Jozsef
Eotvos
, baron de
Vasarosnameny
(
vasarosnamenyi baro Eotvos Jozsef
, [
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t
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j
o
ː
?
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f
]), ne le
a
Buda
et decede le
a
Pest
, est un homme d'Etat et ecrivain
hongrois
. Il est le pere de
Lorand Eotvos
.
Jozsef est le fils du baron
Eotvos Ignac
(hu)
-
philosophe
et docteur en droit,
chambellan
Imperial et Royal, vice-chancelier de la Cour royale hongroise, conseiller prive et grand-
echanson
du royaume - et de la baronne Anne von der Lilien (1786?1858).
Une excellente education et de nombreuses annees passees en Europe de l'ouest lui font decouvrir de nouvelles idees, tant politiques que litteraires, et fait la connaissance de chefs de file de l’Ecole
romantique
. A son retour en
Hongrie
, il ecrit son premier ouvrage politique,
La reforme du systeme penitentiaire
, et fait grande impression a la
Diete
de 1839-1840 par son eloquence et sa culture. L'un de ses premiers discours concerne l'emancipation juive, qu'il preconise. Il epouse a
Pest
en
1842
Agnest Rosty de Barkocz (1825?1913), fille d'Adalbert Rosty de Barkocz (
barkoczi
).
Eotvos diffuse ses idees progressistes aussi bien dans les colonnes du
Pesti Hirlap
que dans ses
romans
comme "Le Notaire du Village" (
A falu jegyz?je
, 1845) - l'un des classiques de la litterature hongroise - "La Hongrie en 1514" (
Magyarorszag 1514-ben
, 1847) et la comedie "Longue vie a l'Egalite !" (
Eljen az egyenl?seg!
, 1840/1844).
La
Revolution hongroise de 1848
represente le triomphe de ses idees. On lui confie alors le portefeuille du Culte et de l'Enseignement Public. Eotvos,
Ferenc Deak
et
Istvan Szechenyi
representent les pacifiques, ayant une influence moderatrice au Conseil des ministres. Mais lorsque le premier ministre
Lajos Batthyany
demissionne, Eotvos prend sa retraite pour un temps et s'installe a
Munich
pendant la guerre d'Independance. Il continue cependant a servir la cause par ses ecrits influents, par exemple par l'"Influence des Idees dominantes du
XIX
e
siecle
sur l'Etat" (
A XIX. szazad uralkodo eszmeinek befolyasa az alladalomra
, Pest, Leipzig, Vienne, 1851-1854).
A son retour en
1851
, il ne s'engage dans aucun parti politique. En
1859
, il publie "Les Garanties du Pouvoir et de l'Unite de l'Autriche" (
Die Garantien der Macht und Einheit Oesterreichs
, Leipzig), dans lequel il essaye d'arriver a un compromis entre l'union personnelle et la responsabilite ministerielle d'une part, et la centralisation de l'autre. Cependant, apres la guerre d'Italie, une telle position est consideree comme insuffisant par la majorite de la population. Lors des Dietes de 1861, 1865 et 1867, Eotvos est parmi les partisans les plus fideles de Deak. Il accepte a nouveau en fevrier
1867
le portefeuille du Culte et de l'Enseignement Public au sein du cabinet
Andrassy
, etant ainsi le seul des ministres de 1848 a avoir a nouveau un ministere. Il a, enfin, l'occasion de promouvoir ses ideaux et la meme annee, le gouvernement adopte son projet de loi pour l'emancipation des juifs, malgre l'opposition des catholiques. Sa plus grande reussite est peut-etre la loi sur L’Ecole Nationale, systeme d'education le plus complet en Hongrie depuis l'epoque de
Marie-Therese
. Il est elu president de l'
Academie
hongroise en
1866
. Il meurt a Pest le
. Le
est erigee une statue le representant, sur une place qui porte toujours son nom.
Eotvos occupe toujours une place de choix dans la litterature hongroise.
- A. Ban,
Vie et Œuvres du Baron Joseph Eotvos
, Budapest, 1902
- Zoltan Ferenczi,
Baron Joseph Eotvos
, Budapest, 1903
- M. Berkovics,
Baron Joseph Eotvos et la Litterature Francaise
, Budapest, 1904
- Chisholm, Hugh, ed. (1911).
Encyclopædia Britannica
(11th ed.). Cambridge University Press ; Public Domain