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Histoire de La Reunion

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Histoire de la Reunion
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Chronologie
1153 Le geographe arabe Al Idrissi cartographie l'ile sous le nom de ≪  Dina Morgabin  ≫.
1513 Les Portugais y debarquent. Le navigateur Pedro de Mascarenhas donne son nom a l'archipel des Mascareignes , compose de la Reunion, de Maurice et de Rodrigues .
1642 Au nom du roi Louis XIII , les Francais s'approprient le territoire, baptise ≪  ile Bourbon  ≫.
1663 Le colon Louis Payen s'y installe avec des esclaves malgaches.
1665 Creation de la Compagnie francaise des Indes orientales par Jean-Baptiste Colbert , qui envoie 4 navires sur l'ile. Etienne Regnault en devient le premier gouverneur.
1668 Anne Mousse , surnommee ≪  grand-mere des Reunionais  ≫, est la premiere femme a naitre sur l'ile.
1715 Le gouverneur de Bourbon Antoine Desforges-Boucher y impose la culture du cafe. Utilisation d'esclaves africains et malgaches pour l'exploitation agricole.
1793 Lors de la Revolution francaise , le territoire est renomme ≪  ile de la Reunion  ≫ sans doute en hommage a la reunion des revolutionnaires parisiens et marseillais.
1796 Les colons refusent l' abolition de l'esclavage .
1806 Sous le Premier Empire , le territoire est rebaptise ≪ ile Bonaparte ≫.
1807 Une serie de catastrophes naturelles ravage les plantations de cafeiers et girofliers. La France commence a y implanter de la canne a sucre.
1811 Revolte d'esclaves de Saint-Leu .
1840 L'esclave Edmond Albius decouvre le procede de fecondation de la vanille.
20 decembre 1848 L'abolition de l'esclavage est proclamee. 62 000 esclaves sont liberes. Debut de l' engagisme  : les planteurs font desormais appel a la main d'œuvre indienne.
1865 Crise de la canne a sucre, concurrencee par la betterave a sucre.
debut du XX e Immigration indo-musulmane et chinoise.
1914-1918 Premiere Guerre mondiale  : ~10% de la population est mobilisee.
1918 Grippe espagnole  : ~10% de la population est decimee.
1946 La Reunion devient un departement d’outre-mer .
1997 L'ile obtient le statut de region ultraperipherique de l’ Union europeenne .

Cet article relate les faits saillants de l' histoire de la Reunion , une ile du Sud-Ouest de l' ocean Indien qui, est un departement et une region d'outre-mer francais (DROM). Elle est situee dans l' archipel des Mascareignes a environ 700 kilometres a l'est de Madagascar et a 170 kilometres au sud-ouest de l' ile Maurice , terre la plus proche.

Avant le XVI e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Avant le XVI e  siecle, seuls les Arabes et les Austronesiens (habitant l' Indonesie et la Malaisie d'aujourd'hui) connaissent l' ocean Indien . Ainsi, en 1153, l'ile etait deja connue des navigateurs arabes qui naviguaient sur la mer de Zanj (??? ???) et le geographe Charif Al Idrissi la baptisa ≪  Dina Morgabim  ≫ (???? ??????), l'ile de l'ouest. L' Ile Maurice prit le nom de ≪  Dina Arobi  ≫ (ile abandonnee) et Rodrigues celui de ≪  Dina Mozare  ≫ (Ile de l'est) [ 1 ] .

En 1498 , Vasco de Gama arrive dans cet ocean, remonte le canal du Mozambique , explore Madagascar , l' ile de Mozambique et va jusqu'a Calicut , en Inde . Au passage, il detruit la ville de Kingani au nord de Madagascar . La colonisation europeenne de l'ocean Indien commence avec cette premiere grande expedition.

XVI e  siecle : decouverte par les Portugais [ modifier | modifier le code ]

S'il semble a peu pres certain que la Reunion fut reconnue pour la premiere fois un 9 fevrier (jour de la Sainte-Apoline) par des Portugais, les auteurs different sur l'annee et l'auteur de cette reconnaissance. Suivant les uns, c'aurait ete Jacques Lopez de Siqueira en 1507, suivant d'autres Pedro de Mascarenhas en 1512 [ 2 ] . D'autres navigateurs et dates sont avances, tels que le Portugais Diogo Fernandes Pereira qui serait le premier navigateur europeen a avoir croise au large de La Reunion en 1504 , le navigateur portugais Tristan da Cunha qui aurait apercu l'ile en 1507 lors d'un voyage aux Indes et l'aurait nommee Santa Apolonia (Sainte Apoline) du nom de la sainte du jour (le 9 fevrier) [ 1 ] . Il est certain que le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas a donne son nom a l'archipel qu'il a decouvert, forme par l'actuelle ile de La Reunion , l' ile Maurice et Rodrigues : Mascarenhas, qui deviendra en francais Mascareignes. Son compatriote et ami Diogo Rodrigues a donne son nom a l'ile de Rodrigues [ 3 ] .

1611-1663 : les premiers habitants [ modifier | modifier le code ]

Apres la decouverte par les Portugais , la future ile Bourbon reste, par sa position geographique, a l'ecart de la route de navigation vers les Indes. Des le XVII e  siecle , les grandes puissances maritimes ( Pays-Bas , Angleterre , France et Espagne en tete) participent a l'exploitation des ressources de nouveaux territoires et s'engagent dans l'entreprise coloniale [ 4 ] . Elles ≪ decouvrent ≫ les iles et s'y installent, utilisant la main-d'œuvre esclave , achetee principalement en Afrique et a Madagascar

Deux Hollandais assis sur une tortue aux premieres heures de l'histoire de La Reunion.

En 1611 , le 27 decembre , l'expedition de l'amiral hollandais Pieter Willemsz Verhoeff ( Pierre-Guillaume Veruff ), de retour de Java , passe a vue de La Reunion, mais n'y debarque pas [ 5 ] . En 1613 , le 23 mars , le navire Pearl , de retour de Ceylan , fait escale a La Reunion et son capitaine, Samuel Castelton, baptise l'ile encore inhabitee England's forest [ 6 ] . Il decrit une ile paradisiaque vierge avec des cours d'eau, des animaux : tortues , tourterelles , perroquets , ibis de La Reunion (ou solitaire), anguilles , canards , oies , tous extremement faciles a tuer [ 5 ] .

En 1638 , une expedition comprenant deux navires ( La Marguerite et Le Saint-Alexis ), conduite depuis Dieppe par le commandant Salomon Goubert, parvient sur l'ile en juin 1638, date de la premiere prise de possession royale de l' ile Mascarin (future La Reunion). Apres six mois de navigation, le debarquement a lieu le jour de la Saint-Paul, le 15 juin  : la baie en prend le nom [ 7 ] . Francois Cauche , premier historien de Madagascar, fait partie de l'expedition.

En 1642 , la Compagnie francaise de l'Orient recoit ordonnance royale avec un monopole de quinze annees a Madagascar et les iles voisines. Elle place Jacques de Pronis a la tete d'un contingent francais en terre malgache replie sur le lieu nomme Fort Dauphin . Madagascar et les ≪ iles adjacentes ≫ constituent un ensemble bien identifie, mais Bourbon reste deserte [ 8 ] . Les Francais prennent une seconde fois possession de Mascarin au nom du roi de France Louis XIII et la rebaptisent Ile de Bourbon .

