Intendant de la Nouvelle-France

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En Nouvelle-France , l'intendant est charge de la justice , de la police et des finances ≪ en nos pays de Canada , Acadie et Isle de Terreneuve et autre pays de la France septentrionale [ 1 ]  ≫. Il est donc responsable de l'administration civile de la colonie . De 1665 a 1760, dix-sept personnes se succedent a cette fonction, parmi lesquelles Jean Talon , Jacques de Meulles , Gilles Hocquart et Francois Bigot . L'intendant occupe la plus haute place dans le gouvernement colonial, immediatement apres le gouverneur [ 2 ] .

Second en titre d'un gouvernement colonial bicephale [ modifier | modifier le code ]

Quebec en 1664.

La colonie francaise est geree par la Compagnie des Cent-Associes de 1627 a 1663 [ 3 ] . Puis le Canada devient une province royale en 1663 et se retrouve des lors administree par le secretaire d'Etat a la marine , dont Jean-Baptiste Colbert , Louis Phelypeaux, comte de Pontchartrain , Jerome Phelypeaux, comte de Pontchartrain , Jean Frederic Phelypeaux, comte de Maurepas et Etienne-Francois, duc de Choiseul . Le 18 septembre 1663, le Conseil souverain est cree a Quebec. En 1664, la Compagnie des Indes occidentales , dans laquelle le roi est actionnaire, obtient la gestion des ressources et du commerce du Canada. C'est durant cette periode qu'un nouvel administrateur, l'intendant, fait son entree dans le gouvernement colonial. Selon Marie-Eve Ouellet, l'intendant a un role de ≪ relais entre le pouvoir central et l'echelon local [ 4 ]  ≫.

Si le gouverneur , plus haut administrateur dans la colonie, doit s'occuper des affaires militaires, diplomatiques et autochtones, l'intendant est charge de la justice, de la police et des finances. En matiere juridique, il doit ≪ rendre bonne et breve justice ≫, ≪ juger souverainement et seul en matiere civile ≫, diriger certains proces, decider des crimes de sedition et de contrebande et juge les causes ou les conseillers sont impliques. Le Conseil souverain enregistre ses edits et ses ordonnances et sert surtout de cour d'appel.

L'intendant voit aussi a la surete de la population canadienne, s'occupant ainsi de la voirie, de la protection contre les incendies et a l'hygiene. Concernant les finances, il a la responsabilite de la bonne gestion des magasins du roi, des marches publics et des moulins, de fixer le prix des denrees, et de faire prelever des droits sur les marchandises. L'intendant est charge de l'ensemble des recettes et depenses de la colonie.

Parmi les principales preoccupations des intendants en Nouvelle-France figurent la diversification de l'economie, le peuplement, l'etablissement d'une industrie navale et la penurie de main d’œuvre specialisee.

Gouverneur et intendant ont tous deux juridiction sur la Nouvelle-France , la Louisiane et l' Acadie . Dans les faits, ils n'administrent toutefois que le Canada . Ils doivent œuvrer conjointement sur plusieurs aspects, entre autres les concessions de seigneuries, la question de l' eau-de-vie , le commerce [ 5 ] , les conges de traite . Le gouverneur doit consulter l'intendant lors de l'organisation des expeditions militaires, qui s'occupe des etats provisionnels. L'intendant est membre d'office d'un eventuel conseil de guerre. En cas de differents, la position du gouverneur prime. Le gouverneur et l'intendant doivent ≪ vivre en bonne intelligence ≫. C'est pourquoi l'historien Christian Blais parle ≪ d'un gouvernement bicephale entre 1665 et 1760 [ 6 ]  ≫.

Le commerce des fourrures est interdit a l'intendant mais, dans les faits, plusieurs passeront outre. Certains habitants denoncent la conduite de Jean Bochart de Champigny en cette matiere. Le baron de Lahontan approuve quant a lui sa conduite: ≪ il n'a fait de tort a personne ; au contraire il a procure du pain a mille pauvres gens qui seraient morts de faim sans son secours [ 7 ]  ≫.

