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Jean-Auguste-Dominique Ingres

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Jean-Auguste-Dominique Ingres
Autoportrait a vingt-quatre ans (1804), huile sur toile, 77 × 64  cm .
Chantilly , musee Conde [ 1 ] .
Naissance
Deces
Sepulture
Nationalite
Activites
Autres activites
Formation
Maitre
Eleve
Lieux de travail
Mouvement
Mecene
Influence par
A influence
Pere
Conjoints
Madeleine Chapelle ( en ) (de a )
Delphine Ramel ( d ) (a partir de ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
signature de Jean-Auguste-Dominique Ingres
Signature
Vue de la sepulture.

Jean-Auguste-Dominique Ingres / ? ?? o g y s t d ? m i n i k ?? g ? / , ne le a Montauban et mort le a Paris , est un peintre francais .

Apres un premier apprentissage a Montauban, sa ville natale, il devient a Paris eleve de Jacques-Louis David . Laureat en 1801 du Grand prix de Rome en peinture , il se rend en Italie en 1806 et y reste jusqu'en 1824. A son retour a Paris, il connait une reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primaute du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et realistes. Nomme directeur de l'Academie de France a Rome, il y retourne de 1835 a 1842.

Ingres a d'abord et a plusieurs etapes de sa carriere vecu de ses portraits , peints ou dessines. Repute peu sociable, il fut souvent mal traite par la critique . Les tenants d'un style plus libre et d'une execution plus rapide condamnaient sa maniere tout comme les academiques, qui lui reprochaient notamment les deformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Enfance et formation [ modifier | modifier le code ]

Jean-Auguste-Dominique Ingres est ne a Montauban le [ 2 ] . Il est l'aine des cinq enfants d'Anne Moulet et du peintre et sculpteur Jean-Marie-Joseph Ingres , qui favorise ses penchants artistiques, lui inculque les rudiments de son art et lui fait apprendre le violon [ 3 ] .

Il entre en 1791 a l’ Academie royale de Toulouse ou il est forme par Jean Suau et suit les cours du peintre Joseph Roques et du sculpteur Jean-Pierre Vigan [ 4 ] . Il se consacre uniquement au dessin [ 5 ] . Il se rend a Paris , en 1796, avec le fils de son maitre Roques [ 4 ] , pour etudier sous la direction de Jacques-Louis David . Il s’eloigne de son neo-classicisme par son devouement a un ideal de beaute fonde sur de difficiles harmonies de lignes et de couleurs. Il peint le portrait d'amis ainsi que de Pierre-Francois Bernier , qu'il connait de Montauban. Il frequente Girodet dans l'ancien couvent des Capucines ou il a son atelier, et devient ami avec le sculpteur florentin Lorenzo Bartolini [ 5 ] .

Deuxieme finaliste du prix de Rome en 1800 grace a Scipion et le fils d'Antiochus , Ingres remporte le prix de Rome en peinture d'histoire a sa seconde tentative en 1801 avec Les ambassadeurs d'Agamemnon ( Beaux-Arts de Paris ), mais il ne peut s'y rendre immediatement, en raison des evenements politiques [ 4 ] et du manque de financement. Il s'installe avec d'autres eleves de David a l'ancien couvent des Capucines ou il peint principalement des portraits, entre autres celui de son pere , aujourd'hui au musee Ingres-Bourdelle [ 6 ] , et son Autoportrait a vingt-quatre ans (1804, Chantilly , musee Conde ) [ 4 ] , caracterises par des fonds bruns tres davidiens, des poses des trois quarts et des regards percants tournes vers le spectateur. Il dessine d'apres des œuvres du Louvre, principalement des statues antiques [ 5 ] .

Premier sejour a Rome (1806-1820) [ modifier | modifier le code ]

Portrait en medaillon de Julie Forestier, 1806, dessine par son fiance
Madeleine Chapelle enceinte, 1814
Musee Ingres-Bourdelle

Ingres n'expose que des portraits au Salon de 1806 ( Autoportrait a l'age de vingt-quatre ans , portraits de M me  Riviere et de sa fille Caroline , Napoleon  I er sur le trone imperial ), que la critique juge ≪ secs ≫ et ≪ gothiques ≫ [ 4 ] .

En , il se fiance avec l'artiste peintre francaise Marie-Anne-Julie Forestier , mais sa relation ne resiste pas a son absence apres son depart pour l' Academie de France a Rome en septembre.

En 1806, Ingres decouvre a Rome , Raphael , son ≪ Dieu ≫ qu'il ne connaissait que par de mediocres gravures et qui l'inspirera sa vie durant, et le Quattrocento , qui marquent definitivement son style. Il visite febrilement musees, palais et eglises [ 7 ] .

Avec une certaine lenteur qui lui est reprochee, il envoie les productions exigees de tout pensionnaire, dont La Baigneuse Valpincon et un autre nu alangui tres erotique, disparu, surnomme La Dormeuse de Naples a la suite de son achat rapide par Joachim Murat . Seul son Œdipe explique l'enigme du sphinx parait respecter les canon esthetiques de l'epoque [ 7 ] .

Ces annees de travail sont les plus fecondes avec les nus, les paysages, les dessins, les portraits, agrementes en arriere-plan de paysages romains, et les compositions historiques de format plus modeste retracant des episodes de la vie de personnages celebres du Moyen Age et de la Renaissance. Les portraits dessines constituent l'essentiel de ses revenus. Ses modeles sont principalement de riches voyageurs effectuant le Grand Tour de l'Europe [ 7 ] .