Il faut attendre 1646 pour evoquer les premiers pas d'une implantation. Sur ordre d' Etienne de Flacourt [ 9 ] , Jean Leclerc dit des Roquettes et 11 autres mutins de Fort Dauphin (petit comptoir vers la route des Indes dans le Sud de Madagascar) sont abandonnes a La Reunion avec quelques chevres et des semences. Debarques du Saint-Laurent , ils sont installes a l'endroit qui deviendra le Quartier des Francais de Sainte-Suzanne / Saint Andre , sur les bords de la Riviere Saint-Jean [ 10 ] . Le 7 septembre 1649, on les ramene, contre leur gre, a Fort-Dauphin. Une premiere carte de l'ile est dressee avec les informations de ces mutins [ 11 ] .

En decembre 1649 , Etienne de Flacourt , seduit par la description de l'ile faite par les mutins, decide d'un nouveau voyage, visant a prendre possession de cette terre au nom du roi de France. Sur le bateau Le Saint-Laurent , le capitaine Roger Le Bourg , envoye par de Flacourt, prend a nouveau possession de l’ile, en debarquant au lieu-dit la Possession . Il officialise la nomination d'≪ Isle Bourbon ≫ [ 9 ] . Quatre genisses et un taureau sont debarques, mais l'ile reste vierge.

Le 2 octobre 1654 , une mission, partie de Fort-Dauphin, embarque sur le navire Ours Antoine Couillard dit le taureau ou Maravole, avec sept Francais et six Malgaches. Ils debarquent en baie de Saint-Paul avec cinq vaches, un taureau, des cochons, de la volaille et des plants de tabac. Ils repartent en 1658, croyant se rendre a Madagascar, alors que le navire Thomas Guillaume se dirige vers les Indes [ 9 ] .

Le 10 novembre 1663 , le Saint-Charles en provenance de Fort-Dauphin, mouille a la grotte des Premiers Francais a Saint-Paul . Deux Francais dont Louis Payen (le nom du second Francais fait l'objet de debat, c'est peut-etre Pierre Pau ), debarquent avec dix serviteurs malgaches dont trois femmes. L'ile Bourbon est des lors definitivement occupee et devient colonie a part entiere et aussi la premiere base francaise de l' ocean Indien [ 12 ] .

1664-1767 : la periode de la Compagnie des Indes [ modifier | modifier le code ]

Bourbon en 1661.

Premier peuplement [ modifier | modifier le code ]

Dans la competition mondiale pour le controle des oceans, Britanniques, Hollandais et Danois ont deja organise des compagnies de commerce. Ce n'est que le que la monarchie francaise cree la Compagnie des Indes orientales . Pendant un peu plus d'un siecle (de 1664 a 1767), cette compagnie administre directement l'ile Bourbon qui lui est concedee par le roi de France Louis XIV , avec mission de mener une politique de peuplement, de mise en valeur des ressources locales et de defense. Elle y tient en outre les fonctions regaliennes de justice (conseil des notables), et a charge de lever les impots. L'Ile Bourbon fait office d'escale sur la route des Indes. L'administration de l'ile est sous l'autorite d'un administrateur qui porte le titre de chef de poste (jusqu'en 1671), puis successivement de commandant ou de gouverneur (1671-1715) [ 13 ] .

Le 7 mars 1665 , Etienne Regnault , commis aux ecritures de Colbert, embarque de Brest a bord de l’un des vaisseaux de la flotte de Beausse qui comprend quatre navires : le Saint-Paul, la Vierge du Bon Port, le Taureau, l’Aigle blanc. Les vaisseaux font route vers Madagascar . La flotte fait escale a Bourbon (La Reunion) a Saint-Paul , en juillet 1665 pour ravitailler les vaisseaux en eau potable et vivres frais. Etienne Regnault reste sur l'ile accompagne d'une vingtaine d'hommes ; ce sont les premiers colons officiels ; ils s'installent a proximite de l' etang de Saint-Paul . Etienne Regnault est alors nomme le 9 juillet 1665 par les membres du conseil, commandant de Bourbon, une fonction qui le place comme representant principal de l'autorite metropolitaine et chef de l'administration de la colonie. Tres vite, le gouverneur s’emploie a developper l’ile Bourbon en plantant des vignes, des patates douces, du coton, du chanvre et meme du riz dans les terres aquatiques de l’Etang Saint-Paul et du sel a la ≪ Pointe au Sel ≫ [ 14 ] . En 1665 , l'ile Bourbon compte 30 a 35 personnes . La colonie est basee au camp Jacques a droite de l'embouchure de l' etang de Saint-Paul .

L'administration cree les premiers quartiers : Saint-Paul (1665), Sainte-Suzanne (1667), et Saint-Denis (1669) [ 15 ] . Elle exploite les richesses (tortues, gibier…) et accorde les premieres concessions.

En fevrier 1667 , le Saint-Jean Baptiste appartenant a la flotte du marquis de Montdevergues , debarque 200 malades. Le pere Louis Lanonino de Matos, cordelier portugais embarque au Bresil, accepte l’invitation de Regnault de poser ses bagages dans l’ile, qui n’avait pas de pasteur. Il fut le premier pretre qui exerca le saint ministere durant trois mois a La Colonie. A son invitation Regnault et les habitants s'empresserent de construire sur les bords de l'Etang la premiere eglise de La Reunion [ 16 ] . La meme annee les cinq premiers mariages sont celebres dans l’ile.

En 1667 nait le premier enfant connu de Bourbon : Estienne Cazan. Le 14 aout 1668 eut lieu le premier bapteme de l'histoire de Bourbon, celui d' Anne Mousse fille de Jean Mousse et Marie Caze [ 16 ] , qui faisaient partie des Malgaches debarques avec Louis Payen . La colonisation definitive de l'ile commence avec l'arrivee des premiers colons francais accompagnes d'une main-d'œuvre malgache qui n'est pas encore officiellement asservie. Les ≪ serviteurs ≫ sont au service des colons de la Compagnie des Indes.

En 1671 , l'ile Bourbon compte 76 habitants [ 17 ] .

En 1674 , l'ile Bourbon accueille les rescapes du massacre de Fort-Dauphin , et devient alors la seule escale francaise sur la route des Indes [ 18 ] . L'ile compte alors 128 habitants [ 19 ] . Suite a ce massacre, en 1675 , le gouverneur d'Orgeret doit faire face a une tentative de soulevement de Noirs qui esperent avoir le meme succes. Mais le complot est decouvert et les meneurs sont pendus. Cet evenement provoque l'insecurite et le manque de main-d'œuvre dans le milieu agricole. L'ile connait alors la famine [ 20 ] . Pendant six ans, l'ile va tomber dans l'oubli et la colonie va prosperer.

En janvier 1680 , les citoyens de Bourbon elisent le pere Bernardin de Quimper au poste de gouverneur. Ce capucin est arrive dans l'ile en mai 1676, a bord du Saint-Robert, c'est le seul pretre de Bourbon. Si les colons le choisissent comme gouverneur, c'est parce que l'homme est instruit [ 21 ] . Il essayera d'interesser Louis XIV a l'ile Bourbon.

En 1686 , l'ile Bourbon compte 314 habitants , dont 212 personnes libres, et 102 ≪ domestiques ≫ (esclaves) [ 22 ] .

