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Histoire de l'ile de Man

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Ile de Man, 2024

L’ histoire de l’ ile de Man , si l'on excepte l' ere prehistorique , est generalement divisee en quatre periodes :

  1. occupation par les Celtes , a partir de 500 av. J.-C. environ ;
  2. presence des invasions vikings , dont la premiere mention sur Man remonte a 798 (mise a sac de Saint-Patrick ) et de la prise de controle par les Scandinaves et l'instauration d'une lignee royale norvegienne  ;
  3. domination anglaise, en la personne des comtes de Derby et des ducs d'Atholl  ;
  4. periode contemporaine depuis 1866 , date a partir de laquelle l’ile beneficie d'une autonomie croissante.

En 2024, cette ile de 571  km 2 abrite une population d'environ 84 000 Mannoises et Mannois, parlant anglais et/ou irlandais.

Prehistoire [ modifier | modifier le code ]

Des recherches recentes tendraient a demontrer qu'avant -8500 , Man etait reliee a la Cumbria au moyen d'une bande de terre qui a progressivement ete envahie par la mer [ 1 ] . Il n'existe pas de preuve pourtant qu'a cette epoque Man etait habitee.

L'arrivee de groupes humains sur l'ile de Man semble toutefois anterieure d'au moins mille annees aux principaux vestiges du Neolithique que l'on trouve sur plusieurs sites.

La localisation de ces lieux habites des ces temps recules n'est pas due au hasard. Elle correspond a une region au sol leger et peu boise, dont l' agriculture necessite un arrosage regulier [ 2 ] . La situation est vraie aujourd'hui ; elle l'etait davantage encore a l'epoque, l' Europe n'etant pas encore entree dans la periode atlantique , plus humide.

Le cromlech de Mull Hill , au sud de l'ile de Man ( 4000 av. J.-C. ).

Le Neolithique marque, sur l'ile de Man, l'arrivee de nouveaux migrants et l'implantation solide d'une population de cultivateurs sedentaires.

Le Neolithique a laisse le plus de vestiges sur l'ile de Man [ 2 ] . Le site de Minorca, pres de la petite ville de Laxey , abrite un cairn , denomme la ≪ Tombe du roi Orry ≫ et attribue a tort au heros mannois Godred Crovan (mort en 1095 ). Cette tombe de 12 metres de long lui est tres anterieure et date de -4000 environ [ 3 ] . On date de la meme periode le site de Mull Hill , au sud de l'ile, cercle de pierres ( cromlech ) de 18 metres de diametre [ 4 ] . Le site de Cashtal yn Ard [ 2 ] , dans la paroisse de Maughold , lui, est plus recent ( -2000 ) [ 5 ] .

Le sommet du South Barrule et ses fortifications .

Finalement, les decouvertes faites sur l'ile et remontant au Neolithique sont beaucoup plus nombreuses que ce qui avait ete envisage par l' archeologie du XIX e  siecle . On a coutume de donner a l'ensemble de ces sites le nom generique de ≪ sites neolithiques du Ronaldsway  ≫ (Ronaldsway Neolithic sites) , qui identifie l'ensemble des traces laissees par les fermiers mannois. Ils montrent que la terre etait cultivee avant l'introduction des premiers outils en metal.

Vers -1800 , le climat se rechauffant et devenant plus sec, l'agriculture subit un net progres. Toutes les regions de l'ile de Man en tirent profit, meme les hauteurs jusqu'alors negligees.

Les outils employes sont similaires a ceux utilises au meme moment en Ulster [ 2 ] , ce qui peut suggerer des echanges commerciaux entre l'Ulster et le Galloway dont profitait l'ile de Man. On ne peut toutefois pas exclure que le bronze eut pu etre extrait sur l'ile meme. Il y avait en effet des depots de bronze sur la peninsule de Langness et la colline de Bradda .

Cette epoque marque aussi le debut des structures militaires defensives, comme sur la colline de South Barrule . Deux remparts circulaires fortifies laissent supposer que la communaute y ressentait la necessite de s'unir pour faire face a l'adversite [ 6 ] .

Periode celte [ modifier | modifier le code ]

Arrivee des Celtes [ modifier | modifier le code ]

Vers -550 , la culture celtique de Hallstatt se diffuse dans les iles britanniques, en provenance d'Europe continentale. La these d'une invasion massive est fortement remise en cause au profit d'une acculturation facilitee par les echanges commerciaux [ 7 ] .

Les langues celtiques vont progressivement se diversifier et, si l' erse est parle sur l'ile jusqu'au XV e  siecle , il va ceder sa place a une langue qui en derive et qui prendra le nom de mannois . Il est probable que la civilisation des Celtes fut introduite sur Man depuis l'ile de Bretagne .

