Giovanni Gentile
, ne le
a
Castelvetrano
et mort assassine le
a
Florence
, est un philosophe idealiste et
neo-hegelien
, et homme politique
fasciste
italien
.
Figure majeure de la vie intellectuelle italienne de la premiere moitie du vingtieme siecle, Giovanni Gentile se decrit lui-meme comme le ≪ philosophe du fascisme ≫, et a en grande partie redige pour
Benito Mussolini
La Doctrine du fascisme
en
1932
. Il est egalement a l'origine de l'
idealisme actuel
, un courant philosophique qui entendait se distinguer de l'
idealisme transcendantal
de
Kant
et de l'
idealisme absolu
de
Hegel
.
Il occupe plusieurs postes d'importance a partir de la prise de pouvoir de Mussolini, duquel il est le ministre de l’Education entre
et
. Il est l'un des initiateurs de l'
Encyclopedie Treccani
, dont il est le directeur scientifique entre 1925 et 1928, et dirige par la suite differentes institutions, notamment l'
Ecole normale superieure de Pise
, a partir de 1928
[
note 1
]
. Il est assassine le
par des
partisans
des
Groupes d'action patriotique
.
Fils d'un pharmacien et d'une fille de notaire, il grandit a
Campobello di Mazara
, en
Sicile
et etudie au lycee de
Trapani
. En 1895, il reussit le concours de l'
Ecole normale superieure de Pise
, ou il s'inscrit a la faculte de Lettres et de Philosophie. Il y a pour professeurs, entre autres,
Alessandro D'Ancona
(professeur de litterature, attache a la methode historique, au positivisme et aux idees liberales), Amedeo Crivellucci (professeur d'histoire) et Donato Jaia (professeur de philosophie, disciple de
Bertrando Spaventa
), qui tous trois influencent notablement la formation de sa pensee philosophique.
En 1897, apres avoir suivi un cours de perfectionnement a
Florence
, Gentile obtient une chaire de philosophie au lycee
Mario Pagano
, a
Campobasso
et trois ans plus tard au lycee Vittorio Emanuele de
Naples
. Il epouse en 1901 Erminia Nudi, dont il avait fait la connaissance a Campobasso. Ils eurent six enfants, Teresa (1902), Federico (1904), Gaetano e Giovanni (1906), Benedetto (1908) et enfin Fortunato (1910).
Il obtient successivement la
libera docenza
[
1
]
en philosophie et en pedagogie, en 1902 et 1903, puis une chaire a l'
universite de Palerme
; il y enseigne de 1906 a 1914, part ensuite a
Pise
, avant d'arriver a
Rome
en 1919.
Pendant ses etudes a Pise, il avait fait la connaissance de
Benedetto Croce
; les deux intellectuels entretinrent une correspondance suivie de 1896 a 1923, discutant d'histoire, de litterature et de philosophie. Tous deux idealistes, ils entendaient combattre de l'interieur le
positivisme
et la degenerescence dont etait selon eux victime l'universite italienne. Ils fondent ensemble en 1903 la revue
La critica
, pour contribuer a la renovation de la culture italienne, Croce traitant principalement de litterature et d'histoire, et Gentile de philosophie. A cette epoque, Gentile n'avait pas encore mis en place son propre systeme philosophique ; ce n'est que peu avant la
Premiere Guerre mondiale
qu'il donnera un tour plus systematique a ses idees, en developpant sa theorie de l'actualisme. En 1920, il fonde le
Giornalo critico della filosofia italiana
.
Lorsque commence la Premiere Guerre mondiale, un vif debat a lieu en Italie au sujet de la non-belligerance ; Gentile se prononce en faveur de l'entree en guerre : pour lui, c'est une maniere de conclure le
Risorgimento
dans un effort commun capable de souder la nation.
En
1922
, il est nomme ministre de l'Instruction publique du nouveau regime dans le
gouvernement Mussolini
, et le reste jusqu'en
1924
, lorsqu'il demissionne. Pendant qu'il est a ce poste, il institue la ≪
Riforma Gentile
(en)
≫ : une reforme du systeme d'enseignement secondaire qui eut un impact durable sur l'education en Italie
[
2
]
.
Apres sa demission, il est nomme president de la Commission des Quinze (devenue par la suite la Commission des Dix-huit) mise en place en vue d'une reforme de la
Constitution italienne
. En fait, les travaux de la Commission n'auront pas de consequences concretes.
