre par symetrie d’un bout a l’autre de l’opera. Verdi a par consequent employe les grands moyens, quitte a choquer ou a decevoir.
Le choix de la voix de Lady Macbeth est significatif.
Il parait que Verdi aurait refuse la cantatrice
Eugenia Tadolini
pour le role sous pretexte qu’elle chantait trop bien, et qu’il voulait une cantatrice ≪ qui ne chantat absolument pas ≫
[ref. necessaire]
. Cet opera ouvre a la voie aux œuvres de pleine maturite de Verdi, a partir de
Rigoletto
(1851).
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12 - Viol.}}
C’est la premiere fois que Verdi s’inspire du dramaturge anglais et il devait y revenir avec
Otello
,
Falstaff
et
Re Lear
inacheve. C’est au cours des ≪ annees de galere ≫, comme Verdi les a nommees lui-meme, que
Macbeth
naquit. Ces annees marquent la periode durant laquelle il dut se battre pour s’imposer sur la scene lyrique italienne. Ainsi, de 1839 a 1851, il ecrivit 14 operas, dont
Macbeth
est le dixieme, et certainement avec
Nabucco
(quoique dans un autre style) le chef-d’œuvre.
Inspire de l’univers
baroque
shakespearien, le sujet de
Macbeth
a tout pour plaire a un compositeur
romantique
comme Verdi. Ce sont en effet les scenes de sorcieres, d’hallucination, de grotesque mele de grandeur, de desillusion qui ont marque les grandes œuvres romantiques. Le theatre de Shakespeare connaissait par consequent une tres grande vogue au debut du
XIX
e
siecle
, un grand renouveau. Le choix de Shakespeare n’est donc pas etonnant en lui-meme. La seule nouveaute pour un opera romantique est l’absence notable des histoires d’amour, malheureuses en general, qui peuplent les œuvres de cette epoque.
A l’image de la piece originale, l’opera est d’une
grande noirceur
dans son sujet et dans son ecriture. Le desespoir et les desillusions vont croissant et culminent dans la remarque de Macbeth au
IV
e
acte :
- La vita... che importa ?...
- E il racconto d'un povero idiota ;
- Vento e suono che nulla dinota !
Remarque directement inspiree des vers celebres de Shakespeare :
- Out, out, brief candle !
- Life's but a poor player
- That struts and frets his hour upon the stage,
- And then is heard no more ;
- It is a tale Told by an idiot,
- Full of sound and fury
- Signifying nothing
.
- (Eteins-toi court flambeau ! / La vie n’est qu’un pauvre acteur / Qui s’agite et se pavane durant son heure sur la scene, / Et puis qu’on n’entend plus ; / C’est un conte dit par un idiot, / Plein de fracas et de furie / Et qui ne veut rien dire.)
Ces vers pessimistes pesent sur toute l’œuvre comme une chape de plomb. En effet, il n’y a que tres peu de moments ou le spectateur peut souffler et sourire un peu, il n’y a guere en realite que l’air du
I
er
acte et la chanson de Lady Macbeth du
II
e
acte. La morale semble absente de cette œuvre et la conclusion heureuse de l’opera peut n’etre qu’une apparence.
En effet, il semble se degager deux themes principaux dans le livret : celui de la quete du pouvoir (de l’ambition) et celui des apparences. Apparences : les predictions des sorcieres qui ont dit la verite a Macbeth de sorte qu’il se fourvoie (
la foret se deplacera
), et qu’il prenne tout au premier degre. Apparence le bonheur que donne le pouvoir, apparence la valeur de la vie, et apparence la joie du final. Il semble que seul le couple Macbeth a compris ce que c’est que le pouvoir, ce que c’est que la vie (
un pauvre acteur…
), et le jeune roi qui lui succede ne le sait pas (c’est ce que
Roman Polanski
a signifie a la fin de son film
Macbeth
, lorsqu’on voit le jeune roi aller au-devant des sorcieres comme Macbeth lui-meme au debut du film). L’homme se ferait manipuler par une sorte de destin mechant qui le fait sombrer toujours plus profondement. L’instant de la mort est pour Macbeth celui de la verite.
