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L'
interdiction du rugby a XIII en France
decoule d'un decret signe par le
marechal Petain
le
[
1
]
et publie au
Journal officiel
du
[
2
]
portant dissolution des federations de sport professionnel parmi lesquelles la
Ligue francaise de rugby a XIII
.
Effective 17 mois apres l'etablissement du decret, la dissolution implique l'interdiction de la pratique du
rugby a XIII
, la liquidation du patrimoine et son transfert au
Comite national des sports
.
Cette decision trouve son origine dans le volet sportif du projet de
revolution nationale
porte par le
regime de Vichy
qui vise a bannir le professionnalisme du sport.
Elle s'appuie sur le principe de resurrection morale de la France qui doit passer par une remise en forme physique selon la formule ≪ Etre fort pour mieux servir ≫ ou encore ≪ Etre fort pour etre utile ≫.
Vichy
voit dans le sport professionnel une derive vers la competition a outrance et une specialisation consideree comme inutile moralement et physiquement car elle ne peut qu'aboutir au spectacle et au professionnalisme.
Cette vision est inspiree par la vision de
Pierre de Coubertin
, chantre de l'amateurisme sportif pur et dur, et de l'officier de Marine
Georges Hebert
, promoteur d’une methode d’
education physique
naturelle, l’
hebertisme
, opposee a la
gymnastique suedoise
et a la specialisation sportive importee du monde anglo-saxon.
Derriere ces deux formules le but etait de controler rigoureusement la jeunesse, les associations sportives et leurs federations respectives. C'est d'ailleurs a cette epoque que les ecoliers francais apprennent a courir, sauter et grimper et que sont crees les
CREPS
et l'
USSU
.
Conflit et rivalites dans les instances du rugby sur fond de crise economique
[
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]
Dans les annees 1930, le rugby est present en France depuis les annees 1870 et, a l'image de son evolution en Grande-Bretagne, le sport se professionnalise (paiement des joueurs, recrutement interclubs...) ouvrant la voie a des transferts sans regles et a des inegalites economiques desequilibrant profondement les championnats.
Une majorite de clubs denonce cette situation et font secession en decembre 1930 en fondant l'
Union francaise de rugby amateur
refusant que leurs joueurs soient selectionnes en equipe de France et affaiblissant le niveau de celle-ci. Cette dissidence passagere va durer jusqu'en mai 1932 et s'achevera par une reunification accompagnee de regles lourdes et contraignantes interdisant les mutations si le club d'origine ne donnait pas son accord.
De lourdes suspensions furent prononcees contre certains joueurs n'ayant pas respecte la regle. Ce fut le cas de
Jean Galia
qui lanca ainsi en 1934 le
rugby a XIII
, professionnel en France.
Durant l'intervalle, en 1931, l'
equipe de France de rugby
est suspendue du
Tournoi des Cinq Nations
pour professionnalisme tandis que les federations britanniques refusent toute rencontre avec la France jusqu'a nouvel ordre ≪ etant donne que les conditions peu satisfaisantes dans lesquelles le rugby est joue en France... (et ce) jusqu'a ce qu'elles aient obtenu la certitude que le controle et la conduite du jeu ont ete organisees sur des bases satisfaisantes ≫.
En parallele de ces conflits politiques, la
Federation francaise de rugby
voit fondre ses effectifs : le nombre de clubs affilies passe de 784 en 1930 a 663 en 1934 puis a 558 en 1939. Cela est du a la
crise economique
qui pousse de nombreux clubs a arreter purement et simplement leur activite mais aussi a un style de jeu ultra violent qui repousse les vocations.
La Federation de
rugby a XIII
partie de zero en 1934, elle est en plein essor a grand renfort de presse et de sponsors et comprend 155 a 160 clubs en 1939 et son championnat professionnel regroupe 14 equipes
[
3
]
.
Trois hommes au moins concourent a mettre en place cette politique dirigiste dont l'un des piliers est le bannissement du sport professionnel importe du
Royaume-Uni
:
- Jean Ybarnegaray
: president-fondateur de la
Federation francaise
et de la
Federation internationale de pelote basque
, depute et membre du
PSF
il est nomme ministre d'Etat en mai 1940 charge de la Jeunesse et de la Famille ;
- Jean Borotra
: ancien joueur de tennis international de renommee mondiale, membre du
PSF
, il occupe la fonction de Commissaire general au sport d'aout 1940 a avril 1942 ;
- Joseph Pascot
: ancien joueur de rugby et champion de France avec Perpignan il est directeur des sports sous J. Borotra puis lui succede en tant que commissaire general au Sport d'avril 1942 a juillet 1944.
