Henri II Estienne
, ne a
Paris
en
1528
ou en
1531
et mort a
Lyon
en
1598
, est un
imprimeur
,
philologue
,
helleniste
et
humaniste
francais.
Fils de l'imprimeur
Robert Estienne
et petit-fils de l'imprimeur
Henri I Estienne
, Henri Estienne recut une solide education humaniste. Il a montre tres tot de grandes dispositions pour l'etude des langues, ayant commence le grec avant meme le latin, a un age fort precoce. Il poursuivit son apprentissage de la langue grecque avec
Pierre Danes
, professeur au
College des lecteurs royaux
, qui lui montra une affection particuliere ; il suivit aussi les lecons de
Jacques Tusan
, d'
Adrien Turnebe
, et devint rapidement un tres habile helleniste. Les notes qu'il publia sur
Horace
a l'age de vingt ans prouvent qu'il n'avait pas tarde a associer l'etude du latin a celle du grec. Il possedait aussi l'arithmetique, la geometrie, et meme avait
etudie quelque temps l'astrologie judiciaire
[ref. necessaire]
.
Henri fit plusieurs voyages en
Italie
, sans doute trois, a partir de 1547. Il dit dans la postface de l'edition d'Eschyle de 1557 qu'il a travaille dans de nombreuses bibliotheques, ou il a collationne des manuscrits des auteurs antiques. Il voulait aussi y parfaire ses connaissances en
typographie
, tout en apprenant les langues et en ≪ chassant ≫, comme il disait, les meilleurs manuscrits des auteurs anciens. On croit qu'il y fit plusieurs voyages, puisqu'il dit lui-meme avoir demeure trois ans a
Florence
,
Rome
,
Naples
et
Venise
. Il etait a Rome vers la fin de l'annee 1554 ; il se rendit ensuite a Naples pour tacher d'obtenir des renseignements que lui demandait l'ambassadeur de
France
,
Odet de Serves
, et il n'echappa a la mort pour espionnage que ≪ par son nayf et comme naturel langage Italien ≫ qui lui permit de persuader tout le monde qu'il etait italien et non francais ; de la, il vint a Venise, ou il s'occupa a collationner d'excellents manuscrits de
Xenophon
et de
Diogene Laerce
. C'est sans doute lors de son dernier voyage qu'il rencontra a Florence l'humaniste
Piero Vettori
, qui lui confia le manuscrit des tragedies d'
Eschyle
. Eschyle fit partie de ses premieres editions genevoises en 1557
[
1
]
. Il rapporta des copies d'ouvrages precieux, tels que les
Hypotyposes
de
Sextus Empiricus
, quelques parties de l'histoire d'
Appien
, les
Odes
d'
Anacreon
, etc. A son retour d'Italie, il visita l'
Angleterre
puis les
Pays-Bas
. Il apprit l'
espagnol
en
Flandre
comme il avait appris l'italien a Florence, et revint a Paris, en 1551, au moment ou son pere se disposait a se retirer a Geneve. Il parait que Henri l'accompagna dans cette ville et fut comme lui
calviniste
, mais il etait de retour a Paris en 1554.
Il presenta requete a la
Sorbonne
pour l'etablissement d'une imprimerie, et joignit a sa demande le privilege accorde a son pere par
Francois
I
er
. Robert Estienne, apres avoir ete nomme
imprimeur du roi
, etait parti s'etablir a Geneve pour des raisons religieuses. Henri Estienne commencera sa carriere d'imprimeur a Geneve, ou il imprime en 1557 ses sept premiers livres. Auparavant, il avait travaille a Paris avec son oncle
Charles Estienne
, lui-meme imprimeur, chez qui il mena a bien les
Odes
d'Anacreon avec des notes, les
Imitations
d'
Horace
, une traduction latine, en vers de meme mesure que ceux du poete grec.
Ce fut au commencement de l'annee 1557 qu'il publia quelques-uns des ouvrages qu'il s'etait procures dans ses voyages. Les depenses considerables qu'il avait faites dans ses voyages avaient epuise ses ressources, et il n'aurait pu soutenir longtemps son imprimerie, si
Ulrich Fugger
ne lui eut avance les sommes dont il avait besoin. Henri, par reconnaissance, prit le titre d'≪ imprimeur de Fugger ≫, qu'il conserva tant que vecut son illustre protecteur. A la mort de son pere en 1559 il devint Imprimeur de la
Republique de Geneve
[
2
]
.