L'intendant est enfin entoure d'un personnel nombreux a travers la vallee du Saint-Laurent, parmi lesquels le procureur general, des huissiers, des commis et des secretaires. Parmi ceux-ci, le commissaire de la Marine occupe une place privilegiee. Il assure l'interim en son absence ou encore peut le representer a Montreal [ 8 ] .

Quelques intendants marquants [ modifier | modifier le code ]

Jean Talon (1665 a 1668 et 1670 a 1672) est le premier intendant a exercer sa fonction en personne en Nouvelle-France. Comme il a notamment pour mandat de faire accroitre la population, il fait realiser le premier recensement en 1666. Talon souhaite egalement developper et diversifier l’economie coloniales en encourageant l'agriculture, la peche, l'exploitation forestiere, l'industrie en n'oubliant pas le commerce des fourrures. Il encourage et met sur pied plusieurs expeditions d'exploration du continent nord-americain, dont celle de 1672 du commercant Louis Jolliet et du pere Jacques Marquette , conjointement avec le gouverneur Frontenac .

Jean Talon.

Talon n'est pas remplace apres son depart. Louis de Buade de Frontenac , profitant du fait que ≪ le pays [est] sans intendant ≫, agit comme s'il etait investi de ses pouvoirs. Apres la revocation de la Compagnie des Indes occidentales en decembre 1674, le roi incorpore la colonie a la Couronne. Un nouvel intendant est depeche un an plus tard - Jacques Duchesneau de La Doussiniere et d'Ambault - et le Conseil souverain est retabli. A la suite de nombreux conflits et querelles avec le gouverneur Frontenac , les deux dirigeants sont rappeles en 1682.

Nomme cette annee-la, le nouvel intendant Jacques de Meulles , parent par alliance avec Jean-Baptiste Colbert et beau-frere de Michel Begon, arrive alors que la colonie est a nouveau en guerre avec les Iroquois. En 1684, de Meulles souhaite transformer l'ancienne brasserie de Jean Talon afin d'en faire ≪ un lieu pour le Conseil qui sera tres beau, une maison pour l'intendant, un magasin pour les munitions que Sa Majeste envoie dans le pays, et un autre magasin pour les poudres ≫. Il y emmenage avant que le roi acquiert finalement le batiment, toujours propriete de l'ancien intendant Talon, en 1686 [ 9 ] .

Face au manque chronique de numeraire au Canada, il utilise un expedient. En 1685, de Meulles a ainsi l'idee de creer de la monnaie de carte . Au debut, il utilise des cartes a jouer, sur lesquelles il inscrit un montant et appose sa signature. Cette monnaie de carte est rachetees a l'arrivee des navires francais. Les intendants y auront recours a de nombreuses reprises sous le Regime francais, et de facon permanente a partir de 1729.

C'est l'intendant de Meulles qui a l'idee d'utiliser des cartes a jouer en guise de monnaie.

Fait particulier au debut du XVIII e siecle, un pere et son fils ont conjointement occupe le poste d'intendant. Il s'agit de Jacques Raudot et de son fils Antoine-Denis . A la tete de l'intendance a partir de 1705, le pere se reserve la justice et confie les finances a son fils. En 1707, les Raudot envoient une depeche dans laquelle ils ecrivent :

On vous a fait Monseigneur, une vraye peinture du Canada quand on vous a mande sa misere, tout y est pauvre et ny subsiste que par le bien que Sa Majeste la bonte d'y faire, la guerre contribue beaucoup tous ces malheurs, et il n'y a qu'une bonne paix qui puisse mettre en etat ses habitants d'entreprendre quelque chose [ 10 ] .

