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Liang Qichao

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Liang Qichao
Liang Qichao ( Tung Wah News , 17 avril 1901).
Biographie
Naissance

Huicheng Subdistrict ( d ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Deces
Sepulture
Tombe de Liang Qichao ( d ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
梁?超 Voir et modifier les données sur Wikidata
Prenoms sociaux
卓如, 任甫 Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms de pinceau
哀時客, 愛國者, 滄江, 宏猷, 吉田晉, 兼士, 梁任, 賃廬, 適?務者, 孟遠, 任甫, 任父, 任公, 如晦庵主人, 少年中國之少年, 社員, 社員某, 雙濤, 雙濤閣, 檀山旅客, 外史氏, 憲民, 新民叢報記者, 新民子, 新史氏, 逸史氏, ?賜, ??, ??室主人, ??子, 遠公, 中國少年, 中國之新民, 自由齋主人 Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalite
Chinois
Formation
Universite nationale Tsing-Hua ( en ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Activites
Pere
Liang Baoying ( d ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Liang Lingxian ( d )
Liang Sicheng
Liang Siyong ( en )
Liang Sizhuang ( d )
Liang Sida ( d )
Liang Sili ( en ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaille pour
Parti politique
Maitre
Directeur de these
signature de Liang Qichao
Signature

Liang Qichao (梁?超), surnomme Zhuoru (卓如) et aussi connu sous le pseudonyme de Rengong (任公), ne le et mort le a Pekin , est un universitaire, journaliste, philosophe et reformiste chinois de la dynastie Qing (1644?1911). Ses ecrits ont inspire les intellectuels chinois et les mouvements de reforme.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Famille [ modifier | modifier le code ]

Liang Qichao est ne dans un petit village du district de Xinhui (新會), dans le Guangdong , le . Son pere Liang Baoying (梁寶瑛, prenom social Lianjian 蓮澗) etait un fermier, mais une teinture des classiques lui permit d'initier son fils a la litterature a six ans. A neuf ans, Liang commenca a ecrire des textes de mille mots et il entra peu apres a l'ecole de district.

Liang eut deux femmes successives, Li Huixian (李惠仙) et Wang Guiquan (王桂?). Elles lui donnerent neuf enfants, qui reussirent tous dans la vie, grace a son education stricte et efficace. Trois notamment firent partie du personnel scientifique de l' Academie chinoise des sciences , et son fils Liang Sicheng devint un specialiste de l'architecture chinoise ancienne.

Jeunesse [ modifier | modifier le code ]

Liang passa le diplome provincial des examens imperiaux ( Xiucai 秀才) a 11 ans . En 1884, il commenca a se preparer pour les examens gouvernementaux traditionnels. A 16 ans , il passa le Juren (?人), second degre des examens provinciaux : il etait le plus jeune candidat a le reussir a cette epoque.

En 1890, Liang echoua au Jinshi (進士) a Pekin . Il avait tente l'examen en meme temps que Kang Youwei (康有?, 1858-1927), un celebre intellectuel reformiste. L'examinateur etait decide a faire echouer Kang pour sa critique des institutions existantes, mais comme les examens etaient anonymes, il pouvait seulement supposer que la copie la plus heterodoxe etait celle de Kang. Celui-ci sut se dissimuler avec un essai qui epousait les idees traditionnelles, et il reussit l'examen, tandis que l'essai de Liang fut pris a tort pour le sien et causa son echec.

Inspire par l'ouvrage Information sur le globe (瀛環志略), Liang commenca a s'interesser aux ideologies occidentales. De retour chez lui, il etudia avec Kang Youwei , qui enseignait au Wanmu Caotang (萬木草堂) dans le Guangzhou . L'enseignement de Kang sur les questions etrangeres alimenta son interet pour la reforme de la Chine.

En 1895, Liang se rendit a nouveau a Pekin avec Kang pour l'examen national. Durant celui-ci, il fut le leader du Gongche Shangshu (公車上書), mouvement oppose au traite de Shimonoseki conclu avec le Japon le . Apres avoir a nouveau echoue a l'examen, il resta a Pekin pour aider Kang a publier le journal Information domestique et etrangere . Il l'aida aussi a organiser la Societe pour le renforcement national, dont il devint le secretaire. Un moment, il fut aussi engage par le gouverneur du Hunan , Shen Baozhen , pour editer des publications favorables aux reformes, comme le Quotidien du Hunan ( Xiangbao 湘報) et le Journal du Hunan ( Xiang xuebao 湘學報).

Mouvement des reformes [ modifier | modifier le code ]

Kang Youwei, mentor de Liang Qichao.
Liang Qichao jeune.