En 1923, Gentile adhere au
Parti fasciste
, avec l'ambition de lui fournir un programme ideologique et culturel ; il publie deux ans plus tard le
manifeste des intellectuels fascistes
, dans lequel il livre sa vision du fascisme, qui pourrait selon lui etre a l'origine de la regeneration morale et religieuse des Italiens, dans la continuite du
Risorgimento
. Ce manifeste revele egalement l'eloignement croissant entre sa pensee et celle de
Benedetto Croce
; ce dernier lui repond d'ailleurs par un
contre-manifeste
.
En 1925, Gentile dirigea deux commissions de reforme constitutionnelle qui contribuerent a l'etablissement de l'etat corporatif du fascisme. Il assumera ensuite les fonctions de president du grand conseil d'education publique de cet Etat fasciste (1926-1928) et obtiendra meme l'adhesion au puissant grand conseil fasciste (1925-1929).
Giovanni Gentile a ete decrit par
Mussolini
et par lui-meme comme ≪ le philosophe du fascisme ≫ ; en outre, il etait le
negre
de la premiere partie de l'essai
La doctrine du fascisme
(1932), attribue a Mussolini. Il a ete publie pour la premiere fois en 1932 dans l'
Encyclopedie italienne
, dans laquelle il decrivait les traits caracteristiques du fascisme italien de l'epoque : le corporatisme d'Etat obligatoire, l'abolition du systeme parlementaire et l'autarcie. Il a egalement ecrit le
Manifesto degli intellettuali fascisti
(en)
signe par un certain nombre d'ecrivains et d'intellectuels, notamment
Luigi Pirandello
,
Gabriele D'Annunzio
,
Filippo Tommaso Marinetti
,
Vittorio Giovanni Rossi
et
Giuseppe Ungaretti
.
Au cours des annees 1920, Gentile exerce une influence considerable sur la culture italienne, en particulier dans le domaine de l'education. Sur sa proposition, un
Regio Decreto
(Decret royal) du
eleve l'
Istituto per la Propaganda della Cultura Italiana (IPCI)
(Institut pour la Propagation de la Culture Italienne) au rang d'
Ente Morale
(personne morale). Le conseil d'administration de cette maison d'edition, fondee le
par le
philosophe
et
editeur
Angelo Fortunato Formiggini
comprend beaucoup de noms parmi les plus illustres de la culture italienne. Puis, sur la suggestion de Gentile, l'
IPCI
change de nom et devient la
Fondazione Leonardo per la Cultura Italiana
(Fondation Leonard pour la Culture Italienne). Le president du Conseil d'administration est
Ferdinando Martini
. Martini soutient le projet de Formiggini de realiser une
Grande Enciclopedia Italica
(Grande Encyclopedie Italica). Elle doit comprendre 18 volumes, ce qui devrait faire d'elle une realisation culturelle italienne de premier plan. Gentile va s'y opposer et organiser la liquidation de la
Fondazione Leonardo per la Cultura Italiana
. Il ordonne une enquete administrative qui conduit a l'eviction de Formiggini en
1923
. Puis, il fera absorber en
1925
la
Fondazione Leonardo per la Cultura Italiana
par l'
Istituto Nazionale Fascista di Cultura
(Institut National Fasciste de la Culture) dont il est alors le president. Le projet d'encyclopedie initie par Formiggini est repris avec l'
Enciclopedia Italiana di scienze, lettere ed arti
(Encyclopedie Italienne des Sciences, Lettres et Arts), couramment appelee
la Treccani
dont Gentile sera le premier directeur scientifique de 1925 a 1938 et vice-president de l'
Istituto dell'Enciclopedia Italiana
qui l'edite de 1933 a 1938. Il contribue a la fondation de l'Institut national fasciste de la culture, en 1925, qu'il va presider jusqu'en 1937. A partir de 1932, il est directeur de l'
Ecole normale superieure de Pise
, et entre a l'
Academie des Lynceens
la meme annee.
Pourtant, il lui arrive de manifester son desaccord a l'egard du regime ; meme s'il reconnait le catholicisme comme forme historique de la spiritualite italienne, il est fortement attache a la laicite de l'Etat, et desapprouve les
accords du Latran
, signes en
1929
entre le regime de Mussolini et l'
Eglise catholique romaine
. Gentile s'oppose egalement aux
lois raciales de 1938
. En 1934, ses œuvres et celles de Benedetto Croce sont mises a l'
Index
par le
Saint-Office
. Enfin, en 1936, il engage une longue polemique avec le ministre de l'Education nationale,
Cesare Maria De Vecchi
, portant notamment sur la centralisation des universites entreprise par ce dernier.
Giovanni Gentile, vers 1930.