La base commune des legendes celtiques tend a prouver qu'il existe a cette epoque une reelle entite culturelle dans la region autour de la mer d'Irlande. Les personnages de Manannan Mac Lir , Conchobar Mac Nessa , roi d'Ulster, Culann , le forgeron de l'ile de Man, sont des themes repris dans plusieurs pays celtiques.

L'ile de Man a l'epoque romaine [ modifier | modifier le code ]

En 81 - 82 , dans sa conquete des iles Britanniques, le general romain Julius Agricola envisage l'invasion de l' Irlande . Mais ses projets restent sans lendemain et il rassemble ses troupes dans le sud-ouest de l' Ecosse , laissant en paix l'Irlande, mais aussi l'ile de Man. L'ile de Man n'a en effet jamais subi l'invasion romaine. Elle a toutefois profite comme les autres regions voisines soumises a Rome , des valeurs de la Pax Romana qui permettent d'etablir des conditions favorables dans toute la region de la mer d'Irlande . Cela conduit notamment a l'abandon de plusieurs places fortes sur l'ile, comme Close ny Chollagh , Ballacagen , Ballanorris et Ballanicholas [ 2 ] .

Par la suite, alors que l'armee romaine tente d'achever en Ecosse la construction du mur d'Hadrien , les populations celtes sont refoulees par Rome et de nombreux mouvements ont lieu en mer d'Irlande. Cela est confirme par la fortification de plusieurs oppidums dans le sud-ouest de l'Ecosse, comme Saint Bees et Ravenglass . Il semble que les contrees romaines de Bretagne soient l'objet d'attaques celtes depuis l'Irlande et le Galloway notamment [ 2 ] . Meme si peu de preuves archeologiques peuvent confirmer le fait, l'ile de Man joue sans doute un role dans ces mouvements belliqueux. Ainsi, un souterrain d'epoque pre-chretienne decouvert dans le Ronaldsway pourrait avoir servi de site defensif [ 8 ] .

Introduction du christianisme [ modifier | modifier le code ]

Une des trois keeills de Kirk Maughold.

La chute de l' Empire romain au debut du V e  siecle permet le developpement des contacts maritimes entre les pays autrefois sous sa domination et les populations celtiques. C'est ainsi que des missionnaires chretiens entreprennent l'evangelisation de ces nouveaux territoires. Il est communement admis que le christianisme fut importe sur l’ile de Man par des emissaires de l'Eglise de Rome, comme le moine irlandais saint Patrick ou saint Ninian a Candida Casa (Whithorn, Galloway ) et que, par la suite, des moines venus de pays celtiques, et de l’Irlande en particulier, effectuerent des voyages missionnaires a partir de l’an 500.

On trouve sur l'ile de Man des croix celtiques gravees dans l'alphabet oghamique caracteristique du vieil irlandais , preuve des liens qui unissaient l'Eglise d'Irlande et celle de Man. Outre le sud de l'Irlande, on trouve ce type de croix dans l'ouest du Pays de Galles et en Cornouailles .

Ces missionnaires contribuerent a l’edification de petites chapelles dans lesquelles ils priaient. Mais l'exiguite des lieux obligeait a pratiquer les baptemes et la predication a l’exterieur. Les reformes qu'ils devaient mener, en outre, etaient particulierement profondes dans la mesure ou les tribus celtes conservaient des doctrines jugees paiennes par l'Eglise. C'est ainsi qu'il existait une forme celtique a la pratique de l'Eglise catholique, meme si l'Irlande et, partant, l'ile de Man, avait adopte les rites romains des le debut du VII e  siecle . Il n'empeche que, malgre le synode de Whitby ( 664 ), Irlandais et Mannois conserverent une forme particuliere et toute insulaire jusqu'a 716 [ 2 ] .

La premiere communaute chretienne sur l'ile de Man semble avoir ete fondee a Maughold , par un saint irlandais, Saint ( Machaoi   (en) , Maughold, McCuill) (mort vers 488), qui a notamment donne son nom a la paroisse de Maughold , et qui est l'origine d'autres monasteres dans le Galloway , le Kintyre et l'Ulster [ 9 ] .

L'ile de Man possede plus de 200 sites religieux appeles keeills . Meme si leur structure semble date au plus tot de la periode scandinave, elles abritent souvent des croix celtiques d'avant 716. C'est sans doute le nom des saints veneres a l'emplacement de ces keeills qui a donne le nom des 17 paroisses de l'ile de Man [ 10 ] .