Sujet a la melancolie, il se maria sur le conseil de ses amis. Il a loue, en plusieurs endroits, la douceur et les autres belles qualites de son epouse, que
Michael Maittaire
croit de la famille des
Scrimger
. Sa sante se retablit, et il reprit ses travaux avec une nouvelle activite, assumant en sus le soin de ses freres plus jeunes, que son pere lui avait confies. Henri Estienne a ete marie deux fois : il eut trois enfants de son premier mariage,
Paul
, imprimeur a Geneve, et deux filles, dont l'une, nommee Florence, epousa
Isaac Casaubon
.
La profession publique qu'il faisait des principes de la Reforme etait encore pour lui une source de peines, puisqu'a chaque instant il se voyait oblige d'abandonner ses affaires et de quitter Paris. En 1566, il publia une nouvelle edition de la traduction latine d'
Herodote
par
Valla
, corrigee avec soin, et la fit preceder d'une apologie de cet historien, pour le justifier du reproche de credulite ; informe qu'on se proposait de traduire cette piece, il prit la resolution de la mettre lui-meme en francais ; mais il ajouta a cette traduction une foule d'anecdotes qu'il avait apprises en Italie, de traits satiriques, d'epigrammes contre les pretres et les moines, ce qui l'aurait expose a un danger continuel, s'il en eut ete connu pour l'auteur.
Apres l'affaire du
Thesaurus græcæ linguæ
, Estienne fit un voyage en
Allemagne
, soit pour chercher quelques distractions a ses chagrins, soit pour se procurer des ressources qu'il ne pouvait obtenir dans sa patrie. Le peu de reconnaissance de ses concitoyens n'altera point les sentiments qu'il leur portait, et il soutint par ses discours et par ses ecrits l'honneur de la France dans les pays etrangers. Cette conduite lui merita la bienveillance de
Henri III
. Ceci s'ajoutant a son livre sur la
Precellence du langage francais
, publie avec succes en 1579, Henri III lui accorda une gratification de
3 000
livres pour cet ouvrage et une pension pour l'encourager a la recherche des manuscrits. Il l'invita en outre a demeurer a sa cour, l'admit plusieurs fois dans ses conseils, et lui fit delivrer des ordonnances pour des sommes considerables ; mais ces sommes etaient mal payees ou ne l'etaient pas du tout, en raison du desordre des finances ; de sorte qu'Estienne prit la resolution d'abandonner la cour pour s'occuper plus utilement de sa famille.
Il recommenca bientot a mener une vie errante, poursuivi par ses creanciers ; on le voit tour a tour a
Orleans
, a Paris, a
Francfort
, a Geneve, a
Lyon
, fuyant sa patrie sans y renoncer, et achevant d'epuiser ses ressources. Dans un dernier voyage qu'il fit a Lyon, il tomba malade, et fut transporte a l'hopital de la ville, ou il mourut aliene
[
3
]
, au mois de
[
4
]
.
On sait que Robert Estienne avait eu le projet de publier un dictionnaire de la langue grecque. Henri en avait recueilli les principaux materiaux, et depuis il n'avait cesse d'en rassembler d'autres pour ce grand ouvrage. Enfin, apres douze annees de soins et de recherches, il fit paraitre ce tresor d'erudition et de critique, qui seul suffirait pour assurer a son auteur une reputation durable. Il employa douze ans a preparer et a imprimer un grand
Dictionnaire de la langue grecque
, paru a Geneve, en 1572, sous le titre de
Thesaurus græcæ linguæ
[
note 1
]
.
Les savants offrirent a cet ouvrage les plus magnifiques eloges, mais la vente en fut retardee par le prix auquel Henri avait ete oblige de le porter pour s'indemniser de ses frais. Pendant ce temps-la,
Joannes Scapula
[
5
]
en publia un abrege qui acheva de paralyser le debit du dictionnaire, et la ruine d'Henri fut consommee.
Feru de
grec
et de
latin
, il etait egalement un ardent defenseur de la
langue francaise
. Il mettait presque le francais au niveau du
grec
et du
latin
, et publia en 1565 un
Traite de la conformite du langage francois avec le grec
.
