La
Grande Mosquee des Omeyyades de
Damas
, construite entre
706
et
715
, est un
edifice religieux
musulman
bati par le
calife
omeyyade
Al Walid
I
er
.
La mosquee fut construite au
VIII
e
siecle (entre 706 et 715) sur l'emplacement d'une
basilique
paleochretienne
.
Cette
mosquee
fut edifiee dans la vieille ville romaine de
Damas
devenue capitale de l'
Empire omeyyade
, pres des deux axes principaux de la ville qui dataient de l'epoque romaine : le
cardo
et le
decumanus
. Elle se situe a l'emplacement de l'ancienne
eglise
Saint
Jean le Baptiste
(
IV
e
siecle), elle-meme construite sur un ancien
temenos
romain dedie a
Jupiter
[
1
]
.
Le
temple romain
est encore present dans la mosquee sous la forme de certains murs, des
propylees
a l'est et des
tours
d'angle devenues des
minarets
[
1
]
. Par contre, la
basilique
Saint-Jean-Baptiste, edifice de petite taille, fut en grande partie demolie pour gagner de l'espace, excepte un clocher devenu minaret et certains murs exterieurs conserves de l'edifice ancien. Cette demolition n'est intervenue qu'apres l'achat de l'eglise par le pouvoir musulman vers
664
.
Un
palais
de la periode omeyyade a ete decouvert a proximite de la mosquee lors de
fouilles
archeologiques
.
La construction originale et les restaurations successives
[
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]
C'est a la demande d'
Al-Walid
I
er
que fut edifiee la nouvelle mosquee, entre
706
et
715
[
2
]
. La mosquee a un aspect monumental qui s'explique en partie par le contexte historique de l'epoque du calife : l'augmentation du nombre de musulmans a Damas rend necessaire la construction d'un edifice ayant une capacite d'accueil importante
[
3
]
. De plus, il faut rivaliser avec les eglises de Syrie afin d’affirmer la place grandissante de l’islam
[
4
]
.
Neanmoins, son histoire fut pour le moins tourmentee, et son etat actuel, s'il semble assez bien respecter la disposition originale, ne contient presque plus rien d'omeyyade.
La mosquee subit en effet une serie de catastrophes : un premier
incendie
en
1069
, suivi d'autres en
1166
et
1174
, amena les
Ayyoubides
a proceder a une serie de
restaurations
; puis la conquete mongole de
Tamerlan
(
1401
) poussa a un nouveau travail de restauration par les
Mamelouks
, notamment sur le
minaret
ouest. En 1759, un
tremblement de terre
mit a mal le
portique
autour de la cour, avant qu'un nouvel incendie ne ravage le batiment, un siecle et demi plus tard, en
1893
, et ne detruise la quasi-totalite des
mosaiques
.
La mosquee des Omeyyades ne conserve donc plus beaucoup d'elements originaux, mais on pense
[ref. necessaire]
que mis a part les
plafonds
, et sans doute les
coupoles
, elle a ete volontairement, pendant les nombreuses restaurations, gardee dans son etat initial. Il s'agirait donc encore plus ou moins d'un batiment de style omeyyade.
La Grande Mosquee a souvent ete mentionnee dans les sources historiques, mais tres peu au debut de son existence. Son etat originel reste donc encore meconnu. Quatre historiens musulmans nous en ont livre des descriptions detaillees :
Il existe aussi des photos du batiment datant d'avant le grand incendie de 1893. On les doit principalement a Albert Khan, philanthrope francais a qui l’on doit les Archives de la planete, un des plus importants fonds iconographiques. Des historiens de l’art et de l’
architecture islamique
participent egalement a cette documentation a l’exemple de K.A.C Creswell. L’Institut Francais du Proche Orient possede egalement une grande collection de photographies sur la redecouverte des mosaiques en 1928.
Dans l'historiographie contemporaine, la mosquee de Damas tient une grande place, notamment dans les ouvrages fondamentaux de Creswell
[
6
]
et Golvin
[
7
]
Toutefois, c'est Tiersch qui est le premier a considerer la grande mosquee de Damas comme une œuvre ≪ purement musulmane ≫.
En 1929 (
mandat francais en Syrie
), la mosquee est restauree.
