Les
langues gaeliques
ou
goideliques
forment un rameau des
langues celtiques insulaires
, distinct du groupe des
langues brittoniques
. Elles comprennent : l’
irlandais
(autonyme :
Gaeilge
), le
gaelique ecossais
(autonyme :
Gaidhlig
; a ne pas confondre avec le
scots
, langue germanique), et le
mannois
ou manxois (autonyme :
Gaelg
; langue de l'
ile de Man
).
Le qualificatif
gaelique
designe communement l’
ensemble de ces langues
. Leur forme la plus anciennement documentee est le
vieil irlandais
, qui etait la langue des
Gaels
, qu'on appelle parfois aussi les
Scotii
(terme latin qui donnera le mot anglais
Scot
et le mot francais Ecossais). Il convient d'ailleurs de ne pas confondre l'adjectif
gaelique
, qui se rapporte a leurs langues et l'adjectif
gael
, qui se rapporte a leur culture.
Bien qu'elles ne parlent pas l'irlandais ou le gaelique ecossais, beaucoup de personnes se considerent tout de meme comme des Gaels dans un sens plus large, en raison de leur ascendance historique et de leur heritage.
On voit parfois mentionne le
shelta
comme une langue gaelique, ce qui est impropre : bien que cette langue soit proche du gaelique irlandais par son
lexique
, il s’agit,
grammaticalement
et
syntaxiquement
, d’une
langue germanique
(apparentee a l’
anglais
). On peut donc la classer comme une langue germanique, a fort apport lexical gaelique.
On utilise les noms qui sont utilises en anglais. ≪ L’irlandais ≫ est la langue de l’Irlande. C’est la traduction du terme irlandais officiel : ≪ Irish ≫ ou ≪ Irish language ≫ (voir la version anglaise de la
Constitution de l’Irlande
). C'est aussi le terme francais prescrit par le
Code de redaction interinstitutionnel de l'Union europeenne
(voir la denomination des
langues officielles de l’Union europeenne
)
[
1
]
. De meme dans l’ile de Man, il n’y a pas d’autre langue mannoise ; il est donc evident que lorsqu’on se refere au ≪ mannois ≫ ou au ≪ manxois ≫ (anglais :
Manx
), il s’agit du gaelique mannois. Le cas de l'Ecosse, en revanche, est plus complique, car plusieurs langues peuvent se dire ≪ ecossaises ≫ : le gaelique ecossais bien sur, mais aussi le
scots
et meme, pour certains, l’
anglais ecossais
qui possede suffisamment de variations lexicales, phonologiques et syntaxiques pour justifier son statut de dialecte de l’anglais. Par consequent, on ne peut pas utiliser le substantif ≪ ecossais ≫ pour designer le gaelique ecossais. Ce serait a la fois un probleme de terminologie officielle et un
abus de langage
.
Chacune des trois langues gaeliques se nomme elle-meme ≪ gaelique ≫ :
Gaeilge
,
Gaidhlig
et
Gaelg
respectivement en irlandais, en ecossais et en mannois. Quand elles parlent des autres, soit elles empruntent le nom de l’autre langue, soit elles utilisent un qualificatif. Par exemple, en gaelique ecossais, on dit ≪ Gaeilge ≫ ou ≪ Gaidhlig na h-Eireann ≫ pour se referer a l’irlandais.
Les formes de gaelique attestees les plus anciennes sont des inscriptions sur des colonnes ou des pierres dressees, realisees au moyen de l’ecriture oghamique, aussi appele
ogham
. Elle remontent au
IV
e
siecle apres J.-C. L'
alphabet gaelique
a survecu a l'ecriture oghamique et, jusqu'au
XVII
e
siecle, il a servi de nomenclature pour les lettres irlandaises. Le nom original des lettres est encore en usage en gaelique ecossais contemporain. Cette forme de gaelique serait proche du
gaulois
que l’on trouve dans les inscriptions gallo-grecques et gallo-latines, comme la
pierre de Martialis
. Les langues gaeliques se sont developpees en Irlande, avant d’arriver sur la cote ouest de l’Ecosse, ou elles se seraient enracinees, a partir du
VI
e
siecle, avec la fondation du royaume de
Dal Riata
. Ce royaume maritime a profite de ses atouts archipelagiques : le cabotage le long de cotes etait un moyen sur de voyager et de faire du commerce, a une epoque ou les voies de communications a travers les forets et les montagnes des
Highlands
etaient peu nombreuses et souvent dangereuses. L’influence de ce royaume s’est donc peu a peu imposee, et avec lui, l’influence du gaelique et de la culture des
Gaels
, notamment sur les
Pictes
.
