Portrait photographique realise par Philippe Abel Siguier en 1924.
Biographie
Naissance
| |
---|
Deces
| |
---|
Nom de naissance
|
Germaine Leontine Angelique Lubin
|
---|
Nationalite
| |
---|
Formation
| |
---|
Activite
| |
---|
Conjoint
| |
---|
Autres informations
Tessiture
| |
---|
Genre artistique
| |
---|
Condamnation
| |
---|
modifier
-
modifier le code
-
modifier Wikidata
Germaine Lubin
, nee le
dans le
8
e
arrondissement de Paris
et morte le
dans le
7
e
arrondissement de Paris
[
1
]
, est une
soprano
francaise
, une des
divas
internationales de l'
entre-deux-guerres
.
Germaine Lubin nait a
Paris
, fille d'une metropolitaine et d'un pharmacien
masogan de Guyane
,
Samuel Lubin
, qui lui enseigne le
piano
des l'age de six ans. Elle fait sa scolarite au
college Sevigne
et se destine a des etudes de medecine.
A dix huit ans, elle se presente au
Conservatoire national de musique et de declamation
, ou elle est recue a l'unanimite et fait l'admiration de
Gabriel Faure
[
2
]
. Son premier professeur de chant y est Auguste Martini
[
2
]
. Elle est formee a la
declamation
dans la classe d'
opera comique
[
3
]
de
Jacques Isnardon
. De 1909 a 1912, elle suit l'enseignement de
Felia Litvinne
a Paris et de
Lilli Lehmann
a
Berlin
[
4
]
.
Peu avant la
Premiere Guerre mondiale
, elle se dispute avec son pere, auquel elle reproche d'etre trop present et de faire obstacle a sa carriere. Depite, ce dernier retourne vivre en
Guyane
. Pour la jeune femme, c'est une liberation. Sa
≪ perfection plastique ≫
, classique et sculpturale
[
5
]
, sa taille haute, ses yeux bleus et sa chevelure blonde ne peuvent que la predestiner a incarner les grandes heroines
wagneriennes
.
En
1912
, elle obtient trois premiers prix (chant, opera et opera-comique) au Conservatoire de Paris. Aussitot engagee par
Albert Carre
, elle commence le
sa carriere a l'
Opera-Comique
dans le role d'Antonia des
Contes d'Hoffmann
d'
Offenbach
[
4
]
,
[
2
]
. Elle est l'interprete favorite de
Gabriel Faure
, qui se plait a l'appeler ≪ ma belle statue ≫ et n'hesite pas a lui dire :
≪ J'aime votre voix, elle ne ressemble a aucune autre ≫
.
En
1913
[
1
]
, elle epouse
Paul Geraldy
, auteur du recueil de poemes
Toi et Moi
, dont Germaine Lubin est probablement l'inspiratrice. De leur amour nait en 1916 un fils, Claude, qui se suicidera le
, d'un coup de revolver dans la tete
[
6
]
.
Elle rejoint le
palais Garnier
en
1914
[
4
]
pour y effectuer, jusqu'en 1944, presque toute sa carriere. Elle interprete des roles lyriques tels que Marguerite du
Faust
de
Charles Gounod
,
Thais
de
Jules Massenet
, joue le role de Camille dans
Zampa ou La fiancee de marbre
de
Ferdinand Herold
, celui de Koethe dans
Le Pays
de
Guy Ropartz
avant d'aborder des roles plus difficiles : les roles titre de
Aida
, de
Verdi
, et
Salammbo
, de
Reyer
, la Marguerite de
La Damnation de Faust
de
Berlioz
et ses premiers
Wagner
, Elsa, Elisabeth, Eva, Sieglinde.
En 1919, elle donne a
Pierrefitte
un concert de soutien aux ≪
Poilus
≫ rescapes en presence de
Philippe Petain
[
7
]
, vainqueur nouvellement honore du
titre
de
marechal
. S'ensuit une correspondance intime de plusieurs annees
[
7
]
, seul indice d'une rumeur au sujet d'une
liaison
, qui deviendra a la fin de l'
Occupation
une accusation. Detruite par la destinataire, il n'en restera que le faible echo qu'elle en donnera oralement, qu'elle ne cessera d'admirer le
heros de Verdun
, qu'il avait l'age de son pere et qu'elle le trouvait tres bel homme
[
8
]
.
