Jules Dalou dans son atelier en 1899.
Biographie
Naissance
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Deces
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Sepulture
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Nom de naissance
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Aime-Jules Dalou
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Nationalite
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Formation
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Activites
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Autres informations
A travaille pour
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Ecole des beaux-arts
(
en
)
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Membre de
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Mouvements
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Personnes liees
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Genre artistique
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Distinctions
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Signature de Jules Dalou.
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Jules Dalou
, ne a
Paris
le
et mort dans la meme ville le
, est un
sculpteur
francais
.
Aime Jules Dalou est ne dans une famille d’artisans gantiers. Ses parents
protestants
l’elevent dans la
laicite
et l’amour de la
Republique
.
Jules Dalou montre tres jeune des dons pour le modelage et le dessin, ce qui lui vaut l’attention de
Jean-Baptiste Carpeaux
, lequel le fait entrer en 1852 a la Petite Ecole, future
Ecole nationale superieure des arts decoratifs
de
Paris
, ou il suit les cours d'
Horace Lecoq de Boisbaudran
.
En 1854, il est admis a l’
Ecole des beaux-arts de Paris
ou il etudie la peinture dans l'atelier d'
Abel de Pujol
et la sculpture dans l'atelier de
Francisque Duret
[
1
]
. Il commence a gagner sa vie en travaillant pour des
ornemanistes
. C'est chez l'un d'eux que debute son amitie avec
Auguste Rodin
[
2
]
. Paris est alors en pleine mutation, Dalou se forge une experience en travaillant dans les grands chantiers de la capitale en produisant de la sculpture decorative pour des immeubles sur les grandes avenues parisiennes : a ce titre il participe a la decoration de l'hotel de
La Paiva
avenue des Champs-Elysees
. Il travaille egalement pour l'atelier d’orfevrerie des freres
Auguste
et Joseph Fanniere.
Il se presente quatre fois, sans succes, au concours du
prix de Rome
[
3
]
. Il en concoit de la rancœur envers les institutions artistiques officielles.
Il presente au Salon de 1869 un
Daphnis et Chloe
, et
La Brodeuse
au Salon de 1870. Ces deux pieces sont acquises par l'Etat
[
4
]
.
Durant ces annees obscures de formation, Dalou epouse Irma Vuillier, une femme de fort caractere qui le soutiendra toute sa vie. Le couple n’a qu’un enfant, Georgette (1867-1915), une fille nee avec un handicap mental qui necessite, jusqu’a sa mort pendant la
Premiere Guerre mondiale
, la presence a ses cotes d’un adulte responsable. C’est pour assurer le financement de l'hebergement a vie de sa fille par l’
Orphelinat des Arts
que Dalou a legue le fonds de son atelier a cette institution ; ainsi les chercheurs disposent-ils actuellement de plus de 300 œuvres achetees par la ville de Paris a l’orphelinat en 1905.
Le
conflit franco-prussien
bouleverse l’ordre du
Second Empire
et la
defaite de Sedan
provoque la proclamation de la
Troisieme Republique
. Dalou s’engage dans le combat. On le retrouve officier au
83
e
bataillon des federes. Le
, la
Commune de Paris
met en place un gouvernement insurrectionnel.
Gustave Courbet
que l’on vient d’elire a la
Federation des artistes de Paris
, appelle Dalou aupres de lui et le fait nommer administrateur provisoire adjoint au
musee du Louvre
, au cote d'
Henry Barbet de Jouy
[
5
]
, avec pour mission de proteger les collections du vandalisme. Le
, Dalou et sa famille, pour mener a bien sa surveillance, s’installent dans le musee.
Au lendemain de la
Semaine sanglante
de
, Dalou, sa femme et leur fille sont menaces en tant que Communards, contraints a l'exil et demandent le droit d'asile. Le
de la meme annee, ils peuvent rejoindre l'
Angleterre
et sont accueillis par son ancien condisciple de la Petite Ecole, le peintre et graveur
Alphonse Legros
.