On trouve des traces de ce gaelique, appele
vieil irlandais
, dans des gloses de manuscrits latins du
VI
e
siecle au
X
e
siecle, mais aussi dans des copies plus recentes de textes en moyen irlandais, datant du
X
e
siecle au
XII
e
siecle. Par la suite, l’influence des
Vikings
, puis de leurs descendants les
Gaels norvegiens
(appeles
Gall Gaidheal
en gaelique, c’est-a-dire litteralement ≪ Gaels etrangers ≫) a fait evoluer certains dialectes du gaelique. D’autres langues gaeliques sont nees, comme le
mannois
, ou manxois, et le
gaelique du Galloway
, eteint.
Le gaelique classique, ou irlandais classique, est le nom que l’on donne generalement a la langue gaelique rencontree dans la
litterature irlandaise
et ecossaise datant du
XIII
e
siecle au
XVIII
e
siecle. Desormais, la normalisation des gaeliques et l'harmonisation des dialectes a donne naissance a des varietes parfois considerees comme artificielles. C'est le cas de ≪ l'etalon officiel ≫ irlandais (
caighdean oifigiuil
) et du ≪
gaelique de la mer
≫ ecossais (
Gaidhlig meadhan na mara
).
Le gaelique irlandais est principalement parle dans le
Gaeltacht
sur la cote ouest de l’
Irlande
: il est la premiere langue nationale de ce pays ou sa revalorisation fait l’objet d’un combat politique face a l’usage dominant de l’
anglais
(
≪ une ≫
deuxieme langue nationale selon la Constitution). En 2011, presque 1,8 million d'habitants de la republique declaraient pouvoir parler irlandais
[
2
]
, mais ils n'etaient que 100 000 a declarer l'utiliser hors du systeme educatif de facon hebdomadaire
[
2
]
. La
grande famine
couplee a la colonisation britannique ont provoque l'abandon de l'irlandais au
XVIII
e
siecle
par les elites, puis par le peuple. Le dernier locuteur monoglotte serait mort dans la deuxieme moitie du
XX
e
siecle
.
Dans certaines provinces reculees d’
Ecosse
comme l’
ile de Skye
, on trouve encore des bourgs ou les habitants ne parlent que le gaelique ecossais. En
Ecosse
, des ecoles ou l’on dispense les cours exclusivement en gaelique ont ete creees : l'
enseignement par l’intermediaire du gaelique
(
Foghlam tro Meadhan na Gaidhlig
ou
gaelic medium education
en anglais) est essentiellement monolingue, contrairement aux conditions d’enseignement des ecoles bilingues. Son existence est garantie par une loi sur le gaelique, l'
Achd na Gaidhlig
, adoptee par le Parlement ecossais en 2005 (le systeme legislatif ecossais est independant et fondamentalement different des systemes gallois et anglais), qui vise a donner un statut officiel au gaelique. Contrairement a une idee repandue en Ecosse, l’initiative de l'Achd na Gaidhlig est due aux Conservateurs. Elle remonte aux annees 1980, soit plus de 15 ans avant la constitution du Parlement ecossais
[
3
]
.
Le gaelique, interdit apres les
rebellions jacobites
du debut du
XVIII
e
siecle, est parle aujourd'hui
[Quand ?]
par
2
% des Ecossais. Au
Canada
, seuls les
Ecossais
des Highlands et les
Gallois
ont fonde des communautes ou leur langue maternelle a pu survivre jusqu’a la fin du
XX
e
siecle. On trouve des communautes gaeliques ecossaises sur l’
ile du Cap-Breton
et dans trois comtes de l’Est de la
Nouvelle-Ecosse
(
Guysborough
,
Pictou
et
Antigonish
), a l’
Ile-du-Prince-Edouard
, dans la vallee de
Codroy
dans le sud-ouest de
Terre-Neuve
, dans le
comte de Compton
au Quebec, dans le Sud de l’
Ontario
(les
comtes de Stormont, Dundas et Glengarry
au sud-est d’
Ottawa
, et dans le comte du Middlesex a l’ouest de London), ainsi que de part et d’autre de la frontiere entre le
Manitoba
et la
Saskatchewan
.