La mosquee est un exemple typique du plan arabe. Elle s'inscrit dans les limites du temenos romain : un grand rectangle, de 157 metres sur 100. Cet espace est divise en deux parties : une cour (
sahn
) de 122 × 50 metres, bordee d'un
portique
sur trois cotes, et une salle de priere barlongue de tres grandes dimensions divisee en trois
nefs
paralleles au mur de la
qibla
. Celui-ci comporte quatre
mihrab
; le
mihrab
central est magnifie par un
transept
plus haut et plus large.
Trois entrees permettent l'acces : celles de l'ouest et de l'est (respectivement
Bab al-Barid
et
Bab Jayrun
) sont antiques, celle du nord (
Bab al-Faradis
: ≪ porte du
paradis
≫) est situee a l'emplacement de la porte romaine, mais elle a ete remodelee lors de la construction. La quatrieme porte pre-islamique, au sud, a ete muree afin de disposer d'un mur de la
qibla
plein. Dans la cour se trouvent une
fontaine
a
ablutions
et, dans la partie ouest, un edicule couramment denomme ≪ tresor ≫, dont l'utilisation est tres discutee par les historiens. Certains indiquent qu’il contenait le tresor public
[
8
]
. Trois
minarets
sont eleves sur les tours carrees romaines : deux aux angles du mur de la
qibla
, le troisieme au-dessus de la porte, au milieu de la
facade
opposee
[
9
]
.
Sur ses cotes nord et sud, le
riwak
(
arcade
) est actuellement constitue uniquement de
piliers
de section carree, mais il est probable qu'a l'origine, deux
colonnes
alternaient avec un pilier, comme c'est encore le cas sur les cotes est et ouest. Dans la salle de priere, des colonnes sont utilisees ; elles sont pour la plupart des remplois romains, provenant notamment des rues a
portiques
avoisinantes. On y trouve aussi quatre gros piliers qui soutiennent la
coupole
.
Les colonnes de la salle de priere supportent une
arcature
qui est elle-meme surmontee d'un etage a
claire-voie
permettant a la fois de rehausser le
toit
et de donner aux supports plus de transparence. Des elements du temenos romain ont ete conserves pour les murs exterieurs de la mosquee, qui ont toutefois ete rehausses, comme le montre une nette difference dans l'
appareillage
. Le mur de
qibla
est perce en hauteur de petites
fenetres
cintrees
qui permettent a la
lumiere
de penetrer dans la salle de priere.
La salle de priere est actuellement couverte par une charpente soutenant un
toit
en
batiere
, c’est-a-dire a double pente. L'organisation tripartite de ce couvrement met en valeur la disposition interne a trois
nefs
. Par contre, le fait que des
fenetres
en partie superieure des murs (notamment du mur de
qibla
) aient ete coupees montre que la pente des toits a du etre retouchee, sans doute lors de l'une des reconstructions dues aux incendies. En effet, la
charpente
etant en bois, c'est cet element qui est le plus frequemment detruit lors de feux.
Une
coupole
surmonte egalement le
transept
. On sait qu'il en existait deja une, sans doute en bois, avant l'incendie de 1069, car elle est mentionnee par Nabigha ash Shaibani (mort en 742-743
[
10
]
), poete de cour du
calife
al-Walid
I
er
et de ses successeurs, et par l'
historien
al-Muqqadasi
(
al-Maqdisi
). La comparaison avec le dome de la
mosquee Ibn Touloun
permet de supposer qu'elle etait montee sur des
poutres
en forme de
croix
. Le
dome
actuel, dit dome de l'
aigle
, n'a ete construit que sous
Malik Shah
(1082-1083).
Le decor le plus remarquable a Damas est constitue par les
mosaiques
de
verre
a fond d'
or
de style
byzantin
qui recouvrent en grande partie les murs. Neanmoins, outre le fait que ces mosaiques sont pour la plupart des reconstitutions, en raison des dommages causes par l'incendie de 1893, elles ne sont pas les seules composantes d'une decoration qui comprend aussi beaucoup de
bois
sculpte (
charpente
,
entraits
, portes a
vantaux
,
maqsura
, etc.), et des revetements de
marbre
blanc sur les murs et le sol. Six
grilles
de marbre a motifs geometriques sont egalement conservees. Il fallait aussi compter avec des
peintures
, actuellement disparues, et sans doute des apports de
bronze
(
lustres
et feuillets recouvrant le bois, comme au
dome du Rocher
), qui n'existent plus non plus.