A
Londres
les premieres annees sont difficiles mais grace a l'aide bienveillante que lui apporte Legros
[
6
]
, tres introduit a la
City
, il realise une serie de statuettes en terre cuite inspirees par les paysannes boulonnaises ou par des sujets intimistes (
Liseuse
,
Berceuse
), et des portraits de l'aristocratie anglaise. A la fin de 1874, Dalou trouve un emploi de professeur de modelage a la
National Art Training School
et a la
City and Guilds of London Art School
(en)
. Son influence est determinante aupres des sculpteurs britanniques de la
New Sculpture
(en)
. Il recoit commande d’une fontaine publique en marbre intitulee
Charity
(1877)
[
7
]
pres du
Royal Exchange
a Londres, et d'un monument pour la
reine Victoria
dedie a ses petits-enfants situe dans la chapelle privee de
Frogmore
au
chateau de Windsor
.
Pendant cet exil, le gouvernement francais choisit d'envoyer en 1876 le bronze de
La Brodeuse
dans sa selection officielle de la France pour l'
Exposition universelle
de
Philadelphie
. Mais malgre toutes les propositions qui lui sont faites par ses confreres anglais, il refuse d'exposer dans la section anglaise du Salon en France, ne voulant pas etre abrite par un drapeau etranger dans son propre pays.
Le
, le
3
e
Conseil de guerre de Paris le condamne aux travaux forces a perpetuite par
contumace
pour ses fonctions d'officier dans la Commune et son poste d'administrateur adjoint du Louvre. Ayant refuse de demander grace, ce n’est qu’en
, apres avoir ete amnistie sous la presidence
Jules Grevy
que Dalou et sa famille rentrent enfin d’exil
[
8
]
.
Dalou retourne en France apres avoir concouru pour une statue monumentale de la Republique destinee a la
place de la Republique
a Paris. L’envoi de Dalou ne correspondant pas aux criteres requis, le jury choisit finalement le projet des freres
Morice
, le
Monument a la Republique
. Cependant son groupe
Le Triomphe de la Republique
est commande par la municipalite pour etre erige sur la place du Trone, renommee
place de la Nation
en 1880. Dalou consacrera vingt ans a la realisation de ce monument.
En 1890, sous la presidence de
Meissonier
, avec un comite compose notamment de Jules Dalou, une nouvelle
Societe nationale des beaux-arts
recommence a organiser des expositions annuelles au
Salon du Champ-de-Mars
[
9
]
.
Les annees 1881 et 1882 sont difficiles : pendant cette periode il reprend une activite de sculpteur-decorateur pour l'ornemaniste
Michel-Victor Cruchet
. Il collabore a plusieurs occasions avec le ceramiste
Ernest Chaplet
[
10
]
, mais le Salon de 1883 le revele enfin au grand public francais. Il y expose les platres de ses deux hauts reliefs :
La Fraternite des Peuples
(egalement connu sous le titre
la Republique
)
[
11
]
et
Mirabeau repondant a Dreux-Breze
, pour lequel on lui remet la medaille d'honneur. Aujourd'hui et le bronze du
Mirabeau repondant a Dreux-Breze
, acheve en 1890, acquis par l'Etat, orne la salle Casimir-Perier du
Palais Bourbon
a Paris.
Fuyant le monde et vivant en famille, Dalou se livre a un labeur considerable. En hommage au peintre dont il admire l'œuvre, Il execute le
Monument a
Eugene Delacroix
,
Jardin du Luxembourg
(1890). Il realise les
Monuments a
Alphand
,
avenue Foch
(1891-1896, inaugure en 1899),
a
Boussingault
a l'Ecole des arts et metiers (1895),
a Jean Leclaire
au
square des Epinettes
a Paris (1896),
a
Charles Floquet
au
cimetiere du Pere-Lachaise
(1897),
a
Sidi-Brahim
a
Oran
[
12
]
(1898),
a
Lazare Hoche
a
Quiberon
(1902). Il concoit un projet de
Monument a
Victor Hugo
au
Pantheon
(1886), un projet de
Monument a la Justice
pour le Palais Bourbon (1892), et un projet de
Monument aux Orateurs
destine au Pantheon (1896-1898), tous les trois non realises.
On lui commande les gisants d'
Auguste Blanqui
(1885),
celui de Victor Noir
(1890), et le medaillon en bronze de
Charles Amouroux
(1885), tous visibles au
cimetiere du Pere-Lachaise
.