Au debut du
XX
e
siecle, Cregneash (ou
Creneash
en mannois) fut le centre de la communaute mannophone, jusqu’a la fin de l’ancienne generation de locuteurs. Aujourd’hui, les nouveaux locuteurs sont disperses un peu partout en Ile de Man, faisant 2,2 % de la population totale. Une
maternelle
gaelique s’appelant
Bunscoill Gaelgagh
(lit. : ≪ Maternelle Gaelique ≫) a ete creee, soutenue financierement par l’organisation culturelle
Mooinjer Veggey
(lit. : ≪ Les Petits Habitants ≫ ou ≪ le Petit Peuple ≫).
La caracteristique qu'on cite habituellement pour distinguer les langues gaeliques des langues brittoniques est la mutation du phoneme /k/ en /p/ des langues brittoniques. Cette distinction repose essentiellement sur le traitement du
*k
w
herite de l'
indo-europeen
: en brittonique ce
phoneme
devient /p/, tandis qu'en gaelique, cette mutation ne s'est pas produite. C'est pour cette raison qu'en anglais et en francais, on distingue les langues dites ≪ en-P ≫ (langues brittoniques) des langues dites ≪ en-Q ≫ (langues gaeliques). Toutefois, cette appellation est fallacieuse car la lettre Q n'existe pas dans les langues gaeliques irlandaise et ecossaise.
|
langues gaeliques
|
langues brittoniques
|
francais
|
irlandais
|
ecossais
|
mannois
|
gallois
|
cornique
|
breton
|
tete/cap
|
ceann
|
ceann
|
kione
|
penn
|
penn
|
penn
|
quatre
|
ceathar
|
ceithir
|
kiare
|
pedwar
(m.),
pedair
(f.)
|
peswar
(m.),
peder
(f.)
|
pevar
(m.),
peder
(f)
|
cinq
|
cuig
|
coig
|
queig
|
pump
|
pymp
|
pemp
|
qui
|
ce
|
co
|
quoi
|
pwy
|
piw
|
piv
|
quoi
|
cad, cad e, goide, 'de, cread
|
guide, de
|
cre, cred
|
beth
|
pyth
|
pezh
|
Une etude de Russell S. Tomlin sur un echantillon de 402 langues a montre qu'on pouvait classer les langues en fonction de la place du sujet, du verbe et de l'objet dans la phrase
[
4
]
. Comme l'arabe et 9 % des langues de l'echantillon, les langues gaeliques sont des langues
VSO
, c'est-a-dire des langues pour lesquelles l'ordre est verbe-sujet-objet. Les langues brittoniques, au contraire, suivent plus ou moins l'ordre
SVO
, tout comme le francais et l'anglais.
La phonologie et l’orthographe de l’irlandais et du gaelique ecossais presentent moins de difficultes que celles des langues ou l’etymologie joue un role important dans l’orthographe, comme l’anglais ou le francais par exemple. Pour un francophone, elles peuvent sembler deroutantes, mais une fois que l’on a compris leur logique, il est assez facile de deviner la transcription des mots. En revanche, ce n’est pas le cas du mannois, dont l’orthographe est basee en partie sur les conventions orthographiques de l’anglais et du gallois. Du point de vue de la transcription, le mannois a donc tres peu en commun avec ses deux sœurs gaeliques.
L’irlandais et le gaelique ecossais presentent une orthographe similaire a celle de l’espagnol ou de l’allemand, dans le sens ou elles s’ecrivent plus ou moins comme elles se prononcent. Ces deux langues gaeliques partagent en particulier une regle d’accord orthographique simple : ≪ les fines avec les fines et les fortes avec les fortes ≫ (
caol le caol agus leathan le leathan
, en irlandais, ou
caol ri caol is leathann ri leathann
, en gaelique ecossais). Cette regle d’or prescrit que les voyelles placees de chaque cote d’une
consonne
doivent etre soit fines, soit fortes. Dans les deux langues, les voyelles fines sont e et i, et les fortes sont a, o et u. C’est cette regle qui explique pourquoi l’orthographe des panneaux irlandais, deroutante pour les touristes, contient tant de voyelles. Ainsi dans le mot
failte
(bienvenue), les voyelles de chaque cote de -lt- sont fines. De meme, dans le mot
Samhainn
(novembre), les voyelles de chaque cote des consonnes -mh- sont fortes. Il est important de noter que cette regle n’est pas une convention orthographique arbitraire, mais le reflet de la prononciation de ces langues.