Il est en pleine possession de son art et son sejour a Rome est aussi l'occasion de tisser des liens amicaux avec les grands commis de l'administration imperiale : le comte de Tournon et sa mere, Edme Bochet et sa sœur, Cecile Bochet , epouse Henry Panckoucke , Hippolyte-Francois Devillers, le baron de Montbreton de Norvins. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. En 1810, a la fin de son sejour a la Villa Medicis , il decide donc de rester a Rome et de travailler pour l'administration imperiale et la colonie francaise de Rome [ 4 ] . Il s'installe pres de l' eglise de la Trinite-des-Monts , ou il peint Romulus, vainqueur d'Acron (1812) et Le Songe d'Ossian destines au palais du Quirinal . Il peint encore Virgile lisant l'Eneide pour la Villa Aldobrandini du general Miollis [ 7 ] .

Il se marie en 1813 avec Madeleine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste venant de Gueret [ 8 ] . En 1814, Madeleine tombe enceinte mais l'enfant, un garcon, meurt a la naissance. Au total, Ingres realisa dix portraits de sa femme. Mais le plus celebre tableau sur lequel elle apparait est Le Bain turc . Madeleine pose pour l' odalisque aux bras leves qui s'etire au premier plan. Le tableau a ete realise en 1862, apres la mort de Madeleine. Elle fut peinte d'apres un croquis qu'Ingres avait realise en 1818. En 1850, il va a Chalons chez sa belle-mere pour connaitre les lieux ou sa femme a vecu, et y rencontre le notaire Louis Changy. Il semble y etre retourne l'annee suivante [ 9 ] .

Il sejourne a Naples en 1814 [ 4 ] afin d'effectuer un portrait de Caroline Murat [ 7 ] .

A la chute de Napoleon  I er en 1815, il perd sa clientele [ 4 ]  ; des difficultes economiques et familiales l’entrainent dans une periode financierement difficile pendant laquelle il peint, avec acharnement, tout ce qu’on lui commande, notamment des portraits, ce qu'il deteste mais reussit a merveille, ainsi que de petits tableaux historiques [ 4 ] .

Il sollicite ses amities romaines et ses bonnes relations avec les Panckoucke et les Bochet lui presentent Charles Marcotte d'Argenteuil , ami de Jacques-Edouard Gatteaux , ami proche d'Ingres. Tres vite, Charles Marcotte d'Argenteuil devient un proche du peintre, jusqu'a devenir un de ses principaux mecenes jusqu'a son deces en 1864. Apres la mort de Madeleine, ce dernier ira meme jusqu'a lui presenter sa niece, Delphine Ramel , qu'Ingres epousera le . De ce mariage, viendra la decision d'acheter la maison de Meung-sur-Loire avec son nouveau beau-frere, Jean-Francois Guille, notaire et conseiller general du Loiret , ou il se retirera tous les etes pour beneficier de la douceur et de la lumiere de la Loire .

Nombre de membres de la famille Marcotte seront de fideles acheteurs, comme Philippe Marcotte de Quivieres et ses freres Marcotte de Sainte-Marie et Marcotte de Genlis, le baron Charles Athanase Walckenaer , Alexandre Legentil et le baron Hubert Rohault de Fleury (tous deux initiateurs du projet de la basilique du Sacre-Cœur de Montmartre ), Cecile Bochet , devenue madame Henry Panckoucke et baronne Morande-Forgeot, et le clan Ramel.

Presentes au Salon de 1819, sa Grande Odalisque et Roger et Angelique y sont mal recus [ 7 ] .

Sejour a Florence (1820-1824) [ modifier | modifier le code ]

Ses revenus diminuent encore du fait de la concurrence de Xavier Fabre dans le domaine du portrait dessine [ 7 ] . En 1820, il quitte Rome pour Florence ou il reside jusqu'en 1824 [ 10 ] , appele par son ami Lorenzo Bartolini , qu'il a connu dans l'atelier de David et dont il partage l'atelier malgre une tension permanente entre les deux hommes. Il y etudie Raphael, les Anciens et les Grecs. Il obtient alors la commande du Vœu de Louis XIII pour la cathedrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban , grace a son ami avocat a Montauban, Jean-francois Gilibert, revenu au pays [ 4 ] .

Reconnaissance officielle (1824-1835) [ modifier | modifier le code ]

Il trouve finalement le succes en France avec son Vœu de Louis XIII expose au Salon de 1824, ou l'influence de Raphael semble evidente. Il apparait alors comme le tenant du classicisme face aux Massacres de Scio de Delacroix , exposes au meme salon. Il recoit a partir de 1824, honneurs et commandes officielles : il recoit la Legion d'honneur , est recu a l' Institut de France et accueille de nombreux eleves dans son atelier [ 4 ] . Il accepte en 1829 de devenir professeur a l'Ecole des Beaux-Arts, mais entend desormais se consacrer principalement a de grandes commandes [ 11 ] .

Homere deifie est l'une de ses premieres commandes d'Etat, destinee au plafond d'une des nouvelles salles ouverte au Louvre et presente au Salon de 1827 [ 11 ] .

Il peint de moins en moins de portraits dont il a horreur, mais en 1833, il expose le Portrait de Mme Ducaucey (1807) et le Portrait de Monsieur Bertin (1832) au Salon, qui surprend tout le monde [ 11 ] . L'annee suivante, le duc d'Orleans lui commande Stratonice [ 12 ] .

Second sejour romain (1835-1841) [ modifier | modifier le code ]

L'accueil mitige de la critique et du public, de sa derniere peinture d'histoire Le Martyre de saint Symphorien exposee au Salon de 1834, l'affecte particulierement. Il decide de ne plus exposer au Salon et repart a Rome fin novembre [ 13 ] . Il accepte la direction de l'Academie de France a Rome, ou il reste jusqu'en 1841, et ou il est considere comme ayant ete un bon directeur [ 11 ] .