Il fait sentir toute son admiration pour la peinture de
Rubens
dans son groupe du
Triomphe de
Silene
place au
jardin du Luxembourg
(1885). La ville de Paris lui commande la statue d'
Antoine Lavoisier
pour le grand amphitheatre de la
Sorbonne
(1887), la fontaine de
La Bacchanale
du
Jardin des serres d'Auteuil
(1895-1898), la statue de
La Chanson
a l'
hotel de ville de Paris
, qui reproduit les traits de la chanteuse
Yvette Guilbert
(1895).
Parmi les nombreux bustes qu'il produit apres son retour en France, on peut citer ceux de
Charcot
(1884),
Auguste Vacquerie
(1885),
Henri Rochefort
(1888),
Gustave Courbet
(1890), Albert Liouville (1890),
M
lle
Gilardi (1890),
Jules Jouy
(1892)
[
13
]
,
Ernest Cresson
(1897),
Paul Richer
(1900),
Jean Gigoux
(1900), et
Marie Laurent
(inacheve, 1901).
Pour l'
Exposition universelle de 1889
, dite Exposition du Centenaire, on inaugure sur la place de la Nation le platre (teinte couleur bronze) du groupe allegorique du
Triomphe de la Republique
commande par la ville de Paris en 1879. Bien que la version bronze du groupe ne fut inauguree qu'en 1899
[
14
]
, cette œuvre remporte le grand prix de sculpture de l'exposition.
Dalou quitte la
Societe des artistes francais
en 1890 pour exposer desormais a la
Societe nationale des beaux-arts
, dont il est membre fondateur avec
Ernest Meissonier
,
Auguste Rodin
et
Pierre Puvis de Chavannes
.
Nomme chevalier de la
Legion d'honneur
en 1883, puis promu officier par le president
Carnot
en 1889, il est eleve au grade de commandeur du meme ordre en 1899 par le president
Loubet
lors de l'inauguration de son monument du
Triomphe de la Republique
.
Jules Dalou meurt le
a son domicile au 22,
avenue du Maine
dans le
15
e
arrondissement de Paris
[
15
]
d'une affection cardiaque
[
16
]
. Il est inhume a Paris au
cimetiere du Montparnasse
(
4
e
division)
[
17
]
.
Il n'a pas le temps de mener a bien son dernier grand projet, un
Monument aux Travailleurs
(ou
Monument aux Ouvriers
), dont l'idee lui vient en 1889 au lendemain de la premiere inauguration du
Triomphe de la Republique
. Le formalisme de la ceremonie et les defiles militaires avaient tenu le peuple a l'ecart de cette manifestation officielle. Dalou en avait ete decu. Fidele a son ideal republicain, il eut souhaite que cette inauguration soit l'occasion d'une grande fete populaire et democratique (ce qu'elle fut lors de l'inauguration du bronze en 1899). Son idee est de rendre un hommage au monde des ouvriers, des artisans et des paysans en leur dediant cette œuvre dont ils constituent le sujet central. A la fin de sa carriere il decrit ce projet en ces termes
[
18
]
:
≪ Je crois avoir enfin trouve le monument aux Ouvriers que je cherche depuis 1889. La disposition generale tiendrait de l'insigne de
Priape
, Dieu des Jardins, embleme de la creation, de la borne, berceau et tombe du pauvre, enfin du tuyau de l'usine, prison ou se passe sa vie. Sobre, sans moulure ni ornement, je desire qu'il ait l'aspect grave et imposant, s'il se peut, que le sujet comporte. L'executerai-je ? La est la question. Je suis bien age et de plus ma sante est bien debile ≫
.
Les nombreuses esquisses de ce monument trouvees dans son atelier apres son deces sont maintenant conservees au
Petit Palais
. La statue du
Grand paysan
(vers 1897-1902, Paris,
musee d'Orsay
) prefigure, a une echelle moindre, les personnages qu'il projetait de placer dans les seize niches entourant la colonne, le tout devant mesurer 32 metres de haut
[
19
]
.
- La Fraternite des Peuples
, 1883,
haut-relief
en platre dans la salle des mariages de la mairie du
10
e
arrondissement de Paris
.
- Monument funeraire d'
Auguste Blanqui
, 1885, Paris,
cimetiere du Pere-Lachaise
.
- Monument a
Antoine Lavoisier
, 1888, Paris, grand amphitheatre de
la Sorbonne
.
- Mirabeau repondant a Dreux-Breze
, 1890, haut-relief en bronze, salle Casimir-Perier au
Palais Bourbon
a Paris.