Partisan de la monarchie constitutionnelle , Liang etait insatisfait du mode de gouvernement des Qing et voulait changer le statu quo en Chine. Il concut avec Kang Youwei un programme de reformes qu'il envoya a l'empereur Guangxu (光?帝, 1871-1908). Ils affirmaient que la Chine avait besoin de plus que d' ≪ auto-renforcement ≫ (洋務運動) et pronaient de nombreux changements institutionnels et ideologiques, comme la lutte contre la corruption et la reorganisation du systeme des examens d'etat. Cela deboucha sur le mouvement connu comme la Reforme des Cent Jours (juin- ).

Les propositions reformatrices susciterent une opposition farouche, et Liang devint bientot un des ≪ hommes a abattre ≫ pour l'imperatrice douairiere Cixi (慈禧太后, 1835-1908), chef du clan des conservateurs et future regente. Cixi etait fermement opposee aux reformes, qu'elle considerait comme trop radicales.

Le , le coup d'etat conservateur mit fin aux reformes et Liang dut s'enfuir au Japon, ou il resta les 14 annees suivantes. A Tokyo , il devint l'ami de l'influent politicien Inukai Tsuyoshi (futur premier ministre du Japon ). Il continua depuis le Japon a defendre activement la cause de la democratie et les reformes par ses ecrits a destination des chinois emigres et des gouvernements etrangers. Il continua a affirmer l'importance de l'individualisme et a soutenir le concept de monarchie constitutionnelle , par opposition au republicanisme radical defendu a Tokyo par le Tongmenghui (precurseur du Kuomintang ).

En 1899, Liang fit un voyage au Canada, ou il rencontra notamment Sun Yat-sen , puis a Honolulu . Au moment de la revolte des Boxers , il retourna au Canada, ou il forma la Societe pour la sauvegarde de l'Empereur (保皇會). Cette organisation devint plus tard le Parti Constitutionnaliste, partisan de la monarchie constitutionnelle. Sun pronait la revolution, et Liang la reforme.

En 1900-1901, Liang visita l'Australie durant un periple de six mois destine a obtenir du soutien pour une campagne de reforme du systeme imperial, afin de moderniser la Chine en adoptant le meilleur de la technologie, de l'industrie et des systemes de gouvernement occidentaux. Il donna des conferences publiques dans tout le pays pour les chinois et les occidentaux. Il revint au Japon avant la fin de 1901.

En 1903, Liang donna un cycle de conferences de huit mois aux Etats-Unis, rencontrant notamment le president Theodore Roosevelt a Washington , avant de retourner au Japon par Vancouver .

Politique [ modifier | modifier le code ]

Apres le renversement de la dynastie Qing par la revolution de 1911 , la question de la monarchie constitutionnelle devint de moins en moins pertinente. Liang fusionna son parti, renomme Parti Democratique, avec celui des republicains pour former le nouveau Parti progressiste (進步黨, 1913-1916). Il fut tres critique des tentatives de Sun Yat-sen pour affaiblir le president Yuan Shikai . Bien qu'habituellement favorable au gouvernement, il s'opposa a l'expulsion des nationalistes du Kuomintang de l'assemblee nationale.

En 1915, il s'opposa aussi a la tentative de Yuan pour se proclamer empereur. Il convainquit son disciple Cai E , gouverneur militaire du Yunnan , de se revolter. Les branches du Parti progressiste manifesterent pour deposer Yuan et d'autres provinces declarerent leur independance. L'action revolutionnaire, que Liang avait toujours desapprouvee, se revela efficace.

Avec Duan Qirui , Liang fut le principal avocat de l'entree en guerre de la Chine aux cotes des Allies de la Premiere Guerre mondiale . Il considerait que cela augmenterait le statut de la Chine et ameliorerait la dette exterieure. Il condamna son ancien mentor Kang Youwei , pour avoir aide la tentative avorte de restaurer les Qing en . Apres avoir echoue a transformer Duan Qirui et Feng Guozhang en hommes politiques responsables, il se retira de la politique.

Contributions au journalisme [ modifier | modifier le code ]

En tant que journaliste [ modifier | modifier le code ]

L'ecrivain Lin Yutang (林語堂) a appele une fois Liang ≪ la plus grande personnalite de l'histoire du journalisme chinois ≫ , tandis que Joseph R. Levenson (1920?1969), auteur de Liang Ch'i-ch'ao and the Mind of Modern China , l'a decrit comme ≪ un brillant intellectuel, journaliste et homme politique ≫ .