Les Mannois a l'epoque celtique [ modifier | modifier le code ]

Le peuple mannois vit a l'epoque celtique de l' agriculture et de la peche et habite des maisons rondes (semblables au crannog ecossais), un mode de vie similaire a celui qu'il menait lors de l'Age du fer [ 11 ] . Le site de Port y Candas , pres de Ballacraine   (en) , en est l'illustration. Les conditions de vie etant tout de meme plutot rudimentaires, la population est de petite taille, comme en temoignent plusieurs decouvertes de squelettes [ 12 ] .

L'etude de certaines keeills tendrait a prouver que la population se deplacait saisonnierement vers les hautes terres de l'ile. Le terme Eary qui se trouve dans plusieurs toponymes signifie ≪ paturages d'ete ≫ [ 13 ] . Des groupes d'individus s'installerent meme de facon permanente sur ces hauteurs (a plus de 300 metres d'altitude) a la fin de la periode celtique. Leurs batiments se nommaient des shielings [ 14 ] .

Periode scandinave (dite ≪ celto-norroise ≫) (798-1275) [ modifier | modifier le code ]

Les Vikings sur l'ile de Man [ modifier | modifier le code ]

Les premieres invasions vikings [ modifier | modifier le code ]

La premiere incursion retranscrite des Vikings sur l'ile de Man date de 798 . Cette annee-la, les Chroniques d'Irlande indique la mise a sac de la petite ile de Saint-Patrick (Inis Patraic) par les Lochlannaibh (les Vikings). Trois annees plus tot, ils avaient deja attaque l'ile ecossaise d' Iona . C'est davantage l'appat du gain que la haine des chretiens qui les pousse a attaquer monasteres et eglises .

Pourtant, ce n'est pas en 798 probablement, qu'a eu lieu la premiere attaque du genre. Le monastere de Maughold semble avoir ete ≪ visite ≫ des le debut du VIII e  siecle [ 2 ] . Il faut dire que la cote nord de l'ile n'offre pas de garanties de protection contre ce genre d'attaques. De plus, l'ile de Man offre une position strategique ideale entre Angleterre et Irlande .

Les Gall-Gaedhil [ modifier | modifier le code ]

Vue du site de Balladoole.

La toponymie mannoise atteste l'importance de la culture scandinave sur la vie de l'ile au IX e  siecle . C'est a cette epoque qu'apparaissent les Gall-Gaedhil [ 15 ] en Irlande. Guerriers d'origine mi- norroise mi- celtique , ils colonisent une bonne partie de l'Irlande et probablement aussi de l'ile de Man [ 2 ] . Au fil des decennies, ils se fondent a la population par le moyen de mariages et creent une population insulaire originale que l'on denomme ≪ celto-norroise ≫.

Les Celto-Norrois sont paiens alors que les insulaires ont ete evangelises . Il va se developper sur l'ile une culture assez originale liee a la mort . Des dizaines de tumulus sont eriges, particulierement sur les cotes, suivant les anciennes coutumes vikings. Les sites de Balladoole , Cronk yn Howe et Knock y Doonee sont inclus dans ce cadre [ 16 ] . Le riche materiel militaire trouve dans ces tombes laisse imaginer des rites funeraires elabores. Selon certains chercheurs, la richesse des tombes avait pour dessein de montrer que ces familles venues de Scandinavie avaient pris possession de la terre de Man de facon totale et definitive [ 17 ] .

De nombreux cimetieres chretiens mannois ont ete eriges sur l'emplacement de ces sites vikings et semblent avoir vu cohabiter les deux cultures de facon simultanee [ 2 ] . Il existait donc une relation etroite entre Celtes et Scandinaves sur l'ile de Man au IX e  siecle .

Dans les siecles suivants, de nombreux chefs de guerre tentent de mettre la main sur l'ile de Man. L' Orkneyinga saga revele que des flottes armees passaient l' hiver sur Man et reprenaient la mer aux beaux jours. Pour cette raison, la population de l'ile veillait a l'entretien de plusieurs sites de defense. Ainsi des sites construits a l'Age du bronze ou a l'Age du fer etaient encore en activite au XI e  siecle ou avaient ete reactives : Cronk ny Merriu , Cass ny Hawin [ 18 ] , Close ny Chollagh ou meme les fortifications de l'ile Saint-Patrick.

Conversion au christianisme [ modifier | modifier le code ]

Les populations celto-norroises adoptent le christianisme a la fin du X e  siecle , meme si cela a ete progressif. On trouve des traces de religion scandinave sur les croix de plusieurs cimetieres mannois (comme la croix de Thorwald dans la paroisse d'Andreas ou la presence de caracteres runiques sur des croix du cimetiere de Kirk Michael [ 2 ] ).

Le royaume de Man et des Iles [ modifier | modifier le code ]

Le royaume de Man et des Iles a la fin du XI e  siecle .