Toujours en quete de perfection, Germaine Lubin s'interdit de se reposer sur ses succes et poursuit tout au long des
annees vingt
un travail pour parfaire sa voix, avec Jean De Reszke et Felia Litvinne, ainsi que sa presence scenique, avec
Lilli Lehmann
[
2
]
,
[
9
]
. Les jalousies professionnelles sont feroces
[
8
]
et son perfectionnisme, son ambition aussi, lui valent la reputation d'etre hautaine. Avec la celebrite vient l'isolement moral, celui d'une deesse inaccessible
[
10
]
. En 1926, elle
se separe
de son mari. Deux ans plus tard
[
7
]
, elle refait sa vie avec un des directeurs des
editions Larousse
, Jacques Moreau
[
11
]
. Ils ont une fille, Dominique
[
11
]
. Ces tribulations personnelles l'empechent
[
12
]
de donner suite aux propositions venues d'Outre-Atlantique et notamment du Metropolitan Opera.
Elle cree plusieurs roles de l'opera moderne. Sa voix, devenue un fleuve immense et somptueux, aux grave et medium de velours et a l'aigu lumineux, lui donne acces aux grands roles dramatiques : Donna Anna, la Marechale, Alceste, Iphigenie, Fidelio, Brunnhilde, Kundry et Isolde,
≪ le role de sa vie ≫
[
8
]
, qu'elle chante pour la premiere fois en
1930
, en
francais
, et dont elle assure en
allemand
une triomphale centieme au
palais Garnier
en
1938
sous la direction de
Wilhelm Furtwangler
.
Vedette internationale, elle est ovationnee sur toutes les grandes scenes europeennes. Le
, elle incarne
Sieglinde
au
Staatsoper Unter den Linden
a Berlin. Dans sa loge, elle recoit le compliment d'
Hermann Goering
, que lui presente l'ambassadeur
Andre Francois-Poncet
. En juillet
1938
, sa
Kundry
, interpretee sous la direction de
Franz von Hoesslin
a
Bayreuth
, fait d'elle une veritable idole. Elle est recue a la
villa Wahnfried
par
Winifred Wagner
, qui la presente a deux hotes intimes,
Hitler
et
Goebbels
. Cette meme annee, elle a rejoint la ≪ section des artistes ≫ du
Parti populaire francais
, organisation d’extreme droite radicale creee en 1936 par
Jacques Doriot
[
13
]
. Elle est invitee derechef l'annee suivante, en aout
1939
, pour chanter sous la direction de
Victor de Sabata
encore une fois
Isolde
, mais a
Bayreuth
, aux cotes de
Max Lorenz
.
Hitler
, qui assiste au concert, la complimente :
≪ De toute ma vie, je n'ai jamais vu ni entendu une telle Isolde ≫
.
Apres
la defaite
,
Jacques Rouche
essaye de rouvrir l'
Opera
et invite Germaine Lubin a revenir chanter Alceste. C'est elle qui le
, dans le role de Leonore, inaugure le premier opera allemand chante a
Paris sous occupation
,
Fidelio
. Suit le
la representation du
Chevalier a la Rose
, ou elle est une Marechale admiree du general
Hans Speidel
, qui huit mois plus tot, le
, faisait visiter
Paris
a
Hitler
et huit mois plus tard, le
, commencera la
serie d'execution d'otages
. Introduit aupres d'elle par le journaliste allemand Hans Joachim Lange, il est la tous les soirs.
Le
, elle chante a nouveau
Isolde
encore une fois au cote de
Max Lorenz
mais avec la troupe de la
Staatsoper
de
Berlin
en visite a
Paris
, sous la direction de
Herbert von Karajan
[
14
]
. La representation celebre le jour anniversaire de la naissance de
Richard Wagner
(ne le
). Elle a lieu en presence de
Winifred Wagner
, qui l'avait recue a
Bayreuth
, et s'inscrit dans un programme de propagande
collaborationniste
organisee par le secretaire d'Etat
Fernand de Brinon
[
15
]
. Germaine Lubin devient une des vedettes de
Radio Paris
puis de
Radio nationale
[
16
]
. Elle ne rompt pas ses amities nouees avant-guerre avec des Allemands.
