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Les Pecheurs de perles

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Les Pecheurs de perles
Description de cette image, également commentée ci-après
Alessandro Allori , La Peche des perles (1570-72)
Palazzo Vecchio ( Florence )
Genre Opera
N bre d'actes 3
Musique Georges Bizet
Livret Eugene Cormon et Michel Carre
Langue
originale
Francais
Creation
Theatre-Lyrique ( Paris )

Versions successives

Personnages

Airs

  • n o  2 Duo ≪ C'est toi qu'enfin je revois ≫ - Zurga, Nadir (acte I)
  • n o  4 Romance de Nadir ≪ Je crois entendre encore ≫ (acte I)
  • n o  5 Air et chœur ≪ O dieu Brahma ≫ - Nadir, Leila et chœur (acte I)
  • n o  7 Cavatine ≪ Me voila seule dans la nuit ≫ - Leila (acte II)
  • n o  8 Chanson ≪ De mon amie, fleur endormie ≫ - Nadir, Leila (acte II)
  • n o  12 Duo ≪ Je fremis, je chancelle ≫ - Leila, Zurga (acte III)

Les Pecheurs de perles est un opera en trois actes de Georges Bizet sur un livret d' Eugene Cormon et Michel Carre , cree le au Theatre-Lyrique (18 representations). Il a ete repris dans une nouvelle version apres la mort du compositeur en 1893 a l’ Opera-Comique .

Situe dans l'ile de Ceylan , le livret raconte comment le vœu d'amitie eternelle de deux hommes est menace par leur amour pour la meme femme, elle-meme prise entre son amour pour le pecheur Nadir et son vœu de pretresse.

Historique [ modifier | modifier le code ]

Contexte [ modifier | modifier le code ]

Georges Bizet en 1860, au debut de sa carriere en tant que compositeur d'opera.

En 1857 , a l'age de dix-neuf ans, Bizet remporte le Grand Prix de Rome de composition musicale avec sa cantate Clovis et Clotilde , recompense par un sejour de trois ans a la Villa Medicis . Pendant son sejour a l' Academie de France a Rome , il effectue les ≪ envois ≫ ordinaires :

  • Don Procopio (1858-59), opera-bouffe en deux actes sur un livret de Carlo Cambiaggio ;
  • un Scherzo (1860-61), inclus plus tard dans sa symphonie Roma  ;
  • une Marche funebre (1860-61), qui sera reutilisee dans les Pecheurs de perles  ;
  • une ouverture , La Chasse d'Ossian (1861), aujourd'hui perdue.

La mauvaise reception accordee en 1858 a son Te Deum le convainc que son avenir est dans le theatre musical plutot que dans la musique sacree [ 1 ] . Il ebauche plusieurs œuvres, mais aucun de ces projets ne porte ses fruits [ 2 ] .

De retour a Paris, Bizet decouvre les difficultes auxquelles doit faire face un jeune compositeur, relativement inconnu, pour faire jouer ses operas. Des deux theatres lyriques officiels, l' Opera de Paris et l' Opera-Comique , le premier offre en effet un repertoire dans lequel les compositeurs etrangers, en particulier Rossini et Meyerbeer , dominent. Meme les compositeurs francais etablis comme Gounod ont du mal a s'y faire representer [ 3 ] , [ 4 ] . Bien que davantage d’œuvres francaises soient jouees a l'Opera-Comique, le style et le caractere de la plupart des productions n'avaient guere change depuis les annees 1830 [ 3 ] . Cependant, une des conditions des subventions que l’Etat versait a l'institution etant la production ponctuelle des œuvres en un acte des laureats du prix de Rome, Bizet reussit a placer son opera-comique La Guzla de l'emir , dont le livret de Jules Barbier et Michel Carre avait ete initialement propose a Louis-Aime Maillart . Il est mis en repetition debut 1862 [ 5 ] mais le succes de Lalla-Roukh de Felicien David repousse la creation.

C'est par l'entremise de Barbier et Carre, librettistes attitres de Gounod ( Le Medecin malgre lui , Faust , La Colombe et La Reine de Saba [ n 1 ] ), que Bizet est approche par Leon Carvalho , directeur du Theatre-Lyrique . Celui-ci s'est vu offrir une rente annuelle de cent mille francs par l'ancien ministre des Beaux-Arts, le comte Walewski , a la condition que chaque annee il produise un nouvel opera en trois actes d'un laureat du prix de Rome [ 5 ] .