A l'epoque de la
Renaissance
qui voyait la preponderance de l'
Italie
dans presque tous les domaines, les
emprunts
du francais a l'
italien
etaient tres nombreux : on en denombra jusqu'a 2 000, dont environ 700 resterent dans la langue
[
6
]
. Dans ce contexte, Henri Estienne fut l'un des principaux pourfendeurs des
italianismes
. Dans son ouvrage,
Deux dialogues du nouveau francais italianize, et autrement desguize, principalement entre les courtisans de ce temps. De plusieurs nouveautez qui ont accompagne ceste nouveaute de langage. De quelques courtisianismes modernes et de quelques singularitez courtisianesques
, publie en 1578, il critique violemment les ≪ nouveautez ≫ et ≪ courtisianismes ≫ adoptes par certains auteurs francais, par exemple
spaceger, strade, ragionner, mescoler, leggiadres
, qualifiant ces usages de ≪ barbarismes ≫, de ≪ barragouinage ≫, de ≪ langage farragineux ≫, de ≪ jergonnage ≫ ou encore de ≪ jergon si sauvage / appele courtisan langage ≫.
Il aurait affirme sur son lit de mort qu'il avait voulu
≪ maintenir la purete de la langue francaise
[
7
]
≫
. Ironisant sur l'emploi de termes italiens, il fait dire a l'un de ses personnages qu'il est un peu
straque
(d'un mot italien signifiant ≪ fatigue ≫), parce qu'il a
battu la strade
(≪ il a parcouru les rues ≫) depuis le matin et qu'il ne pourra donc pas se rendre dans une
case un peu discote
(≪ une maison un peu eloignee
[
8
]
≫).
Henri composait des vers latins avec la plus grande facilite, souvent en marchant, ou a cheval, dans ses voyages ou meme en conversant avec ses amis. Il fut lie avec tous les savants de l'Europe ; il etait cependant d'un caractere railleur, n'aimait point a etre contredit, et se permettait des epigrammes mordantes contre ceux qui ne partageaient point son opinion.
Utilisant en particulier les
grecs du roi
, graves par
Claude Garamont
et dont deux matrices furent emmenees a Geneve par son pere, Henri Estienne a publie de tres beaux livres.
Henri Estienne etait un imprimeur et un philologue. Il publia un tres grand nombre d'auteurs anciens, etablissant parfois le texte lui-meme, travaillant d'autres fois avec un humaniste qui lui procurait le texte pret a etre edite. Parmi ses editions, l'
editio princeps
d'
Anacreon
, avec une traduction en vers latins, mais aussi des editions d'
Appien
et de
Maxime de Tyr
. On trouve encore
Diodore
,
Xenophon
,
Thucydide
,
Herodote
,
Sophocle
,
Eschyle
,
Diogene Laerce
,
Plutarque
,
Apollonius de Rhodes
,
Callimaque
,
Platon
et
Herodien
;
Horace
,
Virgile
,
Pline le Jeune
,
Aulu-Gelle
,
Macrobe
, un recueil d'historiens latins, etc.
Il traduisit egalement en latin
Anacreon
,
Platon
,
Bion
et
Moschus
,
Theocrite
,
Pindare
,
Sextus Empiricus
,
Sophocle
,
Euripide
, les
Sentences
des comiques grecs, un choix d'epigrammes de l'
anthologie grecque
, plusieurs des
Vies
de
Plutarque
,
Denys d'Alexandrie
,
Dicearque
, etc.
Lorsqu'il imprimait des auteurs anciens dont l'edition scientifique avait ete etablie par un autre humaniste, il est manifeste qu'il lui est arrive a plusieurs reprises d'intervenir sur le contenu du livre, de le modifier sans en informer l'editeur scientifique, et de nombreuses sources contemporaines, en particulier des lettres, nous en informent (
Joseph Juste Scaliger
ou
Piero Vettori
par exemple). Il se defendait generalement en indiquant en preface ou en postface qu'il avait consulte de nombreux manuscrits pour corriger ainsi ces textes, mais l'etude precise des editions permet d'en douter et de penser que, certain de sa maitrise exceptionnelle de la langue grecque, il a parfois prefere la
correctio ope ingenii
a la
correctio ope codicii
, substituant ses propres conjectures aux lecons des manuscrits : c'est le reproche principal que lui font ses contemporains.
- ≪ O si la jeunesse scavoit,
O si la vieillesse pouvoit ≫
,
Les Premices
, 1594, p. 173
lire en ligne
sur
Gallica
.