Le
[
17
]
, elle se produit au
musee de l'Orangerie
lors d'un concert cloturant l'exposition d'
Arno Breker
, sculpteur quasi officiel de l'
ideologie nazie
. Pour bien marquer en cette occasion la
collaboration
culturelle franco-allemande et le depassement des conflits grace a la musique, elle est accompagnee par le Francais
Alfred Cortot
quand elle chante des
lieder
en
allemand
et par l'allemand
Wilhelm Kempff
quand elle chante en
francais
des melodies
[
18
]
. Elle declarera apres-guerre avoir accepte cette participation pour obtenir la liberation de
Maurice Franck
,
chef des chœurs
de l'
Opera
tombe sous le coup du ≪
statut des Juifs
≫
[
19
]
, qui beneficie du soutien d'un comite d'artistes et est effectivement libere du
camp de Royallieu
, mais en ce mois d'
, c'est par une amitie toute personnelle qu'elle accepte l'invitation de
Wilhelm Kempff
d'accompagner celui ci dans son retour vers la
Lanhaus
de
Potsdam
[
18
]
qu'il habite avec sa famille, en face de
Cecilienhof
. Le
virtuose
repondra a son invitation de sejourner au chateau de La Carte
[
20
]
, castelet
[
21
]
qu'elle possede a
Ballan-Mire
, en
Touraine
, et qui avait ete, au
XIII
e
siecle, la residence du futur pape
Martin IV
[
22
]
avant d'etre reconstruite au
XVI
e
siecle
.
En
1944
, apres la
Liberation
, Germaine Lubin, comme
Marie Laurencin
ou Betty
Bouwens
, epouse de
Ramon Fernandez
, est arretee et emprisonnee a
Drancy
[
11
]
. Si elle echappe au sort de la seconde, qui a ete
tondue
, elle n'a pas les appuis de la premiere, sauvee par
Marguerite Donnadieu (Duras)
. Des charges de
collaboration
avec l'ennemi sont retenues contre elle et elle est transferee a
Fresnes
.
A l'issue de son proces, en
, elle est lavee de cette seule accusation mais pas d'avoir livre a la
Gestapo
son jardinier et sa femme, qui etaient des sympathisants de la
Resistance
[
11
]
. Son argument que ces domestiques lui servaient d'intermediaires pour aider des individus persecutes par
le regime
ne convainc pas
[
11
]
. Si elle a en effet pu avancer les temoignages de plusieurs personnes qu'elle avait aidees pendant la guerre
[
23
]
, elle n'en est pas moins frappee d'
indignite nationale
a vie, dans un contexte politique appelant a
≪ apaiser la tension populaire ≫
[
24
]
. Elle est interdite de sejour en France et ses biens sont confisques. En 1947, apres trois annees de prison
[
11
]
, elle trouve refuge chez des amis en
Suisse
, puis en
Italie
.
Pour sa part, elle continuera de nier tout lien avec l'Allemagne nazie, et gardera une grande amertume de la facon dont le gouvernement francais l'a traitee. Elle dit un jour :
≪ J'ai souffert d'une enorme injustice. Mon propre peuple m'a vole dix ans de carriere ! C'est un fait que je connaissais certains Allemands quand ils sont venus a Paris pendant l'Occupation. Cela a donne a mes ennemis une occasion de satisfaire leur jalousie... Si j'ai vu les Allemands a Paris - et ils ont ete plus que corrects avec moi ? c'etait pour sauver mes compatriotes. C'etait ma facon de servir mon pays dans ce moment difficile. Personne ne saura combien de prisonniers j'ai fait liberer... Quand j'ai passe trois ans en prison, on a confisque mon chateau a
Tours
avec mes biens. Quelqu'un s'est-il donne la peine de me demander pourquoi je n'ai pas accepte les invitations de
Winifred Wagner
pour chanter en Allemagne pendant l'Occupation ? Mais mon proces n'a ete rien d'autre qu'une basse vengeance : j'ai ete completement effacee. Il est vrai qu'on m'a rendu la plus grande partie de ce qu'on m'avait pris. ≫
Elle declarera dans un entretien donne au
Quotidien de Paris
en 1974 :
≪ Je crois qu'on m'a fait payer tres cher les dons que j'avais recus et que je n'ai pas su faire oublier ≫
.
Apres-guerre
,
Paul Geraldy
, qui eut pour maitresse
la secretaire
de
Jean Moulin
, s'active pour reduire la peine de Germaine Lubin et le
la condamnation a l'
indignite nationale
a vie est ramenee a cinq ans
[
25
]
. En 1950, les biens de la cantatrice lui sont en partie restitues et l'interdiction de sejour est limitee au departement d'
Indre-et-Loire
. En 1953, elle cede a l'Etat son chateau
tourangeau
de La Carte.