Le 5 mai 1689 , Henri Habert de Vauboulon embarque sur le Saint-Jean Baptiste, il vient d'etre nomme gouverneur et grand juge a Bourbon par ordre du Roi [ 23 ] . Il realise les premieres concessions de terres en 1690 pour securiser les colons [ 15 ] .

En 1699 , un navire anglais propose ouvertement a la vente 16 esclaves, c'est le debut de la traite negriere. Le gouverneur de La Cour accepte et preleve une dime sur le prix de vente a son compte [ 24 ] .

En 1700  : Versailles prend en consideration cette escale sur la route des Indes. L'ile est de plus en plus frequentee.

En 1702 , le gouverneur de Villers promulgue une ordonnance sur les chatiments. Cette ordonnance distingue les chatiments entre Blancs et Noirs pour les memes delits [ 25 ] .

En 1704 , un recensement a Bourbon denombre 734 habitants [ 26 ] .

La culture du cafe [ modifier | modifier le code ]

La culture du cafe a l'ile Bourbon (aquarelle attribuee a J. J. Patu de Rosemont , debut du XIX e  siecle).

Au cours des premieres annees de la Compagnie des Indes, les habitants vivent des activites agricoles (elevage et cultures du ble, du mais, du riz). Le debut de la decennie 1710 marque les premieres orientations commerciales vers la culture du cafe . En Europe, ce produit connait son essor a partir du milieu du XVII e  siecle [ 27 ] . En 1708 des corsaires malouins organisent la premiere ≪  expedition de Moka  ≫, en contournant l’Afrique, et rapportent 1 500 tonnes de cafe du Yemen a Saint-Malo. En 1711 une deuxieme expedition de Moka est organisee par Antoine Crozat [ 28 ] .

Apres plusieurs etudes, la Compagnie des Indes envisage la culture et de bonnes recoltes de cafe sur les sols bourbonnais, avec des possibilites lucratives. L'expedition organisee par Louis Boyvin d'Hardancourt, secretaire general de la Compagnie des Indes, passant par Pondichery, Chandernagor puis Bourbon, permet de reconnaitre l'existence d'une variete locale de cafe [ 27 ] .

En 1715 , la Compagnie des Indes orientales charge Guillaume Dufresne d'Arsel d’implanter a La Reunion des plants de Moka , via la troisieme des expeditions de Moka . Des , six plants de Moka , offerts par le sultan du Yemen , sont ensemences a Saint-Paul de la Reunion [ 29 ] . La Compagnie des Indes orientales organise la production, l'achat de graines, construit des greniers et des routes. Afin de deployer la culture du cafe et d'intensifier l'approvisionnement des marchands europeens, Henry de Justamond , gouverneur de Bourbon oblige tous les habitants a cultiver le cafe en exploitant au moins cent pieds [ 30 ] .

Avec les financements lances par le banquier John Law , la Compagnie developpe ainsi deux varietes de cafe : le Moka (originaire d'Arabie et qui doit son nom au port yemenite d'ou il s'exporte) et le Bourbon pointu (local) [ 27 ] .

Sous la direction successive des gouverneurs Joseph Beauvollier de Courchant (1718-1723) et Antoine Desforges-Boucher (1723-1725), la primaute du cafe s'impose. La production de cafe progresse alors regulierement. Quatre quartiers (Sainte-Suzanne, Saint-Paul, Saint-Denis et Saint-Louis) composent l'essentiel des activites cafeieres. On passe d'un recolte exportee evaluee a 2 tonnes en 1723, a 1 200 tonnes au debut des annees 1740. Cette croissance conduit a la concentration des terres et a l'enrichissement de plusieurs familles, telle celle des Desbassayns [ 30 ] .

Dans une lettre au ministre de la Marine du 27 avril 1728 , le gouverneur de La Reunion Pierre-Benoit Dumas s'enthousiasme : ≪ On ne peut rien voir de plus beau que les plantations de cafe qui se multiplient a l'infini. Cette ile sera dans peu capable d'en fournir au-dela de la consommation du royaume ≫ [ 31 ] .

L'esclavage colonial [ modifier | modifier le code ]

Representation d'une habitation esclavagiste a La Reunion, gravure extraite de Les Marrons de Louis Timagene Houat , 1844.

L' esclavage a Bourbon est present des les premieres annees de son peuplement. Initialement, il est theoriquement interdit par les statuts de la Compagnie des Indes orientales. Cela n'empeche pas la naissance d'un commerce d'esclaves malgaches ou indiens entre les premiers habitants et les navigateurs. Jusqu'en 1767 se maintient l'importation d'esclaves venant d' Afrique de l'Ouest [ 32 ] .

Le developpement de la culture du cafe et des epices est lie a l'intensification de l' esclavage et a l'officialisation du systeme esclavagiste [ 33 ] .

Le developpement des exploitations cafeieres a enrichi certains exploitants, mais d'autres, ne pouvant acquerir autant d'esclaves que necessaire, se voyaient accules a ceder leurs proprietes, ruines par la baisse des cours du cafe. Ils se refugiaient sur les hauteurs de l'ile, vivant pauvrement de cultures vivrieres : on les a nommes les ≪  Petits Blancs des Hauts  ≫. La population des Hauts augmentait avec ces nouveaux arrivants et les zones centrales de l'ile se peuplerent : les cirques de Salazie et de Cilaos, le plateau de la plaine des Palmistes et de la plaine des Cafres [ 34 ] .

Les producteurs de canne avaient recours a l' esclavage pour exploiter leurs plantations . La main d'œuvre venait surtout d'Afrique de l'Est (les ≪ cafres ≫), de Madagascar , de Guinee et d' Inde . Un petit nombre d'esclaves parvenaient a s'enfuir des proprietes, et cherchaient refuge dans les zones montagneuses. On appelle ces fugitifs: les Marrons. Ces fuyards etaient pourchasses par des chasseurs professionnels de Marrons et par la gendarmerie.

L'accroissement considerable des effectifs d'esclaves, l'existence de Marrons qui se livraient a des rapines nocturnes, creaient pour les grands proprietaires un climat d'insecurite croissant, d'ou resultaient un antagonisme croissant entre esclavagistes et esclaves, une severite toujours accrue des maitres, des revoltes d'esclaves durement reprimees…

En un siecle, la population de l'ile s'accroit rapidement, avec une forte croissance de la proportion d'esclaves [ 35 ]  :

Annee Population libre Population esclave Population totale
1689 212 102 314
1709 492 384 876
1714 623 534 1 157
1735 1 716 6 573 8 289
1750 2 834 11 893 14 727
1763 4 267 15 419 19 686
1779 6 929 30 209 37 138
1789 9 211 42 588 51 799

A partir de 1735 : Bourbon subordonnee a l'ile de France [ modifier | modifier le code ]

En 1735 , Bertrand-Francois Mahe de La Bourdonnais devient le premier ≪  gouverneur general des iles de France et de Bourbon  ≫. Il transfere le siege du gouvernement de Saint-Denis a Port-Louis dans l'Ile de France (actuelle ile Maurice) et de ce fait privilegie l'ile de France a Bourbon, car elle beneficie d'un port naturel, Port-Louis , base navale ideale pour la lutte maritime que se livrent l'Angleterre et la France pour la domination de l'Inde. L'ile Bourbon est cantonnee au role de pourvoyeuse de l'ile de France et des flottes de guerre et de commerce en denrees alimentaires. Il mate les mouvements de resistance en transferant les hommes d'une ile a l'autre. Il met en place la chasse aux noirs a La Reunion et organise des milices pour faire des battues et aller ≪ denicher les marrons ≫ [ 36 ] .