- ↑
Edition originale du
Thesaurus Graecae Linguae
de 1572 (
en ligne
), puis reimprime a
Londres
en 7 volumes entre 1816 et 1828 (
en ligne
) et a Paris par les freres
Didot
, a partir de 1840 (
en ligne
).
- ↑
Se trouve souvent joint au precedent.
- ↑
Ce dictionnaire latin-grec, qui fixa nombre de termes d'
anatomie
et eut une influence considerable sur le vocabulaire anatomique moderne, est toujours utile pour la comprehension des auteurs anciens.
- ↑
Reimprimee par Almeloveen et Maittaire.
- ↑
Ces glossaires ont ete reimprimes a
Londres
en 1812, a un tres petit nombre d'exemplaires. Chacun connait l'excellence de l'ouvrage original d'Estienne ; mais les mots s'y trouvent ranges, non dans l'ordre alphabetique, mais par les racines et leurs derives ; l'usage en est peu commode, parce que beaucoup de racines sont contestables ; d'ailleurs une foule de mots y sont omis et ne se trouvent que dans l'Index alphabetique du
4
e
volume, de sorte que les recherches sont difficiles (voir :
J.-C. Dieterich
,
Karl Muller
, P. Petitmengin 1983 et la
bcs
).
- ↑
Cet ouvrage est dirige contre les ecrivains qui affectaient de n'employer que des termes pris des ouvrages de
Ciceron
, et qu'on nommait pour cette raison
Ciceroniens
.
- ↑
Ces trois livres portent les noms des trois premiers mois de l'annee ; on y a joint trois autres, qui parurent en 1589. Cette seconde partie est la plus rare ; Gruter a insere cet ouvrage dans le supplement du tome 5 de son
Thesaurus criticus
.
- ↑
Henri Estienne insera dans ce volume la grammaire francaise de son pere.
- ↑
Voir Mouren, 1994.
- ↑
Estienne, Henri
, dans le
Dictionnaire historique de la Suisse
.
- ↑
Voir les
Bucoliques
de M.
Firmin Didot
,
p.
262.
- ↑
Henri Estienne fut enterre dans le cimetiere des
religionnaires
, pres de l'hopital. Il fut le premier dont le convoi fut accompagne par un detachement de la compagnie du guet. Les magistrats de Lyon jugerent que cette precaution etait desormais necessaire pour garantir les convois funebres des protestants des insultes que leur avait faites la populace. Colonia,
Histoire litteraire
,
t.
2
,
p.
609.
- ↑
Johannes Scapula (c. 1540-1600),
Lexicon græco-latinum novum
, Basel, 1580 (cf.
Etymologicum linguae graecae
). Voir aussi une
(de)
bio
.
- ↑
Henriette Walter
,
L'Aventure des mots francais venus d'ailleurs
,
op. cit.
,
p.
17.
- ↑
La preponderance de l'Italie
, sur le site de l'universite Laval.
- ↑
Henriette Walter
,
L'Aventure des mots francais venus d'ailleurs
,
op. cit.
,
p.
148.
- ↑
Almeloveenen cite une edition de 1573. Guill. Roloff en a donne une avec les notes de J. H. Kromayer,
Berlin
, 8°.
- ↑
Edition originale, la seule des anciennes editions dont le texte n'a pas ete altere. Sallengre, dans ses
Memoires de litterature
, tome
1
er
, donne la liste de douze autres editions imprimees jusqu'en 1607. Le Duchat en publia une nouvelle,
La Haye
, 1735, 5 vol. petit in-8°, avec des remarques qui lui assurent la superiorite sur toutes les autres. Ce qui semblait annoncer une œuvre d’erudition et de critique, est avant tout un pamphlet du protestant qu’il etait contre le catholicisme. Cette œuvre remarquable de la litterature
satirique
fut censuree, apres son impression, par le
Conseil de Geneve
et Estienne dut reimprimer 56 pages de son livre. Quelques exemplaires avaient cependant deja ete expedies et vendus a
Lyon
. En 1879,
Isidore Liseux
et
Paul Ristelhuber
publierent une edition critique de ce texte. Autre edition critique par Droz en 2007.
- ↑
Almeloveen et
Michael Maittaire
ont insere ce petit poeme dans les ouvrages qu'ils ont publies sur les Estienne (voir:
Henri III Estienne
). Lottin l'a reimprime avec une traduction francaise, Paris, in-4°. On trouve dans cette reimpression la
Genealogie des Estienne, depuis l'an 1500
.