En 1839, le prince royal acquiert Œdipe explique l'enigme du sphinx [ 13 ] . La reception enthousiaste de Stratonice par le prince royal le conduit a commander son portrait avant meme le retour d'Ingres en France [ 11 ] .

Paris (1841-1867) [ modifier | modifier le code ]

Le Bain turc (1862), huile sur toile, 108 × 110  cm , Paris, musee du Louvre.

De retour a Paris, il peint a nouveau des portraits et recoit a nouveau des commandes de grandes œuvres decoratives ( DP ).

Apres la mort du prince royal le 13 juillet 1842, Louis-Philippe lui commande les cartons des vitraux de la Eglise Notre-Dame-de-Compassion de Paris et Jesus parmi les docteurs pour la chapelle privee du chateau de Bizy (Montauban, musee Ingres Bourdelle). Deux ans plus tard, il realise les cartons des vitraux du transept de la chapelle royale de Dreux [ 13 ] .

En 1843, il accepte l'invitation du duc Honore Theodoric d'Albert de Luynes de venir s'installer pendant plusieurs mois par an pour peindre, en vis a vis, deux immenses compositions ? L'Age d'Or et L'Age de Fer ? sur les murs de la salle de bal de son chateau de Dampierre . Au bout de cinq ans, decourage a la suite de la mort de son epouse en 1849, il y renonce, laissant L'Age d'Or inacheve, et sans avoir commence L'Age de Fer . Quand il est a Paris, il se consacre principalement au portrait, souvent avec l'aide de collaborateurs [ 14 ] .

En 1846, il expose onze œuvres a l'exposition des Artistes au Bazar Bonne-Nouvelle , dont Stratonice , Œdipe explique l'enigme du sphinx qui appartient a la duchesse d'Orleans, le Portrait de la vicomtesse d'Haussonville et Paolo et Francesca , propriete de Lancelot-Theodore Turpin de Crisse [ 13 ] .

En 1848, la revolution de fevrier chasse Louis-Philippe du trone. Son epouse meurt en 1849 ; il se remarie en 1852 avec la prude Delphine Romet [ 13 ] .

Il decore le salon de la Paix de l' Hotel de ville de Paris , avec une Apotheose de Napoleon Ier de cinq metres de diametre (disparue pendant l'incendie de l'edifice lors de la Commune de Paris ), presentee dans la salle entiere qui lui est consacree lors de l' exposition universelle de 1855 [ 14 ] .

Appele, le , a faire partie du Senat imperial , il y vote jusqu'a sa mort conformement aux vœux du pouvoir [ 15 ] . Il est eleve a la dignite de grand officier de la Legion d'honneur le [ 16 ] . Il est egalement eleve au rang de commandeur de l' ordre de Leopold en Belgique le [ 17 ]

Il realise des lors une importante serie de toiles religieuses et acheve Jesus parmi les docteurs , restee inachevee a la chute de la monarchie de Juillet. Mais, dans cette periode tardive, il se revele surtout dans le genre du nu [ 14 ] . Il acheve la Venus Anadyomene commencee a Rome en 1807-1808, qui est refusee par Benjamin Delessert et entre dans la collection Frederic Reiset . L'annee suivante, il acheve avec ses eleves Paul Balze et Alexandre Desgoffe , La Source (musee d'Orsay), commencee a Florence en 1820 [ 13 ] . Il realise enfin Le Bain turc , qu'il vend quelques semaines avant sa mort a Khalil Cherif Pacha , le sulfureux proprietaire, entre autres, de L'Origine du monde de Gustave Courbet [ 14 ] .

Mort et hommages [ modifier | modifier le code ]

Il meurt le au 11, quai Voltaire dans le 7 e  arrondissement de Paris [ 18 ] , ou une plaque lui rend hommage. Il est enterre a Paris au cimetiere du Pere-Lachaise ( 23 e  division) [ 19 ] .

Conformement a la volonte de l'artiste de leguer a sa ville natale une grande partie de ses dessins (4 500) ainsi que certains objets personnels, le musee Ingres ouvre ses portes au milieu du XIX e  siecle dans l'enceinte de l'ancien palais episcopal de Montauban  ; Armand Cambon , Montalbanais eleve d'Ingres, fut son executeur testamentaire et le premier conservateur du musee.

Henry Lapauze (1867-1925), historien d'art specialiste d'Ingres, conservateur du Petit Palais a Paris, mais surtout president du comite Ingres, organise en [ 20 ] avec la municipalite de Montauban les festivites en hommage a Ingres et de l'inauguration du musee Ingres : de nombreuses celebrites litteraires et artistiques entouraient Alfred Roll , president de la Societe nationale des beaux-arts , et Leon Berard , sous-secretaire d'Etat aux beaux-arts. Un poeme de Daniel Lesueur intitule Ingres de Montauban sera dit par Louis Bremont.

Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, durant un temps, deuxieme violon a l’ Orchestre du Capitole de Toulouse . De ce loisir est nee l’expression ≪  violon d’Ingres  ≫.

Ingres et les Orleans [ modifier | modifier le code ]

Portrait de Ferdinand-Philippe d'Orleans , musee du Louvre RF 2005-13

Il semble qu'Ingres se rejouit de la revolution de 1830 , mais il refuse les commandes au debut du regne de Louis-Philippe, s'estimant mal traite. Le , Adolphe Thiers lui propose les six tableaux pour l' eglise de la Madeleine , qu'il refuse. Seul Ferdinand-Philippe d'Orleans , le prince royal, le soutient. Grand mecene , il achete Œdipe explique l'enigme du sphinx , ce qui flatte le peintre, et lui commande la Stratonice et son portrait , alors que la famille royale pose devant Franz Xaver Winterhalter [ 21 ] .