Le
,
Jean Ybarnegaray
declare : ≪Le sort du rugby a XIII est clair, il a vecu (et), raye purement et simplement du sport francais≫
Le
,
Albert Ginesty
, president de la Federation francaise de Rugby (
rugby a XV
) et
Paul Voivenel
, president d'honneur de la FFR et auteur en 1942 de l'ouvrage
Mon beau rugby
qui refuse l'existence du rugby a XIII (partie disparue lors des reeditions), militent pour l'interdiction du rugby a XIII. Un rapport est remis en ce sens a
Jean Borotra
, Commissaire General a l’Education Generale et aux Sports de
a
.
D'autre part, le nouveau ministre des sports du gouvernement
Laval
,
Joseph Pascot
s'attaque au professionnalisme dans le sport, pratique importee du Royaume-Uni, au profit de l'amateurisme pur.
La pratique du Rugby a XIII est interdite le 19 decembre 1941 et les effets sont immediats pour la Federation :
- dissolution et perte d'avoirs tant pour les 13 clubs ≪ professionnels ≫ (c'est-a-dire qui dedommagent leurs joueurs) que pour les 142 a 146 clubs amateurs de la Ligue francaise de rugby a XIII ;
- saisie des biens immobiliers ou mobiliers de la LFR XIII et de clubs soit de 2 a 3 millions de francs de l'epoque (equivalent en 2006 de 0,60 a 0,91 million d'euros). Certains pourraient avoir ete partiellement captes par la Federation francaise de rugby a XV.
Dans les faits, les 155 a 159 clubs vises par ce decret ne furent pas les plus atteints (ceux-ci avaient, depuis fin
, soit arrete toute activite sportive, soit s’etaient reinvestis dans d’autres sports voire s’etaient reconvertis dans le rugby a XV a la FFR) mais bien la Ligue francaise de rugby a XIII ainsi transformee en coquille vide.
Durant la meme periode, le
tennis
et la
lutte
durent simplement rejoindre le statut amateur, tandis qu'un delai de trois ans est accorde au
football
[
4
]
, au
cyclisme
, a la
boxe
et a la
pelote basque
.
Ainsi des joueurs de tennis professionnels comme Henri Cochet et Robert Ramillon sont reintegres comme amateurs et peuvent affronter les meilleurs amateurs en competition
[
ref.
souhaitee]
.
Vichy raya aussi de la carte sportive francaise d'autres federations amateurs uni-sport de moindre importance en les mettant sous tutelle d'une autre federation et captation de leurs biens par celle-ci (comme le
tennis de table
, le
jeu de paume
, le
badminton
[
5
]
mises sous tutelle du tennis) mais egalement des federations amateurs multi-sports dont il saisit les biens mobiliers et immobiliers (-
FSGT
, -
UFOLEP
, -
USEP
). Il interdit aussi les competitions feminines de football
[
6
]
, de cyclisme
[
7
]
, ≪ nocifs pour la gent feminine ≫, ainsi qu'un club de rugby a XV : l'US Lectoure (Gers)
[
8
]
.
Dans le meme temps, entre juin et
, le regime de Vichy autorise la creation, en France, d'une nouvelle federation sportive : le
handball
[
9
]
, d'origine allemande (codifie entre 1917 et 1920 et derive d'un autre jeu allemand : le
torball
). Mais, fin 1944, en conformite avec l'article 3 de l'ordonnance d'Alger, la creation de la FFH est annulee (apres plusieurs enquetes la FFHB ne peut naitre qu'en
).
Le coup de grace au rugby a XIII, donne par le decret n° 5285 du
, signe par Petain le
, applicable en
, pourrait bien avoir son origine a Berlin
[
10
]
et en parallele a l'apparition de la FFH.
Le rugby a XIII fut aussi interdit, en
, aux clubs scolaires, collegiens, lyceens ou universitaires qui le pratiquaient depuis la saison 1935-36 (de 52 ils etaient passes a 79 pour la saison 1938-39); ceux-ci n'etaient pas membres de la LFR.XIII mais etaient membres des federations sportives concernant le sport dans les ecoles, les colleges, les lycees ou les universites; ces clubs etaient adherents des federations UFOLEP (fondee en 1928), OSU (fonde en 1931, devenu l'OSSU en 1938, l'ASSU en 1962 et l'UNSS en 1975) ou bien USEP (fondee en 1939).