Selon lui, Liang Qichao a ete ≪ l'intellectuel-journaliste le plus influent du tournant du siecle ≫ . Liang a montre que les journaux et les magazines pouvaient etre des medias efficaces pour transmettre des idees politiques.

Liang, journaliste et historien, croyait que les deux carrieres devaient avoir le meme but et le meme ≪ engagement moral ≫ , comme il le disait, ≪ en examinant le passe et en revelant le futur, je montrerai la voie du progres a la population de la nation ≫ . C'est dans cette optique qu'il fonda son premier journal, le Qing Yi Bao (?議報), du nom d'un mouvement etudiant de la dynastie Han .

L'exil de Liang au Japon lui permit de parler librement et d'exercer son autonomie intellectuelle. Au cours de sa carriere de journaliste, il publia deux journaux importants, le Zhongwai Gongbao (中外公報) et le Shiwu Bao (時務報). Il diffusa aussi ses idees morales et politiques dans le Qing Yi Bao (?議報) et Le Nouveau Citoyen (新民叢報), dont il etait redacteur en chef.

Il utilisa egalement ses œuvres litteraires pour repandre son point de vue sur le republicanisme , aussi bien en Chine que dans le reste du monde. Il devint un journaliste influent en matiere politique et culturelle en creant de nouvelles formes de journaux. A l'inverse, le journalisme lui avait ouvert la voie pour exprimer son patriotisme .

Le Nouveau Citoyen ( Xinmin Congbao 新民叢報) [ modifier | modifier le code ]

Liang crea un bimensuel a forte diffusion, Le Nouveau Citoyen ( Xinmin Congbao 新民叢報), publie pour la premiere fois a Yokohama , au Japon , le .

Ce journal couvrait des domaines tres varies, la politique, la religion, le droit, l'economie, les affaires, la geographie et l'actualite internationale. Liang y crea des equivalents chinois pour des theories et des expressions encore inedites dans cette langue, et il l'utilisa pour faire connaitre l'opinion publique a ses lecteurs a l'etranger. Il esperait que grace a des analyses nouvelles, le Nouveau Citoyen serait capable d'inaugurer ≪ une nouvelle etape dans l'histoire des journaux chinois ≫ .

Un an plus tard, Liang et ses collegues observaient deja un changement dans le milieu de la presse et remarquaient : ≪ Depuis l'inauguration de notre journal l'annee derniere, presque une dizaine de journaux du meme style et du meme aspect ont fait leur apparition. ≫

Le journal fut publie sans interruption pendant cinq ans, mais cessa de paraitre en 1907, apres 96 numeros. Son lectorat etait estime a 200 000 personnes.

Role des journaux [ modifier | modifier le code ]

Un des pionniers du journalisme chinois de son epoque, Liang croyait au ≪ pouvoir ≫ des journaux, particulierement a leur influence sur les politiques publiques.

Utiliser la presse pour transmettre des idees politiques : Liang prit conscience de l'importance du role social des journaux et defendit l'idee d'un rapport etroit entre politique et journalisme avant le Mouvement du 4-Mai (1919). Il croyait que la presse devait etre un moyen de transmettre des idees politiques, et non seulement d'enregistrer les faits, mais aussi de ≪ modifier le cours de l'histoire ≫ .

La presse, arme de la revolution : Liang pensait aussi qu'elle etait ≪ une arme efficace au service du soulevement national ≫ . Selon ses mots, le journal est ≪ une revolution d'encre, pas une revolution de sang ≫ . ≪ Ainsi un journal regarde-t-il le gouvernement comme un pere ou un frere aine regarde un fils ou un frere plus jeune ? il lui apprend quand il ne comprend pas et le reprimande quand il se trompe. ≫ Sa tentative d'unifier et de dominer un marche de la presse en pleine croissance et tres concurrentiel a indubitablement donne le ton pour la premiere generation des journalistes traitant du mouvement du 4-Mai.

La presse comme programme educatif : Liang savait que les journaux pouvaient servir comme ≪ programme educatif ≫ et ecrivait ≪ les journaux recueillent virtuellement toutes les pensees et les expressions de la nation et les introduisent systematiquement aupres des citoyens, qu'ils soient importants ou pas, courts ou pas, radicaux ou pas. Pour cette raison, la presse peut tout contenir, rejeter, produire, aussi bien que detruire. ≫

Liang ecrivit par exemple durant sa periode la plus radicale un essai bien connu intitule La Jeune Chine , qu'il publia dans son Qing Yi Bao (?議報) le . Cet essai presentait le concept d' Etat-nation et avancait que les jeunes revolutionnaires etaient les detenteurs du futur de la Chine. Il eut une influence sur la culture politique chinoise au cours du Mouvement du 4-Mai et dans les annees 1920.