Les
mosaiques
s'etendaient autrefois sur toutes les parties hautes de la mosquee, dans la cour et le
haram
, creant une couverture qui commencait juste au-dessus des panneaux de
marbre
.
Apres l'incendie de 1893 et jusque 1926, on a pu penser que l'ensemble des mosaiques etaient perdues, celles-ci ayant ete dissimulees sous un enduit durant l'epoque ottomane. On les trouve aujourd'hui dans le
vestibule
est, sur une large surface de la face nord du
transept
, sur les
arcs
du
riwaq
(
arcade
). Mais le panneau le plus celebre est le panorama de la riviere
Barada
, mis au jour en 1928 sur le
portique
ouest par Victor Eustache de Lorey (1875-1953), directeur de l'Institut francais d'etudes musulmanes a Damas et Lucien Cavro (1905-1973), architecte. Le panneau mesure 34,5 metres de long pour 7 metres de haut. Il est actuellement toujours conserve in-situ mais il a ete recopie grandeur nature entre 1928 et 1929 par trois artistes
syriens
peu apres sa decouverte, Fehmi Kabbani, Kamal Kallas et Nazmi Khair, tous trois eleves de l'Ecole des arts arabes modernes creee par de Lorey. Les neuf releves effectues se trouvent au
musee du Louvre
, les parties du panneau etant presentees en alternance au niveau haut du
departement des Arts de l'Islam
[
11
]
,
[
12
]
.
Ces mosaiques ont ete realisees dans le style de l'
art byzantin
, tres repandu dans les basiliques et les eglises chretiennes au
Proche-Orient
avant l'Islam, et il devait probablement deja y en avoir dans la cathedrale Saint Jean qui precedait la presente mosquee. Elles ont ete creees par des artisans byzantins engagees par les Omeyyades
[
13
]
,
[
14
]
. Elles sont cependant adaptees aux regles de l'Islam par l’absence de figuration humaine ou animale.
Il y a une certaine naivete dans le traitement, malgre les emprunts a la tradition classique dans nombre de motifs (
acanthes
,
vases
jaillissant,
cornes d'abondance
,
arbres
traites de maniere realiste), qui existaient deja au
dome du Rocher
. Par contre la reference au monde
sassanide
est ici inexistante.
Selon Richard Ettinghausen
[
15
]
, le theme dominant et nouveau est celui de l'
architecture
. On trouve ainsi representes des
palais
(architectures riches a
etage
), des
maisons
, assemblees comme dans un
village
, et des constructions uniques, un
hippodrome
, un
portail
a ciel ouvert. Cette iconographie pacifique (sans
fortification
) servirait a montrer l'etendue du
dar al-islam
.
Une autre lecture peut etre menee
[ref. necessaire]
, par comparaison avec les mosaiques a visee
eschatologique
de la
Grande Mosquee de Medine
, realisees dans la meme technique et les memes tons. Les arbres seraient alors une reference au
paradis
tel que presente dans la
religion musulmane
, comme un vaste
jardin
, les
perles
pourraient etre une reference aux
houris
. De plus, ces mosaiques sont marquees par la tradition
chretienne
, parce qu'elles ont ete realisees dans un lieu a majorite chretienne, et par des
artisans
byzantins
. Les arbres prennent plus ou moins la place des
martyrs
, tels qu'on les trouve sur les mosaiques chretiennes de la
rotonde
de Saint-Georges de Thessalonique, par exemple. On peut donc construire tout un faisceau de references eschatologiques ou paradisiaque a partir de ces decors, references que mentionne egalement
Al-Maqdisi
.
- Reliquaire
du
chef
de Saint
Jean le Baptiste
, connu dans l'Islam comme le prophete Yahya ibn Zakariya (c'est-a-dire Jean fils de Zacharie).
- Dans une salle attenante au
portique
est, la salle de
Hussein
(mashhad al-Hussein)
abrite un reliquaire dans lequel se trouve le chef du fils d'
Ali
. C'est un lieu de pelerinage important pour les chiites
[
16
]
.
- Restes du prophete
Jonas
[ref. necessaire]
Par ses dimensions (157 × 77
m
), cet edifice etait alors
[Quand ?]
le plus grand
batiment
du
monde musulman
et servit de modele a toutes les autres
mosquees
de l'Empire.