Carvalho, sentant le potentiel de Bizet, lui offre le livret des Pecheurs de perles , une histoire exotique se deroulant a Ceylan. Voyant de son cote l'occasion d'un veritable succes theatral, Bizet accepte la commande. Du fait que Walewski restreignait sa subvention aux compositeurs dont les œuvres n'avaient pas encore ete jouees, Bizet retire La Guzla de l'Opera-Comique [ n 2 ] .

Livret et composition [ modifier | modifier le code ]

Michel Carre, coauteur du livret avec Eugene Cormon

Si Michel Carre est deja un dramaturge reconnu, Eugene Cormon n'en est pas non plus a son coup d'essai : auteur prolifique de livrets et de pieces de theatre, habituellement en collaboration, son plus grand succes etant a ce jour Les Dragons de Villars (1856), ecrit avec Lockroy et mis en musique par Maillart [ 6 ] . Ensemble, Cormon et Carre ont egalement ecrit plusieurs livrets dont un pour Maillart sur un theme similaire aux Pecheurs de perles , Les Pecheurs de Catane , qui avait ete represente en 1860 au Theatre-Lyrique.

Ils prevoient de situer leur nouvelle histoire a Mexico avant de la deplacer a Ceylan [ 7 ] . Selon l'avis de plusieurs critiques, le livret des Pecheurs de perles est de pietre qualite. La faiblesse de l'intrigue, comme l'observe le biographe de Bizet Winton Dean , est due au fait qu'elle repose sur une coincidence peu probable (Leila montre in extremis le collier qui prouve a Zurga que c'est elle qui lui a sauve la vie autrefois) et aucun effort reel n’est fait pour apporter vie aux personnages : ≪ Ce sont les sopranos, tenors, etc. reglementaires… avec le visage noirci [ t 1 ] , [ 8 ] . ≫ Mina Curtiss juge le texte ≪ banal et imitateur [pas clair] [ 9 ]  ≫. Donal Henahan   (en) du New York Times ecrit en 1986 que le livret ≪ se classe parmi les plus effroyablement ineptes du genre [ t 2 ] , [ 10 ] . ≫ Les auteurs eux-memes reconnaissent ses lacunes : Cormon dira plus tard que s'ils avaient eu conscience de la qualite de compositeur de Bizet, ils auraient fait plus d'efforts [ 8 ] . Quant a Carre, insatisfait par la faiblesse du denouement, il multiplia a tel point les changements que Carvalho, exaspere, lui suggera de bruler tout bonnement le livret (cette plaisanterie aurait inspire a Carre l'embrasement final pour couvrir la fuite de Leila et Nadir) [ 11 ] .

La proposition de Carvalho etant intervenue en avril pour une premiere prevue mi-septembre, Bizet compose rapidement avec, selon Curtiss, ≪ une tenacite et une concentration qui lui etaient plutot etrangeres lors de sa periode romaine [ t 3 ] , [ 12 ] . ≫ Il ne part cependant pas de zero : l'hiver precedent, il avait travaille a un opera, Ivan IV   (en) , avec la promesse (non tenue) qu'il serait joue a Baden-Baden . Bizet en recycle plusieurs passages dans les Pecheurs  : le prelude, la melodie de Zurga ≪ Et nul ne doit la voir ≫ et le duo du troisieme acte ≪ O lumiere sainte ≫. Outre la reprise de la Marche funebre , le chœur ≪ Brahma, divin Brahma ≫ est tire du Te Deum , l'air de Leila ≪ O courageuse enfant ≫ de la cantate Clovis et Clotilde et le chœur ≪ Ah chante, chante encore ≫ de Don Procopio [ 13 ] . Il est aussi probable que la musique composee pour La Guzla de l'emir ait trouve sa place dans la partition du nouvel opera qui fut termine debut aout [ 14 ] .

Le livret continue a etre modifie tout au long du processus de creation, repetitions comprises ; le chœur ≪ L'ombre descend ≫ est ainsi ajoute a la demande de Bizet et d'autres morceaux sont raccourcis ou coupes [ 15 ]

Creation et accueil [ modifier | modifier le code ]

L'ouvrage est cree le . Malgre une bonne reception du public, les critiques sont plutot hostiles et meprisantes, a l'exception d' Hector Berlioz qui note dans le Journal des Debats du ≪ un nombre considerable de beaux morceaux expressifs pleins de feux et d'un riche coloris ≫. Il est represente dix-huit fois et ne sera pas rejoue du vivant de Bizet.