Lorsque, en 1079 , le roi celto-norrois Godred Crovan (le ≪ roi Orry ≫ des legendes mannoises) tente une invasion de l'ile de Man, pour la troisieme fois, il s'impose a la bataille de Skyhill (aussi appelee la ≪ bataille de Scacafell ≫), pres de Ramsey , face a une armee de 300 Mannois qui ne peut lui resister. Le pouvoir des Vikings sur l'ile s'amenuise puis est contraint de ceder face au nouveau roi. Un royaume se constitue, sous le nom de royaume de Man et des Iles , qui englobe l'ile de Man et les archipels ecossais des Hebrides , des Shetland des Orcades .

Une periode de confusion survient peu apres la mort du souverain ( 1095 ). Le roi de Norvege, Magnus III Berføtt , s'installe sur Man pour en faire une base afin de preparer des attaques sur le pays de Galles et l' Irlande . La situation donne aux fils de Godred Crovan, successeurs de leur pere, peu de legitimite.

Des luttes de clan se font jour sur l'ile, entre factions representant la Norvege, l'Ecosse ou encore l'Angleterre. Le regne de Godfred V de Man ( 1153 - 1187 ) voit le royaume de Man et des Iles perdre une grande partie de ses terres. Seules l'ile de Skye et la region de Lewis sur l'ile de Lewis et Harris lui restent attachees.

La lignee parvient toutefois a se perpetuer et, jusqu'a 1265, l'ile de Man est dirigee par les descendants scandinaves de Godred Crovan. En 1261, Alexandre III d'Ecosse envoie des emissaires en Norvege afin de negocier la cession des iles. Cette initiative ne menant a rien, les hostilites sont declenchees entre les deux parties et s'achevent par une bataille indecise a Largs ( 1263 ). Neanmoins, le roi norvegien Haakon Haakonsson meurt l'hiver suivant. Cela permet a Alexandre de mener a bien sa conquete. Magnus , roi de Man et des Iles (de 1252 a 1265), qui avait combattu du cote norvegien, est contraint de rendre toutes les iles, a l'exception de l'ile de Man. Il meurt deux ans plus tard et, en 1266, le roi Magnus VI de Norvege cede les iles, dont l'ile de Man, a l'Ecosse, lors du traite de Perth pour 4 000 marks ( merks en ecossais ) et une annuite de 100 marks. Mais il faudra attendre 1275 et la bataille du Ronaldsway , pres de Castletown , au cours de laquelle l'armee mannoise de Godfred Magnuson est battue par les Ecossais d'Alexandre, pour assurer une domination permanente de l'Ecosse sur l'ile de Man. Plus aucun roi scandinave ne regnera ensuite sur l'ile de Man.

La vie sur l'ile de Man au temps des Celto-Norrois [ modifier | modifier le code ]

Le Tynwald [ modifier | modifier le code ]

Une des plus brillantes innovations de la periode scandinave est l'actuel parlement de l'ile de Man, le Tynwald . Il doit son origine aux rois celto-norrois de l'ile. Il est meme repute etre le plus ancien parlement au monde ayant eu une existence ininterrompue depuis 979 (on peut toutefois faire remonter ses racines a la fin des annees 800 si on considere que le nom designe le lieu ou se tenait une assemblee des pillards normands qui ne residaient pas en permanence sur l’ile) [ 19 ] .

Celtes contre Scandinaves [ modifier | modifier le code ]

Il semble acquis que la periode scandinave n'ait pas altere de facon importante la culture celtique des habitants de l'ile. Malgre la presence viking sur Man, le gaelique , ancetre du mannois , a continue a etre majoritairement parle par la population. De plus, il ne semble pas que la population scandinave ait eu un statut social plus avance que la population celtique [ 2 ] .

Statut du catholicisme [ modifier | modifier le code ]

La cathedrale Saint-German de Saint-Patrick [ modifier | modifier le code ]
Ruines de la cathedrale Saint-German, sur l' ile de Saint-Patrick .

Alors que l'Europe entiere se convertissait au catholicisme, l'arrivee de conquerants paiens sur l'ile de Man a considerablement retarde l'adoption de la religion catholique, bien que 716 ap. J.C. soit la date officielle a laquelle l'Ulster et Man se soient soumises a l' Eglise de Rome . Il faudra attendre la fin du XII e  siecle pour assister a la construction de la premiere cathedrale mannoise, la cathedrale de Saint-German, sur l' ile Saint Patrick . Cette ile fut precedemment le lieu d'accueil de trois eglises, dont on peut voir encore les ruines.