La decoration est une
mosaique
datant du
VIII
e
siecle. Il s'agit d'une œuvre
byzantine
. On y lit deux themes :
- sur l'edifice en
pierre
, une representation du monde ≪ pacifie ≫ et islamise ;
- sur les decors
floraux
, une vision omeyyade de la
ville
ideale.
La mosquee sera dorenavant une œuvre religieuse mais aussi
politique
. La Mosquee de Damas a subi des influences byzantines pour les travaux qui furent effectues par des
architectes
et des
artistes
byzantins.
Les
chapiteaux
eux-memes, avec leur
abaque
en tronc de
pyramide
, etaient deja utilises a la periode byzantine.
- ↑
a
et
b
Catherine Saliou,
Le Proche-Orient : De Pompee a Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C.
,
Belin
,
coll.
≪ Mondes anciens ≫,
, 608
p.
(
ISBN
978-2-7011-9286-4
,
presentation en ligne
)
, II. Vivre au Proche-Orient romain, ≪ Epilogue ≫,
p.
511-513
.
- ↑
Oleg Grabar,
La formation de l'art islamique
, Flammarion,
coll.
≪ Champs ≫, Paris, 2000
(
ISBN
2-08-081645-4
)
,
p.
146 ; Henri Stierlin,
l'Architecture islamique
, Paris : PUF,
coll.
≪ Que sais-je ? ≫,
p.
21. Cependant, les dates peuvent changer d'un auteur a l'autre. FB. Flood (dans
The great mosque of Damascus, the making of an Umayyad visual culture
, Leyde : Brill, 2001
(
ISBN
90-04-11638-9
)
p.
2) donne les deux dates de 87H/705 et 88H/706. Le site
ArchNet
, de maniere plus etonnante, indique la date de 709.
- ↑
Henri
Terrasse
, ≪
Les debuts de l'architecture musulmane (622-750)
≫,
Journal des Savants
,
vol.
3,
n
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1,
,
p.
161?186
(
lire en ligne
, consulte le
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- ↑
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(en)
K. A. C. Creswell,
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- ↑
Lucien Golvin,
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Releve des decors de mosaique de la mosquee de Damas
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Sur les autres projets Wikimedia :
- Abdul-Hak, Selim,
Aspects de l’ancienne Damas
, Damas, Direction generale des antiquites et des musees de la province syrienne de la republique Arabe Unie, 1913, 142 pages.
- Creswell, K.A.C,
A short account of early muslim architecture
,
Beyrouth
, Librairie du Liban, 1958, 330 pages.
- Gerard Degeorge,
La Grande Mosquee des Omeyyades - Damas
, Imprimerie nationale, Paris, 2010
(
ISBN
978-2-7427-9032-6
)
- Golvin, Lucien, ≪ La grande mosquee de Damas ≫,
Essai sur l'architecture religieuse musulmane. Tome 2, L’art religieux des Umayyades de Syrie,
Paris, Editions Klinchsieck, 1971, p.125-186.
- Oleg Grabar,
La Formation de l'art islamique
, Flammarion,
coll.
≪ Champs ≫, Paris, 2000
(
ISBN
2-08-081645-4
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- Loreline
Simonis
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Les Releves des mosaiques de la grande mosquee de Damas
, Paris, Coedition musee du Louvre / Somogy editions d'Art,
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- Sauvaget, Jean,
Les monuments historiques de Damas
, Beyrouth, Presses de l’IFPO, 1932, 116 pages.
- Van Berchem Max, ≪ Notes archeologiques sur la mosquee des Omeyyades
≫, Bulletin d’etudes orientales
, Tome 7, 1937, p.39-57.
- Vigouroux, Elodie, ≪ La mosquee des Omeyyades de Damas apres Tamerlan ≫,
Bulletin d’etudes orientales
, Tome 61, 2012, p. 123-159.
- Qantara
, ≪ Lieux de priere et de pratique ≫ avec une video en 3D (4' 20'') sur la mosquee des Omeyyades.
[
lire en ligne
(page consultee le 31 janvier 2022)]
- Representation 3D :
Iconem, ≪
Umayyad Mosque - Damascus
≫, sur
iconem.com
(consulte le
)