Le 26 septembre 1738 , Saint-Paul perd son titre de capitale de Bourbon, Saint-Denis devenant le chef-lieu de l'ile [ 37 ] .

En 1741 , des esclaves de l'ile Bourbon sont recrutes pour la guerre contre les Britanniques en Inde [ 38 ] .

En 1751  : publication de l' Encyclopedie de Diderot et d'Alembert , qui definit ainsi l'ile Bourbon, encore appelee Mascareigne :

≪ ile d’Afrique dans l’Ocean ethiopique a l’orient de l’ile de Madagascar. Elle peut avoir 15 lieues de long, 10 de large & 40 de tour. Elle fut decouverte par un Portugais de la maison de Mascarenhas. Les Francois s’y etablirent en 1672 ; c’est l’entrepot des vaisseaux de la compagnie des Indes. Elle est fertile, l’air y est sain, les rivieres poissonneuses, & les montagnes pleines de gibier. On recueille sur le rivage de l’ambre gris, du corail, des coquillages ; mais la frequence & la violence des ouragans y desolent tous les biens qui sont sur terre [ 39 ] . ≫

D'apres un recensement effectue en 1754 par le Conseil superieur de Bourbon , on denombre 3 376 blancs et 13 517 esclaves [ 40 ] .

L'ile Bourbon participe a la guerre de Sept Ans ( 1756 a 1763 }, qui oppose la France a la Grande-Bretagne en Inde . Les habitants vendent des esclaves pour servir dans l'escadre de Lally-Tollendal [ 41 ] .

En 1764 , le roi rachete les iles de France et de Bourbon a la Compagnie des Indes apres la faillite de cette derniere. La retrocession ne sera cependant effective que le 14 juillet 1767 [ 42 ] . L'ile entre pendant 30 ans dans une periode economique tres faste avec l'exportation des epices et du cafe .

1767-1789 : la periode royale [ modifier | modifier le code ]

En 1767 , sur l'ordre de Louis XV , les Mascareignes sont placees sous l'autorite d'un gouverneur general et d'un intendant siegeant a l' ile de France (actuelle ile Maurice). A Bourbon, un gouverneur et un ordonnateur ont la charge de l'administration. La periode royale traduit une rupture dans l'organisation administrative : a la configuration des cinq quartiers de l'Est vers le Sud (Saint-Benoit; Sainte-Suzanne, Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-Pierre) s'ajoutent desormais sur le littoral Saint-Andre, Sainte-Marie, Saint-Leu, Saint-Louis et Saint-Joseph [ 43 ] . D'apres l' historien du XIX e  siecle Georges Azema , la retrocession fut decidee en mais ne s'effectua reellement que le [ 44 ] .

La traite s'intensifie et se lit dans l'evolution du peuplement : en seize ans, entre 1763 et 1779 , l'ile passe de 19 000 a 37 000 habitants, soit un quasi-doublement qui s'explique par la progression de la part des esclaves (de 15 000 a 30 000) [ 45 ] .

Sur le plan economique, c'est la periode des epices. L'intendant et botaniste Pierre Poivre (1719-1786) et Joseph Hubert (1747-1825) introduisent notamment des epices ( girofle , muscade ) qui apportent un modeste complement a la culture du cafe. Les premiers plants sont importes a l'Ile de France, avant d'etre cultives avec succes a Bourbon [ 46 ] . L'action de Pierre Poivre a considerablement enrichi et diversifie la flore de l'ile. En 1772 , les premiers girofliers sont plantes dans l'ile [ 47 ] .

Au milieu du XVIII e  siecle debute la culture de la canne a sucre , alors que regnent encore le cafe et les epices. La premiere sucrerie est creee par Laisne de Beaulieu a Saint-Benoit en 1783. Elle est detruite en 1788 par un cyclone [ 48 ] .

En 1789 , l'ile compte 51 799 habitants, dont 9 211 personnes libres et 42 588 esclaves [ 49 ] .

1789-1815 : la periode revolutionnaire et imperiale [ modifier | modifier le code ]

1789-1804 : periode revolutionnaire et consulat [ modifier | modifier le code ]

C'est une periode trouble pour l'ile, qui subit les contrecoups des guerres de la Revolution et de l'Empire. Avec sa circulaire du , le gouverneur Charpentier de Cossigny autorise ? dans les quartiers exclusivement ? la reunion de colons en assemblee, afin d'approuver ou non la formation d'une Assemblee coloniale. L'acte de naissance de l'Assemblee coloniale (mai 1790) peut etre considere comme la veritable introduction de Bourbon dans la Revolution, qui bouscule l'autorite du gouverneur Jean-Baptiste Vigoureux Duplessis [ 50 ] .

Dans un contexte de guerre, en 1793, apres la mort du roi Louis XVI , le nom de l'ile est modifie. Par le decret du 19 mars 1793, la Convention , sur la proposition du ministre de la Marine Gaspard Monge , decrete que le nom de l'ile sera celui de ≪ l'ile de la Reunion ≫. Cette denomination peut se lire comme le souvenir de la reunion du entre les Marseillais et plusieurs des bataillons de la garde nationale preposes a la garde des Tuileries, evenement qui amene la chute de la royaute [ 51 ] . Le gouverneur royaliste est arrete [ 52 ] .

L' abolition de 1'esclavage decretee le 4 fevrier 1794 est refusee par les colons. En accord avec l'ile de France, les representants de l'Assemblee coloniale reunionnaise expriment leur refus d'abolir l'esclavage. En , les deux commissaires du Directoire charges de mettre en application le decret, Etienne Laurent Pierre Burnel et Baco de la Chapelle , sont contestes puis expulses par les colons avec le soutien du gouverneur, le comte de Malartic [ 53 ] .

De 1793 jusqu'a 1795 , l'ile connait une grave penurie de denrees alimentaires, mais grace aux corsaires, elle parvient a subsister [ 52 ] .

En 1798 , la Reunion devient hors-la-loi vis-a-vis de la metropole et s'enferme dans une autonomie [ 52 ] . En 1799 , l'Assemblee coloniale impose a l'ile une veritable dictature [ 52 ] .

En 1801 , la Reunion revient sous le controle de la France apres la prise de pouvoir de Bonaparte [ 52 ] .

La loi du 20 mai 1802 legalise l' esclavage . Cependant, Napoleon transforme a nouveau le statut de la colonie en la placant sous l'autorite du capitaine general Decaen residant sur l’ ile de France . L'assemblee coloniale est dissoute apres sa derniere reunion le 1 er octobre 1803 [ 54 ] .

1804-1810 : periode du Premier Empire [ modifier | modifier le code ]

La France et l'Angleterre sont en guerre depuis 1793. Apres une courte treve lors de la paix d'Amiens (1802), le conflit reprend en 1803 jusqu'en 1815, pour le controle de la route des Indes. En 1806 , par l'acte du 26 septembre, le general Decaen change le nom de l'ile, desormais ≪ ile Bonaparte ≫ en hommage au nouvel empereur [ 55 ] .