A la mort accidentelle du prince, le roi et la reine lui commandent les vitraux de la chapelle Notre-Dame de-la-Compassion , dont quatorze grandes figures en pied a grandeur d'execution pour la manufacture de Sevres . En 1842, Louis-Philippe lui commande un tableau pour la chapelle du chateau de Bizy , Jesus parmi les docteurs (musee Ingres Bourdelle, Montauban). L'aquarelle preparatoire est offerte a Louise-Fernande de Bourbon , duchesse de Montpensier, au moment de son mariage en 1846. L'annee suivante, le prince Antoine d'Orleans (1824-1890) , duc de Montpensier, lui commande une copie de Virgile lisant l'Eneide [ 21 ] .

Henri d'Orleans (1822-1897) , couramment designe sous son titre de duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe, egalement l'un des premiers bibliophiles et collectionneurs d'art de son epoque, acquiert plusieurs œuvres du peintre.

Il achete Stratonice 92 000 francs a la vente du prince Demidoff en 1863, par l'intermediaire d' Edouard Bocher . En 1867-1870, il tente d'acquerir le grand dessin Homere deifie (Musee du Louvre). En 1879, il acquiert en bloc la collection des quarante tableaux de Frederic Reiset, dont trois chefs-d'oeuvre de l'artiste : Autoportrait a l'age de vingt-quatre ans , Portrait de M me  Duvaucey et Venus anadyomene [ 13 ] .

Les princes de la maison d'Orleans lui restent attaches en raison principalement de ses liens avec le defunt prince royal [ 22 ] .

Style [ modifier | modifier le code ]

Ingres se detache du neo-classicisme par la subordination de la forme a l'expression, simplifiant ou deformant l'anatomie pour se rapprocher de l'expression du caractere individuel ( DP ). Il s'oppose aussi a l'enseignement officiel sur la nature du beau ideal. Pour l'Academie, celui-ci se traduit par un jeu de proportions canoniques, et la profondeur du savoir du peintre s'obtient par la connaissance de l' anatomie artistique , tandis qu'Ingres reprouve l'etude de l'interieur du corps humain au profit de l'observation fine de la morphologie [ 23 ] , qui aboutit a representer non pas un ideal generique, mais celui correspondant a l'individualite du modele, et pratique la simplification des formes, condamnant la representation du detail a l'interieur du modele ( DP ).

Reception critique par quelques contemporains [ modifier | modifier le code ]

≪  M. Ingres souleve contre lui les intelligences mediocres ; il en est de sa nature comme du caractere des hommes superieurs qu'un defaut de concession aux usages de la societe travestit en orgueilleux ou en sauvage ≫ , ecrit Charles Lenormant [ 24 ] .

Eugene Delacroix a d'abord applaudi Ingres ; il s'est montre, dans ses ecrits, respectueux, voire admirateur de son aine. Son Journal , publie apres sa mort, le montre parfois satisfait de lui [ 25 ] , mais apres quarante ans de concurrence dans les Salons et les commandes publiques [ 26 ] , plus polemique, lui reprochant son ≪ gout mele d’antique et de raphaelisme batard ≫ , auquel il dit preferer encore celui de l'Ecole de David entendant sans doute par la que Ingres commet l’erreur de ≪ se [croire] semblable a Raphael en singeant certains gestes, certaines tournures qui lui sont habituelles [ 27 ]  ≫ .

Charles Baudelaire , grand admirateur de Delacroix, a plusieurs fois formule le reproche que : ≪ Le grand defaut de M. Ingres […] est de vouloir imposer a chaque type qui pose sous son œil un perfectionnement plus ou moins complet […] emprunte au repertoire des idees classiques. ≫ Lorsque Ingres entreprend de peindre ≪ un modele grand, pittoresque, seduisant ≫ , il tombe ≪ victime d’une obsession qui le contraint sans cesse a […] alterer le beau ≫ , a ≪ [ajouter] quelque chose a son modele […] par impuissance de le faire a la fois grand et vrai [ 28 ] . ≫ Il reconnait il aussi ses reussites : le primat du dessin et l'art du portrait, "un genre dans lequel il a trouve ses plus grands et legitimes succes [ 29 ] .

Vincent van Gogh ecrivait a son frere Theo  : ≪ Un Ingres, un David , des peintres dont vraiment la peinture n’est pas toujours belle, combien ils deviennent interessants, quand mettant de cote leur pedantisme, ils s’oublient a etre vrais, a rendre un caractere [ 30 ] . ≫

Edmond de Goncourt , volontiers cinglant, denigrera le tableau Bain antique vu a l’exposition Khalil-Bey de 1867 en evoquant : ≪ une melee de corps mannequines , avec des disproportions presque caricaturales, une assemblee de sauvagesses de la Terre de Feu, decoupees dans du pain d’epice, des corps qui retournent a la primitivite embryonnaire des premieres academies de l’art. ≫ Quelque vingt ans plus tard, son avis n’a pas change : ≪ Et les pauvres petites miserables mines de plomb de M. Ingres, est-ce de l’art assez gringalet a cote des preparations de La Tour , de la preparation de Chardin […] [ 31 ] ! ≫

En revanche, Edouard Manet affirmait que ≪ dans notre siecle, M. Ingres avait ete le maitre des Maitres ≫ et vouait une grande admiration a La Source , tableau de 1856 [ 32 ] .