En 1943, il donne ses deux dernieres conferences, a l'occasion desquelles il livre un resume de sa pensee politique. Dans la premiere,
La mia religione
, prononcee le
, il s'affirme chretien et catholique tout en defendant l'idee d'un Etat laic. La deuxieme,
Discorso agli italiani
, le
24
juin
, exalte l'unite nationale, alors que l'Italie est sur le point de connaitre l'une des plus graves crises de son histoire ; les idees qu'il developpe a cette occasion servent de fondements a la
Republique sociale italienne
, fondee quelques mois plus tard. Apres cette derniere conference, il se retire a Troghi (pres de
Rignano sull'Arno
, dans la
province de Florence
), ou il ecrit son dernier ouvrage,
Genese et structure de la societe
, publie apres sa mort.
A l'automne 1943, a la demande de
Mussolini
, il manifeste son soutien a la Republique sociale, et appelle au renouveau de l'unite nationale. Il devient president de l'Academie d'Italie, qui a pour objectif de remplacer l'ancienne
Academie des Lynceens
.
Considere par certains courants de la resistance italienne comme l'un des principaux responsables du fascisme, il est assassine le
15
avril 1944
sur le seuil de sa maison, a Florence, par des partisans appartenant aux
Groupes d'action patriotique
, dont
Teresa Mattei
et
Bruno Sanguinetti
.
Son assassinat donne l'occasion a la presse clandestine italienne, antifasciste, de proposer une reflexion sur la responsabilite politique des intellectuels et de reconnaitre la coherence de son parcours politique : les journalistes clandestins rendent ainsi hommage a la constance de son adhesion au fascisme et a sa fidelite a Mussolini, opposant ainsi son personnage aux
hierarques
qui ont vote la demission de
Mussolini
le
25
juillet 1943
[
3
]
.
Les fondements philosophiques que Gentile pretend donner au fascisme prennent source dans la maniere particuliere dont il envisage l'ontologie et l'epistemologie. Il rejette l'individualisme pour lui preferer le collectivisme : l'Etat est le seul detenteur de l'autorite, et l'individu doit lui etre parfaitement soumis, dans la mesure ou l'individualite n'a pas de sens pris en dehors de l'Etat - ce qui justifie pour lui le
totalitarisme
.
Essais d'ordre general et ouvrages philosophiques
[
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]
- La filosofia di Marx, studi critici
, Pise, Spoerri,
1899
(trad. francaise, TER, 1995)
- L'atto del pensare come atto puro
(
1912
)
- La riforma della dialettica hegeliana
(
1913
)
- La filosofia della guerra
(
1914
)
- La teoria generale dello spirito come atto puro
, Bari, Laterza e figli, 1916, traduit en francais par A. Lion sous le titre
L'Esprit, acte pur
, Paris, Alcan, 1925
- I fondamenti della filosofia del diritto
, Pise, Mariotti, 1916
- Sistema di logica come teoria del conoscere
(1917-1922)
- Guerra e fede
(
1919
, recueil d'articles ecrits pendant la
Premiere Guerre mondiale
)
- Dopo la vittoria
(
1920
, recueil d'articles ecrits pendant la Premiere Guerre mondiale)
- Discorsi di religione
(
1920
)
- Il modernismo e i rapporti tra religione e filosofia
, Bari, Laterza e figli, 1921
- Frammenti di storia della filosofia
(
1926
)
- La filosofia dell'arte
(
1931
)
- Introduzione alla filosofia
(
1933
)
- Genesi e struttura della societa
(postumo
1946
)
- L'esprit, la verite et l'histoire
, recueil d'articles traduits par Joseph Moreau, Paris, Aubier, 1962
- Delle commedie di
Antonfrancesco Grazzini
detto il Lasca
(
1895
)
- Rosmini e Gioberti
(
1898
, tesi di
laurea
)
- La filosofia di Marx
(
1899
)
- Dal Genovesi al Galluppi
, Naples, edizioni della
Critica
,
1903
- Bernardino Telesio
, Bari, Laterza e figli,
1911
- Studi vichiani
, Messine, Principato, 1915
- Le origini della filosofia contemporanea in Italia
, Messine, Principato, 1917
- Il tramonto della cultura siciliana
, Bologne, Zanichelli, 1917
- Giordano Bruno
e il pensiero del Rinascimento
, Florence, Valecchi (
1920
)
- Frammenti di estetica e letteratura
(
1921
)
- La cultura piemontese
(
1922
)
- Gino Capponi e la cultura toscana del secolo XIX
, Florence, Valecchi (
1922
)
- Studi sul Rinascimento
(
1923
)
- I profeti del Risorgimento italiano: Mazzini e Gioberti
(
1923
)
- Bertrando Spaventa
(
1924
)
- Manzoni e Leopardi
(
1928
)
- Economia ed etica
(
1934
)
- L'insegnamento della filosofia nei licei
(
1900
)
- Scuola e filosofia
(
1908
)
- Sistema di pedagogia come scienza filosofica
(
1912
)
- I problemi della scolastica e il pensiero italiano
, Bari, Laterza e figli, 1913
- Il problema scolastico del dopoguerra
(
1919
)
- La riforma dell'educazione
(
1920
)
- Educazione e scuola laica
, Florence, Vallecchi,
1921
- La nuova scuola media
(
1925
)
- La riforma della scuola in Italia
(
1932
)
- Manifesto degli intellettuali del fascismo
(
1925
)
- Che cos'e il fascismo
(
1925
)
- Fascismo e cultura
(
1928
)
- Origini e dottrina del fascismo
(
1929
)
- La mia religione
(
1943
, transcription d'une conference prononcee a Florence)
- Discorso agli Italiani
(
1943
, transcription d'une conference prononcee a Rome)
- ↑
D'abord en la qualite de commissaire, puis en tant que directeur a partir de 1932.