Plusieurs intendants doivent leur nomination a un parent bien place a la Cour. C'est le cas de Michel Begon de La Picardiere [ 11 ] , cousin de Colbert et parent de Phelypeaux par sa femme. A son arrivee dans la colonie en 1712, le Canada compte 18 440 habitants. Un incident marque le debut de son mandat. Le 5 janvier 1713, alors qu'il a soupe plus tot au chateau Saint-Louis , residence du gouverneur, avec sa femme un incendie ravage l'intendance dans la nuit. Le couple Begon est contraint de s'enfuir en vetements de nuit. Trois domestiques et son secretaire meurent lors de cet incident.

Begon cherche a pallier le manque de main d’œuvre. Il ecrit a quelques reprises au secretaire d'Etat a la Marine pour que des esclaves noirs soient envoyes au Canada. L'intendant fait par ailleurs assurer la distribution du courrier entre Montreal et Quebec, en passant par Trois-Rivieres, en 1720 et l'annee suivante, il fait dresser un papier terrier [ 12 ] . C'est enfin sous l'intendance de Begon que les forges du Saint-Maurice connaissent leur essor [ 13 ] .

Les attributions du gouverneur et de l'intendant ne se cristallisent qu'au debut du XVIII e siecle par un reglement enregistre le 4 mai 1699 au Conseil souverain. Durant toute la periode, les conflits de juridictions sont nombreux. On n'a qu'a penser par exemple aux relations tumultueuses entre le gouverneur Charles de Beauharnois de La Boische et l'intendant Claude-Thomas Dupuy . Beauharnois de La Boische ecrit: ≪ Il suffit que je dise blanc, pour qu'il dise noir ≫. Dupuy est releve en 1728 [ 14 ] . Une chanson circule meme a la suite de cet evenement:

Dieu delivre la province

D'un intendant furieux

Cet ordre nous vient du prince;

Nous allons tous etre heureux.

Le succes des remontrances

De Beauharnois, notre appuy,

A passe nos esperances,

Par le depart de Dupuy [ 14 ] .

L'intendant Gilles Hocquart, 1731-1748.

Gilles Hocquart , intendant de 1731 a 1748, beneficie d'une periode de prosperite au debut de son mandat. Ses instructions precisent : ≪ Comme la colonie du Canada n'est bonne qu'autant qu'elle peut estre utile au royaume, le Sr. Hocquart doit sapliquer a chercher les moyens qui y peuvent contribuer [ 15 ] . ≫ Il developpe notamment les forges du Saint-Maurice et l'industrie navale. Les exportations de produits agricoles vers Louisbourg et les Antilles augmentent. Hocquart fait de plus construire le fort Saint-Frederic , paracheve le canal de Lachine , fait eriger une muraille en pierres autour de Quebec et developper une route de Quebec a Montreal ainsi que de Montreal au lac Champlain. En plus de faire dresser des cartes du Saint-Laurent par Richard Testu de La Richardiere et d'accorder de l'importance au developpement du port de Quebec, Hocquart encourage les expeditions vers l'Ouest, notamment celles de Pierre Gaultier de Varennes et de La Verendrye et de ses fils. La guerre de Succession d'Autriche , dont le siege de Louisbourg en 1745 [ 16 ] , marque les dernieres annees de son intendance. Hocquart est confronte aux difficultes economiques qui en decoulent de meme qu'a une hausse des depenses coloniales.

Dernier intendant de la Nouvelle-France, Francois Bigot est nomme en 1748. Les premieres annees de son sejour colonial sont decrites avec piquant par Elisabeth Begon dans sa correspondance. Rapidement apres le declenchement de la guerre en 1754, Bigot aura a faire face a une difficile periode economique, marquee par les questions d'approvisionnement et la gestion de la monnaie de papier [ 17 ] . Pendant la guerre de la Conquete , les conditions de vie des habitants sont compliquees par des prix gonfles et un manque presque chronique de nourritures. On craint meme que l'armee soit confrontee au manque de vivres elle aussi. La Couronne voit les depenses s'accroitre substantiellement.