Paul Gauguin ecrit a propos de Ingres que ≪ cette froideur apparente qu’on lui reproche cache une chaleur intense, une passion violente. ≫ Il admire chez le maitre ≪ un amour des lignes […] grandiose, et une recherche de la beaute dans sa veritable essence, la forme [ 33 ] . ≫

Posterite [ modifier | modifier le code ]

Tombe d'Ingres a Paris au cimetiere du Pere-Lachaise . Buste realise par Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892).
Antoine Bourdelle , Buste de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1908), musee Ingres-Bourdelle .

Des courants hostiles aux principes qu'Ingres defendait marquent la generation qui le suit. Peu de ses peintures sont exposees. Celles qui sont au musee du Louvre y sont entrees apres sa mort. Son influence croit a la fin du XIX e  siecle alors que les jeunes peintres tentent de se degager de l'influence de leurs predecesseurs impressionnistes [ 34 ] .

Son influence se ressent cependant dans la peinture academique [ ref.  souhaitee] et jusque chez les impressionnistes comme Auguste Renoir , lequel qualifie de ≪ periode ingresque ≫ la maniere de ses œuvres de 1881 a 1889 [ 35 ] .

Edgar Degas , eleve de Louis Lamothe [ 36 ] , eleve d' Hippolyte Flandrin , disciple d'Ingres, ne cache pas son admiration pour le maitre [ 37 ] . Il a possede pres de vingt tableaux du peintre.

Au XX e  siecle, Pablo Picasso fait plusieurs fois reference a son œuvre avec, en particulier, une Grande odalisque d’apres Ingres peinte en 1907 et declare : ≪ Il est notre maitre a tous ≫ [ref. necessaire] . Il trouve dans Ingres ≪ la simplification des formes et la purete du trait [ 36 ]  ≫ .

Henri Matisse se refere a sa ≪ couleur presque compartimentee et entiere ≫ , notant qu'il fut le premier a ≪ utiliser des couleurs franches, sans les denaturer [ 38 ]  ≫ .

Dans un autre genre, Man Ray lui rend hommage sur le theme des nus feminins de dos dans son celebre Violon d’Ingres (vers 1920), photographie d’une modele denudee sur laquelle il a dessine les ouies de l’instrument de musique. D’autres artistes contemporains, dont Martial Raysse , font reference a ses peintures les plus celebres. On peut aussi citer Gerard Collin-Thiebaut et son œuvre Ingres, La Grande Odalisque, Transcription , un puzzle en carton de 69 × 84  cm , de 1 500 pieces, realise en 2008.

Ingres est l'un des artistes les plus cites dans les compositions interpicturales du peintre peruvien Herman Braun-Vega [ 39 ] , [ 40 ] . Ce dernier lui consacre d'ailleurs une exposition tout entiere en 2006 a l'occasion de l'annee Ingres [ 41 ] .

Eleves [ modifier | modifier le code ]

Ingres a forme plus de trois cents eleves [ 11 ] , parmi lesquels :

Principales œuvres picturales [ modifier | modifier le code ]

Louise de Broglie , Comtesse d’Haussonville (1845), huile sur toile, 131,8 × 92  cm , New York , The Frick Collection .
Jupiter et Thetis (1811), huile sur toile, 324 × 260  cm , Aix-en-Provence , musee Granet .

Son œuvre recouvre essentiellement trois genres, la peinture d’histoire , principalement executees lors de son sejour italien, les portraits et les nus feminins.

Dessins [ modifier | modifier le code ]

Ingres attache au dessin une grande importance et declarait a ce sujet : ≪ Une chose bien dessinee est toujours assez bien peinte [ 72 ] . ≫ La galerie de portraits realistes qu’il laisse, constitue un miroir de la societe bourgeoise de son temps, de l’esprit et des mœurs d’une classe a laquelle il appartient et dont il trace les vertus et les limites. Ingres s’interesse beaucoup a la texture des vetements et des etoffes ( velours , soie , satin , cachemire …) qu’il integre dans ses œuvres afin de noter la classe sociale du personnage. Il s’inspire, a ses debuts, de l'esthetique de l’ art grec , avant de se tourner vers une approche plus souple des courbes et des drapes. Ingres n'hesitait pas a accentuer l'anatomie de ses modeles pour atteindre son ideal de beaute ; ainsi, il rajouta trois vertebres a sa Grande Odalisque ( DP ).