- Monument a
Eugene Delacroix
, 1890, Paris,
jardin du Luxembourg
.
- Monument funeraire de Victor Noir
, 1891, Paris, cimetiere du Pere-Lachaise.
- Monument a
Boussingault
inaugure a Paris dans la cour du Conservatoire des Arts et Metiers en 1895, transfere au
CNAM
de
La Plaine Saint-Denis
[
21
]
.
- le Progres entrainant le Commerce et l'Industrie
, 1895, fronton des
Grands Magasins Dufayel
au 26,
rue de Clignancourt
a Paris.
- Monument a
Sidi-Brahim
, 1896,
Oran
[
12
]
.
- Monument a
Jean Leclaire
, 1896, Paris,
square des Epinettes
[
22
]
.
- Monument a
Eugene Delacroix
, 1898,
Saint-Maurice
, detruit par la municipalite en
1998
[
23
]
,
[
24
]
.
- Le Triomphe de la Republique
, 1899, groupe monumental en bronze de la
place de la Nation
a Paris, situe au centre du
jardin de Marianne
.
- Monument a
Alphand
, 1899,
jardins
de l'
avenue Foch
a Paris
[
25
]
.
- Lions menes par des enfants
, 1900, Paris,
Pont Alexandre-III
[
26
]
.
- Monument a
Lazare Hoche
, 1902,
Quiberon
. Le modele de la statue en platre est conserve au
Pantheon
a Paris.
- Monument a
Gambetta
, allees de Tourny a
Bordeaux
, remis a la ville en 1904, inaugure en 1905, demonte en 1961
[
27
]
.
- Monument a
Emile Levassor
, inaugure en 1907 a l'entree du
bois de Boulogne
a Paris, deplace en 1972 dans le
square Alexandre-et-Rene-Parodi
,
boulevard de l'Amiral-Bruix
a Paris.
- Monument a
Scheurer-Kestner
, 1908, Paris,
jardin du Luxembourg
.
- Besancon
,
musee des Beaux-Arts et d'Archeologie
:
Gustave Courbet
, 1890, buste en marbre.
- Blaye-les-Mines
:
Lavoisier
, statue en bronze.
- Bordeaux
,
musee des Beaux-Arts
:
- Le Triomphe de Silene
, 1884, platre original (œuvre detruite en
)
[
29
]
;
- Projet du monument de Gambetta
, platre
[
30
]
;
- La Sagesse soutenant la Liberte
, bronze
[
31
]
.
- Chalons-en-Champagne
,
musee des Beaux-Arts et d'Archeologie
:
Baigneuse avant le bain
.
- Paris
:
- cimetiere du Montparnasse
:
- cimetiere du Pere-Lachaise
:
- musee d'Orsay
:
- Liseuse
, vers 1875, terre-cuite ;
- Femme nue lisant dans un fauteuil
, 1878, bronze ;
- Grand Paysan
,
bronze
[
32
]
;
- Travailleur debout tenant une beche
, bronze ;
- Terrassier chargeant
, bronze a la cire perdue, patine brun-rouge, fonte
Hebrard
;
- Tonnelier avec des cordes
, bronze ;
- Rebatteur de faux
, bronze.
- Petit Palais
: environ 400 œuvres provenant en grande partie du fonds d'atelier de Dalou acquis en 1905
[
33
]
, dont :
- Suresnes
:
- Le Touquet-Paris-Plage
,
musee du Touquet-Paris-Plage
:
La Boulonnaise
, bronze
[
35
]
.
- Vizille
,
musee de la Revolution francaise
:
- Marquis de Mirabeau
, platre ;
- Lavoisier
, platre ;
- Lazare Hoche
, bronze a cire perdue.
- Paris
:
- avenue des Champs-Elysees
,
hotel de la Paiva
:
Eve
, 1864, statue en marbre.
- parc Monceau
,
hotel Menier
: sculptures ornementales pour les facades, 1867.
- 26,
rue de Clignancourt
:
Le Progres entrainant le Commerce et l'Industrie
, 1895, haut-relief en pierre, fronton des
Grands Magasins Dufayel
[
37
]
,
[
38
]
.
- palais Bourbon
:
Buste de
Victor Hugo
, replique en marbre realisee par
Louis Demaille
(1837-1906), commande de l'Etat en 1903.
