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Histoire de l'Indre

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Le département de l'Indre en France.
Le departement de l' Indre en France .

Le departement de l' Indre a ete cree a la Revolution francaise , le en application de la loi du , a partir d'une partie de l' ancienne province du Berry et quelques parcelles du Poitou , de la Marche et de la Touraine . Son chef-lieu etait fixe a Chateauroux , avec des districts  : au Blanc , a La Chatre , a Issoudun , a Argenton-sur-Creuse et a Chatillon-sur-Indre .

Revolution francaise et Empire [ modifier | modifier le code ]

Le est ne a Chateauroux , Henri Gratien [ 1 ] , comte Bertrand.

L’Indre connut de 1790 a 1795 six districts ( Argenton , Le Blanc , Chateauroux , Chatillon , La Chatre et Issoudun ). De 1791 a 1793, les 6 districts fournirent deux bataillons de volontaires nationaux .

XIX e  siecle [ modifier | modifier le code ]

En 1844, la ville de Chateauroux acquiert trois hectares au Champ aux Pages [ 1 ] . En 1854 [ 1 ] , le nouveau quartier est construit pour accueillir un escadron du train des equipages (379 hommes et 112 chevaux). Ce quartier est appele Bordesoulle.

En 1875 [ 1 ] , le ministere de la guerre decide d'implanter une division d’infanterie a Chateauroux , ce qui fut realise en 1876. Le 90 e regiment d'infanterie de ligne s’installe provisoirement dans des casernes avant d’emmenager en 1877 dans des nouveaux batiments en ville, comme la caserne Bertrand nee en 1882 et baptisee ainsi en 1886, construite par l'architecte Alfred Dauvergne [ 1 ] .

De 1875 a 1920, les communes d' Issoudun [ 1 ] et du Blanc [ 1 ] accueillent le 68 e regiment d'infanterie de ligne .

Le [ 2 ] , deux trains de soldats de retour de permission sont entres en collision en gare de Lothiers , a la suite d'un epais brouillard. Cet accident aura fait 74 morts.

De plus, de 1940 a 1942, Issoudun tient lieu de garnison [ 1 ] , pour le 1 er regiment d'infanterie de ligne , le 1 er regiment de Flandres et le 72 e regiment d'artillerie.

En 1934 [ 1 ] , apres l'arrivee du 14 e regiment de tirailleurs algeriens a la caserne Bertrand, celle-ci deviendra une cite administrative [ 1 ] .

XX e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Entre le et le , plus de 2 000 refugies espagnols fuyant l'effondrement de la republique espagnole devant Franco , arrivent dans l’ Indre . Contrairement aux departements voisins qui font appel aux communes, l’Indre reussit a les regrouper dans seulement sept centres, ce qui permet un meilleur controle de cette population consideree comme dangereuse [ 3 ] . Les refugies, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis a une quarantaine stricte, vaccines , le courrier est limite, le ravitaillement, s'il est peu varie et cuisine a la francaise, est cependant assure [ 4 ] . Par deux fois, le parti social francais (PSF) organise une manifestation de soutien [ 5 ] . Lors de la campagne de France , beaucoup fuient dans l’ exode , puis reviennent, certains contraints. Un camp surveille par la police est ouvert a Douadic par le regime de Vichy [ 6 ] .

L'Indre et l’aeronautique [ modifier | modifier le code ]

En 1915 [ 7 ] , une ecole d’ aviation militaire fut creee a Chateauroux , mais c’est a Deols que l’ aviation militaire se developpe. Les champs de La Martinerie commencent leur carriere aeronautique en 1916 [ 7 ] alors que de 1917 a 1919, le 3 e centre [ 7 ] d'instruction de l’aviation des forces US etait stationne entre Vatan et Issoudun . C'est a ce moment-la que l’armee americaine installa une ecole [ 7 ] dont sortirent en 1918 trois cents pilotes americains.

En 1919 [ 7 ] , la Martinerie devient un camp d’ aviation de chasse . Le 3 e regiment de chasse [ 7 ] y prend ses quartiers en 1920, avec une centaine de pilotes et une soixantaine d'avions. En 1934 le 3 e RAC quitta La Martinerie, il est remplace par la 32 e escadre de bombardement [ 7 ] .

Marcel Dassault [ 7 ] crea son usine aeronautique en 1936, entre Deols et Coings sur une surface de 157   ha . L'usine emploie jusqu’a 2000 [ 7 ] ouvriers a son maximum en 1939 avant de fermer en 1951.

Pendant la periode de 1940 a 1944, le site de La Martinerie [ 7 ] a ete bombarde plusieurs fois par les Allemands, car le site est devenu en 1940 [ 7 ] un site de stockage de l'armee de l'air. Ce site fut recupere par les Allemands en . Apres les bombardements allies de 1944, le site de Chateauroux -La Martinerie est apres la Liberation la premiere ecole [ 7 ] de pilotage ouverte.

En , la base se transforme en Ecole des transmissions [ 7 ] et entrepots ou sont gares des avions qui rejoignent leurs bases d'attache.