Une presse faible : Liang jugeait que la presse en Chine etait faible a son epoque, non seulement par manque de ressources financieres et a cause des prejuges, mais aussi parce que ≪ l'atmosphere sociale n'etait pas assez libre pour encourager sa lecture et (que) le manque de routes rendait sa distribution difficile. ≫ Liang considerait que les journaux principaux de l'epoque n'etaient ≪ pas plus qu'un produit de masse ≫ . Il les critiquait pour ≪ echouer a avoir la moindre influence sur la nation en tant que societe ≫ .

Carriere litteraire [ modifier | modifier le code ]

Liang Qichao etait a la fois un lettre confuceen et un reformiste. Ses œuvres ont ete fortement influencees par l'homme d'etat japonais Kat? Hiroyuki (加藤弘之, 1836-1916), qui utilisait le darwinisme social pour defendre l'ideologie etatique dans la societe japonaise. Liang fut marque par ses œuvres et influenca lui-meme les nationalistes coreens dans les annees 1900.

Pensee historiographique [ modifier | modifier le code ]

La pensee historiographique de Liang Qichao represente le debut de l' historiographie chinoise moderne. Elle prefigure certains traits importants de celle-ci au vingtieme siecle.

Pour Liang, le principal defaut des ≪ vieux historiens ≫ (舊史家) etait leur echec a promouvoir une sensibilite nationale necessaire a une nation forte et moderne. Son appel a une nouvelle histoire indiquait une nouvelle orientation de l'historiographie en Chine, mais aussi l'emergence d'une conscience historique moderne parmi les intellectuels chinois.

Au cours de la premiere guerre sino-japonaise (1894-95), Liang participa aux manifestations a Pekin en faveur d'une plus grande participation du peuple au processus gouvernemental. C'etaient les premieres manifestations de ce type dans l'histoire moderne de la Chine. Cette nouvelle perspective devint apparente dans la ≪ revolution historiographique ≫ (史學革命) lancee par Liang Qichao au debut du XX e  siecle. Decu par son echec en termes de reforme politique, il se consacra a la reforme culturelle. En 1902, exile au Japon, il redigea La Nouvelle Histoire (新史學), une attaque contre l'historiographie traditionnelle.

Traducteur [ modifier | modifier le code ]

Calligraphie de Liang Qichao.

Liang a dirige le bureau des traductions a ShangHai, au Datong Yishu Ju 大同譯書局, cree en 1897 avec Kang Youwei et supervise l'instruction des etudiants qui apprenaient a traduire les œuvres occidentales en chinois . Il considerait que ce travail etait ≪ la plus essentielle de toutes les promesses a accomplir ≫ , car il croyait aux succes des occidentaux, qu'ils soient politiques, technologiques ou economiques.

Philosophie  : Contraint de fuir la repression gouvernementale apres l'echec de la Reforme des Cent Jours , Liang etudia les œuvres des philosophes des Lumieres , Hobbes , Rousseau , Locke , Hume et Bentham  : il les traduisit et proposa sa propre interpretation de leurs œuvres. Ses essais parurent dans de nombreux journaux, attirant l'attention des intellectuels chinois deconcertes par le demembrement de la Chine par les puissances etrangeres.

Theories sociales et politiques occidentales  : Au debut du XX e  siecle, Liang Qichao joua un role significatif dans l'introduction en Coree des theories sociales et politiques occidentales comme le darwinisme social et le droit international public . Il a ecrit dans son manifeste bien connu, Le Peuple nouveau (新民說) :

≪  La Liberte signifie liberte pour le groupe, pas la liberte pour l'individu. (…) Les hommes ne doivent pas etre les esclaves d'autres hommes, mais ils doivent etre esclaves de leur propre groupe. Car s'ils ne sont pas les esclaves de leur propre groupe, ils deviendront assurement les esclaves d'un autre.  ≫

Poete et ecrivain [ modifier | modifier le code ]

Liang defendait des reformes en poesie et dans le roman . Ses œuvres sont rassemblees dans les 148 volumes des Œuvres collectees du Yinbingshi (??室合集).

L'idee de ce titre provient d'une phrase de Zhuangzi (莊子/人間世) : ≪ Bien que je souffre du souci et de la froidure causee par mon engagement dans la politique, mon cœur est encore chaud et desireux de poursuivre mon travail. ≫ (“吾朝受命而夕??,我其內熱與”). Liang appela pour cette raison son lieu de travail le Yinbingshi et se designa lui-meme comme Yinbingshi Zhuren (??室主人), ce qui signifie litteralement hote de la piece Yinbing , de maniere a faire comprendre qu'il se souciait de toutes les questions politiques et qu'il essaierait toujours de son mieux de reformer la societe par l'ecriture.