En 1807 , des catastrophes naturelles exceptionnelles ravagent toutes les cultures de cafe et de giroflier . Ces evenements precipitent l'abandon du cafe, dont l'interet economique decline. Les exploitants se tournent vers la canne a sucre , dont les debouches en metropole s'accroissent considerablement depuis la perte, par la France, de Saint-Domingue ( Haiti ) et avec le passage de l'ile de France ( ile Maurice ) sous domination anglaise [ 56 ] .

En 1808 , l'ile, sans defense, subit le blocus de la flotte britannique. En 1809, les Anglais entament le conquete des possessions francaises : dans un premier temps, ils occupent l' ile Rodrigues . Depuis ce point d'implantation, ils attaquent l'ile Bourbon au debut de 1810. L'invasion commence par l'attaque de Saint-Paul en septembre 1809, avant que les Britanniques concentrent leurs forces sur Saint-Denis . Handicapees par la faiblesse des fortifications, les troupes francaises sont depassees lors de la bataille sur le terrain de La Redoute, quartier strategique de Saint-Denis. Le colonel de Sainte-Suzanne, gouverneur de l'ile, signe la capitulation le [ 57 ] .

Entretemps, une revolte d' esclaves eclate en 1809 a Saint-Paul , elle est ecrasee par les Anglais [ 58 ] .

1810-1815 : occupation anglaise [ modifier | modifier le code ]

En 1810 , le 7 juillet , les Britanniques debarquent a la Grande Chaloupe et font route vers Saint-Denis . Le 8 juillet a lieu la bataille de la Redoute. La Reunion capitule. Le 9 juillet , l'ile reprend le nom d'ile Bourbon [ 59 ] .

Les Anglais conquierent l'ile de France en aout 1810, imposant le depart de Decaen. De 1810 a 1815 la colonie est sous la domination britannique. Robert Townsend Farquhar occupe la fonction de gouverneur general. Bourbon, divisee en deux districts (Saint-Denis et Saint-Paul) est gouvernee par Henry Sheehy Keating [ 60 ] .

Le premier etablissement d'enseignement superieur ouvre a Saint-Denis  : c'est le college royal [ 59 ] .

En novembre 1811 a lieu la revolte d'esclaves de Saint-Leu , encore stoppee de maniere sanglante par les Britanniques [ 58 ] .

Charles Desbassayns plante de la canne a sucre au Chaudron pres de Saint-Denis et y installe sa premiere sucrerie entre 1813 et 1815 [ 61 ] .

Par le traite de Paris de 1814 (article 8), les Britanniques retrocedent l'ile a la France le 6 avril . La reprise de possession est accompagnee d'une proclamation royale adressee aux colons par le general Bouvet (gouverneur) [ 62 ] . Bourbon est la seule ile de l' ocean Indien rendue a la France. L'ile compte alors 68 309 habitants. La culture de la canne a sucre se developpe, mais l'ile ne peut plus subvenir a ses besoins alimentaires [ 59 ] .

Le retour de Napoleon lors de la periode des Cent-Jours (de mars a juillet 1815) cree de nouvelles tensions avec la couronne britannique. Le gouverneur britannique de l'ile Maurice ecrit a Bouvet , l'invitant a restituer Bourbon. La resistance du gouverneur francais et la seconde abdication de Napoleon apres l'echec de Waterloo rendent caduque le projet [ 62 ] .

1815-1848 : de la Restauration a l'abolition de l'esclavage [ modifier | modifier le code ]

En 1815 , au congres de Vienne , la traite des Noirs est officiellement interdite [ 63 ] . La traite clandestine est cependant toleree par les autorites de Bourbon et plus de 45 000 esclaves sont introduits a Bourbon entre 1817 et 1848 [ 64 ] .

En 1820 , une epidemie de cholera sevit a la suite du debarquement de sacs de riz provenant de Calcutta et va tuer 178 personnes en cinq mois. Le gouverneur Milius decide d’isoler les noirs pour les soigner dans un lazaret situe ≪ sous le vent de la riviere Saint-Denis ≫ et dans lequel se trouvaient ≪ casernes ≫ les Noirs du roi [ 65 ] .

En 1825 , le premier deplacement d'Europe a La Reunion par bateau a vapeur prend 113 jours [ 66 ] .

En , Duval d'Ailly est nomme gouverneur. Il prend ses fonctions le 3 juillet 1830 dans un contexte difficile : il arrive dans une colonie devastee par les cyclones de 1829 et 1830. Il est egalement confronte aux journees revolutionnaires parisiennes de juillet 1830 ( Trois Glorieuses ) qui amenent a la monarchie de Juillet en metropole [ 67 ] .

En mai 1831 , Nicole Robinet de la Serve (1791-1842) cree l'association des Francs-Creoles . Il symbolise l'opposition a la Restauration et au clan aristocratique. Les Francs-Creoles sont favorables a un gouvernement de la classe moyenne avec un cens reduit, et revendiquent les droits des colonies [ 67 ] . La meme annee est creee la chambre de commerce [ 68 ] .

En 1832 , le premier Conseil general est elu [ 68 ] .

Apres une lente phase d'installation, la canne a sucre reussit son essor dans les premieres annees de la decennie 1830. Cette culture extensive necessite des regroupements de terres et d'importants capitaux. Le nombre de sucreries atteint 194 en fonctionnement dans l'ile en 1834. Les proprietaires exploitent sur leurs plantations des centaines d'esclaves [ 69 ] .

En 1840 est decouverte la fecondation artificielle de la vanille par Edmond Albius [ 68 ] .

La traite est energiquement combattue. En 1845 , Louis Philippe et le ministre de la Marine et des Colonies Ange Rene Armand de Mackau signent les lois Mackau qui adoucissent le regime des esclaves dans les colonies. Elles preparent l'abolition de l'esclavage [ 70 ] .

Publication du decret d'abolition de l'esclavage a La Reunion le 20 octobre 1848 par Sarda Garriga .

En 1848 , les journees des 22 au 24 fevrier renversent le regime de Louis Philippe . La Republique est proclamee en metropole. La colonie reprend le nom d'ile de la Reunion par arrete gouvernemental du [ 71 ] , promulgue sur place le . L'ile compte alors 103 490 habitants. Le est publie en metropole le decret d'abolition de l'esclavage . Le 9 juin , la Republique est proclamee sur l'ile. Le 20 decembre , Joseph Napoleon Sebastien Sarda Garriga , commissaire de la Republique, proclame l' abolition de l'esclavage a La Reunion. L'ile compte alors plus de 60 000 esclaves [ 66 ] . Cette abolition s'accompagne de l'indemnisation des proprietaires d'esclaves, en dedommagement du prejudice cause par l'affranchissement de leurs esclaves [ 72 ] .

1849-1945 : de l'abolition de l'esclavage a la Seconde Guerre mondiale [ modifier | modifier le code ]

Bourbon au milieu du XIX e  siecle.

L'esclavage est aboli mais l'ile reste une colonie francaise jusqu'en 1946 . Un nouveau systeme d'asservissement des hommes ? ≪ l' engagisme  ≫ ou concept plus adapte le ≪ servilisme ≫ ? est a la base de la nouvelle organisation economique et sociale de l'ile. Au , la population esclave s'eleve a 62 151 individus soit 60 % de la population totale. Liberes le , les affranchis auront chacun un nom (attribue par l'administration coloniale) rajoute a leur ancienne appellation d'esclave. Une minorite d'entre eux acceptent de rester aupres de leurs anciens maitres, les autres vagabondent dans l'ile ou se refugient dans les hauteurs de l'ile a la recherche de terres libres a defricher.