A partir de 1886, il est repris regulierement en Europe et aux Etats-Unis avant qu'une nouvelle version ne soit creee le a l’ Opera-Comique . La partition autographe etant perdue, l'œuvre se joua longtemps dans des versions modifiees avant que des efforts de reconstruction ne soient entrepris a partir des annees 1970 pour la remettre en conformite avec les intentions de Bizet.

Les critiques modernes ont egalement revise leur jugement : malgre la qualite ≪ inegale ≫ et parfois ≪ sans originalite ≫ de la musique, elles reconnaissent une ≪ œuvre prometteuse dans laquelle le don de Bizet pour la melodie et l'instrumentation evocatrice sont evidentes ≫ [ref. necessaire] . On y trouve entre autres des prefigurations claires du genie du compositeur qui culminera dix annees plus tard dans Carmen .

Distribution de la creation [ modifier | modifier le code ]

Roles Theatre-Lyrique
(1863) Chef d'orchestre : Adolphe Deloffre
Opera-Comique
(1893)
Leila, pretresse de Brahma ( soprano ) Leontine de Maesen Emma Calve
Nadir, pecheur et ami de Zurga ( tenor ) Francois Morini Delmas
Zurga, pecheur et chef du village ( baryton ) Jean-Vital Jammes dit Ismael Soulacroix
Nourabad, grand-pretre de Brahma ( basse ) Prosper Guyot Challet

Argument (version originale de 1863) [ modifier | modifier le code ]

Repetition en costume des Pecheurs de perles , Florida Grand Opera , fevrier 2015
Maurice Renaud dans le role de Zurga (vers 1900)

Acte I [ modifier | modifier le code ]

Sur une plage de Ceylan , les pecheurs de perles achevent de monter leur tente. La fete rituelle qui precede la periode de peche bat son plein. Les pecheurs accomplissent chants et danses afin de chasser les mauvais esprits, puis elisent pour chef Zurga. Nadir, ami de jeunesse de Zurga, rejoint alors le groupe. Tous deux evoquent le souvenir de Leila, pretresse de Kandy dont ils etaient tous deux amoureux. Afin de preserver leur amitie, ils avaient prononce le vœu de renoncer a cet amour ; vœu qu'ils decident de reiterer.

Une pirogue approche alors du rivage avec, a bord, Leila - la pretresse dont le chant doit proteger le village et les pecheurs de la colere des flots - et le grand-pretre Nourabad. En action de graces pour ses prieres, la pretresse recevra la plus belle perle. Devant Zurga, elle reitere ses vœux de chastete et promet de ne jamais quitter le voile qui la cache, la violation de ce serment en serait cruellement punie. La ceremonie se termine. Leila gravit le sentier jusqu'au temple, suivie du grand-pretre Nourabad. Du haut du rocher, elle chante ses paroles sacrees. Nadir reconnait sa voix et decide de la rejoindre.

Acte II [ modifier | modifier le code ]

Dans les ruines d'un temple indien, Leila se repose. Le grand pretre Nourabad lui rappelle ses engagements. Pour prouver sa loyaute, la jeune femme lui raconte comment elle a autrefois risque sa vie pour sauver un etranger. En echange, il lui avait offert un collier qu'elle a garde.

Restee seule, la pretresse chante son amour pour Nadir et le bonheur de le revoir ; la voix de celui-ci vient alors se meler a la sienne. Mais Nourabad les decouvre et les denonce a Zurga et aux pecheurs. Pas de pitie pour les amants sacrileges : Zurga, pris de jalousie, les condamne a mort. Une tempete se leve, les pecheurs, terrorises, sont persuades qu'il s'agit de la vengeance de la mer offensee.

Acte III [ modifier | modifier le code ]

Premier tableau : Seul, dans sa tente, Zurga medite sur ce qu'il vient de faire. Il est ronge par la culpabilite. Leila vient alors se jeter a ses pieds, en le suppliant d'epargner Nadir, offrant sa vie en echange. Mais l'amour qu'elle eprouve pour Nadir ne fait qu'augmenter la jalousie et la colere de Zurga. Voyant son heure venir, Leila confie son collier a Zurga et lui demande qu'il le porte a sa mere apres sa mort. Zurga identifie immediatement le gage confie autrefois a celle qui lui avait sauve la vie. Reconnaissant, il decide alors de sauver les deux amants en leur permettant la fuite.

Deuxieme tableau : L'execution se prepare, le bucher est dresse au pied de la statue de Brahma. Soudain une lueur rouge envahit l'horizon. Pour faire diversion et eloigner les pecheurs qui attendent l'execution des deux traitres, Zurga a mis le feu au village. Il apporte lui-meme la terrible nouvelle : le village brule. Les villageois partent en desordre, Zurga brise les chaines des condamnes, Leila et Nadir prennent la fuite en le remerciant. Zurga reste seul face a son village devaste et son amour perdu.