La construction de la cathedrale Saint-German est a mettre au credit de l'eveque Simon ( 1227 - 1247 ), meme si le batiment moderne presente plusieurs phases de renovation et de reconstruction ulterieures. Des fouilles archeologiques ont demontre la presence d'une occupation domestique au nord de la cathedrale des le XII e  siecle , remplacee au XV e  siecle par un dortoir pour pretres [ 2 ] .

Roolwer, eveque evangelisateur [ modifier | modifier le code ]

Quelques decennies plus tot, de nombreux eveques, comme Roolwer ( XI e  siecle ), se sont evertues a evangeliser l'ile, avec l'aval des rois mannois. Ainsi, Olaf I er de Man qui invita les moines de Furness a venir evangeliser l'ile en 1134 et a fonder l' abbaye de Rushen , a Ballasalla [ 20 ] .

Periode britannique (1275-1866) [ modifier | modifier le code ]

Le centre decisionnaire de l'ile de Man est transfere du chateau de Peel a Chateau-Rushen , ce qui fait de Castletown la nouvelle capitale de l'ile.

Rivalites anglo-ecossaises ( XIII e et XIV e  siecles) [ modifier | modifier le code ]

Edouard I er d'Angleterre.

Les decennies qui suivent sont le theatre de rivalites entre l'Ecosse et l'Angleterre pour la domination de l'ile de Man. Mais la dynastie ecossaise s'affaiblissant des la fin du XIII e  siecle , c'est sans opposition que le roi d'Angleterre Edouard I er revendique l'ile et en prend possession en 1290 . Il l'utilisera selon son gre comme cadeau royal, qu'il remettra d'abord a John Balliol , puis a Anthony Beck , eveque de Durham et enfin, c'est Piers Gaveston , le favori d' Edouard II , qui en heritera. Mais les Ecossais ne souhaitent pas renoncer pour autant a leurs pretentions sur Man. Robert le Bruce , roi d'Ecosse, debarque a Ramsey en 1313 et assiege Chateau-Rushen , a Castletown [ 21 ] , qui capitulera au bout d'un mois et sera laisse detruit en grande partie [ 22 ] . Cela remet donc l'ile de Man entre les mains de Thomas Randolph , comte de Moray . Mais les forces ecossaises n'assurent qu'une faible protection de l'ile alors que celle-ci est la proie de pillards venus d' Irlande ( 1316 ). Anglais et Ecossais se disputent a nouveau l'ile, en provoquant des attaques ininterrompues, installant a la tete de l'ile des seigneurs de leur pays, malgre plusieurs treves ( 1318 , 1328 et 1333 ) [ 2 ] .

Prise de possession anglaise [ modifier | modifier le code ]

En 1333 , le roi d'Angleterre Edouard III remet l'ile entre les mains de William Montagu , premier comte de Salisbury . L'Angleterre devient desormais seule decisionnaire dans les questions relatives a l'ile de Man. En 1392 , le fils de Montagu, William II , vend l'ile a William Le Scrope , partisan de Richard II . Le nouveau roi de l'ile paiera cher son soutien a Richard et, lorsque Henri IV monte sur le trone d'Angleterre ( 1399 ), Le Scrope fait partie des executes. Henri IV remet l'ile a Henry Percy , le premier comte de Northumberland . Mais en 1403 Percy se rebelle contre le roi d'Angleterre qui lui confisquera tous ses titres, dont celui de roi de Man, deux ans plus tard. L'ile retourne une fois de plus au roi d'Angleterre qui decide d'en donner la gestion a James Stanley [ 23 ] , dont la famille recevra plus tard le titre de comtes de Derby . Les Derby resteront a la tete de l'ile de Man jusqu'en 1736 .

La vie sur l'ile de Man au XIV e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Le site presume de la bataille de Skyhill , pres de Milntown ( ile de Man ).

En raison des troubles anglo-ecossais et des incursions frequentes de pirates venus d'Irlande, la fin du XIII e  siecle et le XIV e  siecle dans son ensemble resteront comme l'une des periodes les moins sures pour les habitants de l'ile de Man. Les villes et les campagnes sont regulierement pillees et incendiees. En 1377 , contre remuneration, la France proposera meme aux Mannois une protection contre ces depredations. Dans le meme temps, taxes et dime augmentent de maniere radicale en raison des difficultes endurees par l'Eglise mannoise. De nouvelles taxes sont creees : sur le poisson en 1291 , sur les produits artisanaux en 1334 . En 1302 , le seigneur de Man impose une taxe sur les foyers en reponse aux dissensions des Mannois sur l'appropriation des eglises de Saint-Michael et de Saint-Maughold par l' abbaye de Furness [ 2 ] .