Les esclaves n'avaient pas de nom de famille et etaient designes par leur nom de bapteme ou par un surnom plus ou moins fantaisiste. Lors de leur affranchissement en 1848, les textes precisent que ≪ le nom donne a l’affranchi doit etre different de ceux deja utilises dans la colonie ≫ pour eviter toute confusion avec les familles blanches. Les officiers d'etat civil leur attribuent un nom souvent moqueur tire d'une particularite ou d'un jeu de mots, ou faisant reference a l'Antiquite classique. Certains affranchis ont cherche a se defaire de ces noms mais la plupart sont encore en usage [ 73 ] .

Plus de 100 000 ≪ engages ≫ malgaches et africains (nommes ≪  Cafres  ≫), indiens (nommes ≪  Zarabes  ≫ pour les musulmans du Nord, et ≪  Malbars  ≫ pour les tamouls du Sud de l'Inde) et chinois seront introduits dans la colonie par les proprietaires d'anciens esclaves pour remplacer ceux-ci sur les plantations [ 74 ] .

1849-1870 : de l'abolition de l'esclavage au Second Empire [ modifier | modifier le code ]

En septembre 1849 ont lieu les premieres elections legislatives au suffrage universel, mais les affranchis sont tenus a l'ecart des votes. Leur abstention massive est due a la fois aux dires de l'administrateur colonial Sarda Garriga , qui les invite a s'abstenir s'ils ne comprennent pas les enjeux electoraux, et aux craintes des menaces physiques [ 75 ] .

Sous le Second Empire , la personnalite du gouverneur Hubert Delisle (1811-1881) domine la decennie 1850. Il prend ses fonctions le . C'est le premier gouverneur ne sur le sol de la colonie. Il impulse des transformations economiques avec la creation de la Banque de La Reunion et de la Caisse d'epargne et de prevoyance pour financer ses projets. Il multiplie les travaux afin de donner du travail aux affranchis et aux engages. Il lance des chantiers pour la construction d'une route faisant le tour de l'ile et le percement d'un tunnel dans la montagne proche de Saint-Denis [ 76 ] .

Apres un ralentissement dans les annees 1840, la canne a sucre reprend une remarquable expansion dans les premieres annees du Second Empire : la production passe de 23 000 tonnes en 1850 a 73 000 tonnes en 1860, le nombre d'usines de sucre progresse de 101 en 1851 a 125 en 1859. Le sucrier Gabriel de Kerveguen illustre le passage d'une agriculture classique a une agriculture de profit maximal, et opere la mutation du planteur en entrepreneur capitaliste [ 77 ] .

Le museum d'histoire naturelle de La Reunion est cree en 1854 et inaugure le 14 aout 1855 [ 78 ] .

La pandemie de cholera debarque a l' Ile Maurice . le Gouverneur Hubert-Delisle impose des le 7   juin 1854 une quarantaine sur tout navire en lien avec Maurice et met en place des moyens preventifs. La Reunion est epargne pendant que 7 650 personnes sont mortes a Maurice [ 79 ] . Par contre, en 1859 , l'ile est ravagee par des epidemies de cholera et de variole [ 80 ] . L'annee 1859 marque la fin de l'immigration africaine [ 81 ] .

En 1860 , le 21 avril est inaugure l'hotel de ville de Saint-Denis en presence du gouverneur Rodolphe Darricau , de l’eveque Monseigneur Maupoint , et du maire Gibert-Desmoliere [ 82 ] . L'ile compte 179 190 habitants [ 81 ] .

En 1865 , l'ile est frappee par une epidemie de typhus [ 80 ] .

Du 29   novembre au 3   decembre 1868 a eu lieu les emeutes de Saint-Denis declenchees au depart par une polemique entre trois journaux locaux dont celui du parti clerical et des Jesuites. Elle se finit par des blesses et des morts chez les manifestant. Le 4   decembre , l' etat de siege est decrete [ 83 ] .

Un grand incendie ravage Salazie en 1869 . Cette meme annee, se produit une emeute a Saint-Denis suivie d'un etat de siege pendant six mois [ 81 ] .

L'ouverture du canal de Suez en 1869 coute a l'ile sa position strategique sur la route du commerce des Indes. Neanmoins, la traversee en bateau depuis l'Europe ne demande plus qu'une cinquantaine de jours, contre le double en 1840 grace au passage par ce nouveau canal.

1870-1940 : la colonie republicaine [ modifier | modifier le code ]

Le samedi 22 octobre 1870 , une foule immense accompagne les 16 premiers volontaires creoles qui se sont enroles pour defendre la patrie contre la Prusse . Ils embarquent sur le ≪ Danube ≫ a destination de Marseille [ 84 ] .

En 1872 , l'ile compte 193 360 habitants [ 85 ] .

Le site de la Pointe des Galets est choisi en 1872 pour accueillir un port. La Compagnie du Chemin de Fer et du Port de la Reunion (CPR) obtient en 1878 le marche de realisation des travaux publics, mais aussi la concession de l’exploitation du Port et du chemin de fer . En 1879 demarre le chantier du port avec plus de 15 000 ouvriers mobilises. En 1886 , le port de la Pointe des Galets est inaugure, a l’emplacement de l’actuel Port Ouest. Il assurera pendant un siecle la totalite du trafic portuaire [ 86 ] .

En 1876 , Francois de Mahy , depute republicain depuis 1870, est reelu a la Chambre des deputes. Dans un contexte ou Madagascar devient le centre d'un interet notable pour l'elite dirigeante reunionnaise, Francois de Mahy organise un premier voyage d'etudes dans la ≪ Grande Ile ≫. Les elus republicains soutiennent la politique coloniale francaise et assurent l'expansion nationale a travers l'idee d'une colonie reunionnaise elle-meme colonisatrice. De Mahy appuie le projet militaire de conquete de Madagascar. Entre 1881 et 1883, plusieurs expeditions francaises aboutissent a l'occupation de Tamatave et Majunga . En 1882, Francois de Mahy , ministre de la Marine, fait pression pour favoriser une nouvelle campagne militaire contre la Grande Ile [ 87 ] .

En 1882 ouvre la ligne du chemin de fer de la Reunion , longue de 126 kilometres  ; le trace comporte 12 gares et 27 haltes de Saint-Benoit , Saint-Denis , La Grande Chaloupe , Saint-Paul , Saint-Leu , Etang-Sale les Bains, jusqu'a Saint-Pierre . La vitesse moyenne est de 20- 25   km/h [ 88 ] .

En 1885 prend fin l'immigration indienne [ 89 ] .

En 1890 , la traversee en bateau depuis l'Europe ne demande plus que 21 jours [ 89 ] .

En 1894 , apres 33 ans de travaux, est inaugure le pont suspendu de la riviere de l'Est , qui permet le franchissement de la Riviere de l'Est , faisant office de frontiere communale entre Saint-Benoit et Sainte-Rose [ 90 ] .

Apres douze annees de combats, en 1896 , Madagascar est annexee. Le general Gallieni atteste que la France doit de voir son drapeau flotter sur Tananarive a Francois de Mahy [ 91 ] .

En 1897 , la Reunion compte 173 190 habitants [ 92 ] .