Numeros musicaux [ modifier | modifier le code ]

Version de 1893 [ modifier | modifier le code ]

Decor de l'acte I, Theatre du Capitole de Toulouse , 1968
Decor de l'acte II, Theatre du Capitole de Toulouse , 1968
Decor de l'acte III, Theatre du Capitole de Toulouse , 1968

Fichiers audio
Deux interpretations de la
Romance de Nadir
≪Je crois entendre encore≫ .
Acte I, n°4.

???
Enrico Caruso, tenor,
Mo. Cottone, pianoforte,
Milan, 8 avril 1904.
noicon
J. Rogatechwsky, tenor,
Orchestre de l'Opera-Comique,
direction Elie Cohen, 1928.
noicon
Enregistrements
Gramophone et Opera Disc Company
(Domaine public)
Des difficultés à utiliser ces médias ?
Des difficultes a utiliser ces medias ?
Des difficultes a utiliser ces medias ?
  • Prelude
Acte I
Une place sur l'ile de Ceylan
  • n o  1 - Chœur ≪ Sur la greve en feu ≫
Scene et chœur ≪ Amis, interrompez vos danses ≫ (Nadir, Zurga)
Recit et reprise du chœur danse ≪ Demeure parmi nous, Nadir ≫ (Nadir, Zurga)
  • n o  2 - Recit ≪ C'est toi, toi qu'enfin je revois ≫ (Nadir, Zurga)
Duo ≪ Au fond du temple saint ≫ (Nadir, Zurga)
  • n o  3 - Recit ≪ Que vois-je ? ≫ (Nadir, Zurga)
Chœur ≪ Sois la bienvenue ≫
Scene et chœur ≪ Seule au milieu de nous ≫ (Leila, Nadir, Zurga, Nourabad)
  • n o  4 - Recit ≪ A cette voix ≫ (Nadir)
Romance ≪ Je crois entendre encore ≫ (Nadir)
  • n o  5 - Scene et chœur ≪ Le ciel est bleu ≫ (Nadir, Nourabad)
Air et chœur ≪ O Dieu Brahma ! ≫ (Leila)
Acte II
Les ruines d'un temple indien
  • n o  6 - Entr'acte, scene et chœur ≪ L'ombre descend des cieux ≫ (Leila, Nourabad)
  • n o  7 - Recit et cavatine ≪ Me voila seule dans la nuit ≫ (Leila)
  • n o  8 - Chanson ≪ De mon amie ≫ (Leila, Nadir)
  • n o  9 - Duo ≪ Leila ! Dieu puissant ≫ (Leila, Nadir)
  • n o  10 - Final ≪ Ah ! revenez a la raison ≫ (tous)
Acte III
1 er tableau
Une tente indienne
  • n o  11 - Entr'acte, recit et air ≪ L'orage s'est calme ≫ (Zurga)
  • n o  12 - Recit ≪ Qu'ai-je vu ? ≫ (Leila, Zurga)
Duo ≪ Je fremis, je chancelle ≫ (Leila, Zurga)
Scene ≪ Entends au loin ce bruit de fete ≫ (Leila, Zurga)
2 e tableau
Un site sauvage
  • n o  13 - Chœur danse ≪ Des que le soleil ≫ (Nadir)
  • n o  14 - Scene et chœur ≪ Sombres divinites ≫ (Leila, Nadir, Zurga, Nourabad)
  • n o  15 - Trio ≪ O lumiere sainte ≫ (Leila, Nadir, Zurga)
  • n o  16 - Final ≪ Ce sont eux, les voici ! ≫ (tous)
Acte II, n o  7. Cavatine de Leila:
Me voila seule dans la nuit , par
Amelita Galli-Curci , soprano,
orchestre de Camden (New Jersey) , direction Josef Pasternack ,1921 (domaine public).
Acte II, n o  8. De mon amie, fleur endormie , par Enrico Caruso , tenor, Gramophone, 1916 (domaine public).