L'aeronautique se developpe enormement apres la guerre a la suite de la presence de l'armee americaine [ 7 ] .


L'Otan [ modifier | modifier le code ]

En 1951 [ 8 ] , la France donne le site de La Martinerie a l'armee americaine pour creer une base de l' Otan [ 8 ] , ainsi que 133 hectares supplementaires ce qui donna au total, une surface de 386   ha . La base [ 8 ] accueille entre 1951 et 1967, 5 000 a 8 000 militaires. Les premiers baraquements [ 8 ] arrivent en [ 8 ] sur le site de La Martinerie. De vastes programmes de logement a l’americaine sont mis en place en 1953 [ 8 ] , dans le quartier Touvent [ 8 ] a Chateauroux et en 1958 dans le quartier Brassioux [ 8 ] a Deols .

En 1954, ≪ Chateauroux Air Depot [ 8 ]  ≫ est commande par l'Air materiel force [ 8 ] , puis en 1956 la base devient le ≪ Central air material area Europe [ 8 ]  ≫ (Camae) et enfin en 1960 elle s'appelle ≪ Centre Otan de Chateauroux [ 8 ]  ≫.

Une ceremonie marquant le depart des Americains a Chateauroux et a Deols fut organisee le [ 8 ] .

La Martinerie [ modifier | modifier le code ]

L'armee francaise reprend possession du site de La Martinerie en 1967 [ 1 ] , apres le depart des Americains. En 1968 [ 1 ] a ete cree le centre d'instruction du service du materiel (CISM) de Chateauroux . Un peu plus tard en 1976 [ 1 ] , le materiel devient une arme a part entiere ce qui a pour consequence la transformation du CISM, en Ecole de Specialisation du Materiel de l'Armee de Terre (ESMAT), disposant d'un terrain de 300 hectares dont 100 hectares pour la manœuvre. Ce n'est qu'en 1998 [ 1 ] que l'ESMAT a disparu au profit du 517 e regiment du train .


Le 517 e regiment du train [ modifier | modifier le code ]

En 1943 [ 9 ] , a la suite de la dissolution des escadrons du train d'Afrique du Nord, ont ete crees des centres d'organisation du train [ 9 ] (COT), implantes en Algerie , Tunisie et Maroc .

Le [ 9 ] fut cree le groupe de transport 517, a Rivoli. Celui-ci disparaitra une premiere fois, le , avant d'etre recree au Laos , le et pour etre a nouveau dissous le .

Un an plus tard est cree au Maroc , le 517 e bataillon du train [ 9 ] , ce bataillon sera supprime le [ 9 ] , en Algerie .

Le 517 e regiment du train (517 e RT) est cree le [ 9 ] a Laon-Couvron . Il sera restructure a Vernon en 1984 [ 9 ] , puis dissous en 1998 [ 9 ] . Ce n'est que le [ 9 ] , que le 517 e RT est recree, puis base sur le camp de La Martinerie dans le cadre de la refondation et de la professionnalisation de l'armee. La professionnalisation sera effective en 2002 [ 9 ] , a la suite de la fin de la conscription en 1997 [ 9 ] . Le premier ministre de l'epoque ( Francois Fillon [ 9 ] ) avait annonce officiellement, le [ 9 ] , la dissolution du 517 e regiment du train en 2012 [ 9 ] , a la suite de la restructuration de la Defense . Le [ 9 ] , le marechal des logis Harouna Diop, en mission en Afghanistan , perdit la vie dans l'explosion de son convoi. La ceremonie officiel de dissolution du 517 e RT a eu lieu, le [ 9 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n ≪  L'Indre militaire une histoire : la tradition militaire dans l'Indre  ≫, La Nouvelle Republique du Centre-Ouest , Indre,‎ .
  2. ≪  Lothiers, 6 decembre 1918, une catastrophe ferroviaire  ≫, sur le site d'Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290 e RI (consulte le ) .
  3. Jeanine Sodigne-Loustau , Materiaux pour l'histoire de notre temps , vol.  44, Poitiers, ( lire en ligne ) , p.  43 .
  4. Jeanine Sodigne-Loustau , Materiaux pour l'histoire de notre temps , vol.  44, Poitiers, ( lire en ligne ) , p.  43-44 .
  5. Jeanine Sodigne-Loustau , Materiaux pour l'histoire de notre temps , vol.  44, Poitiers, ( lire en ligne ) , p.  46 .
  6. Jeanine Sodigne-Loustau , Materiaux pour l'histoire de notre temps , vol.  44, Poitiers, ( lire en ligne ) , p.  47 .
  7. a b c d e f g h i j k l m et n ≪  L'Indre militaire une histoire : la vocation aeronautique  ≫, La Nouvelle Republique du Centre-Ouest , Indre,‎ .
  8. a b c d e f g h i j k l et m ≪  L'Indre militaire une histoire : au temps de l'Otan  ≫, La Nouvelle Republique du Centre-Ouest , Indre,‎ .
  9. a b c d e f g h i j k l m n o et p ≪  L'Indre militaire une histoire : la Martinerie fait ecole  ≫, La Nouvelle Republique du Centre-Ouest , Indre,‎ .

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]