Apres sa mort,
Camille Lefevre
termine le
Monument a
Gambetta
de
Bordeaux
(1904)
[
39
]
.
Camille Lefevre execute d'apres les esquisses de Dalou le
Monument a
Emile Levassor
, appele aussi
Monument de l'Automobiliste
(1907), visible dans le
square Alexandre-et-Rene-Parodi
a Paris.
Le
Monument a
Scheurer-Kestner
, senateur
dreyfusard
, est acheve par les praticiens de Dalou d'apres les modeles en platre des figures a grandeur d'execution qui sont entierement de la main de l'artiste
[
40
]
, il est inaugure en 1908 a Paris au
jardin du Luxembourg
.
- Les sculptures de Dalou. Soixante sculptures : bronzes, terres-cuites, platres originaux
, Galerie Delestre, Paris,
[
42
]
.
- ≪ Fidele au sens du monumental jusque dans ses petites figurines, il a su eviter les pieges du realisme et marier le naturalisme aux conquetes de l'impressionnisme. ≫
-
Gerald Schurr
[
42
]
Les municipalites de
Paris
(
rue Dalou
,
15
e
arrondissement
),
Beziers
,
Brive-la-Gaillarde
,
Evry
,
La Rochelle
,
Malakoff
,
Perpignan
,
Toulouse
(
rue Jules-Dalou
),
Vitry-sur-Seine
et
Montreal
(quartier de Snowdon) lui ont dedie des voies portant son nom.
Le nom du cafe-brasserie
Le Dalou
au 30,
place de la Nation
dans le
12
e
arrondissement
de
Paris
, constitue un hommage plus populaire.
- ↑
Duret fut aussi le maitre de Carpeaux.
- ↑
Gustave Coquiot
,
Rodin a l'Hotel de Biron et a Meudon
, Ollendorff, Paris, 1917,
p.
109 (
en ligne
).
- ↑
Biographie Insecula
.
- ↑
Ces marbres resterent inacheves et les platres furent detruits.
- ↑
Henri Barbet de Jouy (1812-1896), fils de
Jacques-Juste Barbet de Jouy
.
- ↑
Agence France-Presse, ≪
Les impressionnistes a Londres, un regard sur l'Angleterre, a la Tate Britain
≫, sur
francetvinfo.fr
,
(consulte le
)
.
- ↑
Le marbre original (non localise) s'etant degrade rapidement, il fut remplace par une copie en bronze en 1897.
- ↑
Maurice Dreyfous, ≪
Dalou, sa vie et son œuvre
≫, sur
archive.org
(consulte le
)
,
p.
97.
- ↑
Carolus Duran,
Des amities modernes
[ref. incomplete]
.
- ↑
Dont l'atelier se trouve au 153,
rue Blomet
a Paris.
- ↑
Le platre original orne la salle des mariages de la mairie du
10
e
arrondissement de Paris
. Le marbre (1908) est conserve dans les reserves du
Petit Palais
a Paris.
- ↑
a
et
b
Compose d'un obelisque supportant une statue de la Victoire a son sommet et, au niveau de la petite base, d'une statue de la France. Cet ensemble a ete transforme en
Monument a la gloire d'
Abd el-Kader
apres l'independance de l'Algerie : la statue de la France et le cartouche commemoratif ont ete retires et quatre medaillons en bas-reliefs identiques du portrait d'Abd el-Kader ont ete disposes sur les quatre faces de l'obelisque au niveau de la petite base en 1969. La statue de la Victoire est restee inchangee. La statue de la France et le cartouche commemoratif ont ete integres dans un nouveau monument inaugure le
a
Perissac
.
Voir les photographies du nouveau monument a Perissac
.
- ↑
Une epreuve en bronze de 1899 orne la tombe du chansonnier au cimetiere du Pere-Lachaise.
- ↑
Pascal Ory,
L'Expo universelle, 1889
, Ed. Complexe, 1989.
- ↑
Archives de Paris
15
e
, acte de deces
n
o
1639, annee 1902 (vue 18/31)
.
- ↑
Necrologie dans le journal L'Aurore du 16 avril 1902 via Gallica
.
- ↑
Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1902, en date du 17 avril (page 3/31)
.
- ↑
Le
, ≪ Journal de Dalou ≫ transcrit par Maurice Dreyfous dans :
Dalou, sa vie et son œuvre
,
p.
