Le
gouvernement Verhofstadt
II
est le
gouvernement federal
du
Royaume de Belgique
entre le
et le
, durant la
51
e
legislature de la Chambre des representants
.
Dirige par le
Premier ministre
liberal flamand sortant
Guy Verhofstadt
, ce gouvernement federal est constitue et soutenu par une
≪ coalition violette ≫
entre les
Liberaux et democrates flamands
(VLD), le
Parti socialiste
(PS), le
Mouvement reformateur
(MR), le
Parti socialiste differemment
(sp.a) et
Social, progressiste, international, regionaliste, totalement democratique et prospectif
(Spirit). Ensemble, ils disposent de 97 representants sur 150, soit 64,6 % des sieges de la
Chambre des representants
.
Il est forme a la suite des
elections legislatives federales du
.
Il succede donc au
gouvernement Verhofstadt
I
, constitue et soutenu par une
≪
coalition Arc-en-ciel
≫
reunissant les VLD, le PS, le sp.a, le
Parti reformateur liberal
(PRL) et
Agalev
. A peine 13 jours avant les elections, le parti
Ecolo
avait choisi de quitter la majorite parlementaire.
Au cours du scrutin, Ecolo perd les deux tiers de son groupe parlementaire et Agalev echoue a maintenir sa representation parlementaire. Parallelement, les autres partis de l'alliance alors au pouvoir connaissent une reelle progression : associe a Spirit, le sp.a devient ainsi le deuxieme parti de Flandre. Dans leur ensemble, les partis socialistes accumulent 15 nouveaux sieges, contre huit pour les liberaux.
Alors qu'il est attendu que Verhofstadt soit immediatement charge de constituer le nouvel executif, le
roi
Albert
II
confie a
Elio Di Rupo
, president du PS et bourgmestre de Mons, une mission d'information le
. Apres avoir rencontre les principaux responsables politiques et syndicaux du Royaume, il rend son rapport le
et preconise une
≪ coalition violette ≫
unissant les liberaux et les socialistes flamands et francophones.
Designe le jour meme
formateur
, Guy Verhofstadt presente le nouveau gouvernement federal de 14 ministres et six secretaires d'Etat pres de six semaines plus tard, le
.
A la suite des elections regionales, communautaires et europeennes de
, le Premier ministre est contraint d'operer le
suivant un ample
remaniement ministeriel
qui voit l'arrivee de huit nouveaux membres du gouvernement federal et le depart, notamment, du chef de la diplomatie depuis
et pilier des liberaux francophones
Louis Michel
.
Lors des
elections legislatives federales du
, la coalition violette perd un cinquieme de sa representation et ne compte plus que 75 representants, soit l'exacte moitie de la Chambre. Ce recul s'accompagne de deux changements majeurs : en Wallonie, le Mouvement reformateur depasse le Parti socialiste, qui perd pour la premiere fois depuis
son statut de premier parti francophone ; en Flandre, l'alliance entre les
Chretiens-democrates et flamands
(CD&V) et l'
Alliance neo-flamande
(N-VA) depasse les Liberaux et democrates flamands apres huit annees cantonnes dans l'opposition.
Le chef de file de l'alliance CD&V/N-VA et ministre-president flamand
Yves Leterme
ne parvenant pas a reunir une majorite, le
roi
Albert
II
finit par demander a Verhofstadt, qui expedie les affaires courantes, de se maintenir au pouvoir afin de donner au Royaume un executif stable tout en laissant a Leterme le temps de constituer une coalition. Le
gouvernement Verhofstadt
III
, qui rassemble les CD&V, les VLD, le MR, le PS, et le
cdH
, mais pas le sp.a qui decide de sieger dans l'opposition, entre alors en fonction le
suivant, pour un mandat limite a 90 jours.
- Les nouveaux ministres sont indiques en gras, ceux ayant change d'attributions en italique.
- Les nouveaux ministres sont indiques en gras, ceux ayant change d'attributions en italique.
- Les nouveaux ministres sont indiques en gras, ceux ayant change d'attributions en italique.