Dans le meme temps, le paysage se modifie sur l'ile. Des murets sont eriges en de nombreux endroits pour delimiter les proprietes terriennes. Un texte de 1422 indique l'existence d'≪ un vieux mur connu des habitants le long des pentes des montagnes ≫ au-dessus de Laxey [ 24 ] . Il marque la limite des terres de l'abbaye de Rushen et remonte a la fin du XIII e  siecle ou au debut du XIV e  siecle . C'est aussi semble-t-il a cette epoque que le manque de bois et de forets se faire sentir sur l'ile, meme s'il existe aujourd'hui un debat d'historiens sur la question [ 2 ] . S'il est vrai qu'en 1098 , Magnus III de Norvege , roi de Man , exige du Galloway qu'il approvisionne l'ile de Man en bois pour assurer l'entretien des forteresses mannoises, on apprend pourtant que le roi Godred Crovan, a l'occasion de la bataille de Skyhill ( 1079 ), cache trois cents hommes dans les forets du Scacafell [ 25 ] , ce qui ne semble pas indiquer une quelconque penurie de bois.

Les comtes de Derby (1405-1736) [ modifier | modifier le code ]

James Stanley , 7 e comte de Derby , dit ≪ le Grand Stanley ≫, seigneur de Man de 1627 a 1651 .

En 1405 , deux ans apres la rebellion de Henry Percy, le roi d'Angleterre remet l'ile de Man a John Stanley , prelude d'une periode de trois siecles de stabilite politique. La famille Stanley portera le titre de rois de Man jusqu'a 1504 , puis celui de seigneur de Man , l'ile cessant d'etre un royaume. Le premier Stanley ne se rendra jamais sur l'ile de Man. C'est son fils, John Stanley II , qui y mettra le premier les pieds, tres interesse par la gestion de l'ile et de ses affaires [ 2 ] . Il entreprend une serie de reformes administratives et legislatives qui amenuisent le role de l'eglise au profit de celui du Tynwald , le Parlement mannois, dont il restaure l'autorite.

Le premier Stanley reellement investi dans les affaires mannoises est James Stanley , 7 e  comte de Derby, surnomme par les Mannois ≪ le Grand Stanley ≫. Resident a temps complet sur l'ile de Man, il prend l'initiative inedite de nommer un Mannois gouverneur de l'ile, Edward Christian [ 26 ] , ce qui permettra d'opposer une forme de contre-pouvoir en faveur des interets du peuple mannois.

Les troubles de 1642-1651 [ modifier | modifier le code ]

En 1641 eclate en Angleterre la guerre civile qui aboutira a l'execution du roi Charles I er . Sur l'ile de Man, le mecontentement se fait sentir de plus en plus vivement a l'encontre de la politique menee par James Stanley. Le , une foule armee se rend au Tynwald, le Parlement de l'ile de Man, et affirme qu'elle refuse desormais de payer le decime pour l'Angleterre [ 26 ] . En mai 1643 , une revolte eclate a Douglas , declenchee par l'arrestation d'un homme qui refusait le paiement du decime. Les choses rentrent dans l'ordre avec l'arrestation du gouverneur Christian, juge meneur de la revolte [ 26 ] .

Lorsqu'en 1651 , Stanley part pour l' Angleterre combattre pour Charles II a la cause duquel il s'est rallie, il nomme William Christian commandant des forces militaires mannoises sur l'ile. Stanley est fait prisonnier a la bataille de Worcester ( 3 septembre ) et la comtesse Charlotte de La Tremoille , l'epouse de Stanley, qui reside sur Man, negocie la capitulation de l'ile avec les parlementaires victorieux en echange de la liberation de son epoux [ 27 ] . C'en est trop pour le peuple mannois, mene par William Christian, qui se fait connaitre sous son nom mannois d' Illiam Dhone . Accompagne de notables mannois, il souleve la population contre la comtesse, affirmant qu'elle complote pour sauver sa vie et celle de son epoux tout en sacrifiant l'ile de Man. Le 15 octobre , le seigneur de Man, James Stanley, est execute a Bolton , en raison du role qu'il aurait joue dans le massacre de Bolton (28 mai 1644), au cours duquel 1 600 civils et soldats ont ete massacres par l'armee royaliste.

Les troupes anglaises debarquent sur l'ile de Man et Illiam Dhone depose les armes. Le calme revient. Dhone sera juge une dizaine d'annees plus tard, au cours d'un proces entache de vices de forme, et execute sur la colline de Hango le , sans que le roi ait eu le temps de se prononcer sur une eventuelle grace.

L'ile passe sous le commandement du Parlement de Londres en cette periode d' interregne et Oliver Cromwell designe un administrateur en la personne de Thomas Fairfax de Cameron ( ).