Timbre de La Reunion datant de 1907 .

La date de 1900 voit l'importation de la premiere automobile dans l'ile, et donne le point de depart du developpement du couple voitures-routes [ 93 ] .

En 1901 , l'ile exporte 41 500 tonnes de sucre [ 92 ] .

Le 21   mars 1904 , l'ile subit un cyclone qui fera des victimes. Les pertes sont importantes [ 94 ] .

Le 23 janvier 1907 , Saint-Gilles brule entierement [ 95 ] .

Le 26 fevrier 1910 , un incendie detruit entierement le lycee de Saint-Denis, le lycee Leconte de Lisle . Un nouveau lycee est reconstruit et inaugure en 1913 [ 96 ] .

En 1911 est cree le musee des Beaux-Arts, l'actuel musee Leon-Dierx [ 97 ] .

En 1914 ont lieu les elections legislatives les plus violentes de La Reunion ( 14 morts , 300 blesses ). Les Creoles participent a la Grande Guerre [ 98 ] .

En 1923 , La Reunion exporte les produits suivants : sucre , vanille , manioc , geranium , ylang ylang , vetyver , cafe , cacao , the , tabac , chouchou , aloes , mais , fruits et legumes [ 92 ] .

Le 12 avril 1924 nait Raymond Barre a Saint-Denis . Il fait ses etudes au lycee Lecomte de Lisle a Saint-Denis de la Reunion [ 99 ] .

En 1925 , une liaison Le Port - Marseille en paquebot est inauguree [ 89 ] .

Le 26 novembre 1929 , le premier avion atterrit sur l'ile dans un champ de 300 metres a Sainte-Marie [ 89 ] .

Du 19 decembre au 28 decembre 1936 a lieu la premiere liaison aeropostale Le Bourget - Gillot [ 89 ] .

1939-1945 : Seconde Guerre mondiale [ modifier | modifier le code ]

Le 2 septembre 1939 , la declaration de guerre est a la une des journaux. Le 5 septembre, le gouverneur Joseph Court annonce un plan d'evacuation pour les villes. De septembre 1939 a juin 1940, quatre contingents quittent l'ile [ 100 ] .

Le 30 novembre 1942 , La Reunion se rallie a la France libre [ 101 ] .

1946-1958 : un departement abandonne [ modifier | modifier le code ]

Une colonie exsangue au lendemain de la guerre [ modifier | modifier le code ]

Au lendemain de la guerre, La Reunion (225 000 habitants) est une colonie exsangue. Le trafic maritime chute de 131 navires en 1939 a 56 en 1946, avec une quantite de marchandises debarquees inferieure de 60 % a la situation d'avant-guerre. L'ile est en situation de penurie, la ration alimentaire (viande et poisson) annuelle par habitant passant de 14,9 kilos en 1938 a 9 kilos en 1945. L'agriculture est dans une situation desolante. Les installations thermiques et hydrauliques sont dans une etat pitoyable, de meme que le reseau routier (sur 350 kilometres de routes, seuls 40 sont bitumes). Trois cyclones , en avril 1944, puis janvier et avril 1945 ralentissent le redressement. Le cyclone des 6 et 7 avril 1945 entraine des pertes agricoles de 50 %, les dommages sont estimes a 300 millions de francs. Une forte mortalite est due a un etat sanitaire deplorable : la tuberculose , l' amibiase , la bilharziose , et surtout le paludisme regnent en maitre dans l'ile [ 102 ] .

La loi de departementalisation [ modifier | modifier le code ]

A la Liberation , deux partis politiques s'affrontent : le Comite republicain d'action democratique et sociale (CRADS) preside par Raymond Verges et l'Union republicaine democratique et chretienne (URDC) dirigee par Alexis de Villeneuve . Apres le scrutin pour l' Assemblee constituante le 21 octobre 1945, les deux elus Leon de Lepervanche et Raymond Verges adherent au PCF. En mars 1946, le vote de la loi de departementalisation concretise des propositions deposees successivement puis collectivement par les elus de la Martinique , de la Guadeloupe , de la Guyane , et de la Reunion . La departementalisation repond a une demande d'integration, aux attentes d'une assimilation et aux exigences de la justice sociale et peut apporter aux quatre vieilles colonies, a travers ce nouveau statut, la reconnaissance de la Republique et la perspective d'une amelioration du quotidien des populations. Le 12 mars, lors de la discussion des propositions de loi, Cesaire , Monnerville , Lepervanche et Verges peuvent compter sur l'appui majoritaire des communistes et socialistes. Le 19 mars 1946 , la loi de departementalisation est votee. La Reunion est integree dans l'Etat francais et devient departement francais d'outre-mer [ 103 ] .

Un departement abandonne [ modifier | modifier le code ]

En janvier 1948 , un cyclone devaste La Reunion : des vents de 300   km/h font 165 morts et 3 milliards de francs CFA de degats [ 104 ] .

En janvier 1949 , Andre Blanchet publie une serie de cinq articles dans Le Monde . Le journaliste fait l'inventaire des miseres et des penuries qui affectent l'ile, dressant un acte d'accusation pour ≪ une mere patrie ≫, qui a neglige l'ancienne colonie et une Republique qui oublie ses DOM ; ≪ dans un inventaire general des departements francais, la Reunion apparaitrait comme un des plus pauvres ≫. Le journaliste releve le manque d'hopitaux, d'ecoles (≪ pour quarante mille enfants frequentant l'ecole, vingt-deux mille places assises dans des batiments dont certains menacent ruine ≫) ou de moyens de transport [ 105 ] .

Entre 1946 et 1959, la population augmente de 44 %, passant de 227 500 a 329 400 habitants. En 1951, le taux de mortalite infantile est de 164 ‰ , soit trois fois superieur a celui de la moyenne nationale. L'esperance de vie reste faible : sur la periode de 1951 a 1955, elle est de 47 ans pour les hommes, et de 53 ans pour les femmes. Une des caracteristiques de la population reunionnaise est sa jeunesse : le recensement de 1954 montre un age moyen de 23 ans pour les hommes et de 25 ans pour les femmes. La situation sanitaire est alarmante : en 1948, on ne recense que 29 medecins generalistes et un radiologue, 17 pharmaciens, 9 dentistes, 17 infirmieres, 60 sages-femmes, cinq petits hopitaux ne totalisant que 460 lits, 11 orphelinats, un hopital d'enfants et un hospice [ 106 ] .

Au debut de la decennie 1950, le depute Raphael Babet lance le projet de la Sakay a Madagascar . La region de la Sakay , nom d'une riviere, est situee a moins de 250 kilometres a l'ouest de Tananarive . Elle doit accueillir des emigrants reunionnais et leur permettre de creer des concessions agricoles. Les premieres familles reunionnaises s'implantent en aout 1952 . Cette experience, qui dure jusqu'en 1977, est le premier plan visant a organiser une politique d'emigration [ 107 ] .