L'interdiction du rugby a XIII est qualifiee en 2013 par l'hebdomadaire
L'Equipe magazine
d'≪ un des plus grands scandales du sport francais ≫.
Selon une
Ordonnance
du
2
octobre
1943
du
Comite francais de Liberation nationale
rendue applicable par l’ordonnance du 9 aout 1944 du
Gouvernement provisoire de la Republique francaise
(GPRF -03.06.1944 a 30.08.1944- a Alger), les associations supprimees retrouvaient une existence juridique et legale de ≪ plein droit ≫ et se voyaient beneficier d'une restitution/retrocession des biens a tout groupement, association, federation sportive legalement constitue et ≪ existant au
≫.
Le controle de l'Etat sur les federations perdure neanmoins par le biais de l'agrement des groupements et associations sportifs (etablis par le regime de Vichy). Par opposition a la conception vichyste : toute forme d'etatisme, de politisation, d'embrigadement, de subvention aux mouvements confessionnels est fermement rejetee et la tutelle de l'Etat est strictement technique et materielle.
Sur la base de ce texte, la
Ligue francaise de rugby a XIII
est reconstituee et en
octobre
1944
relance ses
championnats
et
coupes
sous l'impulsion des anciens et nouveaux dirigeants de ses clubs. La grande majorite de ses anciens joueurs qui avaient ete contraints de s'exiler dans des clubs de rugby a XV pour pratiquer le rugby sont de retour et avec le soutien de
Paul Barriere
retrouve une existence officielle aupres du conseil national des sports preside par
Alfred Eluere
(president de la FFR) en 1946.
La
Ligue francaise de rugby a XIII
ne retrouvera toutefois pas tous ses biens mobiliers parfois attribues au rugby a XV ou a d'autres sports (tel le
handball
introduit en France en
septembre
1941
) ou tout simplement au
Comite national des sports
(CNS).
En juillet 1947 puis en
, apres avoir subi les brimades du regime de Vichy, ne voulant ni etre mise au ban des sports francais ni se suicider ou ne sachant pas faire face, la ligue dut prendre une nouvelle denomination fixee par l'
arrete
du
11
avril
1949
, publie au
Journal officiel
du
22
avril
1949
:
- Jeu a XIII
pour sa pratique amateur (il est a noter que
Jean Galia
est le pere, depuis mars/
, du terme jeu a treize)
- Ligue de rugby a XIII
pour sa pratique semi-professionnelle ou professionnelle
En 1985,
Jacques Soppelsa
, president de la Federation francaise de jeu a XIII, le XIII en France lance une procedure afin de retrouver l'appellation ≪ rugby a XIII ≫.
Il obtient gain de cause apres une bataille juridique avec la
Federation francaise de rugby a XV
alors presidee dans un premier temps par
Albert Ferrasse
(1968-1991) puis dans un deuxieme temps par
Bernard Lapasset
(1991-2008). Le president Ferrasse declare ≪ Je dis simplement ceci, et c'est un avertissement gratuit : nous ne nous laisserons pas faire ! [...] je ne veux pas la guerre, mais je vous le dis, Messieurs, que s'il faut la faire, nous la ferons totale ! Et tant pis si nous abattons la Federation de jeu a XIII ≫.
Le
, le
Conseil d'Etat
, statuant au contentieux, rend un arret contre le Ministere de la Jeunesse et des Sports qui, pour sa delegation de pouvoirs aux federations sportives, continue a utiliser la denomination ≪ Federation francaise de jeu a XIII ≫ (perseverance ou erreur administrative du ministere) bien que la dite denomination n'ait plus aucun fondement ni valeur juridique eu egard aux lois de la Republique.
Par un arret de la
Cour de cassation
du
4
juin
1993
, la federation peut a nouveau s'appeler ≪
Federation francaise de rugby a XIII
≫ (FFR a XIII), a la suite de l'arret rendu par la
Cour de Cassation
qui deboute definitivement la FFR, laquelle etait allee en cassation a la suite de son proces d'appel perdu deux ans plus tot devant la
Cour d'appel
de Paris laquelle confirmait le jugement (
) du
tribunal de grande instance de Paris
et dont les attendus consideraient qu'en tant qu'appellation generique, le terme ≪ rugby ≫ ne pouvait relever de l'exclusivite d'une seule federation, la FFR (XV) sera condamnee aux depens.