Apres une tentative de retour sur scene dans le domaine de la melodie (Schumann, Brahms, Hugo Wolf, Faure, Duparc...) qui la voit se produire en recital en 1952 a Zurich, Geneve et Paris, Germaine Lubin renonce. Sa voix n'est plus ce qu'elle avait ete
[
11
]
et le suicide de son fils la touche profondement. Dans son appartement
parisien
du 5
quai Voltaire
, elle se consacre a l'enseignement du chant. Elle forme notamment
Regine Crespin
,
Udo Reinemann
,
Jocelyne Taillon
et
Nadine Denize
.
En
, manifestant son soutien a la demarche de
M
gr
Ducaud-Bourget
, elle participe, aux cotes de
Michel Droit
,
Jean Dutourd
,
Paul Guth
,
Louis de Funes
,
Gabriel Matzneff
,
Laurent Terzieff
et d'autres figures du monde des Lettres ou du spectacle, a l'occupation de l'
eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet
par des
catholiques traditionalistes
[
26
]
.
Elle continue son activite d'enseignement jusque peu avant sa mort. Elle est enterree a
Tours
dans l'anonymat le plus complet
[
11
]
.
Germaine Lubin enregistra des parties de son repertoire en 1929 et 1930, notamment des roles comme Elisabeth de
Tannhauser
, Sieglinde de
Die Walkure
, Brunehilde de
Siegfried
de Wagner,
Gotterdammerung
, scene finale, de R. Wagner,
Tosca
de
Puccini
,
Der Freischutz
, air d'Agathe de
Carl Maria von Weber
et
Faust
,
Ballade de Marguerite
, de
Charles Gounod
,
Sigurd
d'
Ernest Reyer
, ainsi qu'un aria de la
Cantate de la Pentecote
(J.-S.Bach), une melodie sur une etude de
Chopin
(
Tristesse
, paroles de Felia Litvinne), quelques melodies de
Schubert
,
Schumann
et
Faure
. Parmi ses derniers enregistrements en 1944, deux melodies de
Jacques Leguerney
et
Blangini
en duo avec le jeune
Gerard Souzay
. Dans les
annees 1950
, elle enregistra deux melodies d'
Hugo Wolf
. En tout, elle laissa plus d'une vingtaine de melodies enregistrees
[
28
]
.
La derniere parution de la quasi-totalite du legs discographique de Germaine Lubin est republie sous le titre
Her Finest Recordings
en 2012, par le label Andromeda (ANDRCD9113)
[
29
]
. En 2020,
The Complete Recordings
est edite par le label Marston.
- Bach,
Cantate de la Pentecote
n
o
68
- Blangini
, Duo :
Per valli, per boschi
- Gerard Souzay (
Odeon
)
- Chopin,
Tristesse
(Etude op. 10
n
o
3 arr. Fella Litvinne - Jeanne Krieger, piano (1930)
- Debussy,
Je tremble en voyant ton visage
(1954)
- Durante,
Virgin' tutto amore
(1954)
- Faure,
Au bord de l'eau
(
Odeon
)
- Gounod,
Il etait un roi de Thule
(
Faust
)
- Leguerney
,
Signes
(
Odeon
)
- Puccini,
Vissi d'arte ; Notre doux nid
(
Tosca
)
- Reyer
,
Sigurd
(acte III) (
Odeon
)
- Schubert,
Der Erlkonig
- Eric Itor Khan, piano (
,
Odeon
)
- Schumann,
Liebeslied
, op. 51
n
o
5 - Eric Itor Khan, piano (
)
- Schumann,
Lied der Suleika
- Eric Itor Khan, piano (
)
- Wagner,
Elsas Traum
(Elsa, extrait de
Lohengrin
acte I, sc. 2) -
Henri Defosse
(1929,
Odeon
)
- Wagner,
Elisabeths Begrussen
(Elisabeth, extrait de
Tannhauser
, acte II, sc. 1) - Henri Defosse (1929,
Odeon
)
- Wagner,
Liebestod
(Isolde, extrait de
Tristan und Isolde
, acte III, sc. 3) - Henri Defosse (
,
Odeon
)
- Wagner,
Liebestod
(Isolde, extrait de
Tristan und Isolde
, acte III, sc. 3)- Orchestre du
festival de Bayreuth
,
Victor de Sabata
(concert 1939)
- Wagner,
Ein Fremder
(Sieglinde, extrait de
Die Wakure
, acte I, sc. 3 - Henri Defosse (1929)
- Wagner,
Helligster Minne hochste Not
(Sieglinde, extrait de
Die Wakure
, acte I, sc. 3 - Henri Defosse (1929)
- Wagner,
Ewig war ich...