Restauration des Derby [ modifier | modifier le code ]

Au retour de la Monarchie anglaise ( 1661 ), le nouveau roi, Charles II , rend la seigneurie de l'ile de Man a la famille Stanley. C'est le fils du defunt comte James Stanley, Charles , 8 e  comte de Derby, qui herite du titre de seigneur de Man ( 1660 - 1672 ). La dynastie des Derby se poursuivra jusqu'a James Stanley , 10 e  comte de Derby, qui mourra le 1 er  fevrier 1736 sans heritier male. Si son titre de comte de Derby passe a son cousin Edward Stanley , celui de seigneur de Man et de Baron Strange reviennent en revanche a la maison d'Atholl , representee par James Murray .

Les ducs d'Atholl (1736-1830) [ modifier | modifier le code ]

James Murray, 2 e  duc d'Atholl, seigneur (1736-1764) et gouverneur (1736-1744) de l'ile de Man.

James Murray meurt en 1764 a Dunkeld ( Ecosse ), sans avoir de descendant male survivant. Pour cette raison, c'est son neveu, John Murray [ 28 ] , qui herite du titre de duc d'Atholl et de la seigneurie de l'ile de Man. L'Angleterre intervient dans la gestion de l'ile alors que John Murray est a la tete d'un reseau de trafic illicite de marchandises. Pour cette raison, la Couronne le persuade de vendre l'ile de Man pour 70 000  livres sterling [ 2 ] ( 1765 ). Alors que le quatrieme duc d'Atholl mene campagne pour que la Couronne finance davantage la presence de la famille des Atholl sur l'ile [ 29 ] , celui-ci est subitement nomme gouverneur, ce qui l'apaisera definitivement ( 1793 a 1828 ).

La presence de Murray au poste de gouverneur est marquee par la renovation du chateau de Mona , a Douglas , qui devient sa residence permanente. Durant le meme temps, le gouverneur n'hesite pas, quitte a etre accuse de nepotisme , a nommer son neveu a la tete de l' Eglise de Man [ 2 ] .

Des conditions de vie difficiles [ modifier | modifier le code ]

Les premieres annees des Atholl sur l'ile de Man sont marquees par des conditions de vie particulierement difficiles pour les Mannois. Alors que les decennies precedentes avaient vu une amelioration significative du niveau de vie sur l'ile, avec l'accroissement des salaires due a une emigration assez soutenue, des evenements dramatiques font revenir Man en arriere. Une epidemie hivernale de fievres ( 1737 ), suivie d'une longue periode de disette ( 1739 - 1741 ), puis d'une nouvelle epidemie ( 1742 ) aneantissent des familles entieres et mettent a mal une economie bien fragile. Un grand nombre de Mannois vit alors dans des huttes de terre recouvertes d'herbe et ne doivent leur survie qu'a la consommation de harengs et de pommes de terre [ 2 ] .

Periode contemporaine (1866- XXI e  siecle) [ modifier | modifier le code ]

En 1866 , l’ile de Man obtient un gouvernement local autonome ; cette autonomie n'est d'abord que formelle, mais a peu a peu ete etendue. Pendant la Premiere et la Seconde Guerre mondiale , le gouvernement britannique interne sur l’ile de Man les civils ressortissants des puissances ennemies.

Au debut du XX e  siecle , on a pu observer un renouveau de la musique et des danses traditionnelles, ainsi que, dans une moindre mesure, de la langue mannoise ? ce qui n'empecha pas le dernier locuteur, Ned Maddrell , de s’eteindre dans les annees 1970.

Dans les annees 1960?1970, le tourisme en provenance des iles Britanniques commenca a pericliter, en partie a cause de l’essor de l’aviation civile et de l’attrait nouveau exerce par l’ Espagne . Le gouvernement mannois reagit a cette situation en faisant de l’ile un paradis fiscal, ce qui stimula l’economie, en depit de quelques affaires de corruption.

Depuis les annees 1990 et le debut du XXI e  siecle , la culture mannoise est l’objet d'une plus grande reconnaissance, ce que tend a montrer l’ouverture de la premiere ecole primaire dont les cours sont donnes en mannois ; la croissance economique reprend.

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • (fr) Herve Abalain, Les Mannois et l'ile de Man , Crozon, Editions Armeline, collection "Peuples en peril", volume V, 2010, 192 p. + VIII pages hors-texte ( ISBN   978-2-910878-42-9 ) .
  • (en) R. Andrew McDonald, Manx Kingship in Its Irish Sea Setting, 1187-1229: King Rognvaldr and the Crovan Dynasty , Four Courts Pr Ltd, septembre 2007. ( ISBN   978-1846820472 ) .
  • (en) New History of the Isle of Man , Liverpool University Press, 2001-2005 :
  • (en) Vaughan Robinson, Danny McCarroll, The Isle Of Man. Celebrating A Sense Of Place , Liverpool University Press, 1990, ( ISBN   0853230366 ) .
  • (en) John Seacome, The History of the House of Stanleys from the Conquest to the Death of the Right Honourable Edward, Late Earl of Derby, in 1776 , ed. J. Gleave, 1821.