- ↑
Violente satire generalement attribuee a Henri Estienne. Elle a ete reimprimee plusieurs fois, et inseree dans des recueils de pieces relatives a l'histoire de France. Un ecrivain protestant la traduisit en latin, sous ce titre :
Legenda sanctæ Catharinæ Mediceæ
, 1575, 8°.
La Caille
, compilateur, dit que la vie de Catherine de Medicis fut un des ouvrages pour lesquels Estienne recut une recompense du roi. On ne connait pas d'autre vie de cette reine que celle qu'on vient de citer ; et si Estienne l'eut avouee, il est probable qu'elle lui aurait valu autre chose qu'une recompense.
- ↑
Brunet croit que cette edition a ete imprimee par
Mamert Patisson
, en 1579. Il y en a une deuxieme d'Anvers, 1579, 12°.
: document utilise comme source pour la redaction de cet article.
- Benedicte Boudou, ≪ H. Estienne et le stoicisme dans l'
Apologie pour Herodote
≫, dans
Esculape et Dionysos, Melanges en l’honneur de Jean Ceard
, Geneve, Droz, ed. J. Dupebe, F. Giacone, E. Naya et A.-P. Pouey-Mounou (Travaux d’Humanisme et Renaissance, 189), 2008,
p.
3-14
.
- Denise Carabin,
Henri Estienne, erudit, novateur, polemiste : etude sur
Ad Senecae lectionem proodopoeiae, Paris, Champion (Etudes et essais sur la Renaissance ; 66), 2006.
- Helene Cazes, ≪ Les mille et une pages d’Henri Estienne et de ses lecteurs : le recueil infini ≫,
Etudes francaises
, vol. 38, n° 3, 2002, p. 71-80 (
lire en ligne
).
- Louis Clement,
Henri Estienne et son œuvre francaise
, Paris, ed. A. Picard et Fils, 1898.
- Leon Feugere
,
Essai sur la vie et les ouvrages de Henri Estienne
, Paris, impr. J. Delalain, 1853.
- Henri Estienne : [actes du Colloque organise a l'Universite de Paris-Sorbonne le
par le] Centre V. L. Saulnier, Universite de Paris Sorbonne et l'Ecole normale superieure de jeunes filles
, Paris, Presses de l'Ecole normale superieure (collection de l'Ecole normale superieure de jeunes filles, Cahiers V. L. Saulnier), 1988.
- Judith Kescemeti, Benedicte Boudou et Helene Cazes,
La France des humanistes. Henri Estienne, editeur et ecrivain
, Turnhout, Brepols Publishers, 2003.
- ≪ Henri Estienne ≫, dans
Louis-Gabriel Michaud
,
Biographie universelle ancienne et moderne
: histoire par ordre alphabetique de la vie publique et privee de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et litterateurs francais ou etrangers
,
2
e
edition, 1843-1865
[
detail de l’edition
]
(
lire en ligne sur Wikisource
).
- Raphaele Mouren, ≪ Une edition de texte classique au
XVI
e
siecle : Piero Vettori, Henri Estienne et Eschyle (1557) ≫,
Positions des theses soutenues par les eleves de la promotion de 1994 pour obtenir le diplome d’archiviste paleographe […]
, Paris, Ecole des chartes, 1994,
p.
145-151
.
- Pierre Petitmengin, ≪ Deux tetes de pont de la philologie allemande en France : Le
Thesaurus Linguae Graecae
et la
Bibliotheque des auteurs grecs
(1830-1867) ≫, dans M. Bollack (dir.)
et al.
,
Philologie und Hermeneutik im 19. Jahrhundert
, vol. 2, Gottingen, 1983,
p.
76-107
.
- Henriette Walter,
L'Aventure des mots francais venus d'ailleurs
, Robert Laffont, 1997,
352
p.
(
ISBN
978-2221082751
)
.
- (de)
Hans Widmann,
Der Drucker-Verleger Henri II. Estienne : (Henricus II Stephanus). Mit einem Dankwort an
Aloys Ruppel
, den Begrunder und langjahrigen Redaktor des Gutenberg-Jahrbuchs. [Vortrag gehalten in der Festsitzung der Gutenberg-Gesellschaft aus Anlass der Jahrestagung zu Mainz am 26. Juni 1969.]
, Mainz, Verlag der Gutenberg-Gesellschaft (Kleine Druck der Gutenberg-Gesellschaft ; 87), 1970.
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