(Brunnhilde, extrait de
Siegfried
, acte III, sc. 3 - Henri Defosse (1929,
Odeon
)
- Wagner,
Brunnhilde Schlussgesang
(Brunnhilde, extrait de
Die Gotterdammerung
, acte III, sc. 3 - Henri Defosse (1929)
[
30
]
- Weber,
Wie nahte mir des Schlummer
(Agathe, extrait de
Der Freischutz
, acte 2, sc. 2) (1927)
[
31
]
- Wolf,
Num wand're Maria
(1954)
- Wolf,
Um Mitternacht
(1954)
- Wolf,
Verborgenheit
(
Odeon
)
- ↑
a
et
b
Archives numerisees de l'etat civil de Paris
, acte de naissance
n
o
8/201/1890, avec mention marginale du deces, date indiquee : 27 octobre 1979 (consulte le 11 juin 2012).
- ↑
a
b
c
et
d
Paris 2004
,
p.
545.
- ↑
≪ Les professeurs de chant au Conservatoire de Paris ≫
, in
Encyclopedie de l'art lyrique francais
, Association L'art lyrique francais,
Dammarie-les-Lys
.
- ↑
a
b
et
c
Theodore
Baker
et
Nicolas
Slonimsky
(
trad.
de l'anglais par Marie-Stella Paris,
pref.
Nicolas Slonimsky, adaptee et augmentee par
Alain Paris
),
Dictionnaire biographique des musiciens
[≪
Baker's Biographical Dictionary of Musicians
≫],
t.
2 :
H-O
, Paris,
Robert Laffont
,
coll.
≪ Bouquins ≫,
(
reimpr.
1905, 1919, 1940, 1958, 1978),
8
e
ed.
(
1
re
ed.
1900), 4 728
p.
(
ISBN
2-221-06787-8
)
,
p.
2492.
.
- ↑
In
Lyrica
, 1922, cite in
R. Martet
,
Les Grandes divas du XXe siecle
,
p.
60,
Buchet/Chastel
, Paris, 2015
(
ISBN
978-2-283-02853-7
)
.
- ↑
Casanova 1974
,
p.
235.
- ↑
a
b
et
c
Ch. Bourseiller
,
≪ Germaine Lubin, la cantatrice preferee d'Hitler. ≫
, in
Musicus politicus
,
France Musique
, Paris, 21 decembre 2014.
- ↑
a
b
et
c
G. Lubin, cite in
J. Chancel
, ≪ Germaine Lubin ≫, in
Radioscopie
,
France Inter
, Paris, 24 juillet 1975.
- ↑
Paris 2004
,
p.
546.
- ↑
R. Martet
,
Les Grandes divas du XXe siecle
,
p.
61,
Buchet/Chastel
, Paris, 2015
(
ISBN
978-2-283-02853-7
)
.
- ↑
a
b
c
d
e
f
g
et
h
Pierre Raynaud,
≪ Germaine Lubin, star de l’Opera de Paris dans l’entre-deux-guerres, a vecu a Saint-Babel. ≫
, in
La Montagne
,
Clermont-Ferrand
, 25 decembre 2015.
- ↑
Roland de Cande et Roger Blanchard,
Dieux et divas de l'opera
, Plon,
, p. 413
- ↑
Philippe
Gumplowicz
, ≪
Myriam Chimenes et Yannick Simon (dir.) La musique a Paris sous l'Occupation Paris, Fayard/Cite de la musique, 2013, 288 p. - Karine Le Bail La musique au pas. Etre musicien sous l'Occupation Paris, Cnrs editions, 2016, 440 p.
≫,
Annales. Histoire, Sciences Sociales
,
vol.
72,
n
o
3,
,
p.
902?905
(
ISSN
0395-2649
et
1953-8146
,
DOI
10.1017/s0395264918000446
,
lire en ligne
, consulte le
)
.
- ↑
P. Ory
,
Les Collaborateurs 1940-1945
,
p.
60,
coll. Points
Histoire,
Seuil
, Paris, 1976.
- ↑
Cahiers franco-allemands
,
CFA
, Paris, mai-juin 1941.
- ↑
Francoise Taliano-des-Garets,
Villes et culture sous l'Occupation. Experiences francaises et perspectives comparees.
,
p.