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Periode nordique (798-1266) [ modifier | modifier le code ]

Periode ecossaise (1266-1334) [ modifier | modifier le code ]

Periode britannique (1275/1334-1866) [ modifier | modifier le code ]

1800 [ modifier | modifier le code ]

1900 [ modifier | modifier le code ]

2000 [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. (en) A New History of the Isle of Man Volume 1 - The Evolution of the Natural Landscape. ed. Richard Hiverrell et Geoffrey Thomas p. 295-296, 1 re  edition, 2006, Liverpool University Press - ( ISBN   0-85323-587-2 )
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t (en) The Isle Of Man. Celebrating A Sense Of Place , Vaughan Robinson, Danny McCarroll, Liverpool University Press, 1990, ( ISBN   0-85323-036-6 ) .
  3. (en) IOM Guide  : King Orry's Grave .
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  5. (en) IOM Guide  : Cashtal yn Ard.
  6. Voir (en) ≪  South Barrule Hill Fort , Archaeology in the Isle of Man, 1999.  ≫ ( Archive.org ? Wikiwix ? Archive.is ? Google ? Que faire ? )
  7. John Haywood , Atlas historique des Celtes , page 78, editions Autrement, Paris, 2002, ( ISBN   2-7467-0187-1 )
  8. (en) L. Laing and J. Laing, ≪ The Early Christian period settlement at Ronaldsway, Isle of Man : a reappraisal ≫, Proceedings, Isle of Man Natural History and Antiquarian Society , 1984-1987
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  13. (en) E. L. Megaw, ≪ The Manx Eary and its significance ≫, in Man and Environment in the Isle of Man , ed. P. Davey, British Archaeological Reports, Oxford, 1978.
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  16. (en) G. Bersu, D. Wilson, Three Viking Graves in the Isle of Man , Society of Medieval Archaeology Monograph Series, 1, 1966.
  17. (en) M. Fletcher, P. Reilly, ≪ Viking settlers in the Isle of Man: some simulation experiments ≫, in Computer and Quantitative Methods in Archaeology , ed. C. L. N. Ruggles et S. P. Q. Rhatz, Oxford, 1988.
  18. (en) P. Gelling, ≪ Excavation of a promontory fort at Cass ny Hawin, Malew, Isle of Man ≫, Proceedings, Isle of Man Natural History and Antiquarian Society , p. 28-38, 1957.
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  20. (en) ≪  Abbaye de Rushen, Ballasalla.  ≫ ( Archive.org ? Wikiwix ? Archive.is ? Google ? Que faire ? )
  21. Le fait que Robert le Bruce assiege Chateau-Rushen est revelateur du declin politique de Peel, qui etait normalement la capitale de l'ile. La tendance se confirmera dans les annees suivantes. C'est la ville de Castletown qui deviendra la nouvelle capitale de l'ile.
  22. (en) R. H. Kinvig, A History of the Isle of Man , Presses universitaires de Liverpool, 1950, p. 78.
  23. A la condition, dit le roi, ≪ de remettre a nos heritiers, les futurs rois d'Angleterre, deux faucons le jour de leur couronnement ≫.
  24. (en) G. Broderick, Chronica Regum Mannie et Insularum , Belfast, Manx Museum and National Trust.
  25. Chroniques de Man , 1079 . Voir l'article Godred Crovan .
  26. a b et c (en) Biographie d'Edward Christian , Manx Worthies , chap. III, A. W. Moore, 1901.
  27. Le Parlement de Londres souhaitait depuis des annees la capitulation de l'ile de Man, a laquelle James Stanley etait farouchement oppose. Le 12 juillet 1649, deux ans avant la bataille de Worcester, Stanley ecrit au commissaire-general Ireton, qui faisait une enieme demande : ≪ Si vous me derangez encore avec des demandes sur cette question, je brulerai la lettre et pendrai le porteur. Ma resolution est immuable (...). ≫ (en) Introductory notice relative to the time of the rebellion (1643-1663) .
  28. John Murray etait le fils de Lord George Murray, un general jacobite ecossais qui prit part a la rebellion jacobite .
  29. Malgre l'apaisement de la situation et la nomination de Murray au poste de gouverneur, l'Angleterre investira de fortes sommes sur l'ile pour le maintien des ducs d'Atholl (417 000  livres sterling en 1828 par exemple). Voir (en) The Isle Of Man. Celebrating A Sense Of Place , ibid.