- ↑
Titre universitaire italien permettant d'etre professeur dans l'enseignement superieur
- ↑
Richard J.
Wolff
, ≪
Catholicism, Fascism and Italian Education from the Riforma Gentile to the Carta Della Scuola 1922-1939
≫,
History of Education Quarterly
,
vol.
20,
n
o
1,
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p.
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(
ISSN
0018-2680
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DOI
10.2307/367888
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lire en ligne
, consulte le
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- ↑
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, (en collaboration avec Catherine Paoletti pour l'interview de
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- Giovanni Gentile - Martin Heidegger. Note sur un point de (non) ‘traduction‘
, Charles Alunni, Paris,
Cahier n° 6 du College International de Philosophie
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7-12, 1988
- Archeobibliographie. Eugenio Garin
, Charles Alunni, Paris,
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, Charles Alunni, Paris,
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- Evelyne Buissiere, ≪
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- Attualita, attuosita (le vocabulaire italien de l’actualite-realite)
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, Nadia Allegri Sidi-Maamar, Paris, l'Harmattan, 2001
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Elements pour une analyse du fascisme
(ouvrage collectif sous la direction de
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115-127
.
- Yohann Douet, "
La dialectique et l’Etat. Gramsci, Hegel et les neo-idealistes italiens
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Archives de Philosophie
, 2022/1 (Tome 85), p. 121-138.
- (en)
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, Anthony James Gregor, New Brunswick, 2001
- (en)
Mussolini's fascist philosopher : Giovanni Gentile reconsidered
, Myra E. Moss, New York, 2004
- (it)
Gentile e Heidegger : al di la del pensiero
, Francesco Saverio Chesi, Milan, EGEA, 1992
- (it)
Gentile e il neoidealismo
, Maria Adelaide Raschini, Venise, Marsilio, 2001
- Ressources relatives a la vie publique
:
Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes
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|
Chef du gouvernement
et
duce
du
Fascisme
|
Benito Mussolini
|
![](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/53/Roundel_of_Italy_%281922%E2%80%931940%29.svg/100px-Roundel_of_Italy_%281922%E2%80%931940%29.svg.png) |
Ministre de l'Air
(depuis 1925)
|
|
Ministre des Affaires etrangeres
|
|
Ministre de l'Agriculture
(supprime en 1923)
|
Giuseppe De Capitani d'Arzago
|
Ministre de l'Agriculture et des Forets
(depuis 1929)
|
|
Ministre des Colonies
(supprime en 1937)
|
|
Ministre de l'Afrique italienne
(depuis 1937)
|
|
Ministre des Communications
(depuis 1924)
|
|
Ministre des Entreprises
(depuis 1926)
|
|
Ministre de la Culture populaire
(depuis 1937)
|
|
Ministre de l'Interieur
|
|
Ministre de l'Economie nationale
|
|
Ministre de l'Education nationale
|
|
Ministre des Finances
|
|
Ministre de la Justice et des Affaires religieuses
|
|
Ministre de l'Industrie et du Commerce
|
Teofilo Rossi
|
Ministre des Travaux publics
|
|
Ministre de la Guerre
|
|
Ministre du Travail et de la Securite sociale
|
Stefano Cavazzoni
|
Ministre des Postes et Telegraphes
|
|
Ministre de la Production de guerre
(depuis le 6 fevrier 1943)
|
Carlo Favagrossa
|
Ministre de l'Education publique
|
|
Ministre du Commerce et de la Monnaie
|
|
Ministre de la Presse et de la Propagande
|
|
Ministre des Terres liberees de l'ennemi
(supprime le 5 fevrier 1923)
|
Giovanni Giuriati
|
Ministre du Tresor
(fusionne avec le ministere des Finances le 31 decembre 1922)
|
|