Liang ecrivit aussi des œuvres de fiction et des essais sur la fiction, notamment En fuite au Japon apres l'echec de la Reforme des Cent Jours (1898) et Sur la relation entre la fiction et le gouvernement du peuple (論小說與群治之關係, 1902). Ces romans mettent en valeur la modernisation occidentale et l'appel aux reformes.

Educateur [ modifier | modifier le code ]

A la fin des annees 1920, Liang se retira de la politique et enseigna a l'universite Tung-nan de Shanghai et a l'institut de recherche de l' Universite Tsinghua de Pekin . Il fonda le Chiang-hsueh she (Association chinoise des conferences) et invita de nombreux intellectuels en Chine, dont Hans Driesch et Rabindranath Tagore .

Durant ses dix dernieres annees, il ecrivit de nombreux ouvrages consacres a l'histoire culturelle, l'histoire litteraire et l'historiographie chinoises. Il manifesta aussi un grand interet pour le bouddhisme et ecrivit de nombreux articles historiques et politiques sur son influence en Chine. Universitaire renomme, il eut beaucoup d'influence sur les œuvres litteraires de certains de ses etudiants, notamment le poete Xu Zhimo et Wang Li , poete et fondateur de la linguistique chinoise moderne.

Publications [ modifier | modifier le code ]

  • Sur le roman et le gouvernement des masses , 1902
  • Introduction a l'etude de la dynastie Qing (?代學術?論, 1920)
  • Les Enseignements du Mohisme (墨子學案, 1921)
  • Histoire academique chinoise des 300 dernieres annees (中國近三百年學術史, 1924)
  • Histoire de la culture chinoise (中國文化史, 1927)
  • La Construction de la Chine nouvelle
  • La Philosophie de Lao-Tseu (老子哲學)
  • Histoire du bouddhisme en Chine (中國佛?史)
  • Œuvres collectees du Yinbingshi , Zhonghua Book Co, Shanghai 1936.
Œuvres collectees du Yinbingshi en 12 volumes.
  • Œuvres collectees du Yinbingshi ??室合集(全十二?), Zhonghua Book Co, Beijing, 2003, 4th printing ( ISBN   7-101-00475-X ) /K.210
    • Essais : 5 volumes reprenant les 45 volumes originaux
      • volume 1 : vol 1-9
      • volume 2 : vol 10-19
      • volume 3 : vol 20-26
      • volume 4 : vol 27-37
      • volume 5 : vol 38-45
    • Monographies : 6 volumes reprenant 104 volumes originaux
      • volume 7 : vol 22-29
      • volume 8 : vol 30-45
      • volume 9 : vol 46-72
      • volume 10 : vol 73-87
      • volume 11 : vol 88-95
      • volume 12 : vol 96-104
  • Addendum aux Œuvres collectees du Yinbingshi , trois volumes, Peking University Press.

References [ modifier | modifier le code ]

  • (en) Chang, Hao. Liang Ch'i-Ch'ao and Intellectual Transition in China . Londres, Oxford University Press, 1971.
  • (en) Chen, Chun-chi. Politics and the novel: a study of Liang Ch'i-Ch'ao's future of New China and his views on fiction . Ann Arbor: UMI dissertation services, 1998.
  • (en) Huang, Philip : Liang Ch’i-ch’ao and Modern Chinese Liberalism (1972). Seattle et Londres, University of Washington Press.
  • (en) Kovach, Bill and Rosenstiel, Tom. The Elements of Journalism . New York: Random House, 2001.
  • (en) Levenson, Joseph. Liang Ch'i-Ch'ao and the Mind of Modern China . Los Angeles: University of California Press, 1970.
  • (en) Li Xiaodong [李?東] : Kindai Ch?goku no rikken k?s? ? Gen Puku, Y? Do, Ry? Keich? to Meiji keim? shis? [近代中?の立憲構想-?復?楊度?梁啓超と明治啓蒙思想] (2005). Tokio: H?sei daigaku shuppankyoku.
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  • (zh) Wang, Xunmin. Liang Qichao zhuan. Pekin, Tuan jie chu ban she, 1998.
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Divers [ modifier | modifier le code ]

Liang Qichao est interprete par l'acteur Nick Cheung dans le film sorti pour feter le 90 e anniversaire du Parti communiste chinois en 2011, The Founding of a Party .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

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