  • Paris, Beaux-Arts de Paris [ 73 ]  :
    • Hector et Andromaque (?), graphite et lavis gris, H. 0,353; 0,510 m [ 74 ] . Il est d'usage de considerer ce dessin comme une etude pour l'epreuve du concours du prix de Rome de 1801 dont le sujet est les adieux d'Hector et d'Andromaque. Cette composition traduit sa formation dans l'atelier de Jacques-Louis David .
    • Feuille de croquis , plume, encre brune sur calque brun. H. 0,200 ; L. 0,179 m [ 75 ] . Alors pensionnaire de l'Academie de France a Rome, Ingres realise ces croquis qui temoignent d'un projet d'envoi, une representation d'Hercule et les Pygmees. Il delaisse cette idee pour une Venus anadyomene , puis pour Jupiter et Thetis .
    • Etude de figures , plume, encre brune sur calque. H. 0,057 ; L. 0,087 m [ 76 ] . Ce dessin pourrait etre une premiere pensee pour Œdipe expliquant l'enigme du Sphinx , peint en 1808 comme envoi de Rome. C'est a la plume, d'un trait rapide, qu'Ingres tracait les premieres lignes d'une composition.
    • Interieur de l' eglise Sainte-Praxede a Rome , graphite, plume, encre brune, aquarelle, gouache et rehauts d'or. H. 0,254 ; L. 0,184 m [ 77 ] . Cette ambitieuse aquarelle reflete l'eblouissement d'Ingres lors de son sejour a Rome entre 1806 et 1820. Il y represente plus particulierement la chapelle Saint-Zenon, avec son riche decor de mosaique, temoignant de son gout pour le genre historique et pour l'architecture des premiers siecles de la chretiente.
    • Etude de jeune homme nu assis [Raphael peignant sur des tableaux de son maitre] , graphite. H. 0,360 ; L. 0, 270 m [ 78 ] . Cette feuille est une esquisse pour un des tableaux qui devaient composer un cycle sur la vie de Raphael , jamais acheve. Cette etude fut executee d'apres un modele vivant dans lequel Ingres avait sans doute vu l'incarnation du type raphaelesque.
    • Etude de drape pour Jesus remet a saint Pierre les clefs du Paradis , pierre noire et rehauts de craie sur calque brun. H. 0,348 ; L. 0, 223 m [ 79 ] . Cette etude est a rattacher a l'abondante serie de dessins preparatoires executes par Ingres pour ce tableau. La disposition des plis presente des similitudes avec le manteau de saint Paul place derriere Jesus dans l'œuvre definitive.
    • Femme nue couchee et etudes de tetes et de bras , graphite. H. 0,210 ; L. 0,343 m [ 80 ] . Verso : reprise de la meme figure par transparence. La position de la femme nue n'est pas sans rappeler celle des allegories de huit villes au sein de l' Apotheose de Napoleon Ier , peinte au plafond du salon de l'Empereur dans l'ancien hotel de ville a Paris (brule en 1871). Cette feuille temoigne du retour d'Ingres au theme des odalisques vers 1854, et de ses recherches a la fois realistes et idealisees du corps.
    • Portrait de madame Leblanc , graphite. H. 0,295 ; L. 0,220 m [ 81 ] . Inscription en bas a droite: offert a Madame Leblanc par son tres humble serviteur Ingres. Ce portrait est traditionnellement identifie comme etant celui de sa destinataire, Francoise Leblanc (1788-1839). Cette hypothese est etayee par la dedicace et la comparaison du visage avec d'autres portraits, notamment celui realise par Ingres et conserve au Metropolitan Museum of Art a New-York.
    • Portrait de madame Ingres, nee Madeleine Chapelle, cousant , graphite. H. 0,151 ; L. 0,125 m [ 82 ] . C'est a la derobee qu'Ingres observe sa femme dans cette etude, livrant un rare exemple de portrait intime. Marie-Madeleine Chapelle, qui etait modiste, est ici saisie dans une mise en page qui n'est pas sans evoquer la peinture hollandaise du Siecle d'or, et notamment La Dentelliere de Johannes Vermeer .
    • L'Iliade , graphite. H. 0,312 ; L. 0,214 [ 83 ] . Cette feuille est une etude pour la figure de l'Iliade, assise a la droite d'Homere dans l' Apotheose d'Homere , qui etait a l'origine un plafond realise pour le musee Charles X. Pour cette figure precise, Ingres s'inspira vraisemblablement d'un relief votif antique reproduit par Galestruzzi dans une estampe dont il possedait un exemplaire.
    • Etude pour le vœu de Louis XIII , pierre noire, graphite et rehauts de craie blanche [ 84 ] . Cette etude de tete et de bras d'enfant est a rattacher aux recherches menees par Ingres pour Le vœu de Louis XIII , recherches exigeantes sur la forme, reprise et perfectionnee.
    • Etude de draperies: deux variantes pour les plis d'un manteau , graphite. H. 0,353 ; L. 0,231 m [ 85 ] . Cette double etude de draperie fait partie du corpus des dessins preparatoires au Martyre de saint Symphorien , et montre les recherches du peintre pour le mouvement du manteau de saint Symphorien. Pour sa composition peinte, Ingres privilegie l'etude d'apres le modele vivant, multipliant les dessins preparatoires ou chaque figure et drape sont etudies avec soin.
    • Saint Philippe , graphite. H. 0,400 ; L. 0,171 m [ 86 ] . Et Sainte Radegonde , graphite. H. 0,372 ; L. 152 m [ 87 ] . Ces deux etudes sont preparatoires aux vitraux de la chapelle commemorative Saint-Ferdinand batie pour rendre hommage au duc d'Orleans, fils de Louis-Philippe et Marie-Amelie de Bourbon, mort en 1842, et a un vitrail de la chapelle royale de Dreux consacree a sainte Radegonde, epouse de Clotaire Ier. La fabrication des vitraux, d'apres les cartons d'Ingres, fut confiee aux peintres verriers de la manufacture de Sevres.
    • Feuille d'etudes , plume sur papier verge. H. 0,152 ; L. 0,114 m [ 88 ] . Verso  : figure drapee a mi-corps a la plume, encre brune. Ce dessin rapide a la plume evoque la figure de Jupiter chevauchant un aigle qui apparait dans l'aquarelle collee sur cuivre La Naissance de la derniere muse (Louvre), presentee au Salon de 1859.
    • Autoportrait de l'artiste a la fin de sa vie , graphite. H. 0,194 ; L. 0,147 [ 89 ] . Ce dessin est a rapprocher de trois de ces autoportraits peints au cours de la derniere decennie de sa vie et notamment celui de 1859 conserve au Fogg Art Museum , concu comme un pendant de celui de sa femme Delphine Ramel. La pose choisie est empruntee a l' Autoportrait a l'age de 63 ans de Rembrandt .
  • Orleans, musee des Beaux-Arts  :
    • Jean Charles Auguste Simon, dit Simon fils (23 septembre 1802- 23 septembre 1803) , pierre noire, estompe et rehauts de craie banche sur papier velin creme, 40,8 x 35,9 cm [ 90 ] .
    • Jean Charles Auguste Simon, dit Simon fils , 1806, crayon de graphite-antimoine sur papier velin creme, 26,9 x 21,5 cm [ 91 ] .