Fondee en 1997, et animee notamment par Robert Fassolette et le Britannique Cliff Spracklen, l'association ≪ XIII actif ≫
[
11
]
se donne entre autres pour objet ≪ d'œuvrer pour la rehabilitation historique du Rugby a XIII ≫ et de ≪ mettre en lumiere, devant l'opinion publique, les consequences actuelles de l'interdiction de ce sport et de sa spoliation sous le regime de Vichy afin d'en obtenir les eventuelles reparations legales et legitimes ≫.
Une commission independante de douze historiens et chercheurs (presidee par l'historien
Jean-Pierre Azema
) denommee
La Politique du Sport et de l’Education physique en France pendant l’Occupation
fut chargee, le
, par
Marie-George Buffet
, ministre de la jeunesse et des sports, d'etudier les remanences structurelles et juridiques des decisions prises par Vichy dans le domaine sportif.
La commission remit, en
, un rapport d'environ 190 pages, tire a 50 exemplaires, qui consacre une page et demi au rugby a XIII. Il confirme l'influence sur le regime de Vichy de 2 a 3 dirigeants vichystes des instances nationales du rugby a XV dans l'interdiction de son concurrent.
A l'exclusion de Marie-Georges Buffet en
(Ministre Jeunesse et Sport), nul ministre ou personnel politique d'importance n'a depuis des dizaines d'annees assiste a une finale treiziste (championnat ou coupe lord Derby). Par ailleurs, aucun membre des Equipes de France de Rugby a XIII (excepte
Puig-Aubert
) n'a ete, en raison de la contribution apportee a la communaute nationale a travers son sport, fait titulaire de la Legion d'Honneur.
C'est paradoxalement dans le
monde treiziste
anglophone que cet episode tragique pour le rugby a XIII a le plus de ≪ popularite ≫ ; ce, surtout depuis que l'ecrivain britannique
Mike Rylance
a consacre un livre sur le sujet en anglais et en francais,
Le rugby interdit : L'histoire occultee du rugby a XIII en France
en 2006
[
12
]
,
[
13
]
,
[
14
]
. Les medias anglophones traitent regulierement le sujet, demandant regulierement que l'etat francais ou la
FFR
rendent des comptes a ce sujet. En revanche depuis les annees 2000, les
instances federales treizistes
francaises semblent mettre au second plan cet episode ? un phenomene qui trouve son illustration lors de la conference de presse annoncant l'organisation par la France de la
coupe du monde de 2025
[
15
]
; le journaliste australien Steve Mascord demandant alors si le soutien affiche de l’Etat au projet etait une forme de compensation aux dommages subis par le rugby a XIII du fait de son bannissement par le regime de Vichy. Le president
Lacoste
lui repliqua en substance ≪ qu'il ne fallait pas regarder dans le retroviseur. ≫
[
ref.
souhaitee]
.
- ↑
Jean-Francois Fournel, ≪
Avant la Coupe du monde, l’histoire brisee du rugby a XIII
≫, sur
la-croix.com
,
(consulte le
)
.
- ↑
Journal officiel
, gallica.bnf.fr, consulte le 10 decembre 2020.
- ↑
Mike Rylance, ≪
Pourquoi Vichy a-t-il interdit le rugby a XIII ?
≫,
Arkheia
,
n
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(
lire en ligne
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interdiction du foot feminin : nocif
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Avant la Coupe du monde, l’histoire brisee du rugby a XIII
≫, sur
la-croix.com
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La Croix
,
(consulte le
)
:
≪ ≪ Cette histoire est a peine croyable ≫, s’exclame Michel Martinet, president de la Ligue Ile-de-France, qui tient toujours a portee de main un exemplaire du livre Le Rugby interdit, l’ouvrage d’un Anglais, Mike Rylance, qui en a fait une chronique precise ≫
.
- ↑
Jean ROQUES, ≪
Les hauts et les bas du rugby a XIII
≫, sur
ladepeche.fr
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La grande spoliation
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L'Equipe magazine
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39-49
- Politique sportive du gouvernement de Vichy : discours et realite
(Christophe PECOUT, Docteur en Sciences et Techniques des Activites Physiques et Sportives Universite de Rouen)
- "A bas le XIII, vive le XV, la guerre des rugbys sous Vichy"
, emission de France Culture, "La fabrique de l'histoire" du
- L’ovale en divergence - La dichotomie XV-XIII, les freres jumeaux du rugby
, cairn.info, Robert Fassolette, 2007
- Robert Fassolette, ≪
Ce que le XV doit au XIII. Une histoire occultee, en France plus qu’ailleurs
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Football(s). Histoire, culture, economie, societe
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(
DOI
10.58335/football-s.497
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lire en ligne
, consulte le
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.