La
lenition
est une autre caracteristique commune des langues gaeliques. Il s’agit d’une mutation phonetique initiale de certains mots (noms, adjectifs, participes, etc.), notee par la lettre h. Elle peut etre causee par diverses fonctions grammaticales, par exemple l’accord de
genre
du qualificatif ou la
declinaison
du nom en fonction de sa place dans la phrase (
nominatif
,
vocatif
,
genitif
,
datif
). Mais avec le temps, l’
hypercorrection
de la lenition a donne naissance a des divergences entre les langues gaeliques. Ainsi
feorag
en gaelique ecossais (ecureuil) est le meme mot que l’irlandais
iora
. Mais la lenition du f- initial provoque son aspiration, et avec l’evolution de l’usage, elle a provoque sa disparition complete en irlandais.
Les langues gaeliques ne possedent pas de verbe pour exprimer la possession. A la place, on emploie une construction possessive ≪ alienable ≫ qui fonctionne en combinant
bi
(l'un des equivalents du verbe etre) et la preposition dative
ag*
. Cette construction est tres courante et son sens est autant materiel (possession d'objets) que spirituel (possession de connaissances). Parmi les exemples recurrents, on cite souvent la notion de ≪ parler une langue ≫. Dans les langues gaeliques, on ne dit pas ≪ parler une langue ≫ mais ≪ avoir une langue ≫, ou litteralement ≪ qu'une langue est a soi ≫
[
3
]
:
- Irlandais :
An bhfuil Gaeilge agat ?
- Gaelique ecossais :
A bheil Gaidhlig agad ?
- Mannois :
Vel Gaelg ayd ?
- Francais :
Y a-t-il du gaelique a toi ?
Les langues gaeliques possedent plusieurs auxiliaires de temps et de mode mais aucun d’entre eux ne correspond au verbe francais ≪ avoir ≫ ou au verbe anglais ≪ to have ≫. Les temps composes se conjuguent essentiellement avec l’equivalent du verbe ≪ etre ≫.
Les langues gaeliques utilisent des prepositions simples et des prepositions composees. Ces prepositions peuvent se combiner aux pronoms personnels pour creer des prepositions conjuguees, par exemple,
aig
(a) +
mi
(moi) =
agam
. On retrouve les memes prepositions dans les trois langues gaeliques, mais leur sens n'est pas exactement le meme dans chaque langue.
Voici la liste des prepositions simples :
Gaeilge
|
Gaidhlig
|
Gaelg
|
ag (agam)
|
aig (agam)
|
ec (aym)
|
ar (orm)
|
air (orm)
|
er (orrym)
|
i (ionam)
|
ann (annam)
|
ayns (aynym)
|
as (asam)
|
as (asam)
|
ass (assym)
|
de (diom)
|
de (dhiom)
|
jeh (jeem)
|
do (dom)
|
do (dhomh)
|
da (dou)
|
idir (idir me)
|
eadar (eadar mi)
|
eddyr
|
foai (fum)
|
fo (fodham)
|
fo (foym)
|
chuig (chugam)
|
gu/chun (thugam)
|
hug (hym)
|
le (liom)
|
le (leam)
|
lesh (lhiam)
|
um (umam)
|
mu (umam)
|
-
|
o (uaim)
|
o (uam)/bho (bhuam)
|
veih/voish (voym)
|
frith- (utilise comme prefixe)
|
ri (rium)
|
rish (rhym)
|
roimh (romham)
|
ro/roimh (romham)
|
roish (roym)
|
thar (tharam)
|
thar (tharam)
|
caor (harrym)
|
tri (triom)
|
tro/troimh (tromham)
|
trooid
|
Le gaelique ecossais possede un vous de politesse, similaire a celui francais. Ainsi, la question
ciamar a tha sibh?
(≪ comment allez-vous ? ≫) peut s'adresser a plusieurs personnes (vous, pluriel) ou a une seule personne (vous, marque de respect).
Ce vous de politesse est un heritage de l'irlandais classique (grosso modo, le gaelique utilise en Irlande et en Ecosse, du
XIII
e
au
XVIII
e
siecle) qui a disparu en irlandais moderne.
L'irlandais continue d'utiliser la particule negative
ni
du vieil irlandais (le gaelique utilise en Irlande et en Ecosse du VIe au Xe siecle plus ou moins). En revanche, le gaelique ecossais et le mannois utilisent la forme cha/chan, derivee de la forme emphatique
ni con
du vieil irlandais. Cette evolution de l’expression de la negation est un processus que l’on observe dans d’autres langues et que le linguiste suedois Osten Dahl a decrit sous le nom de
cycle de Jespersen
dans une publication de 1979 intitulee
Typology of Sentence Negation
, en l’honneur du linguiste danois
Otto Jespersen
qui a ete le premier a identifier ce phenomene, dans les annees 1910. Cette evolution est comparable a l'usage de l'adverbe de negation
pas
en francais, qui tend a remplacer
ne
, l'adverbe originel de la negation des langues latines.