183, Hors Collection,
Armand Colin
, Paris, 2012
(
ISBN
9782200281816
)
.
- ↑
M. Schwartz, ≪ Musique et diplomatie : Wilhelm Kempff et la propagande culturelle des pianistes allemands ≫, in
La musique a Paris sous l'
Occupation
,
p.
163,
Fayard
,
Paris
, octobre 2013
(
ISBN
978-2-213-67721-7
)
.
- ↑
a
et
b
M. Schwartz, ≪ Musique et diplomatie : Wilhelm Kempff et la propagande culturelle des pianistes allemands ≫, in
La Musique a Paris sous l'
Occupation
,
p.
164,
Fayard
,
Paris
, octobre 2013
(
ISBN
978-2-213-67721-7
)
.
- ↑
Casanova 1974
,
p.
181 sqq., 211.
- ↑
M. Schwartz, ≪ Musique et diplomatie : Wilhelm Kempff et la propagande culturelle des pianistes allemands ≫, in
La Musique a Paris sous l'
Occupation
,
p.
175,
n.
26
,
Fayard
,
Paris
, octobre 2013
(
ISBN
978-2-213-67721-7
)
.
- ↑
C. Chevalier
, ≪ Le chateau de la Carte a Ballan ≫, in
Memoires de Societe archeologique de Touraine
,
vol.
XIII,
p.
265-272
,
SAT
,
Tours
, mars 1860.
- ↑
Edmond Quincarlet, ≪ Excursion de la societe archeologique a
Chinon
le 20 juillet 1881 ≫, in
Bulletin de la Societe archeologique de Touraine
,
t.
V
,
p.
96
,
L. Pericat
,
Tours
, 1881.
- ↑
Casanova 1974
,
p.
211.
- ↑
Casanova 1974
,
p.
220.
- ↑
Casanova 1974
,
p.
221.
- ↑
Thibaud Chalmin,
Une affaire d’Eglise : les debuts de l’occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (27 fevrier-4 juillet 1977).
,
p.
144,
universite Paris-Sorbonne
,
Paris
, 1994 (
memoire de maitrise
).
- ↑
Un hommage a Germaine Lubin
, Germaine Lubin,
1975
, Tristan et Isolde : Mort d'Isolde,
https://www.discogs.com/fr/Germaine-Lubin-Un-Hommage-A-Germaine-Lubin/release/6026386
, Vinyl, LP:EX, 78 tours, mono, fascicule, compilation,
EMI
,
La voix de son maitre
, C 061-96 242, Paris
.
- ↑
On trouve, selon les parutions, diverses critiques, toujours elogieuses, notamment dans
Diapason
n
o
200
(
OCLC
54350927
)
et
Repertoire
n
o
32.
- ↑
Pour la parution la plus complete, voir
(
OCLC
725883920
)
.
- ↑
Die Gotterdammerung
lire en ligne sur
Gallica
.
- ↑
Weber
lire en ligne sur
Gallica
.
- (en)
Lanfranco Rasponi,
The Last Prima Donnas
. New York, Alfred A. Knopf 1975 reed. 1982,
p.
86?97
- (en)
≪ Germaine Lubin ≫ dans
The Musical Times
, vol. 121
n
o
1645 (
),
p.
195
- Nicole Casanova
,
Isolde 39 : Germaine Lubin
, Paris, Flammarion,
(
reimpr.
1993), 251
p.
(
ISBN
2-08-060750-2
,
OCLC
1503899
)
- Myriam Chimenes,
La Vie musicale sous Vichy
, Bruxelles,
Editions Complexe
,
coll.
≪ Histoire du temps present ≫,
, 420
p.
(
ISBN
2-87027-864-0
,
BNF
37684437
,
lire en ligne
)
,
p.
124.
- (en)
Martin Cooper et Elizabeth Forbes,
≪ Lubin, Germaine (Leontine Angelique) ≫
, dans Stanley Sadie (ed.),
The New Grove Dictionary of Music and Musicians
, Londres,
Macmillan
, seconde edition,
29 vols.
2001, 25 000
p.
(
ISBN
9780195170672
,
lire en ligne
)
- Alain Paris
,
Dictionnaire des interpretes et de l'interpretation musicale depuis 1900
, Paris,
Editions Robert Laffont
,
coll.
≪ Bouquins ≫,
, 1289
p.
(
ISBN
2-221-10214-2
,
OCLC
300283821
,
BNF
39258649
)
,
p.
545-546
Sur les autres projets Wikimedia :