- Leclercq, Fernand,
Macbeth
dans
Guide des operas de Verdi
, Jean Cabourg, directeur de la publication Fayard, collection
Les indispensables de la musique
, Paris, 1990, pp. 199-262
(
ISBN
2-213-02409-X
)
- Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin, " Giuseppe VERDI ", Bleu Nuit Editeur, Paris, 2013.
(
ISBN
978-2-35884-022-4
)
- Alain
Duault
, Eugenio Checchi, Pierre Combescot, Martial Petitjean, Jean Cabourg, Alain Duault, Michel Orcel, Francesco Degrada,
Andre Tubeuf
, A. Guedy, P.-J. Salazar, Michel Parouty, Jacques Gheusi, Francois Coupry,
Pier Luigi Pizzi
, Piero Cappuccilli et Renato Bruson,
Macbeth
dans L'Avant-Scene Opera, Editions Premieres Loges, Paris, 1982, 128 p.
(
ISBN
2-84385-028-2
)
- Michel Orcel
,
Verdi. La vie, le melodrame
, Grasset, Paris, 2001, ch. IV "Shakespeare en Italie", et ch. VII "Le Miroir de la melancolie", pp. 247-252.
- Harewood,
Macbeth
, dans
Tout l'opera, de Monteverdi a nos jours
(
Kobbe
), Robert Laffont, Collection
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, 1993, pp. 372-376
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ISBN
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- Piotr Kaminski,
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, Fayard, collection
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- 1952 :
Victor de Sabata
(dir.),
Enzo Mascherini
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Maria Callas
,
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,
Italo Tajo
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La Scala
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EMI
(enregistrement live)
- 1959 :
Erich Leinsdorf
(dir.),
Leonard Warren
,
Leonie Rysanek
,
Carlo Bergonzi
,
Jerome Hines
, Chœurs et orchestre du
Metropolitan Opera
,
RCA Victor
- 1964 :
Thomas Schippers
(dir.),
Giuseppe Taddei
,
Birgit Nilsson
,
Bruno Prevedi
, Giovanni Foiani, Chœurs et orchestre de l'Academie Sainte-Cecile de Rome,
Decca
- 1971 :
Lamberto Gardelli
(dir.),
Dietrich Fischer-Dieskau
,
Elena Souliotis
,
Luciano Pavarotti
,
Nicolai Ghiaurov
-
Ambrosian Opera Chorus
, London Philharmonic Orchestra,
Decca
- 1976 :
Claudio Abbado
(dir.),
Piero Cappuccilli
,
Shirley Verrett
,
Placido Domingo
, Nicolai Ghiaurov - Chœurs et orchestre de la Scala de Milan,
Deutsche Grammophon
.
- 1976 :
Riccardo Muti
(dir.),
Sherrill Milnes
,
Fiorenza Cossotto
,
Jose Carreras
,
Ruggero Raimondi
, Ambrosian Opera Chorus, New Philharmonia Ochestra,
EMI
- 1984 :
Giuseppe Sinopoli
(dir.),
Renato Bruson
,
Maria Zampieri
,
Neil Shicoff
,
Robert Lloyd
, Chœurs et orchestre de l'Opera de Berlin,
Philips Classics
- ↑
a
et
b
Francois-Rene
Tranchefort
,
L'Opera
, Paris,
Editions du Seuil
,
, 634
p.
(
ISBN
2-02-006574-6
)
,
p.
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- ↑
Piotr
Kaminski
,
Mille et un operas
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Fayard
,
coll.
≪ Les indispensables de la musique ≫,
, 1819
p.
(
ISBN
978-2-213-60017-8
)
,
p.
1582
|
Personnages
|
|
|
En peinture
|
|
En musique
|
|
Au cinema
|
|
A la television
|
|