Vitrail [ modifier | modifier le code ]

Saint Raphael, Notre-Dame-de-Compassion.

Apres la mort accidentelle du prince d’Orleans le 13 juillet 1842, le roi et la reine decident d'elever une chapelle sur les lieux de l'accident, la chapelle Saint-Ferdinand, aujourd'hui eglise Notre-Dame-de-Compassion de Paris . Ils chargent Ingres de la realisation de l'ensemble des vitraux . Ce dernier realise dix-sept cartons en moins de deux mois, dont quatorze grandes figures en pied a grandeur d'execution pour la manufacture de Sevres [ 21 ] .

Tres satisfait, Louis-Philippe lui commande des juillet 1843, neufs cartons pour la chapelle royale de Dreux . Il en realise sept pour 7 000 francs [ 92 ] .

Le duc d'Aumale lui commande une suite de vitraux pour la chapelle du chateau de Chantilly en octobre 1847 qui ne sera jamais realisee [ 21 ] .

Lorsqu'en septembre 1847, les cartons de ses differents vitraux sont exposes au musee du Luxembourg, les critiques condamnent la ressemblance des visages des saints avec ceux de la famille royale, le journal legitimiste L'Ami de la religion evoquant≪ une espece de canonisation usurpee ≫. Les medievistes lui reprochent le fait que les etudes soient grises, un vitrail devant etre colore, en verre epais. Ils ne comprennent pas ce nouvel art du vitrail, loant tout au mieux le dessin du maitre. Ingres realise un tour de force en realisant ces vitraux avec une rapidite d'execution inhabituelle et une variete stupefiante dans les compositions [ 92 ] .

Les figures ont tres variees dans leurs attitudes et compositions. Elles presentent toutes un meme fond bleu, sont dignes et hieratiques, a l'exception de l'archange Raphael , a la silhouette dansante, represente dans un geste d' orant , les mains au-dessus de la tete [ 93 ] .

Ces commandes conduisent Ingres a s'interesser a l'art du vitrail, travaillant avec les maitres verriers de la manufacture de Sevres, collaborant avec Louis Robert , directeur de l'atelier de peinture, l'amenant a apporter une contribution majeure au renouveau de l'art du vitrail au XIX e  siecle et a l'elaboration d'une nouvelle ecole du vitrail [ 94 ] .

Galerie [ modifier | modifier le code ]


Collections publiques [ modifier | modifier le code ]

En Algerie
En Belgique
Aux Etats-Unis
En France

Expositions [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a et b ≪  Portrait d'Ingres par lui-meme, a l'age de vingt-quatre ans  ≫, notice n o  00000076458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde , ministere francais de la Culture .
  2. Dossier Legion d'honneur .
  3. Vigne 2023 , p.  17.
  4. a b c d e f g h i j et k Deldicque 2023 , p.  14.
  5. a b et c Vigne 2023 .
  6. Michel Laclotte (dir.), Jean-Pierre Cuzin (dir.) et Arnauld Pierre , Dictionnaire de la peinture , Paris, Larousse, ( lire en ligne ) , p.  396-398 .
  7. a b c d e f et g Vigne 2023 , p.  49.
  8. ≪ Fille de Mathieu Lambert Chapelle, menuisier, et de Jeanne Nicaise, elle a ete baptisee en l'eglise Saint-Alpin de Chalons le . ≫ Cite par Francois Lefevre in ≪ Le peintre Ingres et Chalons-en-Champagne ≫, Bulletin de la Societe d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne , n°49, printemps 2017.
  9. Francois Lefevre, op. cit. , p.11.
  10. ( DP ).
  11. a b c d e et f Deldicque 2023 , p.  105.
  12. Deldicque 2023 , p.  14-15.
  13. a b c d e f et g Deldicque 2023 , p.  15.
  14. a b c et d Deldicque 2023 , p.  205.
  15. ≪ Ingres (Jean-Auguste-Dominique) ≫ , dans Adolphe Robert et Gaston Cougny , Dictionnaire des parlementaires francais , Edgar Bourloton , 1889-1891 [ detail de l’edition ] .
  16. ≪  Cote LH/1335/27  ≫, base Leonore , ministere francais de la Culture .
  17. Moniteur, ≪  Nominations  ≫, Moniteur belge , n o  280,‎ , p.  1 ( lire en ligne , consulte le ) .
  18. Paul Le Vayer , Recueil des inscriptions parisiennes : 1881-1891 ( lire en ligne ) .
  19. Paul Bauer , Deux siecles d'histoire au Pere Lachaise , Memoire et Documents, , 867  p. ( ISBN   978-2-914611-48-0 ) , p.  427-428
  20. Le Temps | 1913-10-06 | Gallica .
  21. a b c et d Deldicque 2023 , p.  161.
  22. Deldicque 2023 , p.  198.
  23. Amaury-Duval , L'atelier d'Ingres ? Souvenirs , ( lire en ligne ) , p.  65 .
  24. Cite en exergue dans Louis de Lomenie , Galerie des contemporains : illustres par un homme de rien. 19e livraison, M. Ingres , Paris, ( lire en ligne ) .
  25. ≪  Ingres et Delacroix  ≫, Revue des Deux Mondes ,‎ ( lire en ligne ) .
  26. ≪  Ingres  ≫, sur correspondance-delacroix (consulte le ) .
  27. Eugene Delacroix, Journal , Plon, 1980, p. 721 et 791 ( ISBN   2-259-00646-9 ) .
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  33. Paul Gaugin, Oviri - Ecrits d'un sauvage, choisis et presentes par D. Guerin , Paris, Gallimard - Folio essais, , 350  p. ( ISBN   978-2-07-032533-7 ) , p.  66 .
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  37. Paul Valery , Degas, danse, dessin , Gallimard , coll.  ≪ Folio ≫, ( 1 re   ed. 1938) , tout au long de l'ouvrage.
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    ≪ [Les] references picturales privilegiees [de Braun-Vega sont] Matisse, Ingres, Cezanne, Picasso, Goya, Rembrandt ≫