Au cours de l'ete 1759, Quebec est bombardee par les Anglais. Le palais de l'intendant , situe en basse-ville, n'est pas epargne. Richard Short en realise un dessin, paru en 1761. Les traces des bombes et boulets sont bien visibles. A Montreal apres la bataille des plaines d'Abraham en septembre 1759, l'intendant Bigot assiste au conseil de guerre preside par le gouverneur Vaudreuil, dans la nuit du 6 au 7 septembre 1760, qui decide de la capitulation de Montreal le lendemain. Francois Bigot s'embarque pour la France le 21 septembre.

Plan de l'intendance a Quebec en 1750.

Apres la capitulation de sa colonie canadienne, la Couronne francaise cherche a expliquer la forte hausse des depenses coloniales et dresser un bilan de celles-ci dans les dernieres annees du Regime francais. Elle estime que des officiers civils, judiciaires et militaires, ainsi que des marchands ont du commettre des abus dans l'exercice de leurs fonctions. L'intendant Bigot et le munitionnaire Joseph-Michel Cadet sont particulierement vises.

Bigot est emprisonne le 17 novembre 1761 a la Bastille , ou il passera deux ans. Au terme d'un long proces, appele l'Affaire du Canada [ 18 ] , et apres la signature du traite de Paris , le 10 decembre 1763 Bigot est condamne au bannissement a vie de la France. Il doit de plus payer une amende et ses biens sont confisques. Changeant de nom pour celui de Francois Bar, il s'installe en Suisse ou il decede.

Liste des intendants de la Nouvelle-France [ modifier | modifier le code ]

Nom Portrait Debut [ 19 ] Fin [ 19 ] Souverain
Louis Robert de la Fortelle [ N 1 ] 1665 Louis XIV
Jean Talon [ 20 ]
Claude de Bouteroue d'Aubigny
Jean Talon [ N 2 ]
Jacques Duchesneau de la Doussiniere et d'Ambault
Michel Begon de la Picardiere 1682 [ N 3 ]
Jacques de Meulles [ 21 ]
Jean Bochart de Champigny [ 22 ]
Francois de Beauharnois de La Chaussaye [ 23 ]
Jacques Raudot (pere) et Antoine-Denis Raudot (fils) [ 10 ] , [ 24 ]
Michel Begon de la Picardiere [ 13 ]
Edme-Nicolas Robert [ N 4 ] Louis XV
Henri de Chazel 1725 [ N 5 ]
Claude-Thomas Dupuy [ 25 ]
Gilles Hocquart [ 15 ]
Francois Bigot [ 26 ]

Toponymie [ modifier | modifier le code ]

  • Rue des Intendants a Quebec.
  • Cote du Palais a Quebec.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. Il n'est jamais venu en Nouvelle-France.
  2. La commission est signee le 10 mai 1669; il recoit ses instructions le 17 mai; il s'embarque a La Rochelle le 15 juillet et il met le pied en Amerique le .
  3. Sa commission est revoquee avant son entree en fonction.
  4. Il decede avant son entree en fonction.
  5. Il decede le 27 aout 1725 avant son entree en fonction.

References [ modifier | modifier le code ]