Exemple :
- Irlandais :
nil gaeilge agam
(je n'ai pas de gaelique = je ne parle pas irlandais)
- Gaelique ecossais :
chan eil gaidhlig agam
(je n'ai pas de gaelique = je ne parle pas gaelique ecossais)
- Mannois :
cha nel gaelg aym
(je n'ai pas de gaelique = je ne parle pas mannois)
- Ciamar a tha thu ?
(Comment vas-tu ?) (ecossais) ;
Kys t’ou ?
(Comment vas-tu ?) (mannois)
Conas ata tu? / Conas taoi?
(Comment vas-tu?) (irlandais de
Munster
)
Cad e mar ata tu?
(Comment vas-tu ?) (irlandais d’
Ulster
)
Cen chaoi a bhfuil tu?
(irlandais de
Connacht
)
- Sasannach
(un Anglais) (ecossais) ;
Sasanach
(un Anglais) (irlandais) ; Sassynagh (un Anglais) (mannois) - en vieux et moyen gaelique
Sacsanach
(cf. Anglo-saxon…)
- Cat
(ecossais et irlandais),
Kayt
(un chat) (mannois)
- a leinbh/leanbh
(o cheri(e) - pour les enfants) (irlandais)
- a chroi
(irlandais),
a chroidhe
(ecossais),
y chree
(mannois) (o cheri(e) - pour adultes et enfants) (irlandais)
- rua
(irlandais),
ruadh
(ecossais),
ruy
(mannois) (roux)
- dearg
(irlandais et ecossais),
jiarg
(mannois) (rouge)
- Iain
(ecossais),
Sean
(irlandais),
Juan
(mannois) (Jean)
- Ta se ag cur baisti
(irlandais),
Tha e a' cur baidsich
(ecossais),
T'eh ceau fliaghey
(Il pleut.
litteralement
Il met (mannois : jette) de la pluie)
- mac
(
fils
d’ou par exemple Mac Liam = fils de Liam)
Francais
|
Irlandais
|
Ecossais
|
Mannois
|
Gael (
gentile
)
|
Gael/Gaedheal
|
Gaidheal
|
Gael
|
Gaelique
|
Gaelach
|
Gaidhealach
|
Gaelgagh
ou
gailckagh
|
Langue gaelique
|
Gaeilge/Gaolainn/Gaeilig
|
Gaidhlig
|
Gaelg
ou
Ghailck
|
Etranger/normand/lowlander/viking/gaulois
|
Gall
|
Gall
|
Goal
|
Jour
|
La
|
Latha, la
|
Laa
|
Nuit
|
Oiche
|
Oidhche
|
Oie
|
Dans, dedans (directionnel)
|
Isteach
|
A-steach
|
Stiagh
|
Ecole
|
Scoil
|
Sgoil
|
Scoill
|
Eglise
|
Seipeal, eaglais, cill
|
Eaglais, cill
|
Keeill
|
Enfant
|
Paiste, leanbh
|
Paiste, leanbh
|
Paitchey, lhianoo
|
Sans
|
Gan
|
Gun
|
Gyn
|
Autorite
|
udaras
|
Valreka
|
Ard-ynseyder
|
Bureau
|
Oifig
|
Oifis/ oifig
|
Oish
|
Ouvert
|
Oscailte/foscailte
|
Fosgailte
|
Foshlit
|
Ans
|
Bliain
|
Bliadhna
|
Blein
|
Radio
|
Raidio
|
Radio/ reidio
|
Radio
|
Gouvernement
|
Rialtas
|
Riaghaltas
|
Reiltys
|
Parlement
|
Parlaimint, dail
|
Parlamaid, dail
|
Ard-whaiyl
|
Ile
|
Oilean, inis
|
Eilean, inis
|
Ellan, inish
|
- ↑
≪
LANGUES Denominations, codes et ordre de presentation des versions linguistiques - Pays, langues et monnaies: denominations, codes et ordres de citation
≫, sur
Droits et publications de l'UE
- ↑
a
et
b
(en)
≪
Census 2011 This is Ireland
≫
[PDF]
, sur
Central Statistics Office
.
- ↑
a
et
b
Pierre Fuentes, ≪
Avez-vous du gaelique ?
≫,
Traduire, revue francaise de la traduction
,
,
p.
64-73
(
lire en ligne
)
- ↑
Russell Tomlin,
Basic word order : functional principles
, Londres, Croom Helm,
, p. 22.
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