  40. a et b Ingres et les modernes (Catalogue de l'exposition organisee conjointement par le Musee national des beaux-arts du Quebec et le musee Ingres de Montauban en 2009), Paris, Somogy, editions d'art, , 336  p. ( ISBN   978-2-7572-0242-5 ) , p.  264

    ≪ L'œuvre de Braun-Vega regorge d'allusions ingresques depuis qu'il a decouvert les dessins du Montalbanais au Louvre en 1972 ≫

  41. ≪  Exposition : Le peintre Braun?Vega a Beurnier  ≫, Le Pays ,‎ ( lire en ligne )  :

    ≪ A l'occasion de l'annee Ingres, Bernard Fauchille, le directeur des musees de Montbeliard, a choisi de presenter ≪ Bonjour Monsieur Ingres ≫ au musee d'art et d'histoire Beurnier-Rossel. Cette exposition se compose de dessins et de peintures realises entre 1982 et 2006 par Braun?Vega a partir des tableaux de jean-Auguste-Dominique Ingres. ≫

  42. Georges Vigne et M-H Lavallee, Les eleves d'Ingres , [catalogue de l'exposition du musee Ingres de 1999].
  43. Prix de Rome en sculpture en 1832, devient son eleve a la demande d'Ingres.
  44. Openbibart .
  45. Second grand prix de Rome de gravure en 1834.
  46. [PDF] beaux-rts.dijon.fr .
  47. ≪  Napoleon Bonaparte, Premier Consul  ≫, sur www.numeriques.be (consulte le ) .
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  73. Les Beaux-Arts de Paris possedent une importante collection de dessins d'Ingres. Voir, Emmanuelle Brugerolles (dir.), Ingres et ses eleves, Carnets d’etudes 39 , Beaux-arts de Paris editions, 2017.
  74. ≪  Hector et Andromaque, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  75. ≪  Feuille de croquis, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  76. ≪  Etude de figures, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  77. ≪  Interieur de l'eglise Sainte-Praxede a Rome, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  78. ≪  Etude de jeune homme nu assis [Raphael peignant sur des tableaux de son maitre]  ≫, sur Cat'zArts
  79. ≪  Etude de drape, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  80. ≪  Femme nue couchee et etudes de tetes et de bras, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  81. ≪  Portrait de madame Leblanc, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  82. ≪  Portrait de madame Ingres, Madeleine Chapelle, cousant, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  83. ≪  L'Iliade, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  84. ≪  Etude pour le vœu de Louis XIII, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  85. ≪  Etude de draperies, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  86. ≪  Saint-Philippe, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  87. ≪  Sainte Radegonde, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  88. ≪  Feuille d'etudes, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  89. ≪  Autoportrait de l'artiste a la fin de sa vie, Jean-Auguste-Dominique Ingres  ≫, sur Cat'zArts
  90. Dominique Breme et Mehdi Korchane, Dessins francais du musee des Beaux-Arts d’Orleans. Le Trait et l’Ombre , Orleans, musee des Beaux-Arts, , 470  p. ( ISBN   9 788836 651320 ) , n°153
  91. Dominique Breme et Mehdi Korchane, Dessins francais du musee des Beaux-Arts d’Orleans. Le Trait et l’Ombre , Orleans, musee des Beaux-Arts, , 470  p. ( ISBN   9 788836 651320 ) , n°154
  92. a et b Garnier-Pelle 2023 , p.  171.
  93. Garnier-Pelle 2023 , p.  173.
  94. Garnier-Pelle 2023 , p.  171-173.
  95. Musee de l'Armee, ≪  Fiche-objet "Napoleon Ier sur le trone imperial, par Ingres"  ≫ [PDF] , sur www.musee-armee.fr/ (consulte le )
  96. Rebecca Young, Trad. Marie de Bruchard, ≪  NAPOLEON IER SUR LE TRONE IMPERIAL  ≫, sur www.napoleon.org , (consulte le )
  97. Jeremie Benoit, ≪  PORTRAITS DE L’EMPEREUR NAPOLEON  ≫, sur histoire-image.org , (consulte le )
  98. Critique de l'exposition par Didier Rykner, sur le site de La Tribune de l'Art , 30 avril 2006.

Annexes [ modifier | modifier le code ]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

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  • Georges Vigne, Les dessins secrets de Monsieur Ingres , Toulouse , Le Peregrinateur Editeur, 1997.
  • Georges Vigne, ≪ Ingres de 1700 a 1806 Enfance et adolescence Montauban, Toulouse et paris, 1780-1806 ≫ , dans Mathieu Deldicque et Nicole Garnier-Pelle, Ingres. L'artiste et ses princes , In Fine editions d'art, chateau de Chantilly, ( ISBN   978-2-38203-119-3 ) .
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  • Ingres et sa posterite jusqu'a Matisse et Picasso , [catalogue d'exposition], Montauban, musee Ingres, 1980.
  • Ingres et les modernes (Catalogue d'exposition), Quebec (Canada)/Paris/Montauban, Somogy, Musee national des beaux-arts du Quebec, Musee Ingres, , 336  p. ( ISBN   978-2-7572-0242-5 )

Iconographie [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Bases de donnees et dictionnaires [ modifier | modifier le code ]