  1. Lanctot 1929 , p.  51-52.
  2. Eccles 1964 , p.  30.
  3. La Procedure parlementaire 2021 , p.  9.
  4. Marie-Eve Ouellet, Et ferez justice : le metier d'intendant au Canada et dans les generalites de Bretagne et de Tours au 18 e siecle (1700-1750) , these en histoire, Universite de Montreal, 2014, p. 57.
  5. Blais et al. 2008 , p.  61-63.
  6. La Procedure parlementaire 2021 , p.  12.
  7. Blais et al. 2008 , p.  60.
  8. Blais et al. 2008 , p.  63.
  9. Blais et al. 2008 , p.  31.
  10. a et b Donald J. Horton, ≪  Antoine-Denis Raudot  ≫, sur DBC .
  11. Eminent naturaliste, le begonia a ete baptise ainsi en son honneur.
  12. Selon le juriste Guyot, ≪ un terrier ou papier terrier est un registre contenant le denombrement des declarations des particuliers qui relevent d'une seigneurie et le detail des droits, cens et rentes qui y sont dus ≫. BAnQ, https://www2.banq.qc.ca/archives/genealogie_histoire_familiale/ressources/bd/recherche.html?id=INVENTAIRE_PAPIER_TERRIERS .
  13. a et b Yves F. Zoltvany, ≪  Michel Begon de La Picardiere  ≫, sur DBC .
  14. a et b Blais et al. 2008 , p.  62.
  15. a et b Donald J. Horton, ≪  Gilles Hocquart  ≫, sur DBC .
  16. Louisbourg sera toutefois rendue a la France par le traite d'Aix-la-Chapelle en 1748.
  17. Voir Sophie Imbeault, ≪ Que faire de tout cet argent de papier? Une declaration separee au traite de Paris ≫, dans Sophie Imbeault, Denis Vaugeois et Laurent Veyssiere, dir., 1763. Le traite de Paris bouleverse l'Amerique , Quebec, Septentrion, 2013, p. 142-183.
  18. Andre Cote, ≪ L’Affaire du Canada (1761-1763) ≫, Cap-aux-Diamants , (83), 2005, p. 10-14.
  19. a et b Les dates de debut et de fin de mandat sont tirees de Joseph Desjardins, Guide parlementaire historique de la Province de Quebec. 1792 a 1902 , Quebec, 1902, p. 3 ( en ligne )
  20. Andre Vachon, ≪  Jean Talon  ≫, sur DBC .
  21. W. J. Eccles, ≪  Jacques de Meulles  ≫, sur DBC .
  22. W. J. Eccles, ≪  Jean Bochart de Champigny  ≫, sur DBC ..
  23. Jean-Claude Dube, ≪  Francois de Beauharnois de La Chaussaye  ≫, sur DBC .
  24. Donald J. Horton, ≪  Jacques Raudot  ≫, sur DBC .
  25. Jean-Claude Dube, ≪  Claude-Thomas Dupuy  ≫, sur DBC .
  26. J. F. Bosher et J.-C. Dube, ≪  Francois Bigot  ≫, sur DBC .

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • La Procedure parlementaire au Quebec , Quebec, Assemblee nationale du Quebec, , 4 e   ed. .
  • Christian Blais, Gilles Gallichan, Frederic Lemieux et Jocelyn Saint-Pierre, Quebec, quatre siecles d'une capitale , Les publications du Quebec, , 692  p. .
  • Desjardins, Joseph, Guide parlementaire historique de la Province de Quebec. 1792 a 1902 , Quebec, 1902, 434 p. ( en ligne )
  • Dube, Jean-Claude, Les intendants de la Nouvelle-France , Montreal, Editions Fides, collection Fleur de lys, 1984.
  • Eccles, W. J. , Canada under Louis XIV 1663-1701 , The Hunter Rose Company, , 275  p.
  • Chronologie des intendants de la Nouvelle-France, 1665-1710
  • Lanctot, Gustave, L'administration de la Nouvelle-France : l'administration generale , Paris, Librairie ancienne Honore Champion, , 1 re   ed. , 169  p.
  • Ouellet, Marie-Eve, Et ferez justice : le metier d'intendant au Canada et dans les generalites de Bretagne et de Tours au 18 e siecle (1700-1750) , these en histoire, Universite de Montreal, 2014.
  • Ouellet, Marie-Eve, Le metier d'intendant en France et en Nouvelle-France au XVIII e siecle , Quebec, Septentrion, 2018, 392 p.

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]