256.
- ↑
≪ Grand paysan ≫
, notice du musee d'Orsay.
- ↑
Le cartouche en bronze de la colonne a disparu.
- ↑
Le cartouche en bronze en haut de la colonne a disparu.
- ↑
Detruit en 1941 par l'occupant allemand pour refonte destinee a l'armement. Refondu et reerige en
1971
, mais il manque le seau que tenait l'ouvrier dans sa main droite.
- ↑
Base Mistral
- ↑
Le buste de Delacroix a ete deplace en face de la maison natale du peintre, devenue mediatheque. La stele, privee de ses ornements en bronze, a ete transformee en
monument aux morts de Saint-Maurice
.
- ↑
Realise avec l'architecte
Jean Camille Formige
- ↑
Georges Belleiche,
Statues de Paris - Les rues de la Rive Droite
, Massin Editeur, Paris, 2006.
- ↑
Le monument est aujourd’hui conserve dans les reserves du
musee d'Aquitaine
a Bordeaux.
- ↑
≪ Statuette of the Marquis de Lafayette ≫
, notice sur le site du Johnson Museum of Art.
- ↑
Notice
sur /collections-musees.bordeaux.fr.
- ↑
Projet du monument de Gambetta
notice sur /collections-musees.bordeaux.fr.
- ↑
La Sagesse soutenant la Liberte
notice sur /collections-musees.bordeaux.fr.
- ↑
Notice
sur musee-orsay.fr.
- ↑
≪ Jules Dalou ≫
dans les collections du Petit Palais.
- ↑
≪ Vase
L'Age d'or
≫
sur
parismuseescollections.paris.fr
.
- ↑
Musee du Touquet-Paris-Plage
,
Lumiere d’Opale : Les peintres etrangers de la colonie d’Etaples (1880-1920)
, Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil,
, 75
p.
(
ISBN
978-2-9580069-0-7
)
,
p.
15
.
- ↑
(en)
Alphonse Legros
, notice sur collections.vam.ac.uk.
- ↑
Pierre Kjellberg, ≪ Promenade autour de quelques statues de Paris ≫,
La Gazette de l'Hotel Drouot
, n°23, 6 juin 1975, p. 24-25.
- ↑
≪ Le Progres entrainant le Commerce et l'Industrie, fronton pour la maison Dufayel ≫
, notice de la maquette en platre sur
parismuseescollections.paris.fr
.
- ↑
Remis a la ville de Bordeaux le
, ce monument est inaugure un an apres par le president de la republique
Emile Loubet
, le
.
- ↑
≪ Comme s'il eut eu conscience de ne pas vivre assez longtemps pour donner a ce marbre le dernier coup de ciseau, Dalou en avait fait le modele avec une perfection de details si meticuleuse que de la reproduction rigoureuse de ce modele devait resulter un marbre aussi impeccable que si le maitre eut pu le terminer de sa main ≫
? Maurice Dreyfous,
Dalou, sa vie et son œuvre
, Paris, Laurens, 1903,
p.
271 (
en ligne sur
archive.org
).
- ↑
Depose dans les reserves du
musee d'Aquitaine
a Bordeaux.
- ↑
a
et
b
Gerald Schurr, ≪ Les sculptures de Dalou ≫,
La Gazette de l'Hotel Drouot
, n°44, 17 decembre 1976, p. 23.
- Maurice Dreyfous
,
Dalou, sa vie et son œuvre
, Paris, Laurens, 1903.
- Paul Cornu
,
Jules Dalou
, Paris, H.Fabre,
n
o
8 de la collection ≪ Portraits d'hier ≫,
.
- Henriette Caillaux
,
Aime-Jules Dalou, L'homme - L'œuvre
, Paris, Delagrave, 1935.
- (en)
John M. Hunisak,
The sculptor Jules Dalou - Studies in Style and Imagery
, New York et Londres, Garland Publishing, 1977.
- Amelie Simier, Daniel Imbert, Guenola Groud,
Dalou a Paris
, Paris, Editions Paris Musees, 2010
(
ISBN
978-2-7596-0121-9
)
.
- Amelie Simier, Marine Kisiel,
Jules Dalou : le sculpteur de la Republique
, Paris, Editions Paris Musees, 2013
(
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