Depuis 1958 : l'epoque des grandes mutations [ modifier | modifier le code ]

De 1958 a nos jours, l'ile de La Reunion connait une acceleration de son histoire. En un demi-siecle, les bouleversements sociaux, economiques, politiques sont considerables. La societe de plantation de l'epoque coloniale laisse la place a la societe de consommation, mais l' economie reunionnaise reste fragile, artificielle, desequilibree avec un secteur tertiaire hypertrophie et des transferts sociaux abondants qui entretiennent un assistanat aux consequences catastrophiques. En l'espace d'un demi-siecle, la population (227 000 habitants en 1946 ) a triple (740 000 habitants en 2004 ), resultat de progres medicaux considerables entrainant une baisse spectaculaire de la mortalite tandis que la natalite reste forte, et, plus recemment d'un pouvoir attractif de l'ile qui attire de plus en plus d'immigrants de la metropole, d'Europe et de l'ocean Indien. La croissance economique, bien que forte, ne suffit pas a donner de l'activite a toute cette population, d'ou l'importance du taux de chomage.

En 1960 , les cyclones sont desormais baptises par des noms feminins [ 108 ] .

Entre 1960 et 1962 , La Reunion est envisagee comme site d'essais nucleaires [ 109 ] .

Le 28 fevrier 1962 , le cyclone Jenny fait 37 morts, 150 blesses et 16 000 sans abris. Les vents depassent les 250   km/h . L' eglise Saint-Nicolas de Champ Borne , a Saint-Andre, est totalement detruite [ 110 ] .

En 1962, l'ile compte 354 294 habitants [ 108 ] .

Michel Debre , battu aux elections legislatives d'Indre-et-Loire de novembre 1962, decide de se presenter a La Reunion. Le 5 mai 1963 , il est elu pour la premiere fois aux elections legislatives partielles dans la premiere circonscription de La Reunion. Il restera depute de La Reunion pendant 25 ans. Michel Debre cree le Bureau pour le developpement des migrations dans les departements d'outre-mer (Bumidom) le 7 juin 1963. Le programme mis en place par Michel Debre pour contribuer au repeuplement de la Creuse par l'immigration d'enfants reunionnais a ete porte par le Bumidom. Cette affaire est connue sous le nom des ≪  enfants de la Creuse  ≫. De 1963 a 1982, 1 630 enfants reunionnais ont ete ≪ arraches ≫ a leur ile natale et envoyes, pour la plupart, dans la Creuse et en Lozere pour repeupler ces departements et pour contenir le risque demographique a La Reunion [ 111 ] .

Le 1 er aout 1964 commence la construction de l' usine hydroelectrique de Takamaka [ 112 ] .

En 1965 , Saint-Pierre , ≪ capitale du Sud ≫ devient sous-prefecture de l'ile. Le 6 mai de la meme annee, 15 millions de metres cubes de roches et de terre se detachent du rempart du Bras de Mahavel pour obstruer la vallee de la riviere des Remparts en amont de Saint-Joseph ( eboulis de Mahavel ) [ 113 ] .

Le survient l' accident aerien le plus grave de l'histoire de l'ile dans les Hauts de Sainte-Marie [ 114 ] .

En 1969 - 1970 a lieu une campagne clandestine d'avortements et de sterilisations forcees ciblant les femmes de couleur, dans une clinique de Saint-Benoit. Les avortements sont organises par la classe dirigeante de l'ile. L'affaire se double d'un scandale d'escroquerie a la Securite sociale [ 115 ] .

Le 1 er  janvier 1975 marque l'abandon du franc CFA au profit du franc francais [ 108 ] .

Le 20 novembre 1975 Gilbert Aubry est nomme eveque du diocese de Saint-Denis de La Reunion . Il est le premier eveque reunionnais du diocese de La Reunion. Il est consacre le 2 mai 1976 , et restera en fonction jusque 2023 [ 116 ] .

En 1976, la route en corniche ou route du Littoral , qui relie Saint-Denis a La Possession sur 11,7  km , est elargie a 2x2 voies. Elle est livree le 5 mars apres 29 mois de travaux. Elle a coute 230 millions de francs [ 108 ] .

Du 25 aout au 1 er septembre 1979 ont lieu les premiers Jeux des iles de l'ocean Indien . Ils se tiennent a La Reunion [ 117 ] .

A la suite de la loi de decentralisation du 2 mars 1982 concue par Gaston Defferre , le premier Conseil regional de La Reunion est elu le 28 fevrier 1983 [ 118 ] .

Le 1 er  decembre 1984 est creee l' Academie de La Reunion , circonscription administrative de l'Education nationale [ 119 ] .

Le 1 er  janvier 1996 , le president de la Republique Jacques Chirac instaure officiellement l'egalite sociale avec la metropole [ 108 ] .

En 1999 , la Reunion compte 700 000 habitants [ 108 ] .

En novembre 2000 , un projet de bidepartementalisation de La Reunion est abandonne [ 120 ] .

Les 22- , le cyclone Dina passe sur les cotes nord l'ile. Les rafales atteignent ou excedent frequemment les 180 km/h sur le littoral (187 km/h a Gillot-aeroport et a Saint-Louis, 180 km/h a Pierrefonds-aeroport et au Port) et localement les 200 km/h dans les Hauts (220 km/h a la Plaine des Cafres , 209 km/h au Gite du volcan) [ 121 ] .

A partir de decembre 2005 et en 2006 , une epidemie de Chikungunya touche La Reunion [ 122 ] .

Le 23 juin 2009 , la route des Tamarins est ouverte a la circulation entre Saint-Paul et L'Etang-Sale apres cinq ans de travaux [ 123 ] .

De 2005 a 2013 sont mises en service cinq nouvelles antennes d’ irrigation du Littoral Ouest . 4 700   ha de terres agricoles beneficient de l’irrigation. 794 agriculteurs sont concernes. En 2016 a lieu la fin des travaux [ 124 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a et b ≪  Les differents noms de l'ile de la Reunion  ≫, sur reunionweb.org (consulte le ) .
  2. Andre Scherer, Histoire de la Reunion . Presses universitaires de France, collection Que sais-je ?, 1974, lire en ligne , consulte le 6 novembre 2023
  3. ≪  9 fevrier 1513 : Mascarenhas decouvre l'archipel a son nom  ≫, sur herodote.net (consulte le ) .
  4. Yvan Combeau , Histoire de la Reunion , Paris, Presses universitaires de France, coll.  ≪ Que sais-je ? ≫, , p.  7-8 .
  5. a et b Vincent Dubois, La Compagnie des Indes Galantes , editions Edifree, Saint-Denis, 2012, p.  73, lire en ligne , consulte le 7 novembre 2013.
  6. Purchas his Pilgrimes (1625), vol.I p.   331-332 .
  7. Yvan Combeau , Histoire de la Reunion , Paris, Presses universitaires de France, coll.  ≪ Que sais-je ? ≫, , p.  8 .
  8. Yvan Combeau , Histoire de la Reunion , Paris, Presses universitaires de France, coll.  ≪ Que sais-je ? ≫, , p.  8-9 .
  9. a b et c Yvan Combeau , Histoire de la Reunion , Paris, Presses universitaires de France, coll.  ≪ Que sais-je ? ≫, , p.  9 .
  10. ≪  Saint-Andre ile de la Reunion  ≫, sur ile-delareunion.com (consulte le ) .
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Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilise comme source pour la redaction de cet article.

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Articles [ modifier | modifier le code ]

  • Jean-Pierre Coevet et Jean-Marie Desport, ≪  Le temps des pionniers : 1663-1715. La premiere vague d’immigration a l’ile Bourbon : une histoire souvent mythifiee, parfois mystifiee  ≫, Expressions , n o  33,‎ , p.  178-179 ( lire en ligne , consulte le )

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]