Grands airs [ modifier | modifier le code ]

  • n o  2 Duo ≪ C'est toi qu'enfin je revois ≫ - Zurga, Nadir (acte I)
  • n o  4 Romance de Nadir ≪ Je crois entendre encore ≫ (acte I)
  • n o  5 Air et chœur ≪ O dieu Brahma ≫ - Nadir, Leila et chœur (acte I)
  • n o  7 Cavatine ≪ Me voila seule dans la nuit ≫ - Leila (acte II)
  • n o  8 Chanson ≪ De mon amie, fleur endormie ≫ - Nadir, Leila (acte II)
  • n o  12 Duo ≪ Je fremis, je chancelle ≫ - Leila, Zurga (acte III)
  • n o  14 Scene et chœur ≪ Sombres divinites ≫ - Personnages et chœur (acte III)

Discographie et filmographie [ modifier | modifier le code ]

Interpretation de Tino Rossi [ modifier | modifier le code ]

L'un des airs les plus connus des Pecheurs de perles de Bizet , La Romance de Nadir a eu un interprete inattendu : Il s'agit de Constantin (dit Tino) Rossi le plus celebre des chanteurs de charme des annees 30. Le chanteur ajaccien,a la voix de tenor leger, plus connu pour ses rengaines populaires ( O' Catarinetta, La Boudeuse, Marinella, O signore cosa c'e, et plus tard Petit Papa Noel ) et sa carriere cinematographique, a interprete , de facon convaincante, cet air du repertoire de l'opera classique [ 16 ] .

C'est cet enregistrement qui a servi de bande sonore a une sequence du film Laissez Passer de Bertrand Tavernier ; Il accompagne l'interminable et epuisant trajet a velo au cours duquel resistant Jean Devaivre (interprete par Jacques Gamblin ) pedale jusqu'a l'extreme epuisement pour rejoindre un maquis de la Resistance [ 17 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Citations [ modifier | modifier le code ]

  1. ≪  They are the regulation sopranos, tenors, etc., with their faces blacked  ≫.
  2. ≪  rank[ed] right down there with the most appallingly inept of its kind  ≫.
  3. ≪  a tenacity and concentration quite foreign to him in his Roman days  ≫.

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. Trois autres suivront dont Romeo et Juliette en 1867.
  2. L’œuvre ne sera jamais representee, la partition ayant disparu, mais le livret sera finalement mise en musique par Theodore Dubois et cree en 1873 au Theatre-Lyrique.

References [ modifier | modifier le code ]

  1. Curtiss 1959 , p.  68-71.
  2. Dean 1980 , p.  260-261.
  3. a et b Steen 2003 , p.  586.
  4. Dean 1980 , p.  36-39.
  5. a et b Dean 1980 , p.  47-48.
  6. (en) Lesley A. Wright, ≪  Cormon, Eugene (Piestre, Pierre-Etienne)  ≫, sur Oxford Music Online .
  7. (en) Christopher Smith, ≪  Carre, Michel  ≫, sur Oxford Music Online .
  8. a et b Dean 1980 , p.  170-171.
  9. Curtiss 1959 , p.  135.
  10. (en) Donal Henahan , ≪  City Opera: Les Pecheurs de perles  ≫, The New York Times ,‎ ( lire en ligne )
  11. Albert Soubies, Histoire du Theatre-Lyrique , 1899, p. 38, cite dans Lacombe 2000 , p.  301.
  12. Curtiss 1959 , p.  133.
  13. Lacombe 2000 , p.  299.
  14. Dean 1980 , p.  50-52.
  15. Lacombe 2000 , p.  300-301.
  16. [1]
  17. ≪  Je crois entendre encore (Bizet ) b.o. de "LAISSEZ PASSER" - Video Dailymotion  ≫, sur Dailymotion , (consulte le )

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • (en) Mina Curtiss , Bizet and his World , Londres, Secker & Warburg, ( OCLC   505162968 ) .
  • (en) Winton Dean , New Grove Dictionary of Music and Musicians , vol.  2, Londres, Macmillan , ( ISBN   978-0-333-23111-1 ) , ≪ Bizet, Georges (Alexandre-Cesar-Leopold) ≫
  • Herve Lacombe , Les Voies de l'opera francais au XIX e  siecle , Paris, Fayard , coll.  ≪ Les chemins de la musique ≫, , 392  p. ( ISBN   978-2-213-59877-2 )
  • Herve Lacombe , Georges Bizet. Naissance d'une identite creatrice , Paris, Fayard , , 863  p. ( ISBN   978-2-213-60794-8 )
  • (en) Michael Steen , The Life and Times of the Great Composers , Londres, Icon Books, ( ISBN   978-1-84046-679-9 ) .

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

  • L'Opera imaginaire (1993), film d'animation comprenant le court-metrage ≪ Au fond du temple saint ≫ de Jimmy Murakami.

Liens